Ladislas Bonne nouvelle! Ça fait toujours ça d'économiser.
Oui la lubrification du pignon de chaîne est automatique (il est monté sur roulement). Pour le graissage de chaîne voir commentaire plus bas.
Personnellement, je préfère appliquer quelques goutes d'huile entre la chaîne et le guide. Ou passer un coup de graisse en bombe avant chaque utilisation (je fais ça toutes les 10 à 15 mortaises environ). C'est une habitude que je garde, avec mes tronçonneuses, j'ai plusieurs fois eu des problèmes de lubrification.
C'est une machine que je trouve moins dangereuse qu'une circulaire par exemple.
Il faut que la pièce de bois soit stable, la machine bien en appuis sur celle-ci. Les 14kg de la machine plus la poussée que tu exerceras (à deux mains) la stabiliseront bien. Elle mortaisera comme dans du beurre ( en bois sec ça forcera bien évidement plus). Éviter les effets personnels qui pendent ou vêtements ample, et comme pour tout outil coupant, avoir une chaîne bien affûtée.
C'est comme pour une tronçonneuse, garder un œil sur la lubrification, avoir une bonne tension de chaîne et faire attention de ne pas se couper avec celle-ci (quand on fait les réglages ou le remplacement) porte des gants fins au besoin.
Pour ton utilisation, je pense que tu n'auras pas à remplacer les charbons.
Nettoyer ça machine après usage pour éviter que des copeaux ne se coincent par-ci, par-là.
Pour le graissage je me suis mal exprimé.
Le graissage du pignon de chaîne n'a pas besoin d'être fait.
Mais le graissage de la chaîne ce fait toujours manuellement! En vissant le graisseur à godet en laiton (ou "stauffer) sur le guide. On remplit l'intérieur de graisse.
En vissant, la pression interne fait circuler celle-ci dans le guide.Tu dois apercevoir la graisse sortir.
Le fabricant préconise de visser cette partie toutes les 20min d'utilisation.
Des fois cela ne fonctionne plus, on peut toujours graisser le guide manuellement avec une burette.
Ladislas au prix de la chaîne, c’est un beau cadeau! Tu en vends une à tout hasard?
Pour la lubrification, une huile de tronçonneuses biodégradable suffit ou une graisse spécifique. Pareil si tu utilises une burette pour appliquer de la graisse manuellement entre le guide et la chaîne.
Si tu dois stocker longtemps la mortaiseuse, fais un gros dépoussiérage de l'ensemble et dégraissage du guide pour retirer toute l'huile de tronçonneuse pour éviter qu’elle ne sèche.
Passe ensuite un coup de DW40 ou autre sur les parties sensibles à l'humidité.
Dans la doc technique, toutes les préconisations pour la tension sont présentent (5mm entre le guide et la chaîne). Bien faire attention au sens de coupe de la chaine, et re contrôler la tension après quelques mortaises.
Pour l'affûtage, dès que la chaîne ne fait plus de copeaux, tu vas voir ton affûteur. Si tu ne l'utilises que très occasionnellement et majoritairement sur bois frais, tu ne le verras peut-être jamais!
Bon mortaisage!
J'oubliais,
pas besoin de graisser à outrance le guide. Avec la vitesse de rotation de la chaine, tu risques d'avoir des projections en utilisant de l'huile pour tronçonneuse.
Si les assemblages sont apparents, pense à sectionner les fibres avec ton ébauchoir pour éviter que la chaine ne les arraches.
Pour une mortaise débouchente, place un martyr en dessous de la pièce à mortaiser.
Ladislas Ok merci, je reste joignable si tu changes d'avis.
Pour ta graisse, pas de problème. Beaucoup de graisses font l'affaire, il est préférable de prendre une graisse qui résiste bien à la chaleur. D'ailleurs, les graisses (en patte) sont plus pratiques pour le remplissage du graisseur.
Sympas ton projet, on ne va pas tarder à voir ta réalisation alors!
La mortaiseuse ne va faire qu'une bouchée des 50 mortaises, garde toit quand même une mortaise à faire à la main pour ne pas être frustré.
Le secret pour se préserver, c'est de commencer par de petites journées en écoutant toujours son corps et toujours en faisant attention à sa posture quand on soulève des pièces lourdes.
Petit échauffement le matin et étirement le soir, ça, c'est le bonus.
Tu peux aussi utiliser une huile essentielle de Gaulthérie odorante ou de Romarin officinal à camphre (2 à 3 gouttes dans une huile). Cela permettra de détendre les muscles, calmer une tendinite.
C'est toi qui sculptes les quadrilobes aussi?
Merci pour les photos, je ne saurais dire pour l'essence employée.
Ta première photo donne un bel aperçu de la table. Je trouve quelle à du vécu, des "traces" qu'il ne faut peut être pas effacer.
Honnêtement, une protection n'est pas obligatoire, je partage donc l’avis de Kentaro.
Personnellement je ne suis pas très fan des vernis et préfère généralement les finitions à l'huile.
Ce serait pour faire une table à manger?
Si tu souhaites effacer les traces présentes, il va falloir sérieusement poncer (avec une ponceuse à bande de préférence). Une finition à l'huile demandera du temps et il faudra la renouveler dans le temps pour quelle protège efficacement des liquides (mais à l'inverse du verni, ne te demandera pas de re poncer l'ensemble), tu passes une couche et c'est fini. Par contre une finition à l'huile sera moins résistante aux rayures.
La simplicité serait peut être simplement de passer un coup d'éponge quant c'est nécessaire, et vraiment, quand il y a trop de traces de liquide, de poncer au besoin.
À toi de voir, c'est souvent une affaire de compromis.
ggge Oui, utiliser le bois en l'état sans traitement est possible, comme il a été utilisé avant et comme on continu à le faire maintenant pour certain bois et métiers.
Le boulanger passait certainement un coup d'eau sur sa table et terminé.
Au final, c'est toi qui jugeras bon de poncer ta table ou de la protéger quant son aspect ne te conviendra pas.
J'ai une autre question, si je puis me permettre.. Tu dis "Une finition à l'huile [...] à l'inverse du verni, ne te demandera pas de re poncer l'ensemble". Est-ce que tu veux dire que dans l'état actuel de la table, si j'opte pour l'huile, je peux directement l'appliquer sans reponcer et que les restes des couches d'huiles précédentes se fonderont dans les nouvelles ?
Pas tout à fait, je dis que si tu appliques un vernis aujourd’hui et que tu dois le refaire dans X années, tu devras poncer l'ancien vernis pour en refaire un neuf. C'est plus de travail.
La ou une finition à l'huile demandera simplement un léger nettoyage et le passage d'une autre couche d'huile.
En n'enlevant pas totalement la couche d'huile restante sur ta table (après ton dernier ponçage), il peut apparaitre une différence de teinte. Elle peut aussi bien se fondre dans l'ensemble... C'est un critère esthétique qui reste au goût de chacun. Il se peut que personne appart toi ne se rende compte de cette différence.
Çà fait un bon paquet d'huile de coude 250g.
Ok, comme tu voudras. Pour le dosage de diluant, tu peux diminuer les doses si tu le souhaites. L'essentiel, c'est d'aider un peu mieux les premières couches à pénétrer dans le bois.
Prends conscience que si l'usage du diluant favorise la pénétration dans le support et une protection plus en "profondeur", l'huile mettra de ce fait plus de temps à polymériser, car elle sera moins en contact avec l'air.
Et le séchage, comme déjà dit, c'est le plus important. Il ne faut pas être pressé.
Bonne continuation!
MauriceAub oui, possible incendie sur certains modèles.
C'est dans les trouvailles, ils ont demandé le rappel de ce ou ces modèles.
Est-ce que c'est utile ? Bof, étant donné que ce qui a de l'incidence dans les ouvertures, c'est leur étanchéité et là, tu n'interviens pas dessus mais uniquement sur la surface de vitrage qui ne représente pas la plus grande surface d'échange avec l'extérieur.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça.
L’étanchéité des menuiseries ancienne n'est pas des plus performante. Les tests de dépressions sont sans appel, il suffit de réaliser un diagnostic par un spécialiste.
Quant au simple vitrage, c'est le seul endroit d'une pièce qui n'a pas d’isolation et qui subit des amplitudes thermiques importantes (en comparaison aux murs). S’il y a beaucoup de fenêtres et/ou que leurs dimensions sont grandes, la surface d'échange avec l'air intérieur sera plus importante et demandera par conséquent un besoin en chauffage important.
On sait faire des menuiseries performantes aujourd’hui. Faut'il encore avoir les moyens pour les poser et de les poser bien.
On est d’accord sur le reste, je suis moi-même partisan du réemploi (ce qui pourrait d’ailleurs être le devenir de ces fenêtres, plutôt que de finir à la benne) et reste sensibles au patrimoine.
Sur des menuiseries anciennes, on pose parfois du "sur-vitrage" pour éviter une dépose complète. On reste ce pendant dans ce que tu évoques bien "une solution de demi-mesure".
Bien cordialement,
Bonne soirée à tous.
tab999 Merci pour cet apport concret. Oui elle montre bien les ponts thermiques en façade à l'aide d'une caméra thermique.
Je vois que vous êtes déjà bien renseignée.
Il faut poser les bonnes questions aux artisans ou entreprises qui viendront vous voir, cela vous permettra de juger de leurs compétences et d'avoir le "bon filing".
Je le répète, je ne connais pas les spécificités de votre bâti. Seul un spécialiste ou conseiller en rénovation présent dans votre maison vous donnera une direction à prendre pour réaliser une bonne rénovation suivant ce qu'il pourra voir.
Ils seront aussi à même d'estimer le gain.
Restaurer ou remplacer vos fenêtres (en respectant le style, le matériau apportera un confort thermique et phonique certain). Chaque étape, même petite soit-elle, nous amène à tendre vers une amélioration plus importante.
Individuellement elle n'apportera peut-être pas un gain important sur une facture énergétique et l'on sait que le coût d'une rénovation globale pour atteindre ses performances est prohibitif pour la plupart des propriétaires.
Le rôle des conseillers et professionnels est de comprendre le bâti ancien et ces pathologies et de savoir prioriser les lots (Rénovation et isolation toiture, menuiseries, murs, plancher, vos besoins, etc) pour tendre vers un gain, un confort, en limitant les déperditions énergétiques.
C'est mon point de vue.
Je ne peux que vous conseiller de vous rapprocher de spécialiste du bâti ancien, de la rénovation et de thermiciens.
Ils auront de précieux conseils pour guider les choix et orienter les dépenses au mieux.
L'apport de trente six seb et ukinoki donne un aperçu de ce qui peut être fait. Cela peut aider dans le dialogue avec les futurs artisans ou entreprises, même si certaines options ne seront probablement pas envisageables.
tab999
Suite à ton PDF (car oui oui, tu m'as fait découvrir cette étude), je suis allé faire un tour dans ma bibliothèque, je te fais suivre un scan en MP pour que tu puisses mesurer les possibilités. (Je ne crois pas avoir le droit de les poster ici publiquement)
Ils sont tirés du livre :
La rénovation écologique, principes fondamentaux et exemple de mise en œuvre (partie sur l'isolation des ouvertures), de Pierre Levy, édition terre vivante.
C'est un livre intéressant qui traite de la rénovation globale sur des bâtiments de tout âge et de conception variés. Si cela t’intéresse, tous les livres sur la construction écologique sous ce même format sont intéressants (je les ai tous!).
Tu y trouveras aussi toutes les références.
Les informations risquent de se recouper avec celle de trente six seb ou seront complémentaires. Les vues en coupes donnent une idée des possibilités techniques.
Bonne lecture!
Bonjour,
Sur quoi vous basez vous pour dire que cela n'améliore que très peu le confort thermique ?
De quel double vitrage parlez vous ? Car il en existe plusieurs avec des performances différentes.
Chaque cas est unique et les possibilités nombreuses. Il faut faire attention à ne pas tout mettre dans le même lot.
L'utilisation du styrodur est à proscrire en rénovation. C'est un matériau archaïque qui cause encore de nombreux problèmes de condensation.
Dsl, mais j'ai bien trop conscience des problèmes que cela cause.
Oula,
J'ai l'impression que l'on s'écarte du problème, ton raisonnement est intéressant mais
personne ne connait les spécificités de son bâti ici.
Il faut simplement réaliser un diagnostic par un spécialiste et prendre des mesures en respect du bâti ancien. Les normes BBC en neuf ne s'appliquent pas ici.
tab999 C'est bien pour ça qu'il faut q'un artisan ou une entreprise spécialisés passe voir vos fenêtres et propose des solutions par rapport à vos attentes. C'est difficile de pouvoir donner un avis derrière un écran.
En parcourant l'annuaire des pros de l'ADB, peut-être trouverez-vous quelqu'un proche de chez vous.
Bonne continuation.
Pour revenir à la question initiale, je ne comprends pas pourquoi on ajoute une fausse sortie. A priori la faîtière ou la sablière sont installées comme l’intermédiaire (ventrière)?
La fausse sortie permet de réaliser un débord de toiture, en permettant le clouage des chevrons de toiture. Non, la panne intermédiaire est de plus forte section, car elle ne repose pas sur la maçonnerie.
Sur le schéma de Sylvain, je pense que la panne muralière et sablière repose sur les murs (dans ce cas on n'est pas tenu de fixer les pannes, mais pour une muralière posé contre oui). La maçonnerie entre chevrons joue le rôle de cache moineaux.
Vendol Si tu construis 4 murs, alors tu peux poser directement ta panne muralière et sablière sur les murs.
Si tu n'as que 3 murs à construire, dont 1 mur déjà présent sur lequel vient s'appuyer la future construction. Il te faudra fixer contre le mur existant une muralière. Généralement on place une muralière (posé contre) sur un bâtiment déjà construit,qui est théoriquement aussi solide que la construction que tu dois réaliser.
Ben si vous trouvez l'adresse, je veux bien contacter la brasserie pour savoir qui a pondu cette merveille.
Le premier et sa charpente, bien que discret, m'a l'air tout aussi accueillant pour causer avec le tavernier.
Tetenbois merci.
On a une piste. Je me demandais bien quel établissement pouvait s'offrir un escalier aussi unique.
lamalleencoin ah super! Merci
En tous cas vos réponses ne seront pas tombées dans l'oreille d'un sourd.
Il est clair que la soudure a apporté davantage de solidité au ruban. La solidité allant de pair avec la largeur de celui-ci
.
Mon utilisation n'est pas intensive, le réglage de tension n'est donc pas une perte de temps pour moi. J'aurais plutôt dû dire "je les détends très légèrement après chaque utilisation".
Effectivement, les habitudes sont coriaces.
Détendre, ne pas détendre, ou seulement pour les vacances... Les casses arrivent quand même aujourd'hui.
C'est indéniablement l'expérience qui sait prévenir des accidents et vous le montrez bien.
D'autres ont eu moins de chances en suivant les mêmes gestes, incompétence ou pure malchance?
Je pense que chacun-une suis la méthode qui lui parait être la moins dangereuse.
Cordialement.
Oui les brasures amenaient plus de faiblesse à ce niveau et c'est vrai qu’elles sont de meilleures qualités aujourd'hui. Il ne faut pas exclure les petits défauts pas forcement visible.
Mon formateur nous rabâcher ça tous les soirs et j'ai gardé l'habitude.
Les casses ne sont pas fréquentes, mais quand elles arrivent... c'est impressionnant et parfois grave si les protections ne sont pas présentes.
Ben tient, je les ai découverts via les grandes plantes. Ici Peux être à ajouter à ta trouvaille.
Tetenbois
bonjour,
En toute bienveillance et pour essayer d'amener davantage de précisions:
Pour une poutre de 140 par 140mm, il y a bien une différence de surface entre un tenon de 30 par 140mm (sans épaulement) taillé en conservant le fil du bois et 3 dominos collés d'une largeur et épaisseur faible?
Il n'y a pas non plus de chevillage à tire possible avec les dominos. Les assemblages seront difficilement "serrant" et les désordres dus aux variations hygrométriques plus nombreux. Le chevillage à tire de par sa "souplesse" permet de compenser cela en apportant une certaine cohésion aux assemblages.
Le bois de charpente est à minima "ressuyé" quand on le met en œuvre et son taux d'humidité va se stabiliser au grès des saisons.
Les efforts qu'il peut produire en "travaillant" peuvent appliques des contraintes importantes aux assemblages. Je ne donne pas cher des dominos en chêne si la panne sablière, ou le poteau venait à se déformer.
C'est justement les qualités d'un bon charpentier d'anticiper ces déformations. On choisit les pièces et leurs orientations dans l'ouvrage en ayant toujours une vue sur son taux d'humidité, comme celui du site auquel il est destiné.
Pour les efforts appliqués à la structure, c'est tout un apprentissage...
Impossible de résumer ça en quelques lignes. Cela fait partie du métier de charpentier.
Statique, études des moments, funiculaire, épure de Crémona, méthode de Ritter, moment fléchissant, effort de flexion et de compression, etc.
Sur des assemblages peuvent s'exercer des efforts de traction, de compression et de cisaillement. Ils peuvent être simples ou combinés.
Les dominos seront soumis à des efforts venant du poids propre de la toiture, du vent et de neige appliqué sur l'arba.
Les effets du vent (qui agit en pression, dépression, soulèvement de structures), bien que passagers, exercent des contraintes non négligeables sur les façades et versants de toiture, qui sont directement transmissent aux assemblages.
J'ai pu observer certains sinistres qui témoignent tous d'une négligence sur le plan structurel, dont une voiture écrasée par un carport (comme une crêpe, ou plutôt comme un pancake. C'était plus épais!). Par chance, cela n'a fait aucune victime.
J'espère avoir pu amener davantage d'éléments pour la compréhension.
C'est un métier qui ne laisse pas trop de place à l'improvisation.
Bonne taille!
Ladislas oui ça fait partie de l’électroportatif le plus cher en charpente, quoique que les rabots de charpentes avoisinent les mêmes sommes et plus si l'on prend une autre marque dédier au charpentier.
C'est un bon choix la KC100 c'est une machine robuste. Si tu as beaucoup de mortaise à réaliser, c'est un bon investissement, elle est aussi recherchée en occasion, car il n'y a pas beaucoup de modèles à vendre. (on les garde tous à l'atelier)
Prends bien soin de la lubrification de la chaîne.
Bonne taille.