Erebor Stef64
pour le délignage du massif, je suis conscient de l'existence des bridages ; dans une entreprise où j'ai fait de l'intérim il y avait une format dédiée au délignage et effectivement avec tous les bridages la coupe est safe. Mais sur un petit atelier avec une format qui sert à tout, la mise en place des bridages, des cales, le fait de devoir enlever le guide d'onglet et mettre la butée de délignage, éventuellement de changer la lame si on a fait du panneau avant... Cela fait beaucoup d'opérations alors qu'avec ma SAR j'ai juste à tendre la lame, tirer un trait au cordex et couper. Généralement un passage en dégau me suffit derrière et il sera nécessaire aussi avec la format (là bien sur l'affûtage de la SAR et l'habitude jouent énormément).
Le traineau ne sert que pour les petites pièces, pour les grandes (massif ou panneau) le guide d'onglet sur chariot coulissant non ras de lame et le guide parallèle fonctionnent bien. La limitation en taille et la perte de hauteur de coupe avec traineau ne me semblent donc pas problématiques. Son stockage en petit atelier est un inconvénient, mais à mon sens moindre que celui de perdre de manière permanente 3m² utiles pour un chariot de SAF. Le problème de la précision de fabrication me semble plus accessible à solutionner que le réglage d'une SAF ;)
Pour moi c'est principalement une question d'habitudes et de choix. J'ai appris à débiter avec une SAR, du coup je trouve fastidieux de devoir mettre en place une SAF pour le débit, quelqu'un qui n'a pas utilisé de SAR depuis son CAP va trouver que ça n'avance pas et que ça ne coupe pas droit. La SAR me sert énormément pour d'autres tâches (refente, création de placage épais, dégrossir des pièces de tournage...), je ne m'en passerais pas car aucune autre machine ne permet de le faire ; à l'inverse tout ce que je fais à la circulaire sous table je le faisait avant de manière moins efficace et surement moins précise, mais elle ne m'a jamais paru irremplaçable.
Bref,
Ceci dis quelque soit la méthode choisie, l Affûtage, l adequation du matériel au besoins, la position de l opérateur sont les premiers geste anti bobo
C'est certainement la phrase la plus importante à retenir de tout ces échanges.
Ralentir le séchage avec un reste de peinture ou un petit coup de paraffine ne fera pas de mal, tout comme enfouir la tranche dans une montagne de copeaux humides (je fais ça pour mes pièces de tournage, ça uniformise le séchage les premiers mois).
Enlever le coeur aide aussi probablement, mais pas sur que ce soit suffisant si ta tranche comporte des tensions internes vraiment fortes.
Si tu veux mettre toutes les chances de ton côté, en exploitant touts les techniques possibles pour ralentir le séchage (atmosphère humide, badigeon en bout...) ; en contraignant la pièce (cerclage préconisé par etiennedesthuilliers ) tu as à mon sens déjà fait le plus important.
Enlever le coeur pourra augmenter tes chances d'éviter la fissure, mais il faut faire un trou assez gros, et si les tensions sont vraiment trop importantes, la tranche fissurera quoi que tu fasses.
L'idée ce n'est pas de te décourager, comme l'a dit etienne avec de la patience et de la technique on arrive à des résultats. Par contre comme tu n'as qu'une tranche, ne mets pas tous tes espoirs dans le fait de réussir à la conserver parfaite ; envisages dès maintenant des alternatives pour l'utiliser (combler les éventuelles fissures avec de la résine, des incrustations en bois contrasté, les garder et accentuer l'effet rustique...)
J'ai eu beau tester d'autres systèmes, la règle posée sur la table de sortie est la seule qui me permet d'avoir un réglage à mon goût en toute situation (fer neufs ou dont la largeur flirte avec la limite acceptable, fer affûtés à 45° ou à 30° etc... La versatilité c'est chouette.
Finalement avec l'habitude je ne passe plus si longtemps que ça à régler les fers : 5 à 10min sur une opération de changement qui prend 30min au total (le plus long chez moi c'est de sortir les fers et de les affûter).
Même si on me vendait un dispositif qui permet de diviser le temps de réglage par 2 (ce qui serait du génie), il me fera gagner 1 heure de travail dans l'année sur 30 changements de fers...
Et pour ce qui est de la précision, la règle permet de compenser un poil de mauvais réglage des tables par rapport à l'arbre, un positionneur magnétique non...
Approcher la forme au rabot (soit faire un simple biseau au n°4, soit faire un "escalier" approchant la forma finale au guillaume ; éventuellement approcher encore un peu à la gouge et finir avec un racloir de forme (soit mis en forme comme le préconise Oak , soit avec un racloir type "col de cygne").
Pour mon encaustique à l'huile, je fais chauffer mon huile de lin (attention avec une couverture anti-feu à côté), j'y dépose délicatement un pain de cire d'abeille et des billes de carnuba (environ 75%d'abeille pour 25 de carnuba) et quand tout est liquide et bien mélangé, je trempe une cuillère dedans, je la pose sur un pain de glacière pour faire figer la cire rapidement, et je vois si la texture me convient. Trop liquide, je rajoute de la cire ; trop dur je rajoute de l'huile.
Si tu réalises l'ensemble des usinages à la défonceuse, ce guide à mortaise ne me semble pas le plus adapté : déjà il est plutôt prévu pour des mortaises, donc distances courtes ; ensuite tes fraises vont prendre dur à ce type d'usinage car l'évacuation des copeaux sera difficile => fraise qui se désaffute et travail imprécis en vue ; toujours en terme de précision : le travail à chant à la défonceuse sur de grandes longueurs, ça fatigue et ça augmente le risque d'erreur en fin de passe.
Perso je partirais plus sur une fraise à rainurer avec roulement de ce type là
Et avec ce type de fraise, tu peux là aussi travailler en contre-parement et économiser une étape de travail...
objection !!! L'huile de tung a une odeur caractéristique assez forte, mais de là à dire qu'elle pue tout de même...
Je dirais même qu'en suivant l'avis moyen de la population qui se balade devant mon stand de marché, ça sent plutôt bon.
Pour ce qui est des jouets, ça dépend si c'est une destination perso ou commercial : une fois bien seche l'huile de tung n'est pas plus dangereuse pour la santé des petits qu'un cocktail aux phtalates et au bisphénol comme en ont bouffé tous les enfants entre 1950 et 2000 ; par contre à ma connaissance elle n'entre pas dans la norme EN 71-3 donc inutilisable pour un professionnel.
J'ai démarré avec le même dispositif, perso la pierre des pyrénées m'a coûté 10€, je retourne régulièrement chez le même fournisseur pour en offrir aux copains.
guillaume9433 la quincaillerie ambulante du marché d'ancenis... pas de vente en ligne, pas de VPC...
oui c'est ça, par finition j'entends tous ce qui est appliqué pour donner son aspect définitif au bois : teinte, bouche pore, vernis, cire, lasure etc...
l'usure du bois au papier de verre peut poser problème quand on est face à un meuble plaqué (risque de percer le placage) ; ou quand on travaille un élément mobile et ajusté type cadre d porte ou tiroir (risque que ça ne coïncide plus bien avec le reste du meuble).
Dans ton cas, pas de gros dégats en vue si tu perds 2mm de bois, il en restera assez.
Pour les racloirs, je parle des racloirs d'ébéniste, avec une gamme de racloirs plus ou moins fins/souples qui permet de s'adapter à différents cas de figure.
tout est dit.
Et pour te "vendre" derrière, il vaut mieux avoir un book avec tes création qu'un joli diplôme encadré dans ton bureau ;)
un ébéniste va par défaut produire des meubles, qui ne font pas parti intégrante du batiment (on peut les déménager sans laisser de traces dans le bâtiment que l'on quitte) et dont l'installation n'est donc pas susceptible de causer des dommages relevant d'une garantie décénale.
Un menuisier lui fait partie des métiers du bâtiment ; il lui faut le diplôme correspondant pour s'enregistrer et pouvoir par la suite souscrire une garantie décénale auprès d'un assureur.
C'est valable même pour un agenceur : si le poids de l'agencement est inadapté au mur sur lequel il est fixé, et qu'au bout de 4 ans le mur se casse la figure à cause du poids, l'ensemble est couvert par la décénale (en théorie).
Pour un ébéniste, si le meuble est mal conçu et se casse à cause de cette mauvais conception, sa réparation relève du service après vente et non de la garantie décénale.
Pour savoir quel métier est une appellation protégé ou non, il faut se renseigner auprès des chambres des métiers.
d'accord la chalarose est une sal***rie, mais de là à dire sans photo dès qu'un frêne est mort quelque part en France que c'est probablement elle ; le raccourci est trop alarmiste.
La chalarose n'est pas présente partout en France (environ 40% du territoire épargné), et les frênes avaient inventé plein de raison de mourir avant l'apparition de ce champignon. Elle ne touche pas trop ; ou avec un impact sanitaire limité ; les frêne dans des forêts diversifiées où ils représentent moins de 20% des arbres. Elle ne touche pas autant les vieux arbres ; il existe des cas de résistance naturelle ; des cas de rémission... j'ai même entendu une rumeur colportée par un naturaliste comme quoi les frênes angustifolia ne seraient pas touchés du tout.
Et puis un peu de lecture ne fait pas de mal.
Au vu des informations disponibles (un frêne de 110cm de diamètre, sec en un an) je dirais que la chalarose me semple peu probable, et dans tous les cas une cause non exclusive du décès.
Désolé du format coup de gueule ; mais par chez moi certains c** essaient d'utiliser cette maladie comme prétexte pour arracher du bocage ; alors ne pas alimenter leur folie serait louable.
de toues cabanées
Un bateau traditionnel de Loire et des autres cours d'eau à faible tirant d'eau.
Et au passage un petit article qui évoque cette construction pendant mes années collège.