Salut,
Ara j’atterris ici suite à cette question. Les métiers d'art sont aussi ouverts a certains métiers du gros œuvre comme les charpentiers, les tailleurs de pierres et d'autres (enduiseur, maçon tradi, etc.). La CMA délivre le statut pour ces professions réglementées, le diplôme et les assurances restent obligatoires pour ces corps de métiers.
Oui merci, c'est plus clair maintenant.
Une dalle bois ce retrouve dans toutes les maisons ossatures bois de types plate-forme. Elles sont isolées et complètement "fermées" pour porter l'ensemble d'une maison.
Un plancher peut simplement être composé d'un solivage et de plaque osb par exemple (plancher d'étage, etc..), mais ne porte pas spécialement une construction. C'est plus un terme de construction bois car la différence n'est pas flagrante, on pourrait aussi l'appeler, plancher bois de rdc.
Dans ton cas, c'est une dalle bois qui soutiendra tes murs.
L'espace dont tu disposes est faible pour permettre une bonne ventilation. Pour bien faire (DTU), une hauteur de 30cm entre le sol et les bois est nécessaire. Dans la réalité, c'est toi qui jugeras bon de la hauteur que tu donnes. Ce n'est pas non plus l'atelier d'un client. En décaissant légèrement tu permettras une meilleure ventilation et tu peux toujours remettre la terre à ton départ. (Décaissement total, ou uniquement à l'endroit des fondations).
Si tu veux quelque chose d'un minimum durable, oublie la dalle sur hérisson ventilé, les plots béton et passe sur des fondations en pneus. Tu trouveras plein d'exemples sur la toile. Récupère des pneus chez le garagiste du coin, places des cailloux ou gros gravier dedans en les tassant fortement et places une rondelle ou 2 d'osb3 par-dessus. Tu obtiens une fondation stable pour tes solives de rives (qui supporteront ton solivage ET tes murs). Aucun impact au sol (pas de béton) et tout reste démontable.
Si tu n'isoles pas la dalle, aucun besoin de mettre un frein vapeur.
Exemple d'une dalle bois en remplaçant les plots béton par les pneus et avec des sections pas aussi fortes.
J'espère avoir pu amener un peu d'eau à ton moulin.
Bonne continuation.
Oui nous sommes d'accord.
Pour éviter un excès d'humidité en sous-face de la dalle, c'est bien la hauteur entre le sol et le dessous de la dalle qui t’apportera une ventilation naturelle correcte.
À mon sens, si la terre est très humide, la présence d'une bâche n'apportera pas une protection suffisante avec une hauteur de ventilation faible.
Si je devais rester à long terme, j'envisagerais de placer une bâche paysagère par exemple. Si c'est du court terme, autant ne rien mettre. Je pense que même avec une terre humide tu restes à couvert sous le hangar. Avec du douglas (qui est naturellement classe d'emploi 3.2) et une ventilation suffisante, les bois s’abimeront peu.
Purgé d'aubier, il tolère facilement les excès d'humidité ponctuelle. Je ne connais pas ta région, mais l'hygrométrie n'est généralement pas toujours au plus défavorable, il y a les hivers froids et secs, le soleil et les vents qui évacueront les éventuels excès.
Je miserais tout sur la hauteur de ventilation, quitte à décaisser un peu (vu la faible hauteur d’on tu disposes) pour que le solivage respire et poserais la dalle sur des fondations de pneus pour isoler les bois du sol. L'avantage de ces fondations, c'est qu’elles rendent les remontées capillaires très difficiles dans les cailloux contrairement aux cairons béton par exemple. Ça ne coûte presque rien. Un peu de temps et de sueur ;) C'est une technique parmi d'autres...
Mike0411 cette structure est plus envisageable. Elle est plus économique en bois et il n'y a pas besoins de sabots ni de fixation qui sont assez onéreux.
La vue des fondations en béton n'est pas des plus jolies, mais c'est vrai quelle à l'avantage d'être plus résistante dans le temps et permet un appui des pièces de bois supérieur. Dans ta configuration première, il est nécessaire de justifier l'assemblage par boulonnage. C'est plus technique et risqué pour qui n'en a pas l'habitude.
Un calage plus important (1cm mini) entre les pièces permettra une meilleure ventilation.
Si tu as un doute sur le dimensionnement, télécharge la version de démonstration icipour faire tes calculs. Module utile Accord express poutre.
Avant de l’installer, il sera utile d'avoir quelques connaissances et de regarder son fonctionnement, n'hésite pas à demander conseil à l'entreprise. Ça peut te permettre de dimensionner correctement ta terrasse et de donner à ton beau-frère une note de calcul s'il le souhaite. Ça te permettra d'analyser aussi le confort vibratoire de ta terrasse (qui est améliorable pour ta conception). Tu restes responsable en cas de problème, n'hésites pas à faire vérifier tes calculs par des pros, quitte à demander ce supplément de coût à ton beau-frère. Ça permet de garder les relations saines parfois.
stefchrys c'est ce logiciel que tu utilises pour tes dimensionnements?
Le Douglas (non traité) reste abordable et durable quant il est bien mis en œuvre, si tu as un scieur près de chez toi c'est mieux. Un bois coupé hors sève et purgé d'aubier sera parfait (un peu plus cher aussi). Pense à bien protéger les abouts des pièces qui sont les parties les plus sensibles.
Le châtaigner, le chêne et le robinier sont plus résistant encore et sont une ressource locale, mais il faut avoir la disponibilité et connaitre les bons scieurs pour les touchers à un prix raisonnable (parfois moins cher en comparaison à certains produits résineux d'il y a peu de temps).
Mike0411 Oui
- aucun bois ne doit être en contact (lame de terrasse comprise), donc, calage systématique. Si tu prends ta solution avec poteaux (je préfère des 15x15cm d'ailleurs), il te faudra intercaler des rondelles de charpentes ou cales entre les pièces avec ton assemblage par boulonnage.
- place des bandes sur chaque partie horizontale de la structure.
- ménage une pente pour favoriser l'écoulement.
- utilise des bois sains, purgés d'aubier, si possible coupée en hiver et à une humidité comprise entre 12 et 18%. Bombé vers le ciel, cœur au soleil pour les lames et respecte le sens de pousse pour les poteaux.
- Protèges tous les abouts ( il est possible de faire ce traitement pour toutes les parties horizontales et les assemblages)par carbonisation, Wood bliss, goudron de pin ou saturateur naturel.
- Un jeu est à respecter à la jonction des lames, les lambourdes de support doivent être en retrait de celui-ci pour éviter les stagnations d'eau.
-Visserie inox en extérieur. - pense également qu'il faut ménager un jeu entre les lames de terrasse suivant l'humidité des bois pour conserver un écartement correct. Sinon, tu vas te retrouver avec des écarts importants en été, et des lames qui se touchent à faire forcer la visserie, voir casser en hiver.
Je te passe beaucoup de détail du DTU 51.4 et 31.1 (charpente en bois, car les terrasses surélevées en font partie), trop long à expliquer. Si tu as une école d'archi, du bâtiment ou une bibliothèque pas loin, il est parfois possible de consulter tous les ouvrages pour réaliser une bonne mise en œuvre. Sinon tu peux commander les ouvrages au CSTB. C'est un minimum si tu veux réaliser en confiance ce projet je pense.
Pour le pin autoclave, il faut simplement savoir que c'est une essence qui n'est pas faite pour aller à l'extérieur. Les industriels sont alors obligés de l'imprégner avec des produits pas franchement sains et qu'ils choisissent cette essence principalement pour sa forte proportion d'aubier (partie la plus sensible) pour que l'imprégnation par autoclave soit meilleure. Le bois parfait (duramen) étant peu à non imprenable. C'est également une essence rentable, car elle pousse vite.
On va donc à l'encontre de ce qui s'est fait depuis des centaines d'années, à savoir, coupé hors sève, choisir une essence adaptée, purger l'aubier et mettre en œuvre les bois à une humidité favorable.
Le douglas et d'autre essence européennes sont naturellement plus résistantes que ce dernier, classe 3.2 à 4 (robinier) sans traitement. On peut lui conférer une protection supplémentaire au besoin, mais il s'en sort bien pourvu que l'on soigne la mise en œuvre.
Pour le gabarit, il en existe des tout prêts comme ici ou bien il est facile dans fabriquer un, je crois que Samuel à fait une vidéo à ce sujet là ce serra plus explicite.
Pour les fraises, on peut utiliser celle-ci ou celle-là ou encore Hélicoidale brise copeaux.
Il y a d'autres marques. La réalisation d'un gabarit est simple et peu couteuse.
Ok j'ai regardé. C'est vrai que le prix est abordable et ne se compare pas à une marque que l'on connait. Personnellement ce qui m'interpelle c'est le débattement faible du gabarit et son manque de polyvalence couplé à une simple affleureuse. Si tu disposes d'une défonceuse, ou que tu souhaites investir, une bonne défonceuse offrira plus de puissance, de profondeur de travail et plein d'autres possibilités qu'une simple affleureuse ne pourra réaliser. La création d'un gabarit est personnalisable sans limites pour presque rien.
Kentaro Je comprends bien, c'est un avis personnel simplement. Libre à chacun d'investir comme il l'entend.
Comme on les aime! Simple, économe et efficace. Delorme a su révolutionner son époque avec cette conception.
Même interrogation que Sylvain, sinon, assemblage par clouage ou vissage? Avec collage ou sans?
PhilippePliquet J'ai trouvé les détails sur ton site
Que du bonheur à l'assemblage, ludique à souhait!
Amadeus41, c'est une enture droite crantée avec abouts brisés et clefs.
Wolfie Oui, en menuiserie l'enseignement traditionnel passe clairement par le maniement du bédane pour la réalisation d'une mortaise. sylvainlefrancomtois le souligne bien, c'est clairement un outil fait pour cela, plus efficace qu'un simple ciseau. L'épaisseur de sa lame permet une rigidité et un guidage amélioré.
En charpente, la mortaise étant normalement déjà évidée (à la mèche ou mortaiseuse), avec un ébauchoir de 30 et un ciseau de charpentier (tenu à 2 mains) avec une lame assez large ou une demi-Bisaiguë pour finir au besoin les joues, cela suffit amplement.
Beaucoup de personnes qui ne sont pas spécialement passées par un apprentissage réalisent leurs mortaises aux ciseaux avec de bons résultats, le bédane restant plus pratique et adapté à l'usage, on le retrouvera plus facilement dans les ateliers pro. C'est une bonne base que de passer par le pas à pas.
En fouillant les vide-greniers et brocantes, tu devrais tomber sur de beaux exemplaires.
Des ciseaux-bédane? Connais pas. Tu veux peut-être parler de certains ciseaux à lames biseautées de forte épaisseur que l'on peut utiliser en charpente?
foal En effet, le ciseau bec-d'âne (ou bédane pour le terme actuel)! Sa lame est plus longue que le bédane. Je pensais à cette constitution pour les ciseaux de charpente, mais avec une nervure et un biais moins prononcé. Je ne connaissais pas ce manuel, merci.
etiennedesthuilliers Merci pour la chronologie.
Votre génération a dû souvent entendre ce terme. Actuellement, j'ai l'impression qu'il est moins employé dans les centres de formation comme en entreprise?
En charpente et pour ma génération qui est plus jeune, on entend souvent parler d'ébauchoir et de ciseau à bois de charpentier (à 2 ou une mains, la taille et la robustesse étant la principale différence) pour réaliser la même tâche. L'essentiel étant de comprendre ce à quoi l'outil est destiné et de l'utiliser correctement.
Certains ouvrages nous replongent dans ce qui a été à une époque, et qui continue à l'être dans l'exécution de beaucoup de gestes. L'évolution est intéressante.
sylvainlefrancomtois Au lieu de rentrer désabusés, ils auraient pu inventer la devise ni Dieu ni maître. Ça aurait pu mettre tout le monde sur un point d’égalité.
étymologie bec-d'âne On revient de loin.
dependancesbois utilisation Bisaiguë
Charpente tradi 1
Charpente tradi 2
Anael1 Bonjour,
cette charpente est à refaire. Les tuiles sont peut-être récupérables, mais à la vue du faîtage, je ne resterai pas dessous. L'entrait de la ferme au premier plan est bien fissurée.
Vu l'état des bois et les jours présents dans la toiture, l'eau a eu tout le temps pour les dégrader.
Demande au proprio depuis combien de temps elle a été conservée dans cet état.
Merci pour ces détails.
J'ai commencé ce chantier depuis un certain temps et j'ai réalisé l'ossature et toute la charpente avec un charpentier issu du compagnonnage.
Nous avons travaillé en duo et cela a été un super apprentissage.
Je précise que je l'ai employé comme salarié et non pas en entreprise. Je ne suis donc pas couvert par la décennale. J'ai fait ce choix en connaissance de cause.
Tu veux dire que tu la employé en travailleur occasionnel du bâtiment?
Même si tu portes une certaine responsabilité en cas de vente et sur les travaux que tu auras réalisés (non accompagné) pendant 10ans.
Sache que s'il y a litige, au point de se retrouver au tribunal. Chose que je ne souhaite à aucune personne. Le "sachant" en d'autres termes l'artisan, serra de fait plus facilement mis en cause s'il est prouvé qu'il y a eu mauvaise mise en œuvre de sa part... même avec le statut TOB.
À bon entendeur.
Un mur de refend (colombage) est placé au RdC sur 5m de long, à l'axe de la travée (donc au milieu des solives, si j'ai bien compris ce que cela veut dire) et 10 solives portent dessus (et solidement fixées). Les 12 autres solives sont celles qui ont la portée de 5,15m.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre.
Le(s) murs de refend se placent toujours perpendiculaires à la plus grande façade (si bâtiment rectangulaire), dès que celle-ci a une longueur supérieure à 10m. Il peut être déplacé
de + ou - 25% de ça position centrale.
Un plan côté et photo permettrait de visualiser mieux l'ensemble.
Concernant la section des solives, mes calculs d'amateur montrent que je frôle la limite et j'avoue que cela ne me rassure pas.
Mais les solives sont là et je ne peux pas les changer...
Ce que je ne comprends pas, c'est que le charpentier avec qui j'ai travaillé a pris en compte mon souhait de mettre du sable entre les lambourdes à l'étage, d'une part, et a plutôt tendance à surdimensionner, d'autre part.
C'est à vérifier,
personnellement j'émets une réserve pour les 12 solives qui ne reposent pas sur colombage.
Il faut demander une feuille de calcul. Un bureau d'étude structure bois peut vérifier ça également.
La question est plus:
Au moment du dimensionnement du solivage, avais-tu fait le choix du type de cloison et listé l'intégralité des charges permanentes?
Mais aussi et surtout,
Avez-vous quantifié les charges permanentes d'une paroi banchée + enduit terre localisées sur 1 ou 2 solives?
Par ailleurs, lorsque tu indiques 45/95mm, si le 95mm est dans le sens de la hauteur, cela risque de me poser un problème car cela relèverait carrément ma hauteur de parquet.
En revanche, l'idée m'a traversé l'esprit et voici plus bas deux schémas représentant une solution de ce que j'avais initialement envisagée.
Le 95 se pose à plat sur sa longueur. Mais normalement, on pose les renforts entre les solives et non pas sûr. Ici tu n'as plus le choix...
de mémoire, regardes dans le DTU31.2.
C'est du bon sens, soit tu places des renforts sous la charge, soit tu doubles ou triples les couches de panneaux (OSB (18;22mm), ou Fermacell) pour répartir mieux les efforts sur le solivage et éviter la flexion.
(Les panneaux de fibre de bois acoustiques ne sont normalement pas prévus pour être porteurs).
puis-je faire reposer ma lisse basse de cloison sur la fibre de bois phonique ?
De quel produit parles-tu?
Si le panneau est suffisamment dense, oui. Tu auras moins de transmission de vibrations.
Mais dans ton cas, uniquement si le support en dessous permet une reprise des charges (cloison banchée) efficace (soit, un plancher massif de forte épaisseur ou panneaux). La cloison ne peut pas reposer sur un lambris de 17mm d'épaisseur.
C'est une descente de charge localisée.
Ailleurs tu n'auras pas la même problématique, car les lambourdes du parquet répartissent la charge sur le solivage.
Bonne suite!
Cyro la préconisation de Mr etiennedesthuilliers est bonne, sous réserve quelle ne surcharge pas un linteau.
Suivant les hypothèses de calcul, il m'a communiqué une flèche maxi de 20 à 26mm.
Cela me semble assez considérable mais il m'a dit que cela ne devrait pas être gênant.
Le bureau d'étude à étudier quelles hypothèses?
Car il est vrai qu'avec une flèche de 20 à 26mm. La mise en œuvre d'un enduit terre est à proscrire.
Merci pour le plan,
ce qui m'amène à voir d'autres choses qui je pense, seront utile à tous le monde.
Question bioclimatisme c'est pas mal:
isolation paille (avec certainement enduit terre), façade sud ouverte au rayonnement solaire, façade nord avec peu d'ouverture, forme compacte, l'idéal étant d'avoir les chambres au nord. La position de l'escalier complexifie l'agencement.
Tu pars sur une très bonne base.
Peut-être as-tu déjà réalisé l'étude.
Pour les façades avec beaucoup d'ouvertures (façade sud) il est préférable de faire vérifier les calculs par un bureau d'étude pour certifier qu'il n'y aura pas de problèmes parasismiques, de poussée et soulèvement aux vents.
C'est d’autant plus important si la maison possède un étage avec un toit de moyenne à forte pente et qu'elle est située dans une zone venteuse.
Il sera nécessaire de garder une surface de murs pleins pour garantir une résistance suffisante. Le fait d'avoir de petites ouvertures en façade nord compense aussi cette faiblesse.
Structurellement, c'est améliorable.
Quelle(s) mode(s) constructif as-tu choisies pour l'ossature?
Je crois comprendre poteaux poutre, peut être un peu de GREB?
Comme je te disais en MP, une ossature bois fonctionne à l’inverse d'une construction maçonnée.
Les murs d'une construction maçonnés sont considérés comme auto stables de par leur masse.
En ossature bois, les murs étant beaucoup plus légers, ils ne sont pas considérés stables. Ce sont les voiles des planchers, la toiture et le ou les murs de refends qui apportent cette stabilité face aux aléas climatiques.
Pour une ossature bois classique (type plate forme par exemple), ce serait dangereux d’éluder ce principe.
Dans ton cas tu as une masse supérieure avec des murs en paille et des enduits terre, cela dépend également de la technique constructive choisie.
Pour aller plus loin:
Dans l'idéal, et suivant la technique choisie, cela signifie qu'il faut essayer de charger l'ensemble des murs pour gagner en stabilité en analysant les descentes de charges.
Je prends ton plan comme exemple:
avec l'hypothèse d'un toit double pente,
De haut en bas (toujours)
Façade Sud et Nord:
- Les murs du premier sont chargés par 1/2 surface des 2 versants de toiture.
- Les murs du RDC sont chargés par le poids ci-dessus + le poids des murs du 1er + le poids du plancher.
- Les fondations reprennent le poids de ces ensembles + (le poids éventuel d'une dalle bois si présente).
On constate que les fondations de ces façades devront soutenir plus de poids et que les murs Sud et Nord seront plus chargés.
Façade Est, Ouest:
- Le faîtage charge les pignons du 1er avec 1/2 la surface des 2 versants de toiture.
- Les murs RDC Est et Ouest sont chargés par ce même poids + le poids du pignon + mur du 1er.
- Les fondations reprennent le poids de ces ensembles + (le poids éventuel d'une dalle bois si présente).
On constate que les fondations de ces façades auront moins de poids à soutenir et que les murs du RDC sont moins chargés.
Si l'on fait un bilan rapide, on constate que les façades Est et Ouest seront moins stables (Le colombage apportant une stabilité supplémentaire à au moins une façade)
et
qu'il faudra particulièrement faire attention à la résistance des linteaux (des murs RDC) en façade sud et nord.
Au RDC, je ne vois pas de mur de refend (perpendiculaire à la plus grande façade) qui pourrait reprendre la poussée aux vents sur la façade Sud ou Nord. Il doit rejoindre les 2 murs et être présent également à l'étage.
Du coup effectivement, tes cloisons du haut jouent ce rôle, elles ont une double fonction.
Avec un mur de refend, tu charges et contreventes plus efficacement la structure.
Il est placé au centre (décalage, + ou - 25% admis), il est contreventé et obligatoirement chargé par le solivage qui, de ce fait, se retrouve dans le sens de la longueur du bâtiment. (Je te l'accorde, c'est moins joli, mais structurellement efficace).
Tu permets alors une meilleure répartition des charges sur les murs Est et Ouest.
J'imagine que tu es hors d'eau, hors d'air maintenant?
Vu l'emplacement des ouvertures au RDC et comme le fait remarquer philbois, tu as peux être la possibilité de placer un mur de refend, qui peut très bien être un colombage sous cette fameuse cloison. De ce fait, tu contreventes la structure et soulages le plancher. Par contre ça pose des questions pour l'aménagement.
Tu devras quand même placer, soit un madrier en doublage de solive, soit des renforts spécifiques sous les autres cloisons perpendiculaires aux solives.
Consulte le DTU 51.3 (après vérification, ça dit que tu peux placer des renforts en 45x95;120;145 ou PLUS tout les 80cm à partir de l'extrémité de la cloison(mieux vaut plus que pas assez, perso)).
Il y a un choix à faire sur la constitution des cloisons d'étage.
À la place du terre banchée, tu peux choisir d'alléger les cloisons en isolant entre montant avec des panneaux d'isolant Métisse RT (coton recyclé) ou ouate de cellulose par exemple.
Puis tu poses des panneaux Fermacell en 1 couche.
(Tu as la possibilité de placer 2 couches croisées. Mais tu rajoutes du poids et des frais dans la balance. Il faut sortir la calculette).
Le Fermacell est intéressant structurellement, car il permettra aussi un contreventement efficace.
Ce duo apporte un bon compromis entre inertie, isolation et phonique. De plus, tu peux le peindre avec des produits naturels, l'enduire (chaux, terre), mais là encore, tu connais maintenant les risques que tu prends à réaliser des enduits sur plancher flexible si tu ne corriges pas le problème.
Tu as encore le choix,
Bonne suite!
Cyro pour illustrer mes propos concernant le chargement des murs porteurs et refends, des possibilités de plancher.
- En rouge, mur de refend, colombage contreventé par écharpe ou croix de saint André. Possibilité de portiques poteaux poutre contreventés.
- En vert, sommier porteur.
- En bleu, le solivage. (elles peuvent passer sur le sommier, comme être fixé sur sa face)
Ok, en relisant ta description, je pense que tu es partie sur ce type d'ossature. Du moins qui ci rapproche.
Cyro
C'est un très bon point d'avoir un bureau d'étude spécialisé.
La personne qui vient pourra apprécier les contraintes.
Parle-lui aussi:
- de l'entaille pratiquée dans les solives pour servir de repos sur muralière
- de l'absence d'entretoises (normalement pour 5.15m on en place 2 rangées).
- Des renforts entre solives, etc.
- Du double rôle des cloisons d'étage (cloisonnement et contreventement).
Si tu as une note de calcul et les conseils qui t'autorisent à réaliser la cloison que tu souhaites, te voilà fixé!
Personnellement, j'aurais fait un choix différent pour le dimensionnement et sur certains détails de mise en œuvre pour gagner en rigidité. Il y a beaucoup "d'écoles" et de manières de faire qui nous sont assez propres. Un plancher reste assez onéreux, parfois certaines techniques tendent à réduire les coûts en diminuant le volume pour trouver le bon compromis et rester abordables pour s'adapter à l'autoconstruction.
Les solutions existent:
- alléger le plancher et/ou les cloisons.
- placer des renforts comme le préconise le DTU. (ça, c'est obligatoire)
- Ajouter un mur de refend (cloison porteuse) pour reprendre les efforts du plancher et assurer un contreventement efficace.
- décaler légèrement tes cloisons (parallèle aux solives) pour les faire reposer sur.
Dans cette aventure, il est normal d'avoir des doutes. C'est aussi le rôle des accompagnants de savoir expliquer et informer pour pouvoir avancer en confiance.
Avancer avec prudence en prenant son temps, permet d'éviter des erreurs parfois graves et coûteuses. En tous cas tu te poses les bonnes questions. Je suis sûr que tes interrogations pourront servir à d'autres.
Mon chantier est à deux pas des plages (ce qui est sympa pour se rafraîchir après une chaude journée de travail.
je n'en doute pas!
Les vents dominants sont d'ouest.
Au nord, je suis protégé par le rocher qui remonte et par la maison que je retape (et qui est en maçonnerie presque conventionnelle).
Quand ça souffle fort de nordé, on est complètement à l'abri.
En revanche, le noroît, on le sent bien...
Au sud et à l'est, il y a très peu de vent qui souffle.
Oui c'est mieux de connaitre les vents. Si l'on habite depuis un certain temps dans une région, l'observation, la rose des vents de météo France ou d'autres sources sont des informations importantes pour la construction d'une maison. On en a l'utilité dans la conception de l'ossature et la toiture, le positionnement des ouvertures, la réalisation du bardage. D'une manière générale, touts les éléments qui protège des intempéries.
En plus de la partie semi-enterrée, le bâtiment présent protégera plus efficacement la façade nord, l'empêchant de subir trop de déperditions.
Tu tires bien parti du relief.
Du coup je comprends que la partie nord Ouest est exposée au vent et est celle qui n'a pas le colombage. J'aime aussi la cuisine à l'Est pour profiter des premiers rayons de soleil.
A vrai dire, je me suis laissé convaincre que je n'avais pas besoin de plus de contreventement que ce que j'ai avec
Je ne suis pas inquiet pour la stabilité de l'ouvrage.
Comme je te disais plus haut, la masse de ta maison est bien supérieure à celle d'une ossature bois type plateforme.
Individuellement les éléments ont l'air bien contreventés, si l'on prend l'ensemble du bâti il y a toujours moyen de faire mieux (et toujours beaucoup de possibilités), mais à quel prix? C'est pour la plupart des autoconstructeurs LA question prépondérante. Essayer de trouver le(s) meilleur(s) compromis en écoutant ses convictions. C'est clair que tout le monde ne peut pas s'offrir un beau plancher tradi.
Il faut aussi avoir le temps de s'informer et d'anticiper chaque étape pour avancer sereinement. Quand on en a connaissance, une certaine vérification comme la résistance des murs vitrée aux vents, le dimensionnement des linteaux, etc. Permettent de valider des étapes. Pour les autoconstructeurs(trices) ce ne sont pas forcement des étapes obligatoires, mais certaines sont fortement conseillées.
Je n’ai pas bien de visu sur les linteaux en façade sud, quelle mise en œuvre avez-vous choisie (photos)?
Petite remarque sur la charpente, une ferme de charpente porte la toiture et est triangulée pour n'appliquer que des charges verticales aux murs porteurs. Dans ton cas, elles tendent à pousser sur les murs avec le poids des matériaux.
Je vois que l'épaisseur de l'enduit de finition joue un rôle prépondérant dans le résultat obtenu.
Avec un enduit assez fin, on devrait approcher les valeurs des compositions avec Fermacell.
Oui le gain n'est pas énorme.
Mais le Fermacell, bien que plus écologique que le Placo, est beaucoup plus dense.
En le remplaçant par du BA13, je trouve une charge linéique de 57,7daN/m.l.
Je n'ai volontairement pas parlé du BA13 car il me semble qu'il n'est pas considéré comme structurel. (il n'est pas utilisé en contreventement)
La densité du Fermacell offre de meilleures performances en inertie, phonique et thermique. (Bon c'est sûr que si tu n'en as jamais posé, tu risques de t'en souvenir )
Serait-il possible d'avoir les références (paragraphe,...), et, idéalement, un extrait du passage/tableau qui met cela en évidence ?
C'est technique au point de flanquer la migraine
Tu trouveras l'info dans le 3e lien que je t'ai fait suivre en MP il me semble. Je peux te scanner l'info à l'occasion.
Regarde l'Eurocode 5 également.
N'hésite pas à poster la création de ton comlombage et ta maison ici. Elle va être agréable à vivre,
bonne suite pour ton chantier!
c'est vraiment plaisant de lire tes réponses
Je prends le compliment,
et moi de voir de ci de là, de belles maisons saines et singulières sortir de terre.
Vous n'avez pas lésiné sur le clouage des linteaux
c'est bien d'avoir mis le liège en rupture de pont thermique.
Au passage , tu as un bon fournisseur de bois, la qualité m'a l'air très correcte, avec peu d'aubier.
L'Ecorce du Sycomore Oak c'est pas forcément répandu, mais complètement légal.
La plupart des autoentrepreneurs que je connais ne sont pas au courant et vende leurs matériaux avec marge.
En gros, les débours te permettent d'acheter les matériaux pour le compte de ton client.
Il faut respecter quelques précautions pour ne pas avoir d'ennuis, à savoir:
Facturer uniquement ses prestations de services.
Ajouter une mention spéciale au devis. Cela permet d'informer le client, de demander son accord pour réaliser des factures en son nom et de pouvoir communiquer avec lui sur ce mode d'achat qui est plutôt marginal.
(C'est aussi un point négatif pour cette méthode, la plupart des clients ont l'habitude d'avoir un devis global comprenant la main-d'œuvre et les fournitures, il faut vraiment bien expliquer la démarche pour éviter les malentendus. L'artisan ne présentant qu'un devis que sur ces prestations de service, il est tenu de fournir à son client un estimatif des matériaux pour "indiquer un tarif global").dès que tu achètes du matériel pour ton client, demander obligatoirement une facture en son nom.
en cour ou en fin de chantier, présenter une facture de débours, avec toutes les factures d'achat originales, pour prétendre au remboursement intégral de la somme.
Demander que ce montant soit remboursé aux centimes près pour ne pas avoir d'erreur de montant sur son compte.
les + :
- réactivité d'achat,
- tous les gros paiements (voir même la totalité) peuvent se faire directement par le client. (en contrepartie il faudra surveiller le bon déroulement...)
- pas de gros besoin de fonds de roulement,
- sécurité de paiement pour l’artisan,
- ne fait pas grossir le devis,
- permet une transparence sur les achats.
les moins:
- Peu connu des clients,
- pas de marge sur les matériaux possibles,
- besoin d'explication plus conséquent,
- établir des factures au nom des clients demande plus de rigueur pour l'artisan, mais aussi pour ses fournisseurs (erreur de facturation fréquente...).
- Estimation des matériaux moins évidents pour l'artisan (plus de travail) et peut-être plus flous pour certains clients.
Et j’en oublie certainement.
Voilà quelques points pour éviter les problèmes. Si j'ai oublié des détails, j'espère que d'autres personnes plus avisées pourront étoffer mes propos.
L'ossature bois a été faite récemment, mais le toit et ça charpente serra déposé bientôt pour réaliser un étage. Le copain charpentier attend de pouvoir aspirer et stocker la ouate de cellulose pour démonter l'ensemble. Il démonte actuellement les plaques de Fermacell du plafond pour les réutiliser plus tard. C'est son chantier, je n’interviens ici que pour le levage.
Merci,
J'ai fait aussi 2 vidéos qui sont plus dynamiques que de simples photos, un levage sans mouvement c'est tout de suite moins parlants. moi je me régale. Je prendrai peut être le temps de les monter un jour, ou pas...
Tu en es ou pour ta tiny? Ça avance?
J'imagine que tu les réalises en ossature 45x95 ou 45x120mm contreventé par feuillard métallique pour gagner en poids? Même avec des murs de 3 à 4m de long, ce n'est pas bien lourd à lever seul à la main. Il faut juste anticiper le contreventement pour les mettre à l'aplomb.
Places des butées périphériques en pieds de mur pour créer un "arrêt charnière" au levage. L'idéal pour toi étant d'avoir les murs assemblés et stocké sur le châssis de remorque. Si tu lèves à la corde, les points d'ancrage seront relativement simples à trouver ou créer dans ton atelier, je pense. Easy pour un cordiste!
C'est le même système que pour une ossature bois type plateforme lever sur dalle bois, mais avec des murs beaucoup plus légers.
dependancesbois Chouette, ça va être intéressant!
Cryptomeria... le cèdre japonais? Pour la légèreté, je suppose?
OK tu pars sur une ossature full bois. Tu souhaites éviter l'achat de trop de quinca'? Vu le cout des feuillards et de la visserie, ça ne m'étonnerait pas! C'est toujours une affaire de compromis et il y a beaucoup de chemin pour parvenir au même résultat.
Les avantages que je vois au feuillard, c'est le gain de poids, la possibilité d'avoir la totalité de l'épaisseur des montants isolés et non entaillés pour garder le maximum de résistance et gagner en temps de taille.
Il a aussi ses points noirs, onéreux, énergie grise discutable, des phénomènes de condensation et de ponts thermiques plus probables et pas la satisfaction d'avoir une belle ossature bois. Ça, j'avoue, ça compte énormément!
Tu mettras donc uniquement un pare-pluie entre ossature et tasseautage si je comprends bien? Quel isolant as-tu choisi?
C'est clair, la charpente sera parfaite pour jouer ce rôle. Et puis merci patron! On reste humain avant tout et ça c'est bien.
dependancesbois C'est un bon choix d'isolant, ils ont une bonne performance en thermique et phonique.
Pour l'eau, tu prévois quand même une réservation au cas où tu te connectes un jour pour remplir une cuve de stockage (c'est la question piège)? Ça doit te faire quasi 2 jerricans par semaine à porter pour garder la forme. Avec le berkey ou un autre système de potabilisation qui va bien, c'est parfait.
L'autocontruction du poelito c'est sympa. Je connais quelques personnes qui les ont déjà fabriqués et installés chez eux.
Par contre pour le volume de la tiny, ça fait pas un peu surdimensionné? Peut-être existe-t-il plusieurs tailles, je n'ai vu que la version utilisant les gros barils.
Dans une tiny ça chauffe vite, mais dans de plus grands volumes, je trouve que la vitesse de chauffe leur fait défaut si les occupants ne sont pas présents en journée.
Un véritable poêle de masse est préférable. Par contre, une fois l'inertie disponible et rayonnante, quel régal!
Ce sera ton moyen de cuisson principal?
dependancesbois ok la chauffe est adaptable, ça permet d'être plus polyvalent sur les volumes.
Qui te forme à la construction ? Je connais quelqu'un spécialisé dans le poêle de masse qui fait aussi des formations poelito (le réseau n'est pas bien grand) son carnet de formation est complet pour l'année.
dependancesbois Ok, connai pas merci.
Je partage les mêmes interrogations. J'ai du mal à voir en quoi ça en fait une
bonne grosse structure
Un petit schéma serait le bienvenu.
Bien entendu, une construction en poteau poutre est aussi envisageable. Mais je ne crois pas qu’elle soit des plus simple et peu couteuse.
florian Garreau Je demandai plus à Kentaro d'exposer sa vision de la structure par un petit schéma. Mais si tu veux faire une proposition...
Personnellement et si j'ai bien compris la proposition de Kentaro, je trouve le solivage un peu juste, avec des plaques qui feront la banane. Ne sachant pas ce qui sera posé dessus...
Kentaro J'ai bien compris, tu t'orientes plus vers une conception "poteaux poutre" et moi j'approfondis sa démarche en "ossature bois", l'espacement des montants d'ossature (ce que tu appelles traverse) et des solives reste adaptable. Mais il ne faut pas faire trop "épuré", car l'OSB n'est pas porteur (contreventent oui).
Dans les 2 cas, une ossature bois permettra de fixer les plaques (sans déformations possibles de celle-ci) et de réaliser tout type d'aménagements int par la suite.
C'est une affaire de compromis.
florian Garreau C'est tout de suite plus parlant! Merci.
Je ne crois pas que Kentaro soit sur la même conception en utilisant les 3 murs.
Pour ta conception, ben ça marche aussi! Par contre elle ressemble trop à une "bonne grosse structure".
Je m'explique:
La "structure porteuse" des murs en montant 75 x 220 n'est pas nécessaire et plus onéreuse.
Une cloison porteuse dimensionnée avec montant à entraxe de 40cm + contreventement suffit à reprendre les efforts et permettre de cloisonné la zone de stockage. J'ai proposé une ossature en 45 X 120mm, mais on pourrait passer en 45 X 95mm et ça le ferait encore.( Pour info, un mur de refend porteur contreventé, donc qui supporte une bande de chargement de plancher assez importante, peut être constitué en montant de 45 x 95mm dans certaines situations).La méthode de fixation choisie pour le solivage demande beaucoup de quincaillerie (sabots, fixations, etc.), c'est un budget non négligeable.
Le plus simple étant de laisser poser le solivage sur la cloison porteuse d'une part, et sur une muralière de l'autre.Tu peux effectivement te passer de renfort de linteaux dans cette config, par contre la conception du chevêtre de porte n'est pas bonne. Il faut placer 2 autres montants à l’intérieur du chevêtre pour éviter que le montant horizontal (linteau) et ses fixations ne subissent un "effort tranchant".
En regardant sur ton guide, je serai personnellement partie sur une charge permanente de 120kg (tableau de gauche).
La deuxième rangée d'entretoises au centre n'est pas vraiment obligatoire.
Pour conclure et de mon expérience, c'est une structure plus complexe qui demande un volume de bois plus important, avec + de quinca' et de temps pour la mettre en œuvre.
Ceci dit, elle ne s'écroulera pas!
Je pourrais simplifier encore la mienne, mais je trouve qu'il est délicat de conseiller une personne sur la réalisation d'un élément porteur sur un forum. On n’a pas tous les éléments...
Ça me pousse à répondre de moins en moins, à avertir ou surdimensionner.
Je crois que l'aide à l'autoconstruction est nécessaire, car la plupart des gens feront quand même leurs travaux par nécessité ou passion.
trente six seb Sage décision pour ton chantier