Salut,
ça me rappelle quelques galères.
Pour le verrou, as-tu bien réglé la planéité de la table de sortie, toujours en montant les tables et verrou bien verrouillé? Si c'est le cas, il faut revérifier la planéité et le bon appui des vis de réglages sur les tables.
Sinon, voir avec la doc constructeur, mais peut être pourras tu descendre la table de sortie et reprendre les réglages avec un niveau pus bas? (ça fait reprendre l'ensemble des réglages mais permet d'avoir une marge de hauteur). Si les charnières de tables ne sont pas réglables en hauteur par contre...
Re bonjour,
J'ai déjà entendu parler d'un logiciel, mais le nom m'échappe. À défaut il y a le très bon livre (l'isolation phonique écologique, édition terre vivante).
Les performances de cette cloison phonique sont assez basses, elle est donnée pour un affaiblissement (Rw) de 36dB sans le vide technique. C'est aussi le défaut de l'ossature bois (manque d'inertie et faibles performances acoustiques dans les graves).
À minima, il te faut :
- Doubler les couches de Fermacell (en croisant les plaques). Tu passes alors vers les 45dB de gain (sans vide technique) et gagnes en inertie.
- Isoler le vide technique.
- Avoir une étanchéité parfaite à l'air en périphérie de cloison et des plaques.
- Désolidariser toute l'ossature avec des bandes résilientes.
- Ne pas mettre les prises électriques ou inters en vis-à-vis et les monter avec des boitiers étanches.
- Si tu passes en rail métal, tu gagnes un affaiblissement de 41dB (sans avoir doublé les plaques et sans vide technique). La surface en contact étant moins grande, il y aura moins de ponts phoniques.
Il faut garder en tête le principe de masse/ressort/masse en mettant en œuvre des matériaux de densité différente.
La structure peut être réalisée comme suit:
Double Fermacell / isolant / Fermacell / vide technique isolé / Fermacell
ou
double Fermacell / isolant/ OSB /vide technique isolé / double Fermacell
Des isolants comme la ouate de cellulose, le coton métisse recyclé et la fibre de bois ont de bonnes performances. (Surtout les 2 premiers)
Si tu mets en œuvre plusieurs couches de panneau semi-rigide, il faut qu'elles soient croisées pour éviter tout pont phonique.
Le gros avantage, c'est que tu es en neuf, ce sera beaucoup plus simple de mise en œuvre.
J'attaque une cloison phonique au printemps dans un bâti ancien, ça demande plus d'attention pour ne pas ruiner les performances de la paroi à cause d'un mauvais choix. Par contre ma cloison fera 40cm!
Bonne continuation !
Bonjour,
à ma connaissance il n'y a pas de contre-indication. Par contre il faut faire attention à la qualité de la finition (le crépi) de manière à ce qu'il puisse permettre le passage de la vapeur.
Je ne connais pas la composition complète du mur, mais pour un osb en frein vapeur (il y a d'ailleurs une épaisseur adéquate pour qu'il joue correctement son rôle dans le DTU 31.2) il faut que les couches extérieures soient plus perméables à la vapeur que celles intérieures.
Le logiciel Ubakus permet de vérifier le transfert d'humidité dans les parois en spécifiant bien l'épaisseur de chaque matériau.
Tous les matériaux sont paramétrables en fonction des caractéristiques du fabricant.
Bonjour,
Je comprends que l'isolant présent entre montants n'est là que pour couper le son de l'aspirateur?
Si non, le mur accolé au bardage de la construction existante (atelier) n'est pas utile et l'isolant aussi. Ce qui pourrait donner un mur très simple du type :
bardage >> liteau et/ou contre liteau (suivant la pose du bardage choisit) >> OSB >> ossature bois >> (+ parement intérieur en option) FIN. Pour un local non chauffé, il n'y a pas spécialement besoin d'isolant et de frein vapeur.
Le muret en brique sépare-t-il 2 propriétés? Car si ce n'est pas le cas et que ces fondations et dimensions le permettent, il est possible de construire le mur ossature bois directement dessus, ce qui règle, après avoir réalisé la couverture, tout problème d’infiltrations d'eau entre la brique et le mur ossature bois et ferait baisser considérablement la facture.
Si problème de mitoyenneté, il est tout à fait possible de bâtir le mur ossature bois en retrait pour ménager une lame d'air. Il faudra alors bien soigner l’étanchéité entre le mur en brique et la nouvelle construction, le polystyrène n'est pas utile, les bois doivent respirer.
Pour protéger plus efficacement l'arrière du bâti et suivant les façades exposées aux pluies battantes, j'aurais inversé la pente de la toiture pour avoir l'égout au plus proche du muret en brique. Un débord de toiture est utile.
Bonjour,
je ne suis pas spécialement d'un âge avancé, mais j’aime bien travailler à la main.
Beaucoup de scies peuvent faire l'affaire. Pour les scies égoïnes, il faut choisir de préférence une scie qui a une bonne rigidité pour gagner en précision, une denture grosse avec peu de dents et une voie maximale (2 x l'épaisseur de la lame) est adaptée pour une coupe rapide en bois vert. Une denture fine avec une voie moins large sera plus utile pour gagner en précision. L'angle d'affûtage et d’attaque conditionne directement la rapidité et la précision avec laquelle on coupera dans du bois vert ou dur.
Des marques d'un bon rapport qualité prix comme Stanley ou Bahco font très bien le job. Bien entendu il existe le haut de gamme et si l'on a les moyens on peut très bien envisager d'avoir une denture spécifique pour le tronçonnage des bois vert et une autre pour le délignage.
Il faut de préférence choisir:
- Une lame affûtables (éviter les traitements de dureté des dents).
- Prendre une poignée démontable.
- Éviter les fonds de dentures arrondies.
- si possible, vérifiez le pas et les angles avant achat.
- et pour finir, affuter sa scie.
Les marques japonaises pour l'élagage et la charpente sont pas mal aussi, elles offrent une coupe rapide et d'assez bonnes qualités (ex : Bigboy et Katanaboy de chez Silky), il n'y a pas d'avoyage et les lames peuvent être affûtables. Avec ces scies on travaille en tirant, ce qui permet de fournir moins d'efforts et de gagner aussi en précision.
La paraffine ou autres produits de glisse appliqués sur la lame facilite la coupe.
En quoi la coupe avec une scie circulaire n'est pas très précise? C'est une question de réglage machine et de stabilité ou un manque de pratique?
Bonne taille!
Bonjour,
Le traitement des bois n'est pas obligatoire et doit être fait en dernier recours. Le xylophéne est un produit efficace mais dangereux pour le vivant.
Le traitement à coeur (du duramen) n'est généralement pas possible du fait de sa trop grande densité. C'est pour cela que l'on choisit des bois à forte proportion d'aubier (partie la plus sensible) pour les traitements autoclaves. (Ce qui est au passage un non sens)
Pour éviter d'avoir des colocataires,
Il faut purger l'aubier, choisir des essences adaptées à l'usage, inspecter les bois à l'achat et pendant le corroyage.
Ces produits impactent directement la qualité de l'air intérieur.
Si toutefois vous souhaitez un traitement, regardez du côté de la marque Wood-bliss, elle propose une alternative efficace aux produits dangereux.
Bonjour,
C'est une question intéressante, je trouve qu'elle montre bien les limites de ce que l'on peut réaliser en autoconstruction.
Je pense qu'il est difficile pour n'importe quel professionnel consciencieux et connaissant le bâti ancien d'apporter une réponse ici, même en ayant plus d'info, sans être présent sur le chantier pour pouvoir apprécier le vécu du bâti et toutes les contraintes du projet.
La maison à telle une partie plus ancienne? (je pense à celle de gauche sur le plan)
Si non, le "mur porteur" peut être également un mur de refend qui joue aussi le rôle de contreventement (poussé au vent en façade et sur le versant de toiture), en ossature bois il est indispensable avec ces longueurs de façades. Pour une habitation maçonnée, le poids des matériaux vient compenser cette faiblesse, mais ne règle parfois pas la question. Le solivage peut jouer également un rôle structurel, la prudence est donc de mise quand on modifie l'existant, car le bâti ancien demande plus de connaissance et réserve souvent son lot de surprises.
Le dimensionnement des linteaux ont-ils fait l'objet de calculs pour attester de leurs bonnes tenues en charges?
(poids de la charpente compris ferme, couverture en ardoise, de l'isolation et du parement intérieur)
Je pense qu'il faut faire appel à des professionnels qualifiés de la région ou bureaux d'étude pour cette étape (capable de justifier les points précédents et connaissant le bâti régional). Suivant les pros, peut-être sera-t-il possible de réaliser les travaux en accompagnement.
Y a-t-il également des associations locales ou experts en rénovations du bâti ancien dans votre secteur? Ils seront à même de vous renseigner sur les techniques employées (des fondations aux finitions) et connaissent généralement bien les subtilités et pathologies du bâti.
La rénovation est une longue aventure et c'est un bon réflexe de demander conseil.
Bonne suite dans vos travaux.
Bonjour Charlotte,
Je n’ai pas spécialement de marques à conseiller, je pense qu’il faut aller les essayer chez les fournisseurs d’outillage pro pour ce faire une idée. J’utilise des Makita et une AEG brushless 18V au quotidien, elles conviennent très bien à mon utilisation (construction bois, charpente), elles ne sont ce pendant pas des plus légères (surtout si elles ont le mode percussion, mandrin métal et batterie 5 ah ou +) ni ergonomique, mais restent bien équilibrées. J’ai pu tester une Milwaukee qui m’a bluffé par sa légèreté et sa puissance, peut-être une piste à explorer.
Personnellement je ne pense pas racheter une perceuse(à percussion)/visseuse (je laisse le perçage à des outils plus adaptés et puissants) ce qui permet de gagner en poids, en prix et en maniabilité. J’utilise aussi des batteries 3 ah pour les travaux en hauteur/plafonds pour gagner en légèreté.
Tu n’aurais pas vécu en Nouvelle-Zélande, fait une formation au Gabion (si mes souvenirs sont bons) et être la sœur d’une amie qui a un prénom commencent par M ?
Bonne suite dans tes recherches,
Nico.
Après quelques recherches on a trouvé cette marque d'un rapport qualité prix correct et commercialisé par Norwood. On souhaitait un modèle thermique permettant un sciage polyvalent sans but de commercialiser les bois ni de faire de gros volumes. (uniquement pour la valorisation des bois sur chantier, projets de construction personnel, sciages spécifiques en atelier ou chantier).
Les accessoires et extensions sont vite onéreux si l'on souhaite scier de plus gros volume.
Pour nous le projet est tombé à l'eau, du moins pour le moment.
D'autres points à méditer :
entretien et réparation, coût des accessoires (même si certains peuvent être facilement fabriqués) et affûtage , transport des bois, amortissement de la machine, volume de bois à scier dans l'année et temps passé, stockage de la machine et des bois, manutention et approvisionnement.
Bonjour,
Les poutres en I se fabriquent et se dimensionnent par rapport à l'usage que l'on veut en faire (mise en œuvre en toiture, plancher, murs) et surtout par leurs portées (longueur) et le poids quelles doivent soutenir.
Il y a ce fabricant que je peux conseiller. D'autres existent. Dans tous les cas, il faut bien regarder la documentation technique des produits (téléchargeable). On pourra trouver leurs usages, compositions, sections et leurs bonnes mises en œuvre.
Il me semble que certains fabricants donnent des abaques pour aider au dimensionnement ou proposent un logiciel de calcul.
Vous pouvez aussi contacter directement le fabricant pour valider les sections.
Ces poutres sont simples de fabrication. Elles se composent d'une âme en osb ou autres panneaux composites et d'une membrure en lvl (plus stable et résistante) ou en massif (douglas, pin et autres résineux).
Une fois les sections établies et vérifiés. Il suffit de trouver les panneaux appropriés et de réaliser des bandes (âmes). Pour les membrures, choisir une section de bois d'ossature (raboté 4 faces) ou raboter soit même ses propres sections. (humidité du bois entre 12 et 15%).
Faire de belles rainures à l'épaisseur de l'âme et coller le tout à la PU en mettant en presse avec une armée de serre-joint.
Si c'est pour de grandes portées ou des charges importantes, privilégier le LVL en évitant l'autoconstruction. Il faut garder à l'esprit que les bois massifs ne sont jamais à 100% exempt de défauts, ceux qui peut compromettre leurs solidités une fois en charge.
La fabrication prend aussi pas mal de temps et il faudra acheter la matière première qui est plutôt chaire en ce moment. Ça m’amène à une autre question (sur laquelle je ne me suis pas penché), dans le contexte actuel, est-il rentable de les faire soi-même?
Bonjour,
Outre ce qui a déjà été énoncé avant, il y a également les champs magnétiques à prendre en compte. Si vous y êtes sensibles, cela peut affecter la qualité du sommeil et la santé de manière générale.
Dans votre cas les prises sont très proches du corps et l'on passe quand même pas mal de temps au lit.
Il existe des gaines, fils et boîtes blindés pour stopper ces ondes. Le bois propage également plus facilement celle-ci.
Pour aller plus loin, vous pouvez taper électricité biocompatible sur le net.
Ce n'est pas spécialement connu de tout le monde, mais beaucoup d'étude on était publiées sur l'influence de ces ondes sur le corps humain.
Salut!
Naturel, c'est sans modification du bois non?
Ceci dit, le choix du brûlage, Shou Sugi Ban ou Yakisugi est très adapté à l'extérieur.
Pour fixer le carbone j'aurais passé 1 à 3 couches d'huile de Tung.
À mon sens c'est la technique la plus durable en extérieur, les Japonais l'ont compris depuis bien longtemps.
Tu ne prends aucun risque à proposer l'idée.