Baudet j'utilise un U fait maison (une planche bien dégauchie avec des tasseaux vissés sur les bords).
La forme en U permet de la stabiliser assez facilement sur la grume. J'y ai prévu quelques chapelles pour pouvoir visser ce support sur la grume, et je fais mon découvert en ajoutant au moins 2 cm sur le réglage de la gruminette par rapport à la longueur des vis. Pour le régler par rapport au coeur de la grume, je mets de cales.
C'est sûr que c'est encombrant, mais pas si compliqué.
Pour ce qui est de la planche vissée sur le côté, je l'utilise principalement comme repère, mais aussi comme appui pour démarrer ma coupe : je plante mes crochets d'abattage dans cette planche, j'aligne mon guide contre, et je fais une coupe en pivotant autour du crochet. Avec une chaîne bien affûtée et un peu tendue ça me permet de bien orienter le guide chaîne pour la suite de la coupe.
La requalification peut être demandée par l'URSSAF car tu n'as pas le droit de travailler bénévolement pour une SASU. C'est du travail dissimulé, au noir, illégal... peu importe le nom, la réalité est là.
Scénario à la con : tu poses un meuble chez Mme Michu, tu te casse une jambe et l'ambulance est obligée de venir te chercher pour t'évacuer aux urgences. Après ta prise en charge, Mme Michu est contactée pour savoir dans quel cadre tu travaillais chez elle, elle se justifie en transmettant le devis au nom de la SASU... qui n'a aucun travailleur déclaré. L'URSSAF s'inquiète et vient faire une enquête, et Paf tu dois payer un redressement à 12000 balles.
Ca peut aussi être un voisin/concurrent jaloux qui te dénonce... Et là tu vois débarquer chez toi l'inspection du travail qui va pas être hyper contente que tu travaille sans contrat sur des machines appartenant à ta SASU (parce qu'en SASU elles ne sont pas à toi les machines)... là encore 12000 balles de redressement.
Vu que tu es taxé sur le CA et que dans la création de meuble tu peux avoir beaucoup de matière première chère, ça veut dire avoir de très grosses marges donc un prix de vente très cher.
Pour jouer un peu au tatillon de service : en micro tu n'est pas "taxé" sur le CA, tu paye des cotisation en fonction de ton CA (qui t'ouvrent des droits à la retraite, à la sécu, aux allocation familiales... qui ne t'intéressent pas mais qui accessoirement permettent à tout un chacun d'en bénéficier, et ne peuvent rien financer d'autre que ces droits)
Tu est taxé sur ton CA quand tu est assujetti à la TVA et là tu paye 20% de ton CA en TVA... certes en échange tu te fais rembourser la TVA sur ce que tu dépense pour faire tourner l'entreprise mais uniquement là dessus sinon c'est de la fraude fiscale (et ces taxes le gouvernement en fait ce qu'il veut : entretenir des routes, acheter des armes, payer des profs, payer des flics, organiser des JO, sauver des entreprises de la faillite...)
Pour l'IR, le revenu pris en compte pour le calcul de l'IR en micro entreprise est une portion de ton CA : par exemple en vente on considère que ton revenu "net imposable" est de 30% de ton CA... Même si tu es dans la tranche supérieure de l'IR (plus de 177000€/part et/an et donc IR à 45%) l'IR représentera 13,5% de ton CA (45% de 30%). Si on cumule avec les 12,3% de cotisation, on arrive à un total de 25,8% max de ton CA qui part en taxes impôts et cotisations.
Certes c'est plus que les 15% ou 25% d'IS sur le bénéfice ; mais si tu rajoute une balance de TVA qui te fais payer un peu plus que tu ne récupère, des cotisations sociales minimales si tu ne veux pas être dans l'illégalité en travaillant pour ta SASU, la flat tax sur les dividendes à 30%... la micro reste pas si dégueu.
La forme ondulée donne forcément une image floutée, le jaunissement (plus ou moins rapide et fort suivant la qualité) n'améliore rien ; et pour en rajouter une couche c'est bien plus chiant à nettoyer qu'une plaque en verre.
Autre piste de récup pour une plaque de verre qui va bien : un pare brise de vieux camion (ceux qui ont la cabine toute plate) en casse.
Sinon un velux d'occase ça se trouve à pas si cher (j'en ai récemment récup un pour 15€, sur LBC il y en a régulièrement vers les 30€...). Au final par rapport à la fabrication d'un chassis fixe pour une plaque de verre pas sûr que ce soit si "luxueux". Et le gros avantage à l'usage c'est qu'il est possible de le nettoyer de l'intérieur.
Le coffrage va isoler des remontées d'eau, mais il va aussi faire un "réservoir" pour l'eau qui arrive du dessus (un peu comme les vieux murs en pierre qui ont été enfermés dans du béton et qui pourrissent par le pied)...
Pour moi ça marcherait pour un meuble en extérieur sous abris mais pas s'il prends la pluie ou la rosée.
J'ajouterais dans le cas de la défonceuse que c'est un outil qui pour certaines utilisations (rainure en plein panneau ou mortaisage par ex) bénéficie très grandement d'une aspiration (pas de bourrage, moins de chauffe de la fraise, meilleure visibilité...) ; l'intérêt du sans fil si tu te colle un tuyau d'aspi c'est 0 ; donc si c'est pour autre chose que de l'affleurage j'éviterais la batterie.
pour moi le noir est une imprégnation d'huile de vidange (dans une grange ça peut arriver vite : un bidon qui se renverse, un vieux tracteur garé au dessus qui fait du goutte à goutte...). pour le bois j'ai eu du noyer us qui ressemblait un peu, mais les photos sont trop éloignées pour avoir une vraie analyse.
sympa l'idée de reprises partielles, à essayer en peignant le bol avant reprise pour obtenir des transitions plus franches entre zones peintes et brutes (ou avec des éléments pour accentuer ces transitions).
Pour poncer le bois vert, je fais un ponçage à l'eau (bien protéger le banc du tour et utiliser un papier adapté) jusqu'au grain 180 ; puis je reprends les grains plus fins une fois le bois sec.
TissS il faut un abrasif sur support adapté au ponçage à l'eau (les papier pour carrosserie généralement) ; je laisse la feuille tremper dans un seau, je règle la vitesse pour qu'il n'y ait quasiment pas de projections de gouttes et je ponce à la main. Quand le papier est colmaté, je le replonge dans le seau pour rincer et j'y retourne. Une fois le ponçage fini, je rince la pièce au pulvérisateur pour éliminer les restes de "boue", j'essuie le maximum d'eau, puis je remet le tour à vitesse élevée et je passe un coup de chiffon en appuyant un peu fermement pour faire chauffer l'eau et accélérer le séchage.
ralala le rinçage des pinceaux dans l'évier... on le fait depuis des décennies sans se poser de question, les fabricants de peinture nous y encouragent en faisant des peintures à l'eau dont on s'imagine qu'elles peuvent aller au tout à l'égout sans problème... mais le retraitement de ces produits (et d'autres tout aussi sympa et courants comme le destop, certaines lessives, certains produits vaisselle...) coûte une blinde en terme d'équipements collectifs. Même si le geste d'une personne ne solutionnera pas le problème, essayez autant que possible de ne pas rincer les pinceaux dans l'évier. Une grande bassine que l'on laisse décanter au soleil, un coup de spatule pour récupérer la peinture sèches que l'on dépose ensuite à la déchèterie... c'est pas si compliqué ?
Bien évidemment je ne sais pas du tout ce qu'il s'est passé dans la relation entre vous et l'artisan, et dans la communication sur ce choix de méthode... Mais :
_entre les attentes du clients, les solutions réalistes, les solutions à la portée technique de l'artisan, celle à la portée de la bourse du client , et celle qu'il sera possible de caler dans le calendrier ; il y a souvent de nombreuses incompatibilités.
_le gros du travail de la plupart des artisan c'est de fabriquer du neuf, la rénovation prend du temps et coute souvent cher, donc peu d'artisans sont vraiment expérimentés dans ce domaine.
Et malheureusement pour vous, je crois qu'il n'existe pas de méthode miracle qui permettrait de rattraper sans risque de faire encore plus de dégâts (surtout sur le placage).
Quand on voit le résultat de certaines chirurgies "esthétiques" on peut se dire que malheureusement c'est devenu normal...
Si la demande de base était "je veux obtenir tel résultat peu importe la méthode" et que l'artisan à proposé la mauvaise méthode il est en tors (et encore il peut avoir inclus des clauses qui le dédouane dans le devis) ; mais dans tout autre cas il ne vous reste que vos yeux pour pleurer...
Avant une peinture en phase aqueuses, j'aurais tendance à utiliser une sous couche en phase aqueuse... j'ai toujours entendu dire qu'il fallait peindre gras sur maigre et pas l'inverse alors j'applique bêtement ; mais en tout cas je n'ai jamais eu de mauvaise surprise en suivant cette règle.
pas mal... je note l'idée pour mon réaménagement d'atelier avec mon futur nouveau tour... et je vais copier le fait de noter les gouges sur le manche dès ce matin (ça c'est vraiment le truc où je me demande pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt)
Petite question : les roulettes de chaise ne se coincent pas trop avec les copeaux ?
on est plus vraiment sur les mêmes budget, mais les scies KSS de mafell réunissent le meilleur des deux mondes : on peut soit l'utiliser comme une classique munie d'un couteau diviseur (ce qui n'est pas le cas par défaut sur la plupart des plongeantes) ; le réglage de profondeur par levier est suffisamment souple pour la poser à plat sur le rail et démarrer la coupe en plongeant ; et il y a une butée de profondeur qui permet des coupes originales (par exemple rainure arrêtée en plein panneau). Ajoutez le rail à onglet qui va jusqu'à 65° des deux côtés, et elle peut même remplacer une radiale sur chantier (avec un peu d'acrobaties elle m'a même servi à tailler des tenons en bout de panne.
j'adore le concept et la réalisation a l'air vraiment qualitative.
Je plussoie les copains sur les pastilles : raclage = état de surface moins bon, mais aussi effort de coupe plus élevé... L'avantage du peu d'outils à transporter est par contre un vrai bon argument (un seul manche, pas de meule) mais en terme de technique de tournage c'est moins abouti.
Bon voyage à vous.
je débite régulièrement des "gros" morceaux de troncs (1m de long par 35cm de diamètre) pour préparer des pièces au tournage. Pendant un temps je le faisais à la SAR mais depuis que j'ai fais l'acquisition d'une gruminette et d'une guide de tronçonneuse adaptés je préfère cette solution.
Il y a à peu près 40cm entre l'avant de ma table de SAR et la lame ; donc il y a toute une phase où le tronc est en porte à faux. Pour palier à ça il faut installer une servante en entrée et en sortie de SAR, et fixer (d'autant plus solidement que le tronc est gros) le tronc sur un support plat qui va servir à guider la pièce. Le poids tronc + support sur 1m de long c'est déjà pas mal, alors sur 2m50 ça va être quelque chose. Il faudra des servantes sérieuses et pas des trucs pas cher de chez brico dépot. Ensuite il faut guider l'ensemble tronc+support pour couper droit. Avec une lame bien d'affût et un peu d'habitude ça se fait bien, mais dès qu'une dent perd du mordant ça devient sportif.
Pour passer des pièces longues à la dégau, il faut là encore des servantes, dont le réglage n'est pas si aisé ; et pousser un morceau de bois de 60Kg en le plaquant bien sur la table de sortie ça tire dur sur le dos.
La gruminette a l'avantage de se déplacer sur le tronc sans avoir à porter ce dernier.
Si tu veux seulement tailler un plat la gruminette n'est même pas nécessaire, une règle en bois vissée sur le tronc et un peu de maîtrise de la tronço suffisent à obtenir un résultat très correct.