dependancesbois Merci pour ton message! Pour les gabarits, qui sont plutôt onéreux à l'achat, il a préféré en réaliser 2 différents. 1 plus petit pour la QA des solives et l'autre pour les assemblages poteaux/sommier.
Oui pas commun comme chantier. Ils ont acheté une salle des fêtes avec un potentiel très correct. Un beau volume, une forme compacte et bien exposée, avec une façade nord protégée des vents. L' isolation de base est en fibre de bois pour les murs et ouate de cellulose en plafond avec parement int en Fermacell. Ils ont récupéré les plaques des murs et refait une partie de l'ossature bois avec des sections plus importante.
Dans l'idée, une fois le solivage en chêne posé, il démontera proprement les plaques de Fermacell en plafond en vue d'une réutilisation future. Il aspirera et stockera la ouate de cellulose pour pouvoir la ré insufflé ensuite et pour finir, il détuilera et déposera la charpente pour pouvoir créer un étage.
En conservant le toit actuel et l'éclairage, ça lui permet de s'affranchir des conditions climatiques et de pallier au manque de luminosité. Un gain de confort et de temps fort appréciable dans ce genre d'aventure.
Oui c'est une formation très complète qui peut se passer en 2 niveaux. Un formateur avec un savoir et une maitrise très appréciable. 5 jours très intenses à manipuler les cordes pour lever ou déplacer différentes charges dans des situations variées. Le tout, avec une grande autonomie d'exécution et de multiples possibilités pour réaliser les ateliers (majoritairement en binômes).
Du levage, mais pas que. L'ergonomie, les postures et les étirements font partie de la formation.
Je la recommande vivement à tous-tes les intéressés-es.
dependancesbois effectivement, elle ne se passe qu'en une seule fois depuis 2022. La formation de niv2 était plus axée sur le levage technique à l'aide d'échafaudage. Les possibilités sont énormes. La prise en charge de la formation n'est également plus possible depuis c’est année.
Les TMS et autres problèmes sont monnaie courante dans nos métiers, l'intervention de l'ergothérapeute durant la formation nous à bien fait comprendre l'importance de la posture et des muscles "profonds", gainant nos corps efficacement. Si je me souviens bien, une charge de 25kg soulevée sans fléchir les jambes, le dot courbé vers le sol, équivaut à une pression de 375kg sur les disques vertébraux...L'effet bras de levier sur les disques, qui est du au décalage du centre de gravité est juste énorme! Une fois qu'ils sont usées, c'est terminé. Lombalgies assurées.
Prenons soins de nous!
Boisenformes Je vois que tu cherches encore. Même réponse que dans ta précédente question. Je n'ai toujours pas de retours à donner.
Pendant mes recherches j'avais trouvé une scie verticale (canadienne, il me semble) à un prix intéressant, mais la marque ne me revient pas...
Beau projet, le projet d'une vie quoi.
J'attends la suite ça m'intéresse. N'hésite pas à rentrer dans les détails. À l’occasion, j'aurais d'autres questions techniques sur ce que je peux voir. J'avais remarqué ton mur en pisé dans le premier post de ta cuisine, je comprends mieux la suite de l'aventure et la dynamique
Les projets de construction de maison individuelle et de logement collectif faisant l’objet d’une demande de permis de construire ou d’une déclaration préalable déposée à partir du 1er janvier 2022 et les projets de construction de bureau et de bâtiment d'enseignement primaire et secondaire faisant l'objet d'une demande de permis de construire ou d'une déclaration préalable déposée à partir du 1er juillet 2022 sont soumis à la RE2020.
Je pense que le dossier a été déposé bien avant.
AtelierLMB Je ne sais pas si tu vises le niveau passif et les labels, mais si tu cherches de la documentation sur le sujet, il y a le site officiel et les Critères de certification Bâtiment Passif, EnerPHit et BaSE
et Passive House Database
Beaucoup d'habitations performantes et saines ne sont pas labellisées et il y a beaucoup de chemins différents pour tendre vers cela.
Je trouve ça passionnant.
Justement, ça fait partie des questions que je me pose et que je trouve intéressant de développer ici.
Tu as peut-être réalisé une étude de sol G2? Ça a donné quoi en analyse et préconisation?
Je ne connais pas ta région et le robinier est l'essence qui se prête le mieux à cette tâche, il y a des thermites par chez toi? Je sais que le robinier est reconnu plus durable face à celles-ci.
Autre question technique, les pieux sont enfoncés en force ou déposés dans un trou de tarière? À quelle profondeur les as-tu enterrés? Tu as peut-être pris des précautions supplémentaires pour les préserver avant? (carbonisation, imprégnation?).
Merci d'avance pour ces réponses.
Niouniou c'est particulièrement vrai pour un bois en eau douce de nos régions (en Amazonie moins) car les xylophages marins sont nombreux en eau salée. Principalement des mollusques bivalves et des crustacés.
La proportion d'eau salée dans la lagune est très variable, les eaux douces et salées se brassent continuellement, difficile à estimer.
Ce qui fait surtout la préservation de certaines fondations de Venise, c'est la couche d'argile dans lequel les pieux sont plantés, jusqu’à trouver une couche dure d'assises.
Dans c'est argile, sous l'eau et sans oxygène, le bois se minéralise et devient très résistant. On en revient à l'argile et ses propriétés anti âge, on pourrait presque finir par prendre des bains de boue!
J'avais vu il y a longtemps un reportage sur la préservation des fondations de Venise. C'est une ville qui s'est quand même affaissée de plusieurs centimètres (plus d'une dizaine, il me semble) par affaissement naturel, mais aussi par activité humaine (captage d'eau douce dans les nappes). Aujourd'hui le niveau de la mer monte encore à cause d'un phénomène qui nous concerne tous-tes.
fab29 Oui il faut éviter l’usage de ciment dans ce cas.
Un mortier à la chaux est préférable, car il gère mieux le transfert d'humidité.
Des galets de rivière déposée au fond permettent une meilleure protection, ils permettent de minimiser les remontées capillaires par les abouts des pieux enterrés.
En fondation cyclopéenne, les pieux en robinier de faibles sections sont placés aux endroits stratégiques des descentes de charges. Ils sont plantés profondément dans le sol et noyés dans un mortier de chaux. Avant de couler, on aura pris soin de disposer un empilement de pierres de différentes sections et l'on peut même armer la fondation avec des bambous.
Le gros avantage de cette technique, tout en n'utilisant pas de ciment. C'est qu’elle permet de conserver l'inertie thermique du sol. Ce qui n'est plus possible avec une construction ossature bois de type plateforme sur dalle bois (sur pilotis).
Par contre, son coût en main-d'œuvre, en temps et en matériaux est non négligeable.
Je crois qu’elle ne rentre pas dans les assurances également. Comme d'autres techniques qui fonctionnent bien sur terrain à forte proportion d'argile gonflante d'ailleurs. Dommage qu’elles ne soient pas mieux évaluées et reconnues...
pierrotb
Tu peux nous en dire plus sur la composition des parois de ta maison stp?
Le sujet intéresse, mais il y a peux d'éléments pour comprendre les choix constructifs mis à par la "performance" du bâti. J'ai cru comprendre que tu es thermicien, en espérant que tu prendras le temps de partager cette construction.
Je trouve que cet univers mérite d'être plus largement connu.
Bonne continuation.
Je ne sais pas si cela fait partie des critères esthétiques. Mais c'est efficace.
Si par contre elle est exposée aux intempéries, il va falloir prendre plus de précaution.
DewhitYoussef tout à fait, réaliser une conception drainante.
Personnellement je préfère ménager un jeu minimal de 5mm entre les pièces de bois (poteaux, 1/2 poteaux) pour permettre une bonne ventilation.
Si tu procèdes par collage ou masticage (ce dernier peut être peu esthétique) il faut absolument que cela reste étanche. Les variations dimensionnelles peuvent rendre la tâche difficile.
Comme dit Mr Desthuilliers, déligner la main courante en pente pour favoriser l'évacuation de l'eau.
Je traiterai tous les abouts des pièces, pied de poteaux et assemblage avec du Wood Bliss par exemple ou équivalent.
Si la main courante venait à être légèrement plus large que le poteau et 1/2 poteaux ou que le poteau central soit légèrement moins épais, cela permettrait de créer une rainure en sous-face de la pièce pour briser la goûte d'eau. Lui permettant ainsi de ne pas atteindre l'assemblage (poteau central / main courante).
Une dernière option serait de réaliser un tenon à embrèvement oblique (embrèvement coté extérieur) en remplacement du tenon mortaise classique pour éviter que l'eau ne puisse stagner dans l'assemblage (en traitant bien sur l'assemblage).
DewhitYoussef
A d'accord, tu es complètement partie sur une conception différente.
Ta conception de départ était bonne, je trouve qu'elle est plus durable en extérieur, les grilles métal ne permettent pas une rétention d'eau en partie basse (en pensant à les désolidariser des poteaux). La section de tes pièces de départ permettait aussi une rigidité certaine.
Sur tes photos, je comprends que tu souhaites poser entre les 2 poteaux présents un gardecorps de 3m, c'est bien ça?
Ta feuillure sera bien côté extérieur?
La traverse intermédiaire et basse avec sa feuillure rajoute plus de chance d'avoir des rétentions d'eau. Il va falloir contrôler plus souvent les bois...
Quelle essence as-tu choisi?
En te lisant, je pensais que tu étais parti sur une solution du type Pinces à verre inox elles sont fixables sur poteaux carrés + Verre feuilleté trempé à bords polis en remplacement des grilles.
Après c'est un style plus moderne, et puis je ne connais pas l'exposition de ta véranda, peut être a tu récupérer des vitres? Tu le fais pour toi ce garde-corps?
Bonne continuation.
DewhitYoussef Ok, en tous cas tu sais quoi vérifier au fil des saisons.
Tu peux réaliser des perçages, mais je ne pense pas qu'ils soient d'une réelle efficacité ici. Contrôle la bonne tenue des joints, quitte à les refaire dans un moment.
Bonne pose.
Ladislas oui ça fait partie de l’électroportatif le plus cher en charpente, quoique que les rabots de charpentes avoisinent les mêmes sommes et plus si l'on prend une autre marque dédier au charpentier.
C'est un bon choix la KC100 c'est une machine robuste. Si tu as beaucoup de mortaise à réaliser, c'est un bon investissement, elle est aussi recherchée en occasion, car il n'y a pas beaucoup de modèles à vendre. (on les garde tous à l'atelier)
Prends bien soin de la lubrification de la chaîne.
Bonne taille.
Ladislas Bonne nouvelle! Ça fait toujours ça d'économiser.
Oui la lubrification du pignon de chaîne est automatique (il est monté sur roulement). Pour le graissage de chaîne voir commentaire plus bas.
Personnellement, je préfère appliquer quelques goutes d'huile entre la chaîne et le guide. Ou passer un coup de graisse en bombe avant chaque utilisation (je fais ça toutes les 10 à 15 mortaises environ). C'est une habitude que je garde, avec mes tronçonneuses, j'ai plusieurs fois eu des problèmes de lubrification.
C'est une machine que je trouve moins dangereuse qu'une circulaire par exemple.
Il faut que la pièce de bois soit stable, la machine bien en appuis sur celle-ci. Les 14kg de la machine plus la poussée que tu exerceras (à deux mains) la stabiliseront bien. Elle mortaisera comme dans du beurre ( en bois sec ça forcera bien évidement plus). Éviter les effets personnels qui pendent ou vêtements ample, et comme pour tout outil coupant, avoir une chaîne bien affûtée.
C'est comme pour une tronçonneuse, garder un œil sur la lubrification, avoir une bonne tension de chaîne et faire attention de ne pas se couper avec celle-ci (quand on fait les réglages ou le remplacement) porte des gants fins au besoin.
Pour ton utilisation, je pense que tu n'auras pas à remplacer les charbons.
Nettoyer ça machine après usage pour éviter que des copeaux ne se coincent par-ci, par-là.
Pour le graissage je me suis mal exprimé.
Le graissage du pignon de chaîne n'a pas besoin d'être fait.
Mais le graissage de la chaîne ce fait toujours manuellement! En vissant le graisseur à godet en laiton (ou "stauffer) sur le guide. On remplit l'intérieur de graisse.
En vissant, la pression interne fait circuler celle-ci dans le guide.Tu dois apercevoir la graisse sortir.
Le fabricant préconise de visser cette partie toutes les 20min d'utilisation.
Des fois cela ne fonctionne plus, on peut toujours graisser le guide manuellement avec une burette.
Ladislas au prix de la chaîne, c’est un beau cadeau! Tu en vends une à tout hasard?
Pour la lubrification, une huile de tronçonneuses biodégradable suffit ou une graisse spécifique. Pareil si tu utilises une burette pour appliquer de la graisse manuellement entre le guide et la chaîne.
Si tu dois stocker longtemps la mortaiseuse, fais un gros dépoussiérage de l'ensemble et dégraissage du guide pour retirer toute l'huile de tronçonneuse pour éviter qu’elle ne sèche.
Passe ensuite un coup de DW40 ou autre sur les parties sensibles à l'humidité.
Dans la doc technique, toutes les préconisations pour la tension sont présentent (5mm entre le guide et la chaîne). Bien faire attention au sens de coupe de la chaine, et re contrôler la tension après quelques mortaises.
Pour l'affûtage, dès que la chaîne ne fait plus de copeaux, tu vas voir ton affûteur. Si tu ne l'utilises que très occasionnellement et majoritairement sur bois frais, tu ne le verras peut-être jamais!
Bon mortaisage!
J'oubliais,
pas besoin de graisser à outrance le guide. Avec la vitesse de rotation de la chaine, tu risques d'avoir des projections en utilisant de l'huile pour tronçonneuse.
Si les assemblages sont apparents, pense à sectionner les fibres avec ton ébauchoir pour éviter que la chaine ne les arraches.
Pour une mortaise débouchente, place un martyr en dessous de la pièce à mortaiser.
Ladislas Ok merci, je reste joignable si tu changes d'avis.
Pour ta graisse, pas de problème. Beaucoup de graisses font l'affaire, il est préférable de prendre une graisse qui résiste bien à la chaleur. D'ailleurs, les graisses (en patte) sont plus pratiques pour le remplissage du graisseur.
Sympas ton projet, on ne va pas tarder à voir ta réalisation alors!
La mortaiseuse ne va faire qu'une bouchée des 50 mortaises, garde toit quand même une mortaise à faire à la main pour ne pas être frustré.
Le secret pour se préserver, c'est de commencer par de petites journées en écoutant toujours son corps et toujours en faisant attention à sa posture quand on soulève des pièces lourdes.
Petit échauffement le matin et étirement le soir, ça, c'est le bonus.
Tu peux aussi utiliser une huile essentielle de Gaulthérie odorante ou de Romarin officinal à camphre (2 à 3 gouttes dans une huile). Cela permettra de détendre les muscles, calmer une tendinite.
C'est toi qui sculptes les quadrilobes aussi?
Merci pour les photos, je ne saurais dire pour l'essence employée.
Ta première photo donne un bel aperçu de la table. Je trouve quelle à du vécu, des "traces" qu'il ne faut peut être pas effacer.
Honnêtement, une protection n'est pas obligatoire, je partage donc l’avis de Kentaro.
Personnellement je ne suis pas très fan des vernis et préfère généralement les finitions à l'huile.
Ce serait pour faire une table à manger?
Si tu souhaites effacer les traces présentes, il va falloir sérieusement poncer (avec une ponceuse à bande de préférence). Une finition à l'huile demandera du temps et il faudra la renouveler dans le temps pour quelle protège efficacement des liquides (mais à l'inverse du verni, ne te demandera pas de re poncer l'ensemble), tu passes une couche et c'est fini. Par contre une finition à l'huile sera moins résistante aux rayures.
La simplicité serait peut être simplement de passer un coup d'éponge quant c'est nécessaire, et vraiment, quand il y a trop de traces de liquide, de poncer au besoin.
À toi de voir, c'est souvent une affaire de compromis.
ggge Oui, utiliser le bois en l'état sans traitement est possible, comme il a été utilisé avant et comme on continu à le faire maintenant pour certain bois et métiers.
Le boulanger passait certainement un coup d'eau sur sa table et terminé.
Au final, c'est toi qui jugeras bon de poncer ta table ou de la protéger quant son aspect ne te conviendra pas.
J'ai une autre question, si je puis me permettre.. Tu dis "Une finition à l'huile [...] à l'inverse du verni, ne te demandera pas de re poncer l'ensemble". Est-ce que tu veux dire que dans l'état actuel de la table, si j'opte pour l'huile, je peux directement l'appliquer sans reponcer et que les restes des couches d'huiles précédentes se fonderont dans les nouvelles ?
Pas tout à fait, je dis que si tu appliques un vernis aujourd’hui et que tu dois le refaire dans X années, tu devras poncer l'ancien vernis pour en refaire un neuf. C'est plus de travail.
La ou une finition à l'huile demandera simplement un léger nettoyage et le passage d'une autre couche d'huile.
En n'enlevant pas totalement la couche d'huile restante sur ta table (après ton dernier ponçage), il peut apparaitre une différence de teinte. Elle peut aussi bien se fondre dans l'ensemble... C'est un critère esthétique qui reste au goût de chacun. Il se peut que personne appart toi ne se rende compte de cette différence.
Çà fait un bon paquet d'huile de coude 250g.
Ok, comme tu voudras. Pour le dosage de diluant, tu peux diminuer les doses si tu le souhaites. L'essentiel, c'est d'aider un peu mieux les premières couches à pénétrer dans le bois.
Prends conscience que si l'usage du diluant favorise la pénétration dans le support et une protection plus en "profondeur", l'huile mettra de ce fait plus de temps à polymériser, car elle sera moins en contact avec l'air.
Et le séchage, comme déjà dit, c'est le plus important. Il ne faut pas être pressé.
Bonne continuation!
MauriceAub oui, possible incendie sur certains modèles.
C'est dans les trouvailles, ils ont demandé le rappel de ce ou ces modèles.
Est-ce que c'est utile ? Bof, étant donné que ce qui a de l'incidence dans les ouvertures, c'est leur étanchéité et là, tu n'interviens pas dessus mais uniquement sur la surface de vitrage qui ne représente pas la plus grande surface d'échange avec l'extérieur.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça.
L’étanchéité des menuiseries ancienne n'est pas des plus performante. Les tests de dépressions sont sans appel, il suffit de réaliser un diagnostic par un spécialiste.
Quant au simple vitrage, c'est le seul endroit d'une pièce qui n'a pas d’isolation et qui subit des amplitudes thermiques importantes (en comparaison aux murs). S’il y a beaucoup de fenêtres et/ou que leurs dimensions sont grandes, la surface d'échange avec l'air intérieur sera plus importante et demandera par conséquent un besoin en chauffage important.
On sait faire des menuiseries performantes aujourd’hui. Faut'il encore avoir les moyens pour les poser et de les poser bien.
On est d’accord sur le reste, je suis moi-même partisan du réemploi (ce qui pourrait d’ailleurs être le devenir de ces fenêtres, plutôt que de finir à la benne) et reste sensibles au patrimoine.
Sur des menuiseries anciennes, on pose parfois du "sur-vitrage" pour éviter une dépose complète. On reste ce pendant dans ce que tu évoques bien "une solution de demi-mesure".
Bien cordialement,
Bonne soirée à tous.
tab999 Merci pour cet apport concret. Oui elle montre bien les ponts thermiques en façade à l'aide d'une caméra thermique.
Je vois que vous êtes déjà bien renseignée.
Il faut poser les bonnes questions aux artisans ou entreprises qui viendront vous voir, cela vous permettra de juger de leurs compétences et d'avoir le "bon filing".
Je le répète, je ne connais pas les spécificités de votre bâti. Seul un spécialiste ou conseiller en rénovation présent dans votre maison vous donnera une direction à prendre pour réaliser une bonne rénovation suivant ce qu'il pourra voir.
Ils seront aussi à même d'estimer le gain.
Restaurer ou remplacer vos fenêtres (en respectant le style, le matériau apportera un confort thermique et phonique certain). Chaque étape, même petite soit-elle, nous amène à tendre vers une amélioration plus importante.
Individuellement elle n'apportera peut-être pas un gain important sur une facture énergétique et l'on sait que le coût d'une rénovation globale pour atteindre ses performances est prohibitif pour la plupart des propriétaires.
Le rôle des conseillers et professionnels est de comprendre le bâti ancien et ces pathologies et de savoir prioriser les lots (Rénovation et isolation toiture, menuiseries, murs, plancher, vos besoins, etc) pour tendre vers un gain, un confort, en limitant les déperditions énergétiques.
C'est mon point de vue.
Je ne peux que vous conseiller de vous rapprocher de spécialiste du bâti ancien, de la rénovation et de thermiciens.
Ils auront de précieux conseils pour guider les choix et orienter les dépenses au mieux.
L'apport de trente six seb et ukinoki donne un aperçu de ce qui peut être fait. Cela peut aider dans le dialogue avec les futurs artisans ou entreprises, même si certaines options ne seront probablement pas envisageables.
tab999
Suite à ton PDF (car oui oui, tu m'as fait découvrir cette étude), je suis allé faire un tour dans ma bibliothèque, je te fais suivre un scan en MP pour que tu puisses mesurer les possibilités. (Je ne crois pas avoir le droit de les poster ici publiquement)
Ils sont tirés du livre :
La rénovation écologique, principes fondamentaux et exemple de mise en œuvre (partie sur l'isolation des ouvertures), de Pierre Levy, édition terre vivante.
C'est un livre intéressant qui traite de la rénovation globale sur des bâtiments de tout âge et de conception variés. Si cela t’intéresse, tous les livres sur la construction écologique sous ce même format sont intéressants (je les ai tous!).
Tu y trouveras aussi toutes les références.
Les informations risquent de se recouper avec celle de trente six seb ou seront complémentaires. Les vues en coupes donnent une idée des possibilités techniques.
Bonne lecture!
Bonjour,
Sur quoi vous basez vous pour dire que cela n'améliore que très peu le confort thermique ?
De quel double vitrage parlez vous ? Car il en existe plusieurs avec des performances différentes.
Chaque cas est unique et les possibilités nombreuses. Il faut faire attention à ne pas tout mettre dans le même lot.
L'utilisation du styrodur est à proscrire en rénovation. C'est un matériau archaïque qui cause encore de nombreux problèmes de condensation.
Dsl, mais j'ai bien trop conscience des problèmes que cela cause.
Oula,
J'ai l'impression que l'on s'écarte du problème, ton raisonnement est intéressant mais
personne ne connait les spécificités de son bâti ici.
Il faut simplement réaliser un diagnostic par un spécialiste et prendre des mesures en respect du bâti ancien. Les normes BBC en neuf ne s'appliquent pas ici.
tab999 C'est bien pour ça qu'il faut q'un artisan ou une entreprise spécialisés passe voir vos fenêtres et propose des solutions par rapport à vos attentes. C'est difficile de pouvoir donner un avis derrière un écran.
En parcourant l'annuaire des pros de l'ADB, peut-être trouverez-vous quelqu'un proche de chez vous.
Bonne continuation.
BillyBanjo
Pour fixer les solives sur la muralière, tu les fixes avec une pointe ou une vis en biais. Puis tu places les entretoises.
La lisse peut être d'une seule longueur (il existe des montants de 5 et 6m), ou être composé de 2pièces, en faisant déborder une des lisses de 60cm a la jonction des murs. C'est typiquement des règles pour la construction ossature bois et des ouvrages ext qui prennent le vent.
Mais, même en int, elle te permettra de rigidifier le mur et d'apporter une épaisseur de fixation confortable pour ton solivage.
Ne pas entailler le solivage te permet de garder le maximum de résistance à ta pièce. Si tu peux, préfère baisser la hauteur de tes murs. Visiblement tu as de la marge.
Ton option (montant avec entraxe de 40cm) est une bonne base. Elle te permettra de venir fixer les supports pour tes rangements, même des charges lourdes, tout en jouant pleinement son rôle de cloison porteuse.