- 1 pour le dépoussiérage du padouk, une vraie galère à associer avec des bois clairs sans avoir un rendu rose.
Merci,
alors en premier lieu je dirais l'ubris... je roule dans une vieille caisse, je vis en caravane, je ne dépense pas ma fortune dans des fringues ; donc ce tour c'est un (gros) plaisir que je me fais.
Ensuite j'ai eu cette année de petits coups de pied au c** qui m'ont fait franchir le pas : j'ai eu la chance de récupérer de magnifiques morceaux de bois, très gros mais tellement magnifiques que ça m'aurait fait mal au coeur de les couper en plus petits pour accommoder les capacités de mon tour précédent ; un client m'a demandé si j'étais capable de faire une baratte à beurre de 1m de diamètre à offrir pour les 80 ans de sa grand mère (bretonne) en remplacement d'une baratte centenaire qui a fini par rendre l'âme.
Et enfin, si je cherche à faire croire que je suis rationnel, mon magma venait de passer sa période de garantie, avec l'inflation depuis 5 ans sa valeur de revente était au plus haut avant que l'utilisation intensive que j'en ai ne cause une usure... et j'avais les fonds pour investir sans prêt.
Ce que j'en attends (et que j'ai pu constater depuis trois jours d'utilisation) c'est une meilleur stabilité qui me permette de tourner plus vite, avec une meilleure finition et en passant moins de temps au ponçage ; la possibilité de faire de plus grosses pièces (j'ai pris le HB2 avec console de tournage en l'air, je peux faire 70cm de diamètre avec le support de la contrepointe et 1m20 en l'air) ; et une machine que je vais pouvoir utiliser de manière intensive pendant des années sans crainte d'usure. Le côté artisanal de l'entreprise et la conception "brut" a beaucoup joué dans mon choix.
Nicoel l'usage du CM3 se compense facilement par des réducteurs CM3/CM2 (qui font du coup office de rallonge) ; ils font partie des options les moins chères lors d'une commande chez Bezombes.
L'indicateur de vitesse m'a manqué dix minutes, un peu comme des roulettes de vélo une fois qu'on ne l'a plus on se rend compte qu'au final, tourner au bruit et à la sensation ça marche bien.
vous n'avez pas à vous justifier quant à l’achat d'un Bezombes, surtout pour un HB2
Me justifier auprès d'autrui certes non... par contre auprès de moi même c'est indispensable sinon l'éco-anxieux finira par se tirer une balle.
coals c'est sûr ; le craquage est surtout dans le fait de prendre du neuf, en modèle HB2 avec plein d'options alors que LBC regorge de vieux modèles increvables qui auraient fait l'affaire.
Le magma est parti chez un couple de retraités qui va principalement faire des petits objets avec à un rythme bien plus acceptable... on dirait un sportif de haut niveau qui arrête la compèt pour se mettre à enseigner à des jeunes, j'espère qu'il va pas tomber dans la drogue comme certains 
vidéo qui m'a servi à explorer la technique Christophe Nancey a partagé sa technique à la fin de cette vidéo ; le seul changement c'est que j'utilise des barres d'étain sans plomb
J'ai modifié un peu la spatule pour que la courbe soit plus marquée et je n'ai pas (encore) investi dans un mini chalumeau mais le principe reste le même. En gros on ne fait pas fondre la barre d'étain, on travaille à la température où l'étain est mou mais pas encore liquide.
Autre petit changement : je fais un bouche pore à la gomme laque avant mes incrustations. Je ne sais pas si ça a une influence sur la tenue de l'incrustation, mais ça permet d'éviter des taches noires dans les pores au ponçage ; et ça permet aussi d'éviter les coulures dégueulasses de cyano pour les grosses inclusions que je renforce ainsi.
puis on se laisse embarquer et arrête les photos.
le meilleur moment du processus 
Le grain est vraiment magnifique autour de la cicatrice,
Le démarrage entre pointes fonctionne bien, mais attention à tout de même enlever l'écorce au centre ; on ne sais jamais trop ce qui se cache dessous et il faut quand même que ta contre pointe soit prise sur du bois.
Oui quand on commence à atteindre des profondeurs comme ça sur un bol relativement peu large, le fond devient vite compliqué.
Le racloir est une solution, mais qui ne fonctionne pas toujours (sur certains bois à fil tordu, ça arrache quoi qu'on fasse) et qui nécessite d'avoir quand même un creusage assez propre à la base (si tu as plein d'arrachements à la gouge, le racloir ne les corrigera pas).
Sinon il y a la solution de dédier une gouge aux fonds en lui faisant un angle de coupe très optu (60° voir plus) ; par contre ça nécessite un porte outil que tu puisse faire rentrer dans le bol car l'effort de coupe à supporter est élevé.
coals ah oui je vois la situation. Mon porte outil courbe n'est pas "centré" sur l'axe de porte outil (ça ressemble à un drapeau) ; du coup je n'ai pas ce problème en dehors des pièces très serrées.
darxmurf c'est sur qu'il n'y a pas de recette toute faite.
Déjà il existe plein d'outils de tournage différents avec chacun leur angle d'affutage.
Parmi ces outils, la plupart ont un angle assez facile à déterminer (bédane, racloir, plane... tout ça on règle l'angle de la plate forme et on est bon). Mais il y a les gouges à profiler et à creuser... pour ces deux là l'angle n'est pas constant le long du profil car l'on cherche à dégager les "ailes" de l'outil pour éviter qu'elles n'accrochent ; par convention on va alors mesurer l'angle au centre et dire que cette gouge est affutée à X degrés en fonction.
Pour la question de quel angle pour quel outil... c'est vraiment variable d'un tourneur à l'autre (et un même tourneur ne te donnera pas forcément la même réponse à deux ans d'intervalle).
Si on prend comme exemple l'un des outils pourtant les plus simples : le bédane ; utilisé de manière "classique" en raclant, on va lui donner un angle assez fort (+/-50°) pour supporter l'effort. Un tourneur formé à Escoulen qui utilise son bédane comme outil tranchant et plus comme racloir va lui donner un angle bien plus aigu (40° ou moins).
L'outil sur lequel il y a le plus de variante est probablement la gouge à creuser. Personnellement j'en ai trois de même diamètre avec trois affutages différents.
Gaucher aussi, j'ai eu un peu de mal au début mais je pense que c'est un geste nouveau à apprendre qui ne serait pas forcément beaucoup plus instinctif en position inversée... autant apprendre comme un droitier et développer son ambidextrie.
Nicoel c'est un forum, la question de base porte sur l'existence de tours spécifiquement montés en inversé pour les gauchers ; la réponse globale qui se dégage c'est qu'entre pointe il vaut mieux de toute façon être ambidextre ; et pour le creusage de bol il faut un inverseur de rotation pour pouvoir l'adapter ; si possible couplé avec une tête rotative ou qui se déplace en bout de banc pour pouvoir travailler aussi bien main gauche que main droite.
Nicoel le creusage en inversant me sert de temps en temps, uniquement quand je finis mes fonds de bol au termite. Pour le reste j'ai essayé mais pour moi les inconvénients dépassent les avantages : certes on voit mieux sans se casser le dos et en attaquant le bord on a la gouge près du corps donc mieux contrôlée sans forcer sur l'épaule. Par contre on mange beaucoup plus de copeaux et on fini le fond avec la gouge au loin, donc on force sur l'épaule là où le levier est le moins à notre avantage.
Il y a surement un monde où il peut être intéressant de démarrer le bord du bol en rotation inversée, puis de repasser en normal pour le fond (en plus ça ferait travailler les deux ailes de la gouge donc reprendre la fin du creusage avec un affutage frais sans repasser au touret) ; je testerais pour pas mourir idiot (évidemment si j'oublie de serrer la vis de mon mandrin pour faire le test et qu'il se barre... je mourrais comme un idiot, mais j'aurais une chance aux darwin awards).
Le 380 ça permet par exemple (mais pas seulement)
-d'avoir une aspiration performante ; elle sera forcément allumée en même temps que le reste et en 220v elle restera un peu faiblarde.
-d'acheter des "vieilles" machine beaucoup moins cher que leur équivalents en 220 (dans mon cas R/D à 400€, scie/toupie à 500€, SAR à 100€... pour les même performances en 220v rien à moins de 1500€/machine)
-de monter en performance sur les machines qui te servent le plus (par ex en rabo/dégau tu auras maximum du 310mm en 220v ; en 380 tu peux avoir beaucoup plus large). Quand j'ai démarré j'ai pris une 420mm par opportunité en pensant qu'une 310 m'aurait suffit ; en fait j'ai tout le temps eu besoin de la largeur maxi.
Pour les normes c'est surtout en cas de pépin, le passage d'un consuel sera sûrement obligatoire si c'est une ouverture de ligne.
Une visière plus fine (comme les visières médicales) suffit effectivement à protéger face aux projections les plus courantes ; mais pas face à la projection accidentelle qui n'arrive presque jamais mais qui fait très très mal (à la meuleuse par exemple ok pour les étincelles, mais pas pour le disque qui explose).
Une visière plus courte laisserait trop d'air entre les yeux et la visière donc ne protégerait même pas des projections les plus basiques (l'étincelle rebondit sur ton nez et fini dans tes yeux).
Pour quelque chose qu'on garde sur le nez tout le temps, une autre alternative (mais qui coûte un bras) c'est une paire de lunettes de protection en vrai verre (donc bien meilleure visibilité que sur les "classiques" en plastique) sur laquelle on vient coller un film qui se change régulièrement (un peu comme les protections pour les écrans de smartphone).
Le confort visuel devient le même qu'avec des lunettes, on peut les faire faire à sa vue si on a besoin... je n'ai jamais demandé à l'opticien si certaines mutuelles les prennent en charge mais c'est pas exclus.
comme les copains je ne pense pas qu'il soit intéressant de coucher la scie dans ta situation. Les scies à grumes horizontales sont conçues dans ce sens : position du moteur, guide lame, répartition des masses.
La conception d'un chariot capable de supporter le déplacement de ta scie donnera un chariot capable d'amener la grume sur la scie... Y'a plus qu'à creuser un trou pour abaisser la scie et éviter de lever les grumes ou bien trouver un palan.
Il faut qu'on sorte de ce réflex qui consiste à chauffer un volume complet pour le confort d'un "petit" être humain au milieu... A moins d'atteindre des températures fortement négatives qui peuvent poser problème à certains outils ; le seul qui "souffre" du froid c'est l'humain, si on le réchauffe l'objectif est rempli.
IL existe une grande liste de vêtements destinés à certains qui n'ont pas le choix que de travailler en extérieur ; des plus traditionnels comme les vêtements en laine aux derniers nés comme les vêtements chauffants à batterie. Bien sur on perd un peu de liberté de mouvements, et donc d'efficacité dans notre activité... mais pour un cout dérisoire (autant à l'achat qu'à l'usage) si on le compare à l'isolation/chauffage d'un atelier. Pas la foi de faire un calcul de rendement mais mon intime conviction est que l'investissement dans une isolation/chauffage d'atelier n'est "rentable" (tant financièrement qu'énergétiquement) que dans quelques situations professionnelles ; et jamais en amateur.
Pour les collages... s'il est possible de les rentrer à la maison c'est une bonne solution pour les amateurs. Pour des grosses pièces ou un atelier pro ; il vaut mieux isoler un petit volume dédié que chauffer l'intégralité d'une passoire thermique. Perso j'ai pendant quelques années installé une vieille tente qui fuie dans mon atelier, recouverte de plusieurs couches de couvertures récupérées chez emmaus et avec un tout petit radiateur électrique on atteint facilement les 15° nécessaires aux collages.
J'utilise régulièrement cette méthode pour des pièces tournées, bien souvent à la cyanoacrylate pour sa rapidité de prise.
Si la pièce a été huilée avant que je ne me rende compte de la fissure, je dégraisse au préalable avec de l'alcool à vernir. Pour faciliter le nettoyage des bavures, je fais un bouche pore à la gomme laque sur la zone susceptible d'être impactée, puis ponçage derrière pour retrouver le bois brut.
Le soucie ici c'est que ne sachant pas quelle huile a été utilisée, il sera peut être difficile de retrouver la même pour retoucher la finition si tu as dégraissé/poncé une zone.
Ici, il faut tourner du bois "péï" pour espérer vendre ses réalisations,
en métropole c'est quitte ou double : certains ne jurent que par l'olivier (la mode toussa toussa...) ; mais pour la plupart des gens la traçabilité de la filière est le plus important, peu importe que ce soit une essence autochtone ou acclimatée si je suis capable de leur dire où a été récupéré l'arbre et ce qui a justifié sa coupe.
Quelques petites notions de foresterie pour se rendre compte à quel point même si le bois est cher, il ne l'est pas vraiment :
-une forêt en bonne santé produit plus ou moins 10m3 de bois par hectare par an
-le prix au m3 du bois sur pied c'est en moyenne toutes essences confondues 90€/m3 (variant de 13€/m3 pour un bois de chauffe à 400-500€ pour des arbres remarquables qui donneront des bois exceptionnels)
-on récolte le bois sur une parcelle qui a été plantée par la génération précédente, voir il y a plusieurs générations.
Donc une forêt en bonne santé, ça produit 900€ de bois par an et par hectare... qu'on récoltera dans 100ans (ou pas dans une fûtaie jardinée... mais c'est tellement rare), avec un risque de voir la valeur descendre à 0 à n'importe quel moment en cas d'incendie, de tempête... par comparaison (qui n'est pas raison) un hectare en maraîchage c'est 55000€ (de CA brut) par an...
Ensuite le bois il faut le récolter ; à la hache et avec un âne pour débarder on dépense peu mais si on sort 1m3/jour ce sera beau ; une abatteuse neuve fera 50m3/jour mais c'est 500000€ d'investissement, de l'essence en quantité...
Une fois récolté il faut le transporter à la scierie... là encore l'investissement dans un PL avec grue pique ; et ce n'est généralement pas un chauffeur débutant qui va manoeuvrer sur des chemins gravillonnés (ou pas) avec un 40T.
A la scierie il te faudra des hectares pour stocker des grumes en attente de sciage, des hectares de hangar pour stocker du bois en cours de séchage, des engins de manutention coûteux, un banc de scie robotisé à 500K... ou alors un bon vieux moulin à eau qui demande deux temps pleins pour l'entretien, et qui va scier 3-4 grûmes par jour (6m3) avec 2 opérateurs aidés de quelques animaux de trait.
Après tout ça, on enlève au bas mot 50% de perte entre ce qui a poussé dans la forêt et ce qui sera commercialisable... et on se retrouve avec un bois à 1€ le L. Tous comptes faits c'est vraiment une bouchée de pain par rapport à ce qui a été mobilisé en amont. Merci les esclaves énergétiques ;)
Les 50% de pertes c'est en partie ce qui est laissé sur place en forêt (branches, bois mort sur pied...).
Le broyat et les pellets c'est une porte de sortie mais
-tous les broyats ne sont pas utilisables en agriculture
-toutes les essences ne sont pas utilisables en pellets
-les forêts française sont généralement loin des zones agricoles pouvant bénéficier du broyat.
C'est aussi ce qui va être rejeté une fois à la scierie : écorçage, sciures, bois gercé, échauffure, xylophages, changement de mode... bien souvent c'est quand même commercialisé, mais pas au même tarif.
Il y a des usages et des commercialisations possibles pour tout, mais la rentabilité économique/énergétique n'est pas forcément là.
Merci Kentaro pour la comparaison entre beurre et bois raboté, j'aime beaucoup.
Nicoel on n'utilise pas le litre pour mesurer le bois... c'est justement le but (machiavélique) de l'utilisation de cette unité dans mon post : ramener l'échelle à ce qui est "habituel" dans nos consommations quotidiennes : au marché ou en grande surface on achète au Litre et au Kg, pas à la tonne ou au mètre cube.
Certains pourraient crier à la manipulation... c'est pas faux 
Une autre piste que je ne pense pas avoir vue : l'état du pignon sur la tronçonneuse ?
Stihl 066 c'est pas jeune, ça fait quelques années qu'elle a été remplacée par la ms660... si le pignon est en fin de vie il peut forcer sur les maillons aidé par les fortes sollicitations du débit à la gruminette alors que sur une utilisation classique tout va bien.
Ca peut aussi être un pignon adapté à des guides courts mais qui n'aime pas un guide long.