Je pense que c'est une bonne piste, d'autant qu'à l'époque la matière devait coûter bien cher par rapport à la main d'oeuvre sur ce type d'outil, alors que la tendance est maintenant inversée...
Par contre il ne me semble pas inutile de faire perdurer les savoirs faire nécessaires, et puis pour la beauté de l'objet j'adore voir la ligne de soudure quand le tranchant est bien poli.
je trouve qu'il ne pousse pas le concept du tracteur au maxi : quitte à bosser avec une courroie dans les pattes, il aurait mieux fait de la coller sur la prise de force du tracteur et d'utiliser l'accélérateur pour faire varier la vitesse...
Il existe encore plein de vieux outils de ce genre qui dorment dans des granges, à l'époque le bocage était partout et tout bon agriculteur faisait ses piquets de cloture ou traverses paysagères lui même... avec des machines à tuer de ce genre. Mais même si mon grand père qui du haut de ses 93 ans ne voit pas ce qu'il y a de dangereux là dedans puisque ; "j'ai utilisé ça toute ma vie et c'est pas ça qui m'aura tué" (le syndrôme du survivant vous connaissez ?) ; leur place est oublié au fond d'une grange, mis en démonstration dans un musée des horreurs, ou recyclé avant de finir en tas de rouille.
le démontage me semble la méthode la moins compliquée, la plus efficace, et selon l'équipement déjà disponible la moins chère (cette méthode ne demande que des outils et de la colle, alors que reboucher avec flippo et cire demande un stock de bois anciens, de la cire de différentes couleurs...)
merci pour l'ensemble du pas à pas, on se sent un peu moins bête.
Je me permet tout de même une petite intervention concernant les extincteurs :
l'extincteur à eau comme tu le dis ne dois pas être utilisé sur les hydrocarbures ; dommage pour nous, nous avons tous un réservoir d'hydrocarbures dans notre atelier : l'armoire de finitions. Si on y ajoute dans un garatelier le bidon d'essence de la tondeuse, un peu d'huiles diverses, un stock de produits phyto hors d'âge... ça donne un cocktail qui exclue l'extincteur à eau.
De même, l'idée de devoir courir vers mon disjoncteur avant d'éteindre un feu électrique... trop de perte de temps, trop d'éléments rationnels à mettre en place pendant un moment de panique, je préfère avoir un extincteur poudre,CO2 ou une couverture antifeu à porté de bras (d'ailleurs la couverture antifeu c'est le top, parce qu'en plus elle peut servir à éteindre un humain).
Ensuite certes il faut une "formation" pour les utiliser efficacement, mais même mal utilisé ça restera plus efficace qu'un seau d'eau, et surtout plus accessible si comme chez moi il n'y a pas de robinet dans l'atelier.
Quand à la révision annuelle des extincteurs, dès qu'on a une micro-entreprise l'assurance demande le certificat tous les ans, ça aide à y penser ; pour les particuliers on en revient au même constat qu'avec la vérification des inter diff : c'est pas fait ; mais dans le fond il y a plus de probabilité de ne pas réussir à éteindre le feu parce qu'on est absent quand il prend que d'avoir un extincteur défectueux après 5 ans.
Je pense qu'on est globalement sur la même longueur d'onde, avec chacun une configuration particulière d'atelier en tête.
Chez moi, j'ai trois extincteurs poudre (de camping car, achetés 30€ le lot) répartis dans trois coins de l'atelier, donc pas besoin de courir pour en attraper un, il suffit de tendre le bras ; par contre pour l'eau il faut courir 20m, c'est pas grand chose mais tout de même 5 fois plus que la distance maxi d'un extincteur. Pour le tableau c'est pareil : 20m à faire pour aller le couper, si j'ai un moteur qui prend feu je viderais un extincteur poudre dessus avant d'aller couper le contact, car l'aller retour de 20m peut être suffisant pour que l'incendie se propage.
Pour ce qui est de la prévention pour éviter les feux de carburant ou aérosol, on est d'accord c'est la meilleure solution. Mais comme pour le reste, personne n'est parfait : qui osera dire qu'il n'a pas laissé la bombe de WD40 à proximité d'une machine après maintenance, qu'il n'a jamais laissé trainer une bouteille de white spirit sur l'établi plus que de raison ou autre petite imprudence...
Entre ça et l'électricité qui traine partout dans l'atelier, je maintiens que pour moi l'extincteur eau n'a pas sa place. Pour le CO2, le gaz sort à -75° avec la pression, donc il refroidit bien le moteur, moins qu'un poudre certes mais suffisamment pour que le feu ne reparte pas si vite ; par contre il ne sert pas à grand chose sur des braises, car il ne crée pas de barrière durable qui coupe le feu de l'oxygène, et ne refroidit pas en profondeur. La couverture anti feu marche pour les humains, mais aussi pour le feu de poubelle, ou pour limiter le risque de propagation du feu de moteur le temps d'aller couper le contact.
Bref, on parle élec ici, si on veut débattre à n'en plus finir de la sécurité incendie, faudrait qu'un pompier nous fasse un pas à pas...
Je crois qu'il s'agit du prix de la paire de fers, pas de l'affûtage...
Ca reste très cher pour une paire de fers de 260mm, mais comme à la base la machine est prévue pour des fers réversibles et jetables, j'imagine qu'il n'est pas facile d'adapter des fers qui ne sont pas siglés par la marque.
Pour te couvrir face aux fluctuations des prix, tu peux mettre une durée de validité très courte ("le présent devis est valable x jours/semaines/mois" ou "le présent devis est valable jusqu'au xx/xx/xxxx), et une clause comme quoi le devis n'est considéré comme valide qu'à versement d'un acompte qui te permettra d'acheter les matériaux ("a validation du devis un acompte de x% ou de x€ vous sera demandé").
Ainsi dès que le devis est validé, tu as les sous pour acheter les matériaux au prix le plus proche de celui devisé, quitte à devoir les stocker quelques temps si tu as un autre chantier à terminer et que la date de livraison indiquée sur le devis te le permet.
DocEmmettBrown C'est pas obligé, mais perso ça m'aide à cadrer mon emploi du temps : si la deadline arrive, je mets le téléphone en avion, et j'avance. Ca m'évite de me disperser entre devis à faire, SAV, coup de main au voisin et autre.
Sandokan pour moi non, quand on va chez le garagiste et qu'il nous dit qu'il faut démonter la voiture pour pouvoir faire un devis, on paye pour avoir le devis et ça ne choque absolument personne.
Par contre quand on fait des devis gratuits, le temps passé à faire du devis est facturé indirectement (par le taux horaire) aux clients qui finissent par signer... et qui pour le coup se retrouvent à payer aussi pour tous ceux qui n'ont pas accepté le devis. Moi, ça ça me choque.
Alors bien sur la "norme" c'est que le devis soit gratuit, mais ce n'est pas la loi. Par contre la loi dit qu'un devis c'est un contrat ; donc proposer un devis gratuit sans avoir fait l'étude, c'est prendre le risque de se rendre compte qu'on a pas la capacité de réaliser le projet. Et je parle bien d'un devis, pas d'un gribouillis sur un coin de nappe avec une fourchette de prix qui lui n'a aucune valeur juridique.
Quand je fais un devis payant, bien sur avant cela il y a eu une rencontre où on a parlé du projet, et j'ai pu donner une fourchette (voir une fourche) de prix au client, mais pas de devis en bonne et due forme qui lui attend que l'étude soit réalisée.
autant que possible j'évite le devis par mail, pouvoir en discuter tout de suite évite que le client se monte la tête tout seul sur des détails. Les seuls cas où j'envoi mon devis par mail c'est pour les chantiers déjà acquis (en gros avec un client avec lequel je bosse régulièrement).
DocEmmettBrown bin, concrètement jusqu'à maintenant tous mes clients ont été à moins de 20 bornes de la maison ; sauf une qui était à 150 bornes mais là ça rentrait dans la catégorie chantier déjà acquis. Si jamais le cas se présente, je pense que je compenserais par un coup de fil directement en envoyant le devis.
DocEmmettBrown il faut trouver le bon ton, genre "bonjour, j'appelle juste pour vous dire que je vous ai envoyé le devis, prenez votre temps pour le lire et si jamais vous avez des questions ou besoin de précisions, n'hésitez pas à me rappeler".
Faut pas hésiter non plus à lacher une petite phrase qui montre que tu t'impliques dans ce projet et que tu es autant motivé par le projet que par l'argent ("j'ai trouvé un fournisseur de noyer qui a l'air top" ; "ça fais longtemps que j'entends parler en bien de cette marque de quincaillerie, j'ai hâte de l'essayer enfin"...)
le code de la route autorise des chargements parfois surprenants ; le tout c'est de savoir utiliser les sangles, balises de gabarit et autres accessoires comme il le faut pour jouer avec les limites de la législation sans jouer avec la sécurité.
En plus des sangles, il faut penser à l'équilibre : si je charge mes barres de toit, je rajoute du poids mort dans la voiture pour ne pas trop relever mon centre de gravité ; tout comme je charge plus sereinement le toit d'un break que celui d'un kangoo car le centre de gravité d'origine est beaucoup plus bas.
Et enfin (voir même surtout) il faut adapter sa conduite : ne jamais faire un chargement compliqué sur un véhicule qu'on ne connaît pas ; augmenter les distances de sécurité ; utiliser le frein moteur ; s'arrêter après 5min pour vérifier que tout est encore bien serré, et recommencer ensuite au moindre doute.
Certes il n'y a pas de réglage micrométrique (ou microinchique) du guide parallèle mais ils vendent un guide pour mettre sur rail et avec un réglage micrométrique
j'l'avais pas vu. Mais ça ne chang pas le fond de ma réflexion sur l'accessoirisation : par rapport aux autres défonceuses de cette gamme, les accessoires ne sont pas mis en avant commercialement, pas toujours vendu au même endroit que la machine...
Par largeur de l'essieu, j'entendais surtout l'empâtement (la distance couverte par les pneus) donc à priori 1910 ici.
C'est plutôt un bon point pour la stabilité car la remorque est relativement large par rapport à sa longueur. Il faudra tout de même essayer d'avoir un centre de gravité bas (donc faire une caisse légère et garder du poids pour l'aménagement ; et éviter de mettre trop de rangements en hauteur.
Vu la longueur de plateau, j'imagine qu'il n'y aura que la partie couchage et pas de cuisine ? Si c'est le cas tant mieux car avec un essieu centré comme ici difficile de faire quelque chose de stable.
Si la longueur de flèche est suffisante pour ne pas gêner les manoeuvres, j'aurais tendance à y faire dépasser une caisse (attachée au plateau, il ne faut surtout pas percer la flèche pour y fixer quoi que ce soit), qui peut soit contenir les éléments lourds de l'aménagement (eau, batterie accessoire...) ; soit servir de placard accessible depuis l'intérieur. Dans tous les cas j'y laisserais l'emplacement pour pouvoir ajouter du lest si à l'usage la remorque part en lacets.
Ca commnce à prendre une forme intéressante tout ça. L'équilibre me semble mieux. Mais pour en être sur il n'y a pas 36 solutions : soit simulation numérique sur un logiciel adapté ; soit il faut faire des tests empiriques.
En terme de hauteur, je pense que vous pouvez pousser un petit peu plus. A mon sens le minimum en véhicule aménagé c'est de pouvoir se mettre assis dans le lit sans avoir la tête qui touche le plafond. Avec 1m, en ajoutant sommier matelas et les épaisseurs de cloison ça risque de gratter un peu. A 1m20 je pense que vous serez pas loin de 1m70 total, avec une forme bien élancée comme celle ci le poids de l'aménagement sera forcément en bas et la prise au vent limitée ; faudra pas espérer battre des records de vitesse sur autoroute et rester bien vigilant en doublant un PL à 110, mais ça restera bien stable
Toujours dans la hauteur : avec la "queue" très élancée, n'oubliez pas de calculer la longueur utile qui restera en ajoutant sommier et matelas ; j'ai l'impression que dans votre exemple avec 15cm de dodo, il restera moins d'1m80 de lit ; un king size pour ceux qui dorment en kangoo ; mais c'est un peu juste pour un grand.
c'est super facile de la mettre à l'envers, d'autant plus que la lame est fine. Je le fais à chaque affûtage : passage à l'avoyeuse avec la lame dans le bon sens, un petit coup de vrille avant de passer à la lime (comme ça les dents de la lime "poussent" le morfil vers la pointe de la lame alors qu'avec la lame dans le sens de coupe, le morfil va de la pointe vers le creux de la dent) ; et un autre avant de remettre la lame sur la machine.
J'aime bien celui avec la base en frêne olivier, et le design est un bon compromis entre un truc massif qui donne confiance pour poser un instrument et un support épuré et léger.
Par contre l'histoire des points de contacts qui réagissent mal avec le vernis... j'y crois pas une seconde. Je serais plus convaincu par une version du type "je m'était pas rendu compte qu'en payant un artisan français décemment, si je veux me faire une marge dessus je suis obligé de vendre deux fois plus cher que mes concurrents. Et avec les circonstances actuelles, économiquement je ne peux pas prendre ce risque...
En cherchant un peu tu dois pouvoir les mettre sur un groupe facebook de vente/échange de matériel de musique, je suis sur qu'il y a la clientèle pour.