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729 commentaires
par Calmi il y a 14 jours
cocoM

disposant du 380 à la maison clairement non... Si je n'avais pas le 380, je ferais un calcul de coût entre l'option ligne 4mm²+convertisseur par rapport au passage en 380, et choisirais en fonction (en gardant en tête que le passage en 380 m'ouvrirais l'accès à d'autre machines, ce qui est un avantage par rapport au convertisseur qui sera calibré pour une seule machine).

cocoM
Je suis d'accord

Iroko pour moi aussi. Attention en le travaillant : sciure irritante et potentiellement allergène (j'ai moi même subi une réaction cutanée généralisée pas chouette du tout à cause de lui)

cocoM

Medalegno J'ai un léger désaccord avec toi sur l'intérêt d'un combiné pour des pros...
Il ne faut pas oublier que tous les pros qui travaillent le bois ne sont pas des menuisiers produisant escaliers, meubles ou autres fenêtres.
Luthier, batelier, fabricant de décors de théâtre, charpentier... il y a tout un tas de pros qui vont adorer l'aspect compact d'un combiné puisque ce n'est qu'une petite partie de leur métier. Pour des menuisiers en micro-entreprise aussi l'aspect compact de deux combinés : R/D et scie-toupie sera parfois très apprécié car un atelier grand format ça n'est pas accessible à tout le monde.
Et au delà, entre des ateliers associatifs, des centres d'aide par le travail etc... je pense qu'il ne manque pas de cas où une machine fiable avec un tampon "aux normes", même combinée sera intéressante.

cocoM

je ne serais pas si surpris que ça, les commerciaux savent très bien vendre ;)
Le numérique c'est un peu la baguette chromée de l'époque, on en met partout, à certains endroits ça a du sens, mais la plupart du temps c'est juste pour être à la mode. Une fois qu'on est habitué à avoir du numérique pour notre porte d'entrée, notre cafetière... on ne se pose plus la question de l'utilité, on prends l'option parce que c'est "normal".

cocoM

Bingo c'est vrai que j'aime pas le confort, ça rend fainéant 😅
Bien sur une montée électrique de table c'est confortable par rapport à une montée à manivelle, bien sur lire des gros chiffres plutôt que de devoir se triturer le cerveau pour lire un pied à coulisse c'est confortable... mais à un moment il faut se rendre compte que c'est (entre autre) parce qu'on succombe systématiquement à tous ces appels au confort qu'on a pourri notre planète.
Je ne jette la pierre à personne, moi aussi je me vautre à l'occasion dans le confort que nous permet cette débauche de numérique... mais avant de choisir une option je me pose quand même la question : ma raboteuse doit tourner à peu près 50h/an ; sur ces 50h je dois passer 30min à faire des réglages ; est-ce que mon petit confort pendant 30 min par an mérite d'ajouter un moteur, un compteur numérique et tout ce qui va avec ces options au stock déjà monstrueux de futurs déchets électroniques...

Pour une machine dans un atelier où on bosse par poste, avec un intérimaire qui va y rester 8h/jour là oui le confort devient indispensable ; mais pour moi qui vais raboter 2h par projet sur 2 projets par mois, franchement je m'en passe.

cocoM

Une solution pourrait peut-être de chercher un acheteur pas trop pressé avec qui discuter du prix et ce qu'il est possible de faire dans le budget (et de ce qu'il veut...).

c'est ce que je me suis dit aussi, faire une liste des améliorations possible avec un prix en face de chaque "option" et laisser l'acheteur potentiel faire sa machine idéale.

cocoM
Je suis d'accord

Le misapor est un coût certain mais reste intéressant pour sa facilité à niveler et sa stabilité derrière.
Pour les lambourdes, bien sélectionner des pièces purgées d'aubier, et assurer une ventilation passive pour éviter le pourrissement.

Il reste intéressant de se poser la question des machines que tu aurais à installer : un plancher sur lambourdes posées sera plus sensible aux vibrations, et certaines machines n'apprécieront pas ça sur le long terme ; coffrer une ou deux zones de 2m² avec une dalle béton pour accueillir une SAR ou une R/D peut être une option moins coûteuse/longue que la dalle complète.

cocoM

comme tout outil électrique c'est dangereux ; je l'ai dit : ça tourne vite ces machins là ;)
Mais concrètement c'est ce qu'utilisent beaucoup de couteliers : un backstand c'est une ponceuse à bande évoluée.
Selon moi le vrai danger n'est pas la rupture de la bande ; le risque que la bande casse est réel, mais pour l'avoir vécu plusieurs fois ce n'est pas vraiment "dangereux" : par rapport à ce qu'on risque sur la plupart des outils à bois, un simple coup de fouet c'est désagréable mais ça rentre dans les bobos plus que dans les blessures.
Le vrai danger c'est de vouloir se "protéger" de ce coup de fouet en mettant des gants, des manches longues... et de se faire happer par la machine ; ou encore de mal tenir l'outil et de le voir projeté par la machine.

cocoM

le problème c'est que c'est un peu lourd à porter au poignet...

cocoM

pour l'orbitale ça va pas être le plus pratique mon histoire de scotch, je forme un genre de T en repliant le scotch, avec les deux pattes du T collées sur la pièce et la barre doublée pour servir de poignée.

La colle chaude du kit ne laissait justement pas de traces, ce qui était bien pratique pour coller des petites pièces au tour. J'avais trouvé le kit chez Noz mais depuis impossible de retrouver les bâtons. La colle thermofusible classique laisse des traces elle.

cocoM

pas mal le combo scotch de masquage plus double face...
Si tu as un CP ou une planche d'agglo sacrificielle tu peux adapter cette méthode en ne mettant le scotch de masquage que sur ta pièce à poncer, et double face ou colle chaude sur la planche sacrificielle.
Si tu combines avec l'emprunt/location d'une ponceuse calibreuse tu peux préparer en amont 3-4 planches avec tes pièces collées, et en 5 min c'est fait (ou tout du moins bien dégrossi, selon le grain de finition que tu souhaites).

cocoM

Medalegno chez l'artisan qui en dispose bien sur... pour être précis j'aurais du dire emprunt/location de temps d'utilisation d'une calibreuse ; mais j'ai eu la flemme de faire une phrase complète ;)

cocoM

Medalegno j'entends ton raisonnement, vu le prix d'une calibreuse et le coût d'opportunité que représenterait son arrêt pendant une semaine le temps de réparer ça se justifie sans problème.

Cependant je ne serais pas si inquiet que toi sur la solidité des colles chaudes et autres rubans adhésifs : j'utilise cette méthode de maintien régulièrement pour des pièces courtes à passer en raboteuse (certes en bois de fil et non en bois de bout...) ainsi que pour des pièces au tour à bois (vitesses de rotation à 3500RPM, utilisation de gouges, racloirs ou papier de verre en bois de fil comme en bois de bout ou sur des loupes) sans jamais avoir eu à déplorer de décollage ou de casse à l'usinage.
J'ai eu des cas de casse au moment de décoller la pièce du support, mais face à ce risque si j'ai 150 pièces à faire j'en prépare 160 ou 170 pour avoir mon quota à la fin...

J'imagine bien que le résultat empirique de mes tests ne ferait pas le poids pour convaincre que "sisi t'inquiètes ça tient!!" et si un artisan à qui je pose la question me dit non je n'insisterais pas ; pour autant vu le gain de temps (et de disques à poncer) que ça représente par rapport à 150 pièces à faire 1 par 1 à l'orbitale je tenterais le coup.

cocoM

Medalegno je parle bien du combo scotch de masquage plus colle (le scotch de masquage réglant le problème du décollage sans casse). Evidemment il faut que la pièce soit dépoussiérée, dégraissée et un scotch de masquage de qualité, mais ça tient. Je viens de finir une série de pendentifs tournés avec cette méthode. J'ai mis longtemps à oser, j'ai justement tâtonné longuement sur ce compromis entre bonne tenue et facilité de décollage et le fait que ce soit sur de petites pièces sans grand enjeu au cas où ça ne tient pas me laisse la possibilité de tester des solutions qui paraissent précaires au premier abord mais celle ci s'est révélée au final bien efficace.

cocoM

Medalegno j'utilise le même scotch, à ne peut être pas généraliser à d'autres marques pour le coup 😅
Effectivement la découpe doit être déjà propre, ce qui selon le matériel à disposition peut être un défi.

cocoM

Merci les arbres le scotch bleu de chez 3M

par MENFRA il y a 29 jours
cocoM
( Modifié )

Tout ça a l'air plutôt bien pensé, avec la tourelle pour ranger les gouges en usage pour ne pas avoir à ouvrir le tiroir toutes les deux minutes, un système de mobilité qui n'a pas l'air de trop compromettre la stabilité...
En passant sur des pièces un peu plus ambitieuses tu auras peut être quelques évolutions à prévoir :
-renforcer l'équerrage du pied (si tu fais quelques pièces plus lourdes avec un balourd de départ ça risque de vibrer un peu trop)
-trouver un autre rangement pour le mandrin de perçage et la clé de service (si tu creuses à l'anneau ou fait quelques vases/saladiers tu seras content de pouvoir enlever la contre pointe sans obstacle)
-rapprocher le tour du bord du plateau et ajouter un contrepoids à l'arrière (si tu fais du creusage, pouvoir être collé au banc sera plus confortable).

En tout cas bon amusement, et bienvenu dans la monde addictif du tournage.

cocoM
Je suis d'accord

j'allais proposer la même méthode avec une pige... mais pour le coup vu la distance le télémètre ça marche bien.

par cocoM il y a 1 mois
cocoM

non en allemagne chez dictum en 2022 c'étaient les seuls importateurs en europe que j'ai trouvé.

cocoM

Dangereux pour l'utilisateur si on fais les choses en conscience (vitesses faibles, bonne orientation...) je ne pense pas, pour le tour par contre ça pourrait. Par rapport aux systèmes oneway ou woodcut c'est un système plus polyvalent et rapide à mettre en place, mais qui demande un apprentissage et une préparation plus importante. j'ai mis beaucoup de temps à comprendre comment affuter correctement, comment gérer les vitesses de rotation... et il y a quelques bols qui finissent percés encore maintenant.
Ca demande un tour assez costaud quand même (le gabarit du mien : 180kg et moteur 1500w avec variateur de fréquence me semble le minimum ; il existe une version "mini" qui pourrait faire l'affaire avec des tours moins gros, mais je ne la vois plus sur les sites européens). Il faut aussi impérativement un tenon de gros diamètre ou une mortaise avec pas mal de bois autour (j'ai vu des tenons de 100mm s'arracher).

cocoM

merci pour le retour.

Le tournage c'est plus qu'une passion, c'est aussi (en partie) mon gagne pain.
Ton lien ne fonctionne pas mais j'ai réussi à trouver le site quand même. Je vois que tu t'amuses bien avec les tournages excentrés/désaxés et en tournage dissocié... Tout un univers que je n'ai pas encore eu l'occasion d'explorer, c'est ce qui fait la beauté du tournage : avec un même outil on peut avoir des univers créatifs complètements différents.

cocoM

Merci.

Si la jalousie est un moteur pour apprendre, tant mieux... c'est souvent mon cas quand je regarde le travail de Christophe Nancey, Pascal Oudet, Alain Mailland ou Elisabeth Mézière pour en citer quelques uns. J'espère que ce sera le cas pour toi.

cocoM

Niveau affutage, c'est pas simple à expliquer parce que j'ai presque un affutage différent pour chaque courbure de fer et pour chaque pièce... En règle générale :
_j'ai modifié la pointe d'origine pour un angle moins aigu (moins de surface raclée à chaque passage = moins de force demandée au moteur)
_j'ai reculé le talon de manière drastique sur chaque fer et créé un chanfrein léger sur les coins extérieurs bas des fers (moins de frottement contre le bois) attention le chanfrein doit être léger sinon tu perds en stabilité
_je conserve le morfil (c'est un outil qui racle, pas un outil qui coupe) mais ne le relève pas pour autant (sinon l'outil veut vraiment prendre de trop gros copeaux).

pour l'angle du racloir... c'est là que ça devient le bordel. A mon sens les ailes extérieurs demandent un angle d'affutage "agressif" (70-75°) tandis que les ailes intérieurs demandent un angle plus léger (80°). J'ai tendance à travailler avec l'outil juste sous l'axe, en ayant une différence d'angle d'affutage comme décrite l'angle d'attaque se retrouve à être le même des deux côtés et l'outil est plus stable. Si tu travaille pile à l'axe en théorie pas besoin de faire une différence, mais dans ce cas là je trouve la pression sur le PO trop forte et les frottements empêchent de faire avance l'outil, si tu as le malheurs de lever la pointe de l'outil pour baisser la pression et avancer... plantage !
Mais... sur les fers les plus courbés vu que la différence d'angle entre les deux côtés évolue fortement en fonction de où tu en es dans la coupe, jouer sur les différences d'affutage ne t'apporte rien. Par contre sur un bois vert il vaut mieux affuter "gentil" pour ne pas bourrer avec des copeaux trop épais... A l'inverse sur un bois sec il vaut mieux un affutage plus agressif pour éviter des copeaux trop fins qui se colmatent et créent un bourrage.

cocoM
( Modifié )

beau travail sur le centrage, pas si simple sur une pièce géométrique non dégauchie.

par Femto il y a 1 mois
cocoM
( Modifié )

Belle réalisation avec un profil original.

Pour tes problèmes d'arrachement, laisse suffisamment d'épaisseur dans le fond de tes pièces dégrossies pour pouvoir y recréer une mortaise lors du tournage définitif, ou bien utilise un mandrin à friction comme je l'ai montré à la fin de ce pas à pas. La mortaise est plus pratique car tu peux t'affranchir de la contre-pointe et avoir plus de liberté de mouvement, mais selon la taille du bol il devient parfois impossible d'accéder à la clé du mandrin.

cocoM

C'est vrai qu'il y a souvent pas mal de confusions (entretenues par les tourneurs confirmés) sur le sens donné à "coucher les fibres" en tournage.

En réalité en tournage, on ne couche jamais les fibres au sens propre, on les coupe en travers, qu'on soit en bois de fil ou en bois de travers car l'effort de coupe est donné par la rotation de la pièce, pas par la poussée de l'outil.

En revanche, la poussée de l'outil va permettre que les fibres qui sont tranchées soient soutenues par une masse de bois plus importante en aval de la zone de coupe ; et par le talon de l'outil en amont (l'aval c'est la zone pas encore coupée, l'amont la zone déjà coupée).

En bois de fil entre pointes, on va du gros diamètre vers le petit diamètre.
En bois de bout on va du centre vers l'extérieur
En bois de travers sur l'extérieur on va du petit diamètre vers le gros
En bois de travers en creusage du gros diamètre vers le petit.

cocoM

Nicoel > sur +/- 1/100e 🤭)

en pouces ou en mètre ? 😜

Ceci j'ai encore jamais testé, mais je me demande si dans la situation de femto il ne serait pas possible de retravailler le fond extérieur à l'anneau tenu en gaucher jusqu'à retrouver l'angle pour finir à la gouge... 😵 avec le mandrin pas loin c'est chaud mais je vais investiguer.

cocoM

Nicoel j'ai ajouté un article sur mon pas à pas bol à bords naturel (j'ai fais ça hier mais j'avais oublié de cliquer sur publier la mise à jour 🤭)

Mais réponse courte : oui je l'utilise en bois de travers ; Pascal Oudet le mentionne aussi sur son site même si lui trouve que l'état de surface n'est pas top. Par contre entièrement d'accord avec sa remarque : utilisé en bois de travers le termite a une fâcheuse tendance à bourrer (c'est son défaut principal, y compris en bois de bout si on est honnêtes).

cocoM

Ceci j'ai encore jamais testé, mais je me demande si dans la situation de femto il ne serait pas possible de retravailler le fond extérieur à l'anneau tenu en gaucher jusqu'à retrouver l'angle pour finir à la gouge... 😵 avec le mandrin pas loin c'est chaud mais je vais investiguer.

Investigation faite, ça marche. Il faut vraiment le tenir en gaucher (manche main gauche et main droite sur le PO) car sinon on est tordu contre la poupée moteur, mais c'est même étonnamment confortable.
C'est aussi très pratique quand la pièce est entraînée par un mandrin à friction pour démarrer la zone proche de la contre pointe sans avoir à travailler en haut (position qui fonctionne mais qui met une grande distance entre le PO et le point de coupe, et peut facilement occasionner des vibrations).

cocoM

Bonne idée la page accessoires DIY ; faudrait créer un collectif de tourneurs pour alimenter ça.

cocoM

non je n'ai pas 1/10e d'écart, c'est un chiffre donné au pif pour illustrer. D'expérience le décalage est du même ordre sur les mandrins oneway ou vicmark (invisible mais sensible au doigt).

cocoM

Nicoel je n'ai pas de comparateur micrométrique, sinon effectivement j'aurais peut être poussé le bouchon plus loin.

Et pour le lubrifiant PTFE, je l'utilise aussi pour la glisse du banc, de la poupée mobile et du porte outil (autre marque, la même que mon huile fine, mais bon... avec un peu de bol c'est fabriqué dans la même usine et il n'y a que la bombe qui change en fin de chaîne ;)
Pour le mandrin je trouve que la bombe ça en met trop partout, je préfère la précision de la petite pipette.

cocoM

Le détalonnage des gouges a plusieurs avantages, surtout sur les grosses gouges :
_surface de talonnage moins grande = moins de frottement donc moins d'échauffement et gouge moins entrainée par les irrégularités du bois.
_possibilité de courbes fermées plus serrées
_affutage du biseau principal plus rapide.

Par contre les inconvénients :
_moins de surface de talonnage = moins de support donc nécessité de mieux maitriser son geste
_il est plus compliqué de conserver un affutage régulier car on a moins de longueur de biseau pour régler son angle.
_nécessite un double système d'affutage : pour manger autant de matière il vaut mieux éviter d'utiliser la pierre fine qui nous sert à faire le biseau principal. Perso c'est ponceuse à bande avec bande de coutellerie en grain 40 ; redoutable.

Pour les fonds à l'anneau, je vais essayer de faire un détail.

cocoM

Nicoel c'est un phénomène de résonance : ta gouge (ou plus précisément son talon) rencontre une zone où le bois réagit différemment (écorce, échauffure, noeud...) ; ça crée une micro bosse, et à chaque tour ton talon va rebondir sur cette bosse et accentuer le phénomène avec un centième de seconde de décalage (je suis pas sur du centième hein ;) ; le décalage fait que la bosse se "déplace" à chaque tour et ça donne une spirale.
Quand c'est un noeud ou autre, la déformation n'est pas symétrique, donc en prenant une passe suffisamment fine on arrive à annuler le phénomène ; mais si c'est le bois qui se gondole (parce que parois fine ou bois vert alors ça ne marche pas, il faut réussir à détecter le phénomène rapidement pour réduire ses épaisseurs de passes et le limiter.
Une autre raison dans les fonds de bol profonds c'est que même si tu approche ton porte outil, son point d'appui est souvent loin en arrière pour pouvoir trouver l'angle adéquat ; et là c'est la gouge qui se met à vibrer et qui crée le phénomène de résonance. Dans ce cas on peut soit passer sur une gouge plus grosse (mais on perd en capacité à faire une courbe serrée) ; soit utiliser le combo porte outil courbé avec gouge à angle d'attaque réduit à 60° (mais je trouve l'état de surface moyen) ; soit utiliser un racloir (là encore état de surface bof) soit un anneau (mailleur état de surface mais plus dur d'avoir une courbe nette)