FlowHer
Bonjour,
Avec une chaîne bien affutée, elle fonctionnera avec toutes les garnitures. Je n'ai pas rencontré de problème pour le moment.
Par contre, si tu tailles principalement du feuillu de manière intensive et/ou sec (de réemploi par exemple), je me dirigerai plutôt vers une marque rouge et gris que l'on connait bien. Pour le budget, il faudra aussi faire x2 (et plus suivant la config'...) pour aller chercher la puissance et l'ergonomie.
Oui il existe des garnitures en 30mm. J'ai fait ce choix à l'achat, mais tu peux acheter une autre monte ou la monter par la suite.
Une garniture en 16.5mm te donnera aussi plus de polyvalence au mortaisage, moins de vibrations, le moteur fournira aussi plus de puissance (1140W de puissance, avec 5A) et ce sera moins cher à l'achat. Il te faudra faire aussi le double de manip' pour réaliser la mortaise.
Pour amener un peu plus de détails,
les plastiques et le guide de profondeur ne sont pas de la meilleure qualité, pareil pour la finition de certaines pièces métalliques moulées.
Si l'on prend un peu de recul avec l'esthétique , l'essentiel y est. Ça reste lourd (17kg sur chantier quand même il me semble), robuste, polyvalent et précis.
D'autres points:
Le bridage de la mortaiseuse sur la pièce lui permet aussi d’être utilisé sur un gabarit posé sur une pièce ronde (ferme de charpente sur plan fictif par exemple) ou bien sur des cales a devers pour les autres sections, libre cours à l'imagination.
Les 3 inclinaisons de la chaîne sont réglables, la tige filetée permet un centrage rapide de la chaîne sur l'axe de la mortaise par l'intermédiaire des 2 glissières. Vraiment pratique une fois la mortaiseuse bridée sur la pièce.
Le profil des gouges de chaîne est différent des autres modèles, à voir sur le long terme.
La force de serrage des mâchoires est adaptable.
Le levier vertical permet un déplacement rapide et calibré de la chaîne dans le sens des glissières. Son déplacement est réglable suivant la chaine et/ou la largeur de mortaisage que l'on souhaite réaliser.
Si vous êtes habitué aux mortaiseuses plus "classiques", il faudra adopter une nouvelle gestuelle et accepter de passer plus de temps pour réaliser une mortaise.
FlowHer Tu es passé par Bérat pour faire la formation Ergolevage? (j'ai vécu 6 ans à Toulouse)
IlFlowHer
En 2022 oui, formation au top! En observant le levage d'une panne à la chèvre sur un de vos chantiers, j'ai reconnu l'apprentissage de Philippe, le maitre charpentier qui organise la formation.
J'ai aussi un petit bagage en grimpe dans les arbres et en escalade que je consolide actuellement en club. Le petit mémento du cordiste fait partie de ma bibliothèque.
En regardant ton parcourt je me suis revu aller frapper à la porte de Coop'Action pour mettre le pied à l'étrier.
Bonne continuation à toi.
dneis je découvre qu'elle a écrit ce livre (j'ai suivi son MOOC sur l'anatomie).
Quel est ton recenti à la lecture ? Il aborde d'autres aspects que ceux présentés par France Université Numérique?
Je pense que le vivant est un peu plus complexe qu'une simple logique mathématique.
On peine encore à comprendre avec certitude le fonctionnement des arbres et je crois qu'il n'y aura jamais de point final.
Quelques bases ici pour apprendre.
anatomie du bois
Thorin oui c'est possible sur les vieux chênes malades. Jamais vu sur des sujets en bonne santé sur pied. La ponte se fait souvent après l'abatage et le sciage des bois frais. Dans ma région le chêne et le châtaignier prédominent, j'observe régulièrement ce capricorne vivre de ces feuillus.
Salut Mike0411
En fait, il y a beaucoup de choix possibles suivant la durabilité des bois, leurs mises en œuvre et ce que tu trouveras chez tes fournisseurs. Donc pas tellement de réponses types.
La pente (de tout type) n'est pas obligatoire, mais conseillée. Suivant les choix que tu feras, tu seras dans une conception dite courante (piégeante) ou élaborée (le top pour la longévité) .
Pour moi le drainage de l'eau sur les lames comme sur la structure porteuse est important, donc je mets en œuvre une légère pente. Ces solutions me permet, dans ma région, d'utiliser des bois naturellement résistant en classe 3.2 ou 3.1. Je m'explique.
L'idée reçue comme quoi tous les platelages de terrasse doivent être en classe d'emploi 4 est fausse.
C'est un peu plus complexe que ça en réalité.
En page 20 du DTU, tableau 3 - Affectation de la classe d'emploi, on nous indique:
- des conditions climatiques : Très humide (DROM), humide, modéré et sec.
À ce sujet une carte de France mentionne les zones concernées en rapport avec les conditions climatiques suivantes: - Sec (nombre de jours de pluie par an < 100 jours)
- Modéré (nombre de jours de pluie par an compris entre 100 et 150 jours)
- Humide (nombre de jours de pluie par an supérieur ou égal à 150 jours)
- La conception du platelage : courante ou élaborée?
Pour citer un document de conception:
La classe d’emploi est dépendante du niveau d’exposition aux intempéries (climat), de la massivité des bois
(épaisseur) et du niveau de conception. Ce dernier permettra un drainage de l’eau et un assèchement de la pièce de
bois plus ou moins efficaces. C’est le maintien de l’humidité au sein du bois qui permet le développement fongique et
la dégradation qui en résulte. Toute reprise d’humidité doit être évacuée par un assèchement naturel optimisé dès que
l’apport d’eau liquide cesse
Je prends un exemple du tableau 3 p20:
Mon chantier se trouve dans le sud (cote méditerranéenne) = climat sec:
- conception courante : bois de classe 3.2
- conception élaborée : bois de classe 3.1
Mon chantier se trouve en Bretagne ou dans les Hautes-Pyrénées = climat humide:
- conception courante : bois de classe 4
- conception élaborée : bois de classe 3.2
Bien entendu, il est toujours possible d'employer des bois plus résistants pour chaque situation. Il en va aussi des pratiques et éthiques de chacun(une). Personnellement je ne souhaite pas travailler avec des bois traités ou exotiques pour beaucoup de raison qui m'appartiennent.
Pour revenir à la problématique de base, qui reste l’alternance, humidification/séchage/UV fréquente de la face supérieure de la lame par rapport a sa sous-face qui elle est quasi sèche et non exposée.
Au sens du DTU, pour limiter la fissuration et le tuilage des lames en p16 point b) il faut regarder les 3 points qui suivent pour être compatible avec une conception élaborée présent en p16 et 17:
1) Présence de rainures de libération de contraintes en sous-face?
2) Quel est le profil (de sa largeur) de la face supérieure de la lame?
Horizontal (droit) ou bombé naturellement (cœur au soleil), voire même usiné avec une pente mini de 4%. Ou encore, grâce à une pente générée par le support de lame.
3) Dois-je minorer l'élancement de ma lame suivant mon choix de lame et ma conception du support?
Le tableau 1, p17 propose pour cela 4 solutions de lames compatibles pour conception élaborée, toujours.
Suivant le choix des lames, c'est ce tableau qui permettra de minorer l'élancement et donc de trouver la section la plus appropriée a la situation (ce n’est d’ailleurs pas toujours évident de les trouver chez son fournisseur habituel...)
Je résume:
1) Mon fournisseur me propose des lames en Douglas non traité de section 27 x 145mm a profil droit (donc horizontal, en réalité on met toujours le cœur au soleil à la pose, donc léger bombé naturel sur du long terme). Je n'ai pas de RLDC en sous-face et mes lames ont leurs faces supérieures lisses.
2) Dans ma conception, je réaliserai une pente avec mon support de lame (mes lambourdes), donc au sens du tableau 1 je passe d'office comme un profil de la face supérieure avec pente de 4% mini.
3) Je regarde les 4 solutions proposées dans ce tableau. J'observe que la solution 2 m'indique:
- Profil de face supérieure : avec pente de 4%
- Usinages particuliers : Pas de RLDC
- Élancement de la lame : Élancement - 1
Ça correspond bien à mon choix de conception.
4) Je consulte la NF B54-040 tableau 3.1 en p11
Douglas non traité, élancement maxi de 6 et une épaisseur mini de 21mm.
Je peu calculer ensuite l'élancement de la section pour valider ce choix ou me diriger vers autre chose pour rester dans une conception élaborée.
Ou, je trouve un entre deux ou me dirige vers une conception courante.
Oui il faut avoir un peu l'habitude pour lever l'ensemble en une pièce, mais c'est faisable. Un échafaudage (bien stabilisé) peut servir au levage et a l'avantage de sécuriser le travail de pose en suivant.
Sur les photos des anciens garde-corps, j'observe que l'artisan a fait des choix différents pour l'assemblage. Erreur de ça part? Choix esthétique?
Le garde-corps a angle droit est réalisé avec balustres en parement, assemblage mi-bois en position verticale sur la face la plus exposée aux pluies, choix le plus drainant.
Le garde-corps cintré est réalisé avec traverses en parement, assemblage mi-bois en position horizontale sur la face la plus exposée, rétention d'eau plus facile dans le temps.
Pour les assemblages l'exposition aux vents dominants est importante (pluie battante qui s'infiltre).
C'est peut-être simplement un choix de mise en œuvre. L'artisan a très bien pu poser la main courante avec les 2 traverses et les 8 poteaux, puis a trouvé plus simple de placer les balustres depuis le balcon. Ça diminue considérablement le poids à manutentionner, ce qui implique de réaliser les assemblages des traverses sur les poteaux dans le même sens.
Tu as une idée de l'âge de ces garde-corps et de l'essence qui a été employé?
Reste quand même prudent avec l'existant, car même si tu remontes de 10cm pour arriver au 1m réglementaire, avec le DTU actuel (36.3 de 2014) il faudrait supprimer les éléments décoratifs horizontaux et/ou placer un élément plein sur 45cm de hauteur à partir du sol.
Contrôle aussi l'écart entre balustres, quitte à la modifier sur l'épure. L'esthétique originelle s’en trouvera changé... Les normes chahutent un savoir-faire traditionnel, il y a du bon et du moins bon dans tout ça...
Je comprends ton choix, je sais qu'il est difficile de concilier l'esthétique d'un ouvrage avec l'aspect réglementaire d'aujourd'hui. Pour moi c'est un peu comme si l'on interdisait un assemblage tenon mortaise dans une maison a pan de bois sous prétexte que ces bois sont trop exposés aux intempéries et qu'il faille les remplacer par des connecteurs métalliques... Ça revient à effacer un pan d'histoire et de patrimoine du paysage. On se consacre heureusement à trouver les moyens de les préserver.
Oui les deux balustres de côté avec celles ornementales sont assemblés différemment.
Merci pour ton message Niouniou, c'est juste deux couches de planches de 27mm en recouvrement de joint et écran de sous toiture en sandwich. Seul la face visible du palier a été rabotée.
à la base, mon client voulait ré installer le bac acier. Au fur à mesure du chantier, nous avons décidé de le couvrir en bois pour préserver l'esprit de leur chalet. Ce n'était pas prévu dans le devis et je leur ai fait une fleur pour la pose. Une couverture en bardeaux serait également du plus bel effet, mais nous serions alors complétement hors budget.
Merci pour ton message,
le chantier date un peu,
As-tu mis des cales entre le dessous des crémaillères et la dalle de béton afin d'éviter que le bois ne soit en contact avec le béton ? Si oui, de quelle épaisseur ? Je n'arrive pas à voir sur la photo la photo.
Oui, si je me souviens c'était 8mm. L'about des pieds des crémaillères ont été carbonisées + 2 couches de goudron scandinave.
Tu as fais une crémaillère distante du mur pour favoriser son aération. Si tu avais fais le choix de fixer la crémaillère dans le mur (par exemple avec des tiges filetés + scellement chimique), tu aurais utiliser quelle système pour avoir une aération suffisante ? Cale en plastique à intervalle régulier ?
Oui, pour un faible espace, calage au droit des fixations (pour éviter de déformer la crémaillère) par des bandes antivibrantes (plastique) 10mm mini ou plus ou par rondelles inox. Je préfère aussi les solutions démontables.
Je découvre également le goudron scandinave, je n'avais jamais entendu parlé. Personnellement, j'utilise souvent du produit de coupe autoclave quand j'ai des lambourdes autoclavé. Tu as un retour d'expérience sur ce produit ? Les bandes bitumeuses aurais pu être une autre solution pour la crémaillère (quoique pénible à installer sur une crémaillère).
Dans mon approche je ne mets pas en œuvre de produit de traitement de coupe ni de bois autoclave.
Le goudron scandinave a été employé depuis l'époque des Vikings, puis dans la marine française et on le retrouve toujours aujourd'hui dans la préservation des bâtiments en pays scandinave. Je pense qu'il a fait largement ses preuves. Il existe ce pendant des qualités différentes et je parle ici de goudron de pin naturel et non pétrolier ou créosoté (traitement des traverses et poteaux électriques interdit aujourd’hui).
Les parties horizontales des crémaillères sont carbonisées et enduites de 2 couches de goudron. Des rondelles epdm sont placées sous les lames (des marches) à l'axe des vis inox qui les maintiennent). Je ne voulais pas de cales en plastique colorées (trop visibles).
Je n'ai pas retenu ici de bande de protection, car il faudrait également traiter la partie horizontale de la hauteur de marche pour éviter la rétention d'eau sous la bande posée sur le giron. Esthétiquement ça ne me plait pas. Une zinguerie par recouvrement me plaît davantage, mais à quel prix pour le client?
En soi, ce n'est pas un chantier très complexe pour un charpentier habitué à la restauration. Ce qui est plus technique, c'est toute la mise en sécurité de l'ensemble avant de toucher aux moises, d’où l'importance de s'assurer des compétences des intervenants.
Je comprends que la rehausse a été faite pour réaliser un comble habitable? Si l'on conserve la charpente, cela implique de modifier la ferme et réaliser un calage des pannes(on peut le voir sur l'échantignole). Vous aviez discuté de l'aspect final en début de chantier?
Idéalement (toiture déposée) et pour respecter l'aspect visuel de la ferme, on peut remplacer l'ancien poinçon par une pièce en vieux bois de chêne et de bonne longueur. Une greffe est aussi réalisable.
Les échantignoles vont rester apparentes ou seront cachées dans un plafond suspendu?
Il y a ici un charpentier Belge qui a peut-être des contacts.
Bonne continuation.
Ce n'est pas cher pour le lot, à toi de voir avec ton feeling.
La STIHL 031AV est un vieux modèle des années 70. Certainement une bonne machine (un peu lourde et peut-être pas évident au démarrage), je n'ai pas d'avis pour les autres machines. On trouve encore des pièces pour ces modèles.
Mon avis sur les achats d'occasion (pour la sthil dans ce cas) et pour avoir rénové des tronçonneuses, c'est qu'il te faut des connaissances en méca pour y mettre les mains sans passer par la case réparateur (démontage/remplacement, réglage carbu et autres).
Si elle ne démarre pas, il faut vraiment avoir confiance avec le vendeur, car tu vas avoir des frais de remise en marche et d'entretien.
Prix de la tronçonneuse + remplacement du guide (il doit être bien usé) + chaînes neuves + membrane carbu + état du frein de chaîne pour ta sécu? + usure de la cloche d'embrayage et des masselottes? + pompe à huile et pignon OK ? + filtre a air et carburant + Kit d'affutage, huile, essence + bougie + ??? Surprise!
Les pièces peuvent être chères sur les modèles anciens...
En bref, si tu es pressé, tu risques d'exploser rapidement ton budget de 250€ pour remettre en état tout ça. Personnellement, je préfère investir dans une machine d'occas qui démarre au 1/4 de tour devant le vendeur, je regarde aussi la bonne lubrification du guide et le fonctionnement du frein de chaîne, si elle tourne rond, tient le ralenti, n'a pas de trou à l'accélération, si le filtre et les caches sont cassés. Sinon tu négocies le prix.
D'autres interrogations dans l’éventualité où tu ne prends pas ce lot:
- on peut te prêter une tronçonneuse le temps de tomber sur une bonne occas?
- tu as la possibilité d'économiser un peu plus et d'attendre?
Bonne recherche.
Il y a toujours un léger jeu pour limiter les frottements et lubrifier correctement.
De visu ces guides ont bien servi, mais ça ne veut pas dire qu'il faut les remplacer.
Regarde:
- l'alignement du guide, si tordu à remplacer (on ne les redresse pas).
- Le pignon de guide, ces dents ne sont pas trop usées, bien lubrifiées, il tourne sans forcer.
- pas de trace d'échauffement (bleuissement du métal).
- pas de fissure en nez de guide ou ailleurs, ni de chocs importants sur la goulotte de chaîne.
- usure uniforme du guide sur toute sa longueur (à retourner régulièrement)
- si tu sens un morfil sur les extrémités du guide, ébavures avec une lime, mais je pense que tu as déjà l'habitude de le faire.
Nettoyer régulièrement la goulotte pour permettre une bonne lubrification.
La référence du guide est gravée sur celui-ci si tu veux le remplacer facilement.
Il est quasi impossible de faire en sorte que le joint fermé le reste sous l'effet du soleil, pluie, etc.
Personnellement, je laisserai plutôt un vide entre les deux planches
Je suis d'accord avec ça,
il faut surtout laisser un joint entre les abouts des lames (qui sont les parties les plus sensibles à l'eau) pour la salubrité et le séchage naturel des bois. Les techniques de double lambourdage et l'espacement entre lames sont exposés dans le DTU 51.4
Astragal Bonsoir,
oui c'est souvent des compromis entre durable et esthétique. Pour des terrasses de formes simples, les platelages de style élaboré sont plus simples à réaliser et abordables.
Par contre quand c'est sur une terrasse avec une forme innommable avec 2 trappes de visite, c'est plus compliqué et couteux...
C'est vrai que le double lambourdage serra plus facilement mis en œuvre sur des platelages droits, en pose façon parquet, à cadre, en pointe de Hongrie ou à bâtons rompus, peux courant quand même.
Pour l'espacement entre abouts des lames, il est de 4 à 6mm.
Pour le double lambourdage, l'espace entre la face de la lambourde et l'about de la lame est compris entre 20 et 30mm pour éviter le confinement d'humidité en sous face d'extrémité des lames. P16 du dit DTU.
Bonsoir,
effectivement, beaucoup de personnes s'interrogent sur le sujet. Sur ce forum la question a été déjà traitée et parler de préservation des bois et xylophages pourrait durer des heures.
Il faut bien comprendre que chacun ferra ce qu'il voudra suivant les connaissances qu'il dispose, mais également en fonction de ses propres craintes (particuliers comme professionnels). Quelque soit les conseils, la personne ferra aussi son choix suivant le discourt qu'elle souhaite entendre. C'est quotidien dans mon métier. Il n'y aura jamais consensus.
Si ma réponse n'est pas des plus objective sur le sujet, c'est parce que j'essaye de faire en sorte de ne pas utiliser de produit qui présente un risque pour la nature et ses habitants.
Il existe ce pendant des règles de mise en œuvre qui nous viennent tout droit de l'observation des anciens et qui aujourd'hui évoluent encore avec les DTU actuels.
Ça commence par :
- choisir une essence naturellement durable (dans le cas présent le douglas est en classe de service 3.2 purgé d'aubier) on peut partir sur un classe 4 avec une charpente en chêne par exemple. C'est aussi pas le même budget. Pour info, une charpente apparente peut être faite avec des bois classe 2 uniquement.
- connaître la provenance des bois, quand il a été abattu (EN HIVER) comment il a été stocké, etc.
- parler avec son scieur et s'intéresser à son métier. Ça donne pas mal d'indices sur la manière dont il travaille et stocke les bois, avec qui il travaille et comment.
- purger l'aubier au maximum. Si ce n'est pas le scieur qui le fait correctement, c'est à toi de le faire avec les moyens dont tu disposes. Si les pièces que tu as commandées à ton scieur ne respectent pas ce qui a été convenu et payé. Elles restent sur place ou repartent avec le camion en attendant un sciage correct. Ci tu mes en œuvre, tu deviens responsable.
- stoker correctement ses bois sur chantier et les observer
- Les mettre en œuvre avec une humidité correcte pour limiter les déformations, les attaques fongiques, etc.
- éviter les infiltrations d'eau dans la charpente.
- le choix d'une isolation par l'extérieur (en plus des performances qu’elle offre) permet d'avoir une charpente apparente ou il sera facile d'inspecter et intervenir.
- il y a aussi toutes les règles de mise en œuvre des DTU et les solutions de réparations d'une charpente.
Je m'arrête là.
Il faut aussi connaître les xylophages pour comprendre comment ils vivent.
On les régalera en travaillant avec des bois d'été riche en nutriments. En plaçant des bois non résistants dans des ambiances humides. En laissant trainer le bois de chauffage contre sa maison. En facilitant le travail tout simplement.
Par chez moi il y a le grand capricorne, Cerambyx cerdo, qui s'attaque uniquement à un feuillu, le chêne. Il aime bien les vieux chênes malades ou fraîchement coupés. Mon préféré.
Dans les bois résineux, c'est le capricorne des maisons qui s'installe, lui ne fait pas de distinction des essences et c'est celui que l'on retrouve le plus couramment.
J'ai mis en œuvre une charpente pour ma cabanne avec des chevrons et de la volige en douglas venant de mon scieur, il n'était pas purgé d'aubier et je me suis rendu compte une fois installé que des capricornes étaient déjà présents dans le bois !
Des photos serraient plus parlantes.
Refusant d'utiliser du xylophène, je suis encore en recherche d'une solution à l'heure actuelle...
Regarde du côté du WoodBlis (version concentrée) qui est un traitement préventif et curatif, par contre la réaction provoque un changement de couleur du bois, il faut faire des essais.
Un traitement efficace est aussi celui qui pourra rentrer en profondeur dans les galeries.
A coté de ça je contribue à la rénovation d'un mas et nous venons de faire tomber des douglas que nous avons immédiatement scié pour toute l'ossature de la maison. Le bois n'a pas trainé par terre dans la forêt, je pense donc qu'il n'est à priori pas infesté de capricornes. Si quelqu'un peut me confirmer cette hypothèse ?
Il n'y a que toi qui pourras observer tes bois. Ce qui nous intéresse se trouve sous l'écorce (pour les larves), et il sera fréquent d'observer les Capricornes, Lyctus et autres xylophages se balader sur les bois frais de sciage (particulièrement au printemps et en été ou les adultes sortent et d'autres viennent pondre) . D'une manière générale, plus vite les bois sont débardés sur leurs lieux de sciage et moins il y a de risque que des xylophages ne passent par là. Idem du scieur jusque chez toi, etc.
Plusieurs personnes dans mon entourage ont témoigné avoir mis en œuvre des charpentes en douglas et il s'est avéré qu'elles se sont faites attaquées par des capricornes. Je n'ai pas d'infos sur la provenance du bois utilisé. Je me demande si cela ne vient pas du stockage du bois entre l'abattage et le sciage
C'est tout à fait possible, comme la présence d'aubier dans la charpente. Tu es sûr que ces charpentes étaient en douglas?
Un capricorne peut il aller pondre dans une Charpente en douglas déjà montée ?
Oui, mais sous certaines conditions comme:
- Humidité excessive (fuite en toiture, condensation, mauvaise ventilation des bois, etc.)
- présence d'aubier (ils ne touchent pas au duramen)
- mauvais choix d'essences
Les témoignages de charpentes attaquées étaient elles déjà porteuses de larves avant que le bois soit scié assemblé et monté?
C'est impossible à dire, mais cela arrive.
J'espère avoir pu répondre à tes interrogations.
Cordialement
C'est une chance de pouvoir valoriser son bois, en maitrisant ces étapes (abattage sur site + scierie mobile) tu prends déjà moins de risques en plus de pouvoir sortir les sections que tu souhaites. Ça ne veut pas dire que c'est sans surprises, l'observation et l'anticipation restent importantes. Ci parfois ce n'est pas de chance, la majorité du temps c'est le facteur humain qui facilite l'arrivée des xylophages dans la maison.
En observant précocement leurs apparitions, il sera plus simple de prendre une décision sans forcément dégainer un produit chimique néfaste. Ça se passe très bien dans la plupart des cas.
Tu parles de mas, tu habites dans quelle région d'Occitanie?
Documentation sur le Wood Bliss 1 C'est l'entreprise Masid en Allemagne qui fabrique le produit.
Salut,
Par curiosité, quelle est la configuration de ta tronçonneuse/gruminette pour la comparaison ?
Quel profil de gouges utilises-tu et avec qu'elle tronçonneuse ? L'as tu testés sur plots secs et frais ? J'y vois aussi une meilleure finition avec une 10°.
Merci