
A priori oui c'est légal, il faut juste mettre sur la facture "matériel fourni par le client" et que la facture matériel soit directement au nom du client. Par contre si l'entrepreneur a un compte chez le fournisseur, fais mettre la facture à son nom pour avoir un tarif et fait payer la facture par le client ça devient illégal.
perso je le fais (la version légale) quand j'ai un client pro qui peut récupérer la TVA sur le matériel, ça compense le fait qu'il ne puisse pas récupérer la TVA sur ma facture.

Kentaro +1
d'autant que le zexpert il a un mode de vie où il gagne bien sa vie, et que par conséquent ça lui paraît complètement impossible de vivre avec 34000€ de chiffre d'affaire dont seulement 50% constitue ton revenu, alors il va systématiquement t'encourager à voir plus gros parce qu'il n'a pas de loupe adaptée.
je précise que je caricature, les experts c'est comme tout

j'allais dire comme Oak , c'est le cas depuis 2018 ou 2019 ; un simple compte sur une banque en ligne peut être suffisant du moment qu'il est clairement au nom de ta micro.
Par contre encore une fois c'est un "petit" avantage financier (on parle de maxi une centaine d'euros d'économies par an) à mettre en balance avec le fait que derrière la banque sera moins à l'écoute si tu as besoin d'une avance de trésorerie pour payer l'URSSAF pendant qu'un client ne te paye pas pour n'importe quelle raison.

sacré taf, qui part d'un belle surprise à la première étape : "cool j'ai un bon plan pour du châtaigner... à en fait non, c'est le plan du siècle pour de l'orme !"
Juste deux petites pistes (trop tard) pour gagner un peu de temps : tu dis que tu as raboté 8mm, en 5 passes si j'ai tout bien compris (4 passes d'approche puis une de finition)
Est-ce que tu n'aurais pas été plus vite à faire une refente à la SAR puis directement une passe de 1mm ? J'imagine que selon la qualité de la SAR et de la raboteuse ce n'est pas toujours le cas, mais perso dès que j'ai plus de 5mm à raboter je le fais, et je garde les plaquettes de 5mm pour d'autres projets.
Et sinon, plutôt que de poncer après la pose, tu aurais pu sous traiter un passage à la calibreuse à une menuiserie près de chez toi (ou carrément le faire toi même en échange d'une bonne bouteille pour l'utilisation de la machine). Au moins tu élimines le risque de faire un trou au ponçage, d'arracher une fibre sur un chanfrein alors que le parquet est déjà posé... et ça va carrément plus vite : avec une bonne calibreuse tu aurais pu sauter l'étape du rabotage de finition et amener directement une lame à 0.5mm de la côte finie pour repartir avec une lame poncée au 120 dans le sens des fibres (ce qui équivaut visuellement à une finition au 180 à la rotative d'après moi).

Pour préparer des morceaux à tourner j'aime bien avoir un pas important (donc peu de dents), ça permet de mieux évacuer les copeaux sur du bois vert. Niveau largeur, je préfère avoir un ruban large (30mm) et qui file bien droit, en prépa pour tournage on a vite fait d'avoir de grosses épaisseurs et je trouve que les rubans fins voilent trop avec de grosses épaisseurs.

Yam c'est ce que j'allais suggérer, sur un gros lamellé collé ou collage à plat joint, si tu ne le sent pas fais ton collage en deux ou trois fois.

Si on veut être précis : la pluviométrie que subit notre ami est certes importante, mais moins que s'il était basque, auvergnat ou jurassien. Par contre parler de soleil qui brille... même si la légende dit que ça arrive plusieurs fois par jour, ce doit être des séances de 5 minutes à chaque fois.
Et si on regarde les autres cartes, au moins il n'a pas à se soucier des orages, des canicules, des chutes de neige, de la colle qui gèle dans l'atelier...

dependancesbois Je le sais bien, j'ai longtemps vadrouillé dans les monts d'arée et dans d'autres zones du centre bretagne. Il y a tellement de micro-climats qu'on pourrait probablement prouver qu'en prenant n'importe quelle heure de l'année, il existe au moins un endroit en Bretagne où il ne pleut pas, et au moins un où il pleut.

pour mafell cela dépend des modèles : sur ma KSS60CC il y en a un, très bien foutu d'ailleurs car c'est un couteau auto-rétractable qui permet de faire des coupes plongeantes.

Erebor et pour consulter les dernières normes il faut taper 3615 INRS

Quand je débutait j'ai pris un guide stanley d'occasion, chaque affûtage était long et fastidieux, mais le résultat était très beau, bien brillant et ça rasait...
Puis j'ai fais un chantier avec un charpentier. Son ébauchoir n'était pas à 90°, son affûtage n'était pas à double biseau mais concave, il n'avait sur le chantier qu'une pierre diamantée 4 faces bas de gamme et le cuir de sa trousse à ciseaux sur laquelle il a créé une zone de démorfilage avec un pâte abrasive. Sur une journée de chantier il a rafraîchi son ébauchoir 6 ou 7 fois, ça prenait 30 sec à chaque fois ; moi j'ai affûté deux fois, 30min de temps perdu... Et son ébauchoir coupait encore quand il le passait à la pierre alors que mon ciseau non. Après ça je me suis dit plus jamais de guide.

Pour les frappes désaxées, bien sur c'est beaucoup plus une question d'expérience que de percuteur, mais à expérience égale, et selon le type de tâche à effectuer, je pense que pour les ciseaux on a un meilleur confort global avec des maillets bois.
Quand à l'impossibilité d'ajuster énormément de gens justement modifient les marteaux pour qu'ils correspondent à leur besoin (j'en ai modifié un il y a pas longtemps et c'est pas sorcier) et pas besoin de 15 moules quand on les forges (comme un ciseau à bois au final
)
C'est sur qu'il est possible d'ajuster un marteau métal, mais ça demande du matériel adapté au travail du métal, des compétences qui ne sont pas celle du menuisier de base... Rien d'impossible mais c'est quand même tellement plus facile en bois.
Pour la forge j'avoue que je n'y avais même pas pensé, mais ça me donne encore un projet à proposer à mon pote forgeron pour aller faire un stage chez lui...
Au final je crois qu'on est tous d'accord, y'a pas de statut idéal, chacun a ses avantages et ses inconvénients. C'est juste qu'on a pas tous la même façon d'indiquer la valeur non absolue de nos écrits.
Perso dans mon processus de création d'entreprise, j'ai commencé par
=> rêver mon projet
=> étudier les différents statuts
=> comment mon projet peut s'articuler avec tel ou tel statut
=> comment modifier mon projet pour tirer le meilleur de tel statut
Au final, après la phase 2, le choix de la micro-entreprise était pour moi aussi important que le choix de l'activité : j'ai fait 8ans de gestion administrative d'associations, j'ai fini par développer une "phobie administrative" à force d'en faire trop et le statut de micro est le seul avec lequel je sais que je vais pouvoir vivre durablement sans avoir envie de me planquer sur une île déserte à la première lettre recommandée.
Tout ça pour dire que si dans la majorité des cas c'est le projet qui détermine le statut, parfois c'est le statut qui détermine le projet (même partiellement) ; et dans ce sens là je suis en total désaccord avec
en plus on a déjà pas mal de détails : Ismael parle de restauration de meubles ; il parle d'un fond propre qui semble suffisant pour ne pas avoir d'emprunt de départ. Rien que restauration de meuble ça donne une foule d'infos :
-pas de gros matériel à acheter,
-un fond qui sera surtout constitué de consommables (vernis, teintes, colles de lapin et autres licornes, bois) et très peu de machines qui peuvent être vieilles et petites (par contre pas mal d'outillage à main) => l'amortissement ne sera possible que sur une petite partie du fond de départ
-pour chaque chantier, le temps de travail représentera au moins 75% de la facture, les matériaux facturés seront souvent issus du fond et rarement achetés pour ce chantier
-y'a certes du boulot, mais faut pas rêver, on ne va pas chercher des CA de 50000€ en restauration de meuble, un 10-15000 la première année serait déjà très beau.