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681 commentaires
cocoM

Je n'ai pas tous les éléments mais quelques uns :

La franchise de TVA a comme principal avantage de ne pas t'obliger à une comptabilité complèxe (qui n'est pas forcément nécessaire en démarrant avec un CA faible et deux ou trois factures par mois). Ensuite selon ton volume d'activité, tes investissements et tes dépenses, soit c'est un calcul gagnant niveau financier (en général une activité avec beaucoup de main d'oeuvre pour peu de matériel, et un investissement de base dans des machines d'occase), soit c'est un calcul perdant (généralement quand tu as de gros investissements de départ, ou une activité avec de grosses dépenses en matériaux pour peu de main d'oeuvre)

Pour les accompagnements, pôle emploi va sûrement te renvoyer vers un "sous traitant" via le dispositif activ'créa, je suis passé par là et c'est plutôt bien foutu, mais la qualité dépend surtout de l'interlocuteur que tu as en face. Sinon renseigne toi aussi à la CMA.

Pour le chômage des artisans, ça existe mais il faut avoir au moins deux années d'existence avec mini 10000€ de revenu (sachant qu'en micro ton "revenu" est calculé sur la bas de 50% de ton CA en prestation et 29% de ton revenu en vente), subir une liquidation judiciaire et avoir des revenus (loyers, salariat à temps partiel, retraite, AAH...) inférieurs au RSA.

Pour l'assurance, une responsabilité civile pro sera le minimum, puis assurance du local/atelier, du véhicule, du stock, des marchandises transportées... il y a plein d'options, à toi de voir avec un assureur ce qu'il te propose et à quel prix. La décennale ne te concerne pas si tu ne fais que de la restauration ou fabrication de meubles puisque tu ne touches pas au bâti.

cocoM
Je suis d'accord

J'ai eu le cas avec un "remouleur" qui s'est contenté de manger un peu plus de matière là où les fers étaient le plus usés (donc au centre) pour ne pas y passer trop de temps ; maintenant je les affûte moi même à la main avec des cartes diamantées, et si jamais j'ai un gros choc (rabotage de gravier ou autre clou), il passe chez un affûteur spécialisé.
Il faut se méfier car certains remouleurs ne font que des couteaux, ciseaux ou autres outils de jardin. Quand on leur amène un jeu de fers de rabots, ils s'imaginent naïvement que c'est simplement un affûtage droit, sans prendre en compte les tolérances ni l'équilibre des fers, et le résultat n'est pas à la hauteur.

cocoM
( Modifié )

Au final je crois qu'on est tous d'accord, y'a pas de statut idéal, chacun a ses avantages et ses inconvénients. C'est juste qu'on a pas tous la même façon d'indiquer la valeur non absolue de nos écrits.

Perso dans mon processus de création d'entreprise, j'ai commencé par
=> rêver mon projet
=> étudier les différents statuts
=> comment mon projet peut s'articuler avec tel ou tel statut
=> comment modifier mon projet pour tirer le meilleur de tel statut

Au final, après la phase 2, le choix de la micro-entreprise était pour moi aussi important que le choix de l'activité : j'ai fait 8ans de gestion administrative d'associations, j'ai fini par développer une "phobie administrative" à force d'en faire trop et le statut de micro est le seul avec lequel je sais que je vais pouvoir vivre durablement sans avoir envie de me planquer sur une île déserte à la première lettre recommandée.

Tout ça pour dire que si dans la majorité des cas c'est le projet qui détermine le statut, parfois c'est le statut qui détermine le projet (même partiellement) ; et dans ce sens là je suis en total désaccord avec

ce qui me choque c'est qu'on conseille un statut sans avoir suffisamment de détail pour le faire.

en plus on a déjà pas mal de détails : Ismael parle de restauration de meubles ; il parle d'un fond propre qui semble suffisant pour ne pas avoir d'emprunt de départ. Rien que restauration de meuble ça donne une foule d'infos :
-pas de gros matériel à acheter,
-un fond qui sera surtout constitué de consommables (vernis, teintes, colles de lapin et autres licornes, bois) et très peu de machines qui peuvent être vieilles et petites (par contre pas mal d'outillage à main) => l'amortissement ne sera possible que sur une petite partie du fond de départ
-pour chaque chantier, le temps de travail représentera au moins 75% de la facture, les matériaux facturés seront souvent issus du fond et rarement achetés pour ce chantier
-y'a certes du boulot, mais faut pas rêver, on ne va pas chercher des CA de 50000€ en restauration de meuble, un 10-15000 la première année serait déjà très beau.

cocoM
( Modifié )

A priori oui c'est légal, il faut juste mettre sur la facture "matériel fourni par le client" et que la facture matériel soit directement au nom du client. Par contre si l'entrepreneur a un compte chez le fournisseur, fais mettre la facture à son nom pour avoir un tarif et fait payer la facture par le client ça devient illégal.

perso je le fais (la version légale) quand j'ai un client pro qui peut récupérer la TVA sur le matériel, ça compense le fait qu'il ne puisse pas récupérer la TVA sur ma facture.

cocoM

Kentaro +1
d'autant que le zexpert il a un mode de vie où il gagne bien sa vie, et que par conséquent ça lui paraît complètement impossible de vivre avec 34000€ de chiffre d'affaire dont seulement 50% constitue ton revenu, alors il va systématiquement t'encourager à voir plus gros parce qu'il n'a pas de loupe adaptée.

je précise que je caricature, les experts c'est comme tout

cocoM
( Modifié )

j'allais dire comme Oak , c'est le cas depuis 2018 ou 2019 ; un simple compte sur une banque en ligne peut être suffisant du moment qu'il est clairement au nom de ta micro.
Par contre encore une fois c'est un "petit" avantage financier (on parle de maxi une centaine d'euros d'économies par an) à mettre en balance avec le fait que derrière la banque sera moins à l'écoute si tu as besoin d'une avance de trésorerie pour payer l'URSSAF pendant qu'un client ne te paye pas pour n'importe quelle raison.

cocoM
( Modifié )

sacré taf, qui part d'un belle surprise à la première étape : "cool j'ai un bon plan pour du châtaigner... à en fait non, c'est le plan du siècle pour de l'orme !"

Juste deux petites pistes (trop tard) pour gagner un peu de temps : tu dis que tu as raboté 8mm, en 5 passes si j'ai tout bien compris (4 passes d'approche puis une de finition)
Est-ce que tu n'aurais pas été plus vite à faire une refente à la SAR puis directement une passe de 1mm ? J'imagine que selon la qualité de la SAR et de la raboteuse ce n'est pas toujours le cas, mais perso dès que j'ai plus de 5mm à raboter je le fais, et je garde les plaquettes de 5mm pour d'autres projets.

Et sinon, plutôt que de poncer après la pose, tu aurais pu sous traiter un passage à la calibreuse à une menuiserie près de chez toi (ou carrément le faire toi même en échange d'une bonne bouteille pour l'utilisation de la machine). Au moins tu élimines le risque de faire un trou au ponçage, d'arracher une fibre sur un chanfrein alors que le parquet est déjà posé... et ça va carrément plus vite : avec une bonne calibreuse tu aurais pu sauter l'étape du rabotage de finition et amener directement une lame à 0.5mm de la côte finie pour repartir avec une lame poncée au 120 dans le sens des fibres (ce qui équivaut visuellement à une finition au 180 à la rotative d'après moi).

par Legaulois il y a 3 ans
cocoM

Pour préparer des morceaux à tourner j'aime bien avoir un pas important (donc peu de dents), ça permet de mieux évacuer les copeaux sur du bois vert. Niveau largeur, je préfère avoir un ruban large (30mm) et qui file bien droit, en prépa pour tournage on a vite fait d'avoir de grosses épaisseurs et je trouve que les rubans fins voilent trop avec de grosses épaisseurs.

cocoM
( Modifié )

une idée de la température et de l'humidité lors de l'application ? Ce vitrificateur est indiqué pour une application à 18°C minimum et 65% d'HR. Le ponçage à 240 est peut être un peu excessif aussi (ponçage du support conseillé de 100 à 120)

cocoM
Je suis d'accord

sauf à recaler une planche qui est recouverte de placage, et à condition de travailler parement en haut (ce qui n'est pas possible sur un onglet) je ne vois pas ce que ça apporte.

cocoM
Je suis d'accord

conseil valable et renouvelable à n'importe quel moment d'une vie de boiseux

cocoM

Yam c'est ce que j'allais suggérer, sur un gros lamellé collé ou collage à plat joint, si tu ne le sent pas fais ton collage en deux ou trois fois.

cocoM

🤣😂
une tradition bien cuite vu la couleur

cocoM

Si on veut être précis : la pluviométrie que subit notre ami est certes importante, mais moins que s'il était basque, auvergnat ou jurassien. Par contre parler de soleil qui brille... même si la légende dit que ça arrive plusieurs fois par jour, ce doit être des séances de 5 minutes à chaque fois.
Et si on regarde les autres cartes, au moins il n'a pas à se soucier des orages, des canicules, des chutes de neige, de la colle qui gèle dans l'atelier...

cocoM

dependancesbois Je le sais bien, j'ai longtemps vadrouillé dans les monts d'arée et dans d'autres zones du centre bretagne. Il y a tellement de micro-climats qu'on pourrait probablement prouver qu'en prenant n'importe quelle heure de l'année, il existe au moins un endroit en Bretagne où il ne pleut pas, et au moins un où il pleut.

cocoM

pour mafell cela dépend des modèles : sur ma KSS60CC il y en a un, très bien foutu d'ailleurs car c'est un couteau auto-rétractable qui permet de faire des coupes plongeantes.

cocoM

Erebor et pour consulter les dernières normes il faut taper 3615 INRS

cocoM

Celui là me semble inévitable, mais quand on le sait je ne penses pas que ce soit si gênant. Le tout c'est de ne pas croire que le bois va rester tel qu'à l'origine pendant des années.

cocoM
Je suis d'accord

Quand je débutait j'ai pris un guide stanley d'occasion, chaque affûtage était long et fastidieux, mais le résultat était très beau, bien brillant et ça rasait...
Puis j'ai fais un chantier avec un charpentier. Son ébauchoir n'était pas à 90°, son affûtage n'était pas à double biseau mais concave, il n'avait sur le chantier qu'une pierre diamantée 4 faces bas de gamme et le cuir de sa trousse à ciseaux sur laquelle il a créé une zone de démorfilage avec un pâte abrasive. Sur une journée de chantier il a rafraîchi son ébauchoir 6 ou 7 fois, ça prenait 30 sec à chaque fois ; moi j'ai affûté deux fois, 30min de temps perdu... Et son ébauchoir coupait encore quand il le passait à la pierre alors que mon ciseau non. Après ça je me suis dit plus jamais de guide.