J'ai toujours entendu dire qu'un végétal vivant rejette autant qu'il absorbe.
Des objections votre honneur ?
Répondre à un argument simpliste (planter des arbres en rang d'oignon ca va sauver la planète) par un contre argument tout aussi simpliste ça ne fait pas avance le schmilblick... Les plantes absorbent du CO2 par la photosynthèse, et rejettent du CO2 par la respiration. Selon le type de plante, son âge, l'exposition au soleil, la saison, la quantité d'eau et de nutriments disponibles... la balance entre CO2 "capté" par photosynthèse et rejeté par respiration va être d'un côté ou de l'autre. En moyenne un végétal va avoir capté plus de carbone qu'il n'en a rejeté à la fin de son cycle de vie, qui dit moyenne implique qu'on pourra toujours trouver des exemples de végétal qui ont rejeté plus qu'ils n'ont absorbé ; et qu'on trouvera des exemples de super pompe à CO2 sous un climat et dans un environnement donné
La vrai question c'est ce qui est fait de ce carbone absorbé par les plantes : est-ce qu'il est stocké quelques décennies dans le sol sous forme d'humus ? Stocké pour un siècle ou deux dans une construction ? Enfouis pour des millions d'années (c'est à dire transformé in fine en charbon, gaz ou pétrole) ? Brulé ? Transformé en méthane dans la panse d'un ruminant ?
Ca va mieux en le disant...
Et malheureusement cette augmentation des prix se fait au bénéfice de ceux qui par héritage ou prédation possèdent le capital (le puit de pétrole, la forêt, l'usine, le camion...) mais certainement pas au bénéfice des travailleurs (faut dire qu'ils cherchent, avec l'humain augmenté et l'amélioration des conditions de santé ils deviennent la ressource la moins rare...).
le tampon à friction c'est ce que j'utilise systématiquement pour supprimer les tenons lorsque je finis une pièce. Pour ça j'ai pris l'habitude de marquer le centre de mon tenon (soit directement avec la contrepointe, soit avec une gouge de petit diamètre). Je n'ai jamais eu de problème sur mon tour d'atelier. Comme tampon antidérapant j'utilise une semelle de tong collée à la néoprène sur un bloc de hêtre, ça n'a jamais bougé. Les seuls cas où j'ai eu des soucis avec cette méthode cela venait du tenon : soit le bois était trop "mou" et en accrochant avec la gouge la marque de la contrepointe s'agrandissait ; soit il y avait une faiblesse dans le bois du tenon qui cassait lorsque je le réduis (sachant que pour enlever les tenons je réduit le dernier téton à 5-6mm de diamètre). Avec mon tour d'établi/démonstration par contre j'ai eu des cas où la contrepointe ne me permettait pas de mettre suffisamment de pression et où le tampon "patine" sur le fond du bol.
Le plateau de reprise je ne suis vraiment pas fan : long à mettre en place sur le mandrin, cher, il te limite dans les formes que tu peux donner aux bords de tes pièces, dans la finesse des pièces...
des variateurs bien dimensionnés sont parfaitement fiables
Fiables certes, mais avec une durée de vie réduite et une fragilité plus grande comparé à des moteurs tri. Par la porte ou par la fenêtre, les variateurs c'est de l'électronique pointue, ça n'aime pas les réseaux à intensité variable, l'humidité, la poussière, les coupures de courant... Le moteur tri de ma SAR a 60 ans, celui de ma dégau 50... Ils ont tous deux tournés dans des ateliers non chauffés et non pourvu d'aspiration centralisée et ils sont encore en vie ; je ne donne pas chère de la peau du variateur de mon tour s'il vit la même chose jusqu'en 2080.
Pas mieux pour la différence entre 95 et 99%
l'alcool à 99 je l'utilise pour mes gommes laques en hiver (en été c'est alcool à 95) ; à l'usage j'ai moins de problème de film blanchâtre à température basse/humidité élevée. C'est aussi cet alcool que j'utilise pour dégraisser mes pièces avant application d'une finition, il sèche plus vite et m'évite des déconvenues lorsque je suis trop pressé.
L'idée de la toile cirée n'est pas à prendre au premier degré ; c'est un pied de nez récurrent face à la question qui revient tout le temps du produit miracle qui permet de transformer le bois en pierre sans modifier son aspect.
On est nombreux à être d'accord avec ta vision : le bois ça vit, ce qui implique qu'à un moment ça se blesse et qu'in fine ça meurt.
Autant en discutant en direct avec quelqu'un j'arrive à rester patient et à tenter de déconstruire cette marotte moderne de la momification du bois par le miracle de la pétrochimie ; autant sur le net, noyé au milieu des bonimenteurs vendeurs de potions de vitrification et autres huiles sacrées destinées à l'extrême onction du saint meuble en palette ; la dérision et le second degré sont des défenses bien efficaces pour la santé du cigare...
PS : que les alchimistes concoteurs de potions de vitrification se rassurent, je ne remet pas (ici) en cause l'efficacité de leurs onguents ; j'interroge plutôt la pulsion première qui pousse à l'invention de ces recettes...
Kentaro Merci, venant de quelqu'un dont les interventions montrent régulièrement un amour des belles phrases ça me touche...
Petite remarque : l'abonnement tri n'est pas plus cher... c'est le nombre de KVa qui détermine le prix de l'abonnement. 9KVa mono ou 9KVa tri c'est le même prix. Par contre les installation tri mal équilibrées nécessitent d'avoir une puissance supérieure si on a un gros consommateur mono quelque part (par exemple une plaque induction)
Ce qui coute cher c'est souvent de refaire le tableau pour l'équilibrer ; et/ou de changer le câble d'alimentation car dans certains cas les trois phases sont réparties entre maisons voisines (et dans ce cas Enedis ne fait les travaux que si un consuel a validé l'adaptation du tableau... ce qui pour une maison ancienne nécessite de refaire toute l'électricité de la maison).
Et puis... il existe au moins une exception de machine neuve équipée de moteur tri avec variateur : les tours à bois. Le VFD couplé avec un potentiomètre permet d'avoir un réglage fin de la vitesse du tour et donc de diminuer le nombre de poulies, et donc l'encombrement de la machine ; mais aussi la longueur et le diamètre de l'axe donc sa masse ; d'avoir une courbe de démarrage du moteur programmée par électronique qui rend le tout plus souple à l'usage...
Fabien R pour le tour les besoins de changement de vitesse et de flexibilité sont beaucoup plus important que sur une toupie, donc le sacrifice de fiabilité se justifie.
etiennedesthuilliers effectivement j'ai proposé le racloir comme solution générale sans penser au bois dans le cas présent...
notezik Je ne sais pas exactement, sur l'échelle de la difficulté à pousser le transpalette je dirais 300kg.
ça atténuera le défaut, le ponçage à la main sera plus sympa derrière