MaderaMan L'avantage d'une stationnaire c'est que tu peux tenir une petite pièce avec une pince/un serre joint et l'approcher de la machine. Quand tu travail avec une ponceuse à bande portative il faut que la pièce de bois soit suffisamment large pour être fixée d'une manière ou d'une autre à l'établi.
etiennedesthuilliers
Pas facile d'exprimer l'ironie par un simple clavier et sans le ton qui va avec, je l'avoue.
Boisenformes
on est donc d'accord sur le fond... j'ai bien compris de mon côté que la forme de l'ironie et du sous entendu n'était pas la plus adaptée sur ce sujet.
Je ne vais pas en remettre une couche sur le sens de pose...
Pour les vis ou les pointes... les deux ont des avantages et des inconvénients.
Pour la pointe : le prix, l'outillage très basique (cale, marteau, chasse pointe), la démontabilité à long terme (un parquet vieux de 60 ans se décloue ; j'aimerais voyager dans le temps et voir comment se passera un démontage de parquet vissé dans 60 ans...)
Pour la vis, la possibilité de démontage rapide et une technique plus accessible aux débutants (visser du torx même ma nièce de 4 ans m'y aide, par contre planter un clou ce sera jamais droit).
Par contre, même avec des vis spécifiques, les risques de fentes existent bien plus à la vis qu'au clou.
Le côté démontable n'est vrai que si tu mets le limiteur de couple sur ta visseuse, car une vis qui casse parce que trop serrée te fais perdre plus de temps à enlever que 20 clous. Et dans le temps... on verra bien mais moi je parierais plus sur le clou.
Sur ma R/D la courroie saute au démarrage si je ne le ralentis pas via un commutateur étoile/triangle. Le couple de démarrage est trop fort pour la courroie et ça patine puis ça saute.
Ca m'arrive aussi à l'inverse quand je fais des passes trop grosses : l'arbre ralenti puis dès que la courroie commence à patiner elle saute.
magnifique grain cet if, je crois que c'est la première fois que j'en vois avec cet effet presque ondé... Et j'aime beaucoup le choix d'une forme tout en rondeur, je trouve qu'elle crée un bon équilibre avec les contrastes très marqués du bois.
mancenillier - gaïac alors le pifomètre pour analyser du poivre dans un pot en if donne un résultat assez évident : ça fait éternuer 
darxmurf merci pour la recherche et pour les liens.
Quelques remarques :
_tout ceci ne dit rien du mode de toxicité de la toxine : est-elle évacuée par l'organisme ? Quelle est sa demi vie avec/sans élimination par l'organisme etc... (ou alors j'ai pas trouvé sur le lien info molécule).
Si l'organisme l'évacue, a priori peu de risque pour l'utilisateur ; par contre si la toxine reste et a une demi vie élevée, le tourneur pourrait à force de manger des poussières et des copeaux atteindre le seuil fatidique après quelques années.
Et sinon pour l'étude de toxicité... on a pas accès à l'article complet ; juste l'abstract, les citations et un tout petit extrait. Par contre dans la liste des articles qui cite le tien il y a celui là qui a l'air bien intéressant... on y apprend (par le résumé) que l'if est fortement représenté dans les exemples archéologiques polonais pour des objets usuels en contact avec les aliments...
grande surface, pas chauffée, et milieu montagneux qui peut avoir des variations saisonnières différentes de ce qu'on apprend à l'école (en fond de vallée ça peut rester à l'ombre 6 mois par ex). De plus les fabricants de parquets conçoivent des produits adaptés à la pose "moyenne" ; c'est à dire dans une maison chauffée à 19° avec une VMC.
Donc soit tu poses en période humide après acclimatation du parquet (reste à savoir si la période humide c'est l'hiver ou plutôt à la fonte des neiges) ; soit tu prévois un jeu à la pose.
Merci,
alors en premier lieu je dirais l'ubris... je roule dans une vieille caisse, je vis en caravane, je ne dépense pas ma fortune dans des fringues ; donc ce tour c'est un (gros) plaisir que je me fais.
Ensuite j'ai eu cette année de petits coups de pied au c** qui m'ont fait franchir le pas : j'ai eu la chance de récupérer de magnifiques morceaux de bois, très gros mais tellement magnifiques que ça m'aurait fait mal au coeur de les couper en plus petits pour accommoder les capacités de mon tour précédent ; un client m'a demandé si j'étais capable de faire une baratte à beurre de 1m de diamètre à offrir pour les 80 ans de sa grand mère (bretonne) en remplacement d'une baratte centenaire qui a fini par rendre l'âme.
Et enfin, si je cherche à faire croire que je suis rationnel, mon magma venait de passer sa période de garantie, avec l'inflation depuis 5 ans sa valeur de revente était au plus haut avant que l'utilisation intensive que j'en ai ne cause une usure... et j'avais les fonds pour investir sans prêt.
Ce que j'en attends (et que j'ai pu constater depuis trois jours d'utilisation) c'est une meilleur stabilité qui me permette de tourner plus vite, avec une meilleure finition et en passant moins de temps au ponçage ; la possibilité de faire de plus grosses pièces (j'ai pris le HB2 avec console de tournage en l'air, je peux faire 70cm de diamètre avec le support de la contrepointe et 1m20 en l'air) ; et une machine que je vais pouvoir utiliser de manière intensive pendant des années sans crainte d'usure. Le côté artisanal de l'entreprise et la conception "brut" a beaucoup joué dans mon choix.
Nicoel l'usage du CM3 se compense facilement par des réducteurs CM3/CM2 (qui font du coup office de rallonge) ; ils font partie des options les moins chères lors d'une commande chez Bezombes.
L'indicateur de vitesse m'a manqué dix minutes, un peu comme des roulettes de vélo une fois qu'on ne l'a plus on se rend compte qu'au final, tourner au bruit et à la sensation ça marche bien.
vous n'avez pas à vous justifier quant à l’achat d'un Bezombes, surtout pour un HB2
Me justifier auprès d'autrui certes non... par contre auprès de moi même c'est indispensable sinon l'éco-anxieux finira par se tirer une balle.
coals c'est sûr ; le craquage est surtout dans le fait de prendre du neuf, en modèle HB2 avec plein d'options alors que LBC regorge de vieux modèles increvables qui auraient fait l'affaire.
Le magma est parti chez un couple de retraités qui va principalement faire des petits objets avec à un rythme bien plus acceptable... on dirait un sportif de haut niveau qui arrête la compèt pour se mettre à enseigner à des jeunes, j'espère qu'il va pas tomber dans la drogue comme certains 
vidéo qui m'a servi à explorer la technique Christophe Nancey a partagé sa technique à la fin de cette vidéo ; le seul changement c'est que j'utilise des barres d'étain sans plomb
J'ai modifié un peu la spatule pour que la courbe soit plus marquée et je n'ai pas (encore) investi dans un mini chalumeau mais le principe reste le même. En gros on ne fait pas fondre la barre d'étain, on travaille à la température où l'étain est mou mais pas encore liquide.
Autre petit changement : je fais un bouche pore à la gomme laque avant mes incrustations. Je ne sais pas si ça a une influence sur la tenue de l'incrustation, mais ça permet d'éviter des taches noires dans les pores au ponçage ; et ça permet aussi d'éviter les coulures dégueulasses de cyano pour les grosses inclusions que je renforce ainsi.
puis on se laisse embarquer et arrête les photos.
le meilleur moment du processus 
Le grain est vraiment magnifique autour de la cicatrice,
Le démarrage entre pointes fonctionne bien, mais attention à tout de même enlever l'écorce au centre ; on ne sais jamais trop ce qui se cache dessous et il faut quand même que ta contre pointe soit prise sur du bois.
Oui quand on commence à atteindre des profondeurs comme ça sur un bol relativement peu large, le fond devient vite compliqué.
Le racloir est une solution, mais qui ne fonctionne pas toujours (sur certains bois à fil tordu, ça arrache quoi qu'on fasse) et qui nécessite d'avoir quand même un creusage assez propre à la base (si tu as plein d'arrachements à la gouge, le racloir ne les corrigera pas).
Sinon il y a la solution de dédier une gouge aux fonds en lui faisant un angle de coupe très optu (60° voir plus) ; par contre ça nécessite un porte outil que tu puisse faire rentrer dans le bol car l'effort de coupe à supporter est élevé.
coals ah oui je vois la situation. Mon porte outil courbe n'est pas "centré" sur l'axe de porte outil (ça ressemble à un drapeau) ; du coup je n'ai pas ce problème en dehors des pièces très serrées.
darxmurf c'est sur qu'il n'y a pas de recette toute faite.
Déjà il existe plein d'outils de tournage différents avec chacun leur angle d'affutage.
Parmi ces outils, la plupart ont un angle assez facile à déterminer (bédane, racloir, plane... tout ça on règle l'angle de la plate forme et on est bon). Mais il y a les gouges à profiler et à creuser... pour ces deux là l'angle n'est pas constant le long du profil car l'on cherche à dégager les "ailes" de l'outil pour éviter qu'elles n'accrochent ; par convention on va alors mesurer l'angle au centre et dire que cette gouge est affutée à X degrés en fonction.
Pour la question de quel angle pour quel outil... c'est vraiment variable d'un tourneur à l'autre (et un même tourneur ne te donnera pas forcément la même réponse à deux ans d'intervalle).
Si on prend comme exemple l'un des outils pourtant les plus simples : le bédane ; utilisé de manière "classique" en raclant, on va lui donner un angle assez fort (+/-50°) pour supporter l'effort. Un tourneur formé à Escoulen qui utilise son bédane comme outil tranchant et plus comme racloir va lui donner un angle bien plus aigu (40° ou moins).
L'outil sur lequel il y a le plus de variante est probablement la gouge à creuser. Personnellement j'en ai trois de même diamètre avec trois affutages différents.
Gaucher aussi, j'ai eu un peu de mal au début mais je pense que c'est un geste nouveau à apprendre qui ne serait pas forcément beaucoup plus instinctif en position inversée... autant apprendre comme un droitier et développer son ambidextrie.
Nicoel c'est un forum, la question de base porte sur l'existence de tours spécifiquement montés en inversé pour les gauchers ; la réponse globale qui se dégage c'est qu'entre pointe il vaut mieux de toute façon être ambidextre ; et pour le creusage de bol il faut un inverseur de rotation pour pouvoir l'adapter ; si possible couplé avec une tête rotative ou qui se déplace en bout de banc pour pouvoir travailler aussi bien main gauche que main droite.
Nicoel le creusage en inversant me sert de temps en temps, uniquement quand je finis mes fonds de bol au termite. Pour le reste j'ai essayé mais pour moi les inconvénients dépassent les avantages : certes on voit mieux sans se casser le dos et en attaquant le bord on a la gouge près du corps donc mieux contrôlée sans forcer sur l'épaule. Par contre on mange beaucoup plus de copeaux et on fini le fond avec la gouge au loin, donc on force sur l'épaule là où le levier est le moins à notre avantage.
Il y a surement un monde où il peut être intéressant de démarrer le bord du bol en rotation inversée, puis de repasser en normal pour le fond (en plus ça ferait travailler les deux ailes de la gouge donc reprendre la fin du creusage avec un affutage frais sans repasser au touret) ; je testerais pour pas mourir idiot (évidemment si j'oublie de serrer la vis de mon mandrin pour faire le test et qu'il se barre... je mourrais comme un idiot, mais j'aurais une chance aux darwin awards).
Le 380 ça permet par exemple (mais pas seulement)
-d'avoir une aspiration performante ; elle sera forcément allumée en même temps que le reste et en 220v elle restera un peu faiblarde.
-d'acheter des "vieilles" machine beaucoup moins cher que leur équivalents en 220 (dans mon cas R/D à 400€, scie/toupie à 500€, SAR à 100€... pour les même performances en 220v rien à moins de 1500€/machine)
-de monter en performance sur les machines qui te servent le plus (par ex en rabo/dégau tu auras maximum du 310mm en 220v ; en 380 tu peux avoir beaucoup plus large). Quand j'ai démarré j'ai pris une 420mm par opportunité en pensant qu'une 310 m'aurait suffit ; en fait j'ai tout le temps eu besoin de la largeur maxi.
Pour les normes c'est surtout en cas de pépin, le passage d'un consuel sera sûrement obligatoire si c'est une ouverture de ligne.
C'est un exemple pour illustrer, mais pas un cas réel pour moi... perso je ne mets que très rarement les gants car je ne supporte pas la baisse de proprioception liée. Par contre j'encadre des chantiers participatifs, et lorsque quelqu'un qui bosse tout le temps en bureau me dit avoir mal aux mains à cause d'un morceau de douglas mal raboté et plein d'échardes, je préfère qu'il reste concentré sur ses gestes plutôt que sur son inconfort.
Un autre exemple pour le coup personnel : les chaussures de sécu. J'ai une forme de pied atypique et pour les chaussures de sécu c'est soit du sur mesure (je vous laisse imaginer le prix) soit je prends trois pointures au dessus de ma pointure réelle. Dans la grande majorité des cas je préfère garder des chaussures de rando adaptées à mon pied. J'ai bien conscience des risques (je me suis déjà pris des bûches sur le pied, ou des clous à travers la semelle sans gros dégâts) ; mais utiliser des chaussures trop grandes crée énormément de situations à risques (croche patte à soi même, taper dans les pieds de machines...) et devient plus dangereux que le risque qu'elles préviennent.
Je te rejoins entièrement sur le fait qu'on utilise souvent un EPI pour diminuer un risque plutôt que de se poser la question de comment l'éviter.