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CoB34

Intéressant, je regarde ça à l'occasion.

CoB34

Principalement parce que c'est à l'intérieur, qu'il n'y a pas de source d'humidité et que ce sera une finition à l'huile.
Suivant les conditions de séchage du bois (int, ext), les vieux bois (chêne, châtaigner) peuvent contenir moins de tanin.

CoB34
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Pour revenir à la question initiale, je ne comprends pas pourquoi on ajoute une fausse sortie. A priori la faîtière ou la sablière sont installées comme l’intermédiaire (ventrière)?

La fausse sortie permet de réaliser un débord de toiture, en permettant le clouage des chevrons de toiture. Non, la panne intermédiaire est de plus forte section, car elle ne repose pas sur la maçonnerie.

Sur le schéma de Sylvain, je pense que la panne muralière et sablière repose sur les murs (dans ce cas on n'est pas tenu de fixer les pannes, mais pour une muralière posé contre oui). La maçonnerie entre chevrons joue le rôle de cache moineaux.

CoB34

Vendol Si tu construis 4 murs, alors tu peux poser directement ta panne muralière et sablière sur les murs.
Si tu n'as que 3 murs à construire, dont 1 mur déjà présent sur lequel vient s'appuyer la future construction. Il te faudra fixer contre le mur existant une muralière. Généralement on place une muralière (posé contre) sur un bâtiment déjà construit,qui est théoriquement aussi solide que la construction que tu dois réaliser.

par racmterrof il y a 2 ans
CoB34
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Qui a réalisé cet escalier?

CoB34

Ben si vous trouvez l'adresse, je veux bien contacter la brasserie pour savoir qui a pondu cette merveille.
Le premier et sa charpente, bien que discret, m'a l'air tout aussi accueillant pour causer avec le tavernier.

CoB34

Tetenbois merci.
On a une piste. Je me demandais bien quel établissement pouvait s'offrir un escalier aussi unique.

CoB34

lamalleencoin ah super! Merci

CoB34

En tous cas vos réponses ne seront pas tombées dans l'oreille d'un sourd.
Il est clair que la soudure a apporté davantage de solidité au ruban. La solidité allant de pair avec la largeur de celui-ci
.
Mon utilisation n'est pas intensive, le réglage de tension n'est donc pas une perte de temps pour moi. J'aurais plutôt dû dire "je les détends très légèrement après chaque utilisation".

Effectivement, les habitudes sont coriaces.
Détendre, ne pas détendre, ou seulement pour les vacances... Les casses arrivent quand même aujourd'hui.
C'est indéniablement l'expérience qui sait prévenir des accidents et vous le montrez bien.
D'autres ont eu moins de chances en suivant les mêmes gestes, incompétence ou pure malchance?
Je pense que chacun-une suis la méthode qui lui parait être la moins dangereuse.
Cordialement.

CoB34

Oui les brasures amenaient plus de faiblesse à ce niveau et c'est vrai qu’elles sont de meilleures qualités aujourd'hui. Il ne faut pas exclure les petits défauts pas forcement visible.
Mon formateur nous rabâcher ça tous les soirs et j'ai gardé l'habitude.

Les casses ne sont pas fréquentes, mais quand elles arrivent... c'est impressionnant et parfois grave si les protections ne sont pas présentes.

CoB34
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En tous cas ça me rassure, c'est un peut comme la courroie d'entrainement des rouleaux de raboteuse. Je la laisse toujours d'étendue après usage.

CoB34

Ben tient, je les ai découverts via les grandes plantes. Ici Peux être à ajouter à ta trouvaille.

CoB34

Tetenbois
bonjour,

En toute bienveillance et pour essayer d'amener davantage de précisions:
Pour une poutre de 140 par 140mm, il y a bien une différence de surface entre un tenon de 30 par 140mm (sans épaulement) taillé en conservant le fil du bois et 3 dominos collés d'une largeur et épaisseur faible?

Il n'y a pas non plus de chevillage à tire possible avec les dominos. Les assemblages seront difficilement "serrant" et les désordres dus aux variations hygrométriques plus nombreux. Le chevillage à tire de par sa "souplesse" permet de compenser cela en apportant une certaine cohésion aux assemblages.

Le bois de charpente est à minima "ressuyé" quand on le met en œuvre et son taux d'humidité va se stabiliser au grès des saisons.
Les efforts qu'il peut produire en "travaillant" peuvent appliques des contraintes importantes aux assemblages. Je ne donne pas cher des dominos en chêne si la panne sablière, ou le poteau venait à se déformer.
C'est justement les qualités d'un bon charpentier d'anticiper ces déformations. On choisit les pièces et leurs orientations dans l'ouvrage en ayant toujours une vue sur son taux d'humidité, comme celui du site auquel il est destiné.

Pour les efforts appliqués à la structure, c'est tout un apprentissage...
Impossible de résumer ça en quelques lignes. Cela fait partie du métier de charpentier.
Statique, études des moments, funiculaire, épure de Crémona, méthode de Ritter, moment fléchissant, effort de flexion et de compression, etc.

Sur des assemblages peuvent s'exercer des efforts de traction, de compression et de cisaillement. Ils peuvent être simples ou combinés.
Les dominos seront soumis à des efforts venant du poids propre de la toiture, du vent et de neige appliqué sur l'arba.
Les effets du vent (qui agit en pression, dépression, soulèvement de structures), bien que passagers, exercent des contraintes non négligeables sur les façades et versants de toiture, qui sont directement transmissent aux assemblages.

J'ai pu observer certains sinistres qui témoignent tous d'une négligence sur le plan structurel, dont une voiture écrasée par un carport (comme une crêpe, ou plutôt comme un pancake. C'était plus épais!). Par chance, cela n'a fait aucune victime.

J'espère avoir pu amener davantage d'éléments pour la compréhension.
C'est un métier qui ne laisse pas trop de place à l'improvisation.
Bonne taille!

CoB34
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+1 👍

CoB34
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Bonjour,
la domino à indéniablement facilité l'assemblage par faux tenon dans les métiers du bois, de par sa rapidité de taille et sa simplicité d'utilisation.
Ce pendant, je pense que la charpenterie, de même que pour les autres métiers, dispose de ces propres outils et savoir-faire.

Certains utilisent même une défonceuse avec fraise hélicoïdale positive de gros diamètre. Elle est placée sur gabarit et bagues à copier.

Une mortaiseuse à chaîne est l'outil idéal pour réaliser cette tâche, mais son coût la réserve généralement aux pro ou particulier ayant un nombre de mortaises important à réaliser.

En alternative, la taille à la main (enfin, presque à la main, car on évide généralement avec une perceuse avant pour gagner du temps) est aussi efficace quand on en a l'habitude.

Une fois la mortaise tracée et pour éviter les éclats, on entaille les fibres à l'ébauchoir le long du tracé.
On évide la mortaise avec un ébauchoir de 30mm.
Puis on vient équarrir les joues avec un ébauchoir ou ciseaux le plus large possible. L'about (à soigner particulièrement) et la gorge sont équarris avec un ébauchoir de 30mm.

Pour ma part, cela fait partie de la conservation des gestes technique et reste bien plus abordable.

CoB34

Bonjour,
La lame Panther sera plus efficace.
Si tu delignes du bois sec et dur c'est normal de ne pas avancer rapidement avec la puissance de la machine, de la à faire 3 passes...
Si tu utilises un rail de guidage, vérifies bien que la machine coulisse bien et que la lame travaille bien parallèle au rail ( on peut généralement ajuster la table au rail).
Sinon, si tu disposes du matériels, utilise une circulaire plus puissante.

CoB34

Avec une lame de qualité et bien affûté, la 5903 sera parfaite. (C'est ma scie de charpente)
Ceci dit, j'ai l'équivalent de ta mafell, mais chez une autre marque (la HK55).
Elle fait le job en une passe, mais reste moins puissante dans les bois dur.(1100, contre 1550w pour la 5903)

CoB34
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Effectivement, les remontée capillaires ou infiltrations dans les murs anciens sont souvent la cause de pourriture et mérite que l'on s'y penche.
Comme déjà bien cité dans les commentaires, il faut soigner la mise en œuvre.
Pour le traitement des abouts, qui sont les parties les plus sensibles, il existe également la marque Wood Bliss (version concentrée) qui permet une minéralisation et une bonne protection aux agents pathogènes.
Chacun ira de sa sensibilité pour le choix des produits, c'est souvent le budget et/ou les convictions qui tranchent.

CoB34
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Ah oui déjà vu, merci pour la petite piqure de rappel! Il fait beau ce weekend par chez moi et mon matos prend la poussière, alors...
Une vidéo de grimpe à Bornéo qui m'a bien plus. Un grand nom Sharma, une petite 9b+ pour la baladeil n'y a pas beaucoup de grimpeurs-euses qui réussissent à aller jusqu'au bout. Je ne sais pas si elle a été décotée depuis.

CoB34
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Xavier
(en réponse au vote défavorable)
Bonjour,
dsl si mon commentaire à pu vous toucher.
Je suis d'accord avec vous sur le fait que certaines tables de rabotage soient réglables.
Ce pendant, on ne les régles que très rarement, la majorité des problèmes venant soit d'un mauvais réglage des tables de dégauchissage, de la hauteur des fers, ou des gestes de l’utilisateur.

Mise à part si Moinsvinte a oublié quelques précisions, on ne parle visiblement ici que du dégauchissage. Ce type de problèmes arrivent souvent quand la table de sortie n'est pas parallèle à l'arbre.
La réponse est dans la question.

Si j'ai bien compris, le monsieur rencontre un problème sur la largeur de la pièce et le dégauchissage sur la longueur de la pièce est bon. D'une section carrée, on peut très bien se retrouver avec un trapèze rectangle avec des tables mal réglées (vu qu'il n'a visiblement pas pris l'arbre comme référence).
Quand on parle de pièces concaves ou convexes, c'est sur la longueur de la pièce au dégauchissage qu'on le constate.

Vous remarquerez que je n'ai pas voulu mettre un avis défavorable à votre commentaire, même si je pense que le rabotage est à côté de la problématique.
Cordialement.

CoB34

dneis Charpente en croupe à 3 versants.
C'est effectivement plus onéreux qu'une toiture classique à 2 versants, il y a plus de bois et de main-d'œuvre. Cela permet une meilleure esthétique et d'avoir un pignon moins haut, donc une meilleure protection. Elles ne sont pas majoritaires dans le paysage sauf dans certaines régions ou le patrimoine en est majoritairement constitué. Elles sont généralement réservées aux personnes disposant de moyen suffisant.
Je reste du même avis que sylvainlefrancomtois et Kentaro. C'est un métier qui demande des connaissances spécifiques, on n'improvise pas dans ce domaine.

CoB34
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Je reste assez perplexe, ça me parait très aléatoire comme technique.
Je connais déjà le système d'affûtage Koch assez efficace dans l'affûtage et le d’émorfilage avec pâtes abrasives.
De là à utiliser un feutre à polir pour la création du biseau secondaire à main levé...
Au fil des affûtages (si on peut l'appeler comme tel), à quoi ressemblera le tranchant après la répétition du geste?
Je sais qu'en coutellerie le tranchant est parfois arrondi.