Pour te couvrir face aux fluctuations des prix, tu peux mettre une durée de validité très courte ("le présent devis est valable x jours/semaines/mois" ou "le présent devis est valable jusqu'au xx/xx/xxxx), et une clause comme quoi le devis n'est considéré comme valide qu'à versement d'un acompte qui te permettra d'acheter les matériaux ("a validation du devis un acompte de x% ou de x€ vous sera demandé").
Ainsi dès que le devis est validé, tu as les sous pour acheter les matériaux au prix le plus proche de celui devisé, quitte à devoir les stocker quelques temps si tu as un autre chantier à terminer et que la date de livraison indiquée sur le devis te le permet.
DocEmmettBrown C'est pas obligé, mais perso ça m'aide à cadrer mon emploi du temps : si la deadline arrive, je mets le téléphone en avion, et j'avance. Ca m'évite de me disperser entre devis à faire, SAV, coup de main au voisin et autre.
Sandokan pour moi non, quand on va chez le garagiste et qu'il nous dit qu'il faut démonter la voiture pour pouvoir faire un devis, on paye pour avoir le devis et ça ne choque absolument personne.
Par contre quand on fait des devis gratuits, le temps passé à faire du devis est facturé indirectement (par le taux horaire) aux clients qui finissent par signer... et qui pour le coup se retrouvent à payer aussi pour tous ceux qui n'ont pas accepté le devis. Moi, ça ça me choque.
Alors bien sur la "norme" c'est que le devis soit gratuit, mais ce n'est pas la loi. Par contre la loi dit qu'un devis c'est un contrat ; donc proposer un devis gratuit sans avoir fait l'étude, c'est prendre le risque de se rendre compte qu'on a pas la capacité de réaliser le projet. Et je parle bien d'un devis, pas d'un gribouillis sur un coin de nappe avec une fourchette de prix qui lui n'a aucune valeur juridique.
Quand je fais un devis payant, bien sur avant cela il y a eu une rencontre où on a parlé du projet, et j'ai pu donner une fourchette (voir une fourche) de prix au client, mais pas de devis en bonne et due forme qui lui attend que l'étude soit réalisée.
autant que possible j'évite le devis par mail, pouvoir en discuter tout de suite évite que le client se monte la tête tout seul sur des détails. Les seuls cas où j'envoi mon devis par mail c'est pour les chantiers déjà acquis (en gros avec un client avec lequel je bosse régulièrement).
DocEmmettBrown bin, concrètement jusqu'à maintenant tous mes clients ont été à moins de 20 bornes de la maison ; sauf une qui était à 150 bornes mais là ça rentrait dans la catégorie chantier déjà acquis. Si jamais le cas se présente, je pense que je compenserais par un coup de fil directement en envoyant le devis.
DocEmmettBrown il faut trouver le bon ton, genre "bonjour, j'appelle juste pour vous dire que je vous ai envoyé le devis, prenez votre temps pour le lire et si jamais vous avez des questions ou besoin de précisions, n'hésitez pas à me rappeler".
Faut pas hésiter non plus à lacher une petite phrase qui montre que tu t'impliques dans ce projet et que tu es autant motivé par le projet que par l'argent ("j'ai trouvé un fournisseur de noyer qui a l'air top" ; "ça fais longtemps que j'entends parler en bien de cette marque de quincaillerie, j'ai hâte de l'essayer enfin"...)
le code de la route autorise des chargements parfois surprenants ; le tout c'est de savoir utiliser les sangles, balises de gabarit et autres accessoires comme il le faut pour jouer avec les limites de la législation sans jouer avec la sécurité.
En plus des sangles, il faut penser à l'équilibre : si je charge mes barres de toit, je rajoute du poids mort dans la voiture pour ne pas trop relever mon centre de gravité ; tout comme je charge plus sereinement le toit d'un break que celui d'un kangoo car le centre de gravité d'origine est beaucoup plus bas.
Et enfin (voir même surtout) il faut adapter sa conduite : ne jamais faire un chargement compliqué sur un véhicule qu'on ne connaît pas ; augmenter les distances de sécurité ; utiliser le frein moteur ; s'arrêter après 5min pour vérifier que tout est encore bien serré, et recommencer ensuite au moindre doute.
Certes il n'y a pas de réglage micrométrique (ou microinchique) du guide parallèle mais ils vendent un guide pour mettre sur rail et avec un réglage micrométrique
j'l'avais pas vu. Mais ça ne chang pas le fond de ma réflexion sur l'accessoirisation : par rapport aux autres défonceuses de cette gamme, les accessoires ne sont pas mis en avant commercialement, pas toujours vendu au même endroit que la machine...
Par largeur de l'essieu, j'entendais surtout l'empâtement (la distance couverte par les pneus) donc à priori 1910 ici.
C'est plutôt un bon point pour la stabilité car la remorque est relativement large par rapport à sa longueur. Il faudra tout de même essayer d'avoir un centre de gravité bas (donc faire une caisse légère et garder du poids pour l'aménagement ; et éviter de mettre trop de rangements en hauteur.
Vu la longueur de plateau, j'imagine qu'il n'y aura que la partie couchage et pas de cuisine ? Si c'est le cas tant mieux car avec un essieu centré comme ici difficile de faire quelque chose de stable.
Si la longueur de flèche est suffisante pour ne pas gêner les manoeuvres, j'aurais tendance à y faire dépasser une caisse (attachée au plateau, il ne faut surtout pas percer la flèche pour y fixer quoi que ce soit), qui peut soit contenir les éléments lourds de l'aménagement (eau, batterie accessoire...) ; soit servir de placard accessible depuis l'intérieur. Dans tous les cas j'y laisserais l'emplacement pour pouvoir ajouter du lest si à l'usage la remorque part en lacets.
Ca commnce à prendre une forme intéressante tout ça. L'équilibre me semble mieux. Mais pour en être sur il n'y a pas 36 solutions : soit simulation numérique sur un logiciel adapté ; soit il faut faire des tests empiriques.
En terme de hauteur, je pense que vous pouvez pousser un petit peu plus. A mon sens le minimum en véhicule aménagé c'est de pouvoir se mettre assis dans le lit sans avoir la tête qui touche le plafond. Avec 1m, en ajoutant sommier matelas et les épaisseurs de cloison ça risque de gratter un peu. A 1m20 je pense que vous serez pas loin de 1m70 total, avec une forme bien élancée comme celle ci le poids de l'aménagement sera forcément en bas et la prise au vent limitée ; faudra pas espérer battre des records de vitesse sur autoroute et rester bien vigilant en doublant un PL à 110, mais ça restera bien stable
Toujours dans la hauteur : avec la "queue" très élancée, n'oubliez pas de calculer la longueur utile qui restera en ajoutant sommier et matelas ; j'ai l'impression que dans votre exemple avec 15cm de dodo, il restera moins d'1m80 de lit ; un king size pour ceux qui dorment en kangoo ; mais c'est un peu juste pour un grand.
c'est super facile de la mettre à l'envers, d'autant plus que la lame est fine. Je le fais à chaque affûtage : passage à l'avoyeuse avec la lame dans le bon sens, un petit coup de vrille avant de passer à la lime (comme ça les dents de la lime "poussent" le morfil vers la pointe de la lame alors qu'avec la lame dans le sens de coupe, le morfil va de la pointe vers le creux de la dent) ; et un autre avant de remettre la lame sur la machine.
Même si avec l'avènement des VMC, des maisons correctement isolées etc... c'est un problème moins fréquent, le matelas froid provoque une autre phénomène qui nous intéresse pour les meubles : le pourrissement des pieds !
Avec le matelas froid, l'humidité relative de l'air proche du sol est élevée, après un bon coup de serpillère elle va ponctuellement monter pas loin de 100% avant qu'un équilibre se rétablisse, les pieds de meuble vont boire tout ce qui passe et garder en permanence un taux d'humidité idéal pour les vrillettes.
certes 100° c'est peu, on est au niveau du point de fumée (qui est à 107° pour être précis) mais sous le point d"ébullition. Si je préconise cette température c'est surtout parce qu'elle reste relativement safe à atteindre dans des conditions non industrielles. Pour atteindre des ébullition à plus de 230°, il faut chauffer en atmosphère sans oxygène car on approche le point d'éclair, si on fait ça sans équipement adapté... boom !!! En plus de ce risque, avant le point d'éclair la fumée émet du monoxyde de carbone, des NOx... autant te coller le nez à l'échappement d'un vieux diesel.
Pour ceux que la chimie dure n'effraie pas, je suis tombé sur une thèse là dessus
De ce que j'en ai retenu et en comparant avec des recettes glanées chez des anciens : les huiles cuites du commerce le sont à haute température sans oxygène, il y a une vrai modification structurelle de l'huile (la standolisation) alors qu'en étant à 100°, on reste dans les mêmes réactions d'oxydation qu'en application d'huile non chauffée, mais les premières phases de réaction ont été accélérées par la chauffe, et l'huile s'oxyde plus vite une fois étalée à l'air.
Un gros merci pour ta plume et l'humour.
Pour ce qui est du sentiment d'imposture, sans vouloir t'inquiéter je pense que dans la vie il y a deux catégories de personnes : ceux qui l'ont et ceux qui l'ont pas, toi tu l'as. Si tu es comme moi, dès que tu feras quelque chose de nouveau, même si c'est du nouveau qui utilise les recettes que tu as appliqué des centaines de fois, tu auras toujours cette impression.
Reste à trouver comment faire des ce sentiment une force dans ton travail : moi ça me sert en amont du chantier pour savoir dire stop quand les demandes des clients rajoutent trop de difficultés, pour finalement les rappeler deux jours plus tard en hurlant "good news everyone !, j'ai trouvé comment faire". Ca donne aux clients le sentiment que tu t'attache vraiment à leur projet, et ça peut faire le petit point affectif qui manquait pour que le devis soit signé.
Et après pendant le chantier, c'est ce sentiment qui m'oblige à vérifier mes équerrage plus que de raison, tester 15 combinaisons possibles pour la composition d'un panneau avant de le coller... bref faire tout un tas de petits gestes inutiles mais qui à la fin se transforment en détails qui rendent fière.
Ara bin... chuis pas d'accord.
Certes le monde moderne nous dit qu'un vrai pro n'as pas le temps, qu'il doit être rentable, etc etc. Mais pourtant je connais un paquet de pros qui embauchent pour laisser les salariés faire la partie rendement, et qui eux se gardent la crème du boulot et prennent bien leur temps pour sentir la matière etc...
Ce qui fait de toi un pro, c'est que ton travail se démarque de celui d'un amateur, soit par son efficacité, soit par sa qualité, et que tu vas donc avoir un argument qui incite un acheteur potentiel à acheter tes services.
Perso j'ai choisis la micro-entreprise pour pouvoir m'affranchir de cette course au rendement, en faisant le choix de raboter au maximum les coûts fixes (il me reste l'assurance, l'élec, le loyer, l'eau je n'ai que la consommation à payer et pas d'abonnement). Résultat, si un mois je ne fais pas de chiffre d'affaire, c'est soit que j'ai bossé pour faire du chiffre le mois suivant et tout va bien, soit que je n'ai pas bossé et dans ce cas là je n'ai rien dépensé. Si je suis à peu près le tarif des voisins menuisiers, même en prenant le temps de faire mes petites maniaqueries je gagne largement mes 20€net de l'heure travaillée... même en bossant dimanche et jours fériés je n'ai jamais touché autant en tant que salarié, donc mon train de vie s'accommode très très bien de ce taux.
Et puis globalement, avec l'habitude j'arrive à rendre ce côté tatillon relativement peu impactant sur la vitesse de travail : le temps passé à faire mon établissement est certes long, mais j'en rattrape un bonne partie sur la finition puisque j'ai eu le temps de voir les défauts de chaque pièce, de les placer judicieusement pour ne pas avoir de travail dégueu à l'usinage...
même raisonnement, mon tarif horaire facturé est de 40€ aussi, quand je parle de 20€ net c'est ce qu'il me reste charges déduites sur des projets où j'ai facturé au prix du marché (étagères) sans faire de devis détaillé.
Quand je fais un projet sur lequel je calcule vraiment mon temps de travail en amont, souvent je tombe juste sur les tâches "basiques" (corroyage, panneautage, assemblage) mais je devise toujours à minima pour les tâches nouvelles pour moi. Dernier exemple en date : un gros lamelle collé avec 6 gabarits de courbes différents, je n'en avais jamais fait, du coup j'ai estimé le temps qu'y passerait un expert, et j'ai pris mon temps pour le faire bien sans regarder la montre. Au final si je ne compte que le lamellé collé j'ai du me payer 2€ de l'H, mais sur l'ensemble du projet je suis quand même pas loin de 12€ net.
Et pour en revenir à l'élément de base, pendant que je faisait mon lamellé collé j'étais tout penaud, à tel point que je ne voulais le montrer à personne avant qu'il ne soit fini de peur d'être jugé sur ma méthode même par mes parents ou ma copine (c'est dingue la psychologie humaine). Par contre une fois fini, je suis content car c'est un des éléments qui a le plus plus à la cliente.
la "ronce" est le petit nom donné aux bois présentant des fils croisés, des figures de compression/tension et toutes les autres joyeusetés anarchique et chatoyantes qu'on retrouve à la base du tronc chez le noyer, ou au départ des branches sur un têtard par exemple. Tape ronce de noyer tu verra tout de suite.
Je crois qu'il s'agit du prix de la paire de fers, pas de l'affûtage...
Ca reste très cher pour une paire de fers de 260mm, mais comme à la base la machine est prévue pour des fers réversibles et jetables, j'imagine qu'il n'est pas facile d'adapter des fers qui ne sont pas siglés par la marque.