Ce n'est pas cher pour le lot, à toi de voir avec ton feeling.
La STIHL 031AV est un vieux modèle des années 70. Certainement une bonne machine (un peu lourde et peut-être pas évident au démarrage), je n'ai pas d'avis pour les autres machines. On trouve encore des pièces pour ces modèles.
Mon avis sur les achats d'occasion (pour la sthil dans ce cas) et pour avoir rénové des tronçonneuses, c'est qu'il te faut des connaissances en méca pour y mettre les mains sans passer par la case réparateur (démontage/remplacement, réglage carbu et autres).
Si elle ne démarre pas, il faut vraiment avoir confiance avec le vendeur, car tu vas avoir des frais de remise en marche et d'entretien.
Prix de la tronçonneuse + remplacement du guide (il doit être bien usé) + chaînes neuves + membrane carbu + état du frein de chaîne pour ta sécu? + usure de la cloche d'embrayage et des masselottes? + pompe à huile et pignon OK ? + filtre a air et carburant + Kit d'affutage, huile, essence + bougie + ??? Surprise!
Les pièces peuvent être chères sur les modèles anciens...
En bref, si tu es pressé, tu risques d'exploser rapidement ton budget de 250€ pour remettre en état tout ça. Personnellement, je préfère investir dans une machine d'occas qui démarre au 1/4 de tour devant le vendeur, je regarde aussi la bonne lubrification du guide et le fonctionnement du frein de chaîne, si elle tourne rond, tient le ralenti, n'a pas de trou à l'accélération, si le filtre et les caches sont cassés. Sinon tu négocies le prix.
D'autres interrogations dans l’éventualité où tu ne prends pas ce lot:
- on peut te prêter une tronçonneuse le temps de tomber sur une bonne occas?
- tu as la possibilité d'économiser un peu plus et d'attendre?
Bonne recherche.
Il y a toujours un léger jeu pour limiter les frottements et lubrifier correctement.
De visu ces guides ont bien servi, mais ça ne veut pas dire qu'il faut les remplacer.
Regarde:
- l'alignement du guide, si tordu à remplacer (on ne les redresse pas).
- Le pignon de guide, ces dents ne sont pas trop usées, bien lubrifiées, il tourne sans forcer.
- pas de trace d'échauffement (bleuissement du métal).
- pas de fissure en nez de guide ou ailleurs, ni de chocs importants sur la goulotte de chaîne.
- usure uniforme du guide sur toute sa longueur (à retourner régulièrement)
- si tu sens un morfil sur les extrémités du guide, ébavures avec une lime, mais je pense que tu as déjà l'habitude de le faire.
Nettoyer régulièrement la goulotte pour permettre une bonne lubrification.
La référence du guide est gravée sur celui-ci si tu veux le remplacer facilement.
Il est quasi impossible de faire en sorte que le joint fermé le reste sous l'effet du soleil, pluie, etc.
Personnellement, je laisserai plutôt un vide entre les deux planches
Je suis d'accord avec ça,
il faut surtout laisser un joint entre les abouts des lames (qui sont les parties les plus sensibles à l'eau) pour la salubrité et le séchage naturel des bois. Les techniques de double lambourdage et l'espacement entre lames sont exposés dans le DTU 51.4
Astragal Bonsoir,
oui c'est souvent des compromis entre durable et esthétique. Pour des terrasses de formes simples, les platelages de style élaboré sont plus simples à réaliser et abordables.
Par contre quand c'est sur une terrasse avec une forme innommable avec 2 trappes de visite, c'est plus compliqué et couteux...
C'est vrai que le double lambourdage serra plus facilement mis en œuvre sur des platelages droits, en pose façon parquet, à cadre, en pointe de Hongrie ou à bâtons rompus, peux courant quand même.
Pour l'espacement entre abouts des lames, il est de 4 à 6mm.
Pour le double lambourdage, l'espace entre la face de la lambourde et l'about de la lame est compris entre 20 et 30mm pour éviter le confinement d'humidité en sous face d'extrémité des lames. P16 du dit DTU.
Bonsoir,
effectivement, beaucoup de personnes s'interrogent sur le sujet. Sur ce forum la question a été déjà traitée et parler de préservation des bois et xylophages pourrait durer des heures.
Il faut bien comprendre que chacun ferra ce qu'il voudra suivant les connaissances qu'il dispose, mais également en fonction de ses propres craintes (particuliers comme professionnels). Quelque soit les conseils, la personne ferra aussi son choix suivant le discourt qu'elle souhaite entendre. C'est quotidien dans mon métier. Il n'y aura jamais consensus.
Si ma réponse n'est pas des plus objective sur le sujet, c'est parce que j'essaye de faire en sorte de ne pas utiliser de produit qui présente un risque pour la nature et ses habitants.
Il existe ce pendant des règles de mise en œuvre qui nous viennent tout droit de l'observation des anciens et qui aujourd'hui évoluent encore avec les DTU actuels.
Ça commence par :
- choisir une essence naturellement durable (dans le cas présent le douglas est en classe de service 3.2 purgé d'aubier) on peut partir sur un classe 4 avec une charpente en chêne par exemple. C'est aussi pas le même budget. Pour info, une charpente apparente peut être faite avec des bois classe 2 uniquement.
- connaître la provenance des bois, quand il a été abattu (EN HIVER) comment il a été stocké, etc.
- parler avec son scieur et s'intéresser à son métier. Ça donne pas mal d'indices sur la manière dont il travaille et stocke les bois, avec qui il travaille et comment.
- purger l'aubier au maximum. Si ce n'est pas le scieur qui le fait correctement, c'est à toi de le faire avec les moyens dont tu disposes. Si les pièces que tu as commandées à ton scieur ne respectent pas ce qui a été convenu et payé. Elles restent sur place ou repartent avec le camion en attendant un sciage correct. Ci tu mes en œuvre, tu deviens responsable.
- stoker correctement ses bois sur chantier et les observer
- Les mettre en œuvre avec une humidité correcte pour limiter les déformations, les attaques fongiques, etc.
- éviter les infiltrations d'eau dans la charpente.
- le choix d'une isolation par l'extérieur (en plus des performances qu’elle offre) permet d'avoir une charpente apparente ou il sera facile d'inspecter et intervenir.
- il y a aussi toutes les règles de mise en œuvre des DTU et les solutions de réparations d'une charpente.
Je m'arrête là.
Il faut aussi connaître les xylophages pour comprendre comment ils vivent.
On les régalera en travaillant avec des bois d'été riche en nutriments. En plaçant des bois non résistants dans des ambiances humides. En laissant trainer le bois de chauffage contre sa maison. En facilitant le travail tout simplement.
Par chez moi il y a le grand capricorne, Cerambyx cerdo, qui s'attaque uniquement à un feuillu, le chêne. Il aime bien les vieux chênes malades ou fraîchement coupés. Mon préféré.
Dans les bois résineux, c'est le capricorne des maisons qui s'installe, lui ne fait pas de distinction des essences et c'est celui que l'on retrouve le plus couramment.
J'ai mis en œuvre une charpente pour ma cabanne avec des chevrons et de la volige en douglas venant de mon scieur, il n'était pas purgé d'aubier et je me suis rendu compte une fois installé que des capricornes étaient déjà présents dans le bois !
Des photos serraient plus parlantes.
Refusant d'utiliser du xylophène, je suis encore en recherche d'une solution à l'heure actuelle...
Regarde du côté du WoodBlis (version concentrée) qui est un traitement préventif et curatif, par contre la réaction provoque un changement de couleur du bois, il faut faire des essais.
Un traitement efficace est aussi celui qui pourra rentrer en profondeur dans les galeries.
A coté de ça je contribue à la rénovation d'un mas et nous venons de faire tomber des douglas que nous avons immédiatement scié pour toute l'ossature de la maison. Le bois n'a pas trainé par terre dans la forêt, je pense donc qu'il n'est à priori pas infesté de capricornes. Si quelqu'un peut me confirmer cette hypothèse ?
Il n'y a que toi qui pourras observer tes bois. Ce qui nous intéresse se trouve sous l'écorce (pour les larves), et il sera fréquent d'observer les Capricornes, Lyctus et autres xylophages se balader sur les bois frais de sciage (particulièrement au printemps et en été ou les adultes sortent et d'autres viennent pondre) . D'une manière générale, plus vite les bois sont débardés sur leurs lieux de sciage et moins il y a de risque que des xylophages ne passent par là. Idem du scieur jusque chez toi, etc.
Plusieurs personnes dans mon entourage ont témoigné avoir mis en œuvre des charpentes en douglas et il s'est avéré qu'elles se sont faites attaquées par des capricornes. Je n'ai pas d'infos sur la provenance du bois utilisé. Je me demande si cela ne vient pas du stockage du bois entre l'abattage et le sciage
C'est tout à fait possible, comme la présence d'aubier dans la charpente. Tu es sûr que ces charpentes étaient en douglas?
Un capricorne peut il aller pondre dans une Charpente en douglas déjà montée ?
Oui, mais sous certaines conditions comme:
- Humidité excessive (fuite en toiture, condensation, mauvaise ventilation des bois, etc.)
- présence d'aubier (ils ne touchent pas au duramen)
- mauvais choix d'essences
Les témoignages de charpentes attaquées étaient elles déjà porteuses de larves avant que le bois soit scié assemblé et monté?
C'est impossible à dire, mais cela arrive.
J'espère avoir pu répondre à tes interrogations.
Cordialement
C'est une chance de pouvoir valoriser son bois, en maitrisant ces étapes (abattage sur site + scierie mobile) tu prends déjà moins de risques en plus de pouvoir sortir les sections que tu souhaites. Ça ne veut pas dire que c'est sans surprises, l'observation et l'anticipation restent importantes. Ci parfois ce n'est pas de chance, la majorité du temps c'est le facteur humain qui facilite l'arrivée des xylophages dans la maison.
En observant précocement leurs apparitions, il sera plus simple de prendre une décision sans forcément dégainer un produit chimique néfaste. Ça se passe très bien dans la plupart des cas.
Tu parles de mas, tu habites dans quelle région d'Occitanie?
Documentation sur le Wood Bliss 1 C'est l'entreprise Masid en Allemagne qui fabrique le produit.
Tout à fait, en théorie, une persienne (comme tous les éléments servant à l’occultation pour les habitats passifs d'ailleurs) peut être pensée et réalisée comme ça pour remplir pleinement son rôle.
En pratique, les autres réponses montrent qu'il y a une approche plus pragmatique dans les ateliers:
Dans le traité, il faut obturer la vue pour que la répartition soit bonne. Pour gagner en confort de taille et en productivité, ce sont les machines et leurs réglages qui imposent l'angle si j'ai bien compris la réponse de Sylvain.
On va me prendre pour un ovni à parler bioclimatisme et rayonnement solaire c'est l'avenir!
Intéressant ce traité, il garde le sens pratique de la mise en œuvre. La page mentionne principalement l'obturation de la vue quand le regard est placé perpendiculairement à la face. Ça me fait penser que l’utilité est différente, je pense notamment aux fenêtres à jalousie que l'on retrouve dans certaines régions.
Dans le sud de la France et en Andalousie les persiennes sont omniprésentes, elles permettent la circulation de l'air et le blocage du rayonnement solaire. On y retrouve aussi les moucharabiehs venus des pays arabes qui jouent le rôle de climatiseurs naturels.
Merci! Ouais c'est bien agréable de travailler là-bas, parfois tu finis sous la neige, mais le bois ça te réchauffe 3 fois il parait? la terrasse est exposée à l'west, c'est parfait pour les soirées d'été. Tu connais peut-être le coin, c'est proche du lac d'Avène.
Et oui! Deuxièmes éditions prévues du 28 au 30 avril 2023 à Lunas au plaisir de ci croiser. D’ailleurs l'atelier est en partie occupé à la construction du four à pizz' et plein d'autres choses à y faire, on y travaille le bois et le métal en ce moment. La prochaine session bricole est prévue le weekend du 1er avril (et ce n’est pas une blague!). Si l'envie t'en dit, je te présente l'atelier. Billig est prêt à recevoir les galettes et la bière sera fraiche. À bientôt!
Merci pour ton message Fred, c'est chouette les Paillourtes. Tu comptes lui faire une charpente réciproque?
Wil Merci, oui il risque pas de flancher aux premières sollicitations! La terre se gorge de vie en ce moment, j'ai hâte de prendre la route pour mes vacances.
Tu as peut être aménagé ton véhicule pour le voyage ou déplacement ?
Wil A oui, effectivement! C'est une autre réflexion que tu as eu. C'est bien un L2, H1? À 4 il faut ruser pour gagner en place, la tente est aussi pratique pour que tout le monde soit tranquille.
Tu conserves un espace de rangement sous votre lit qui reste fixe et celui des enfants est facilement amovible. Les sièges rabattables sont super pratiques dans ta configuration.
On n’a pas cette possibilité dans notre 6 places L2,H2. La hauteur est quand même confortable comparé à notre précédent H1 et l'on utilise généralement que 3 places pour garder tout le volume arrière. (on n’a pas d’enfants aussi )
La légèreté de ta structure me plait bien pour l’installer et la retirer. La version du copain pèse davantage, mais à l'inverse, elle restera la plupart du temps dans le véhicule.
Notre ancien lit peigne (dans le H1,L2 6 places) était similaire, plus léger, mais moins résistant sur le long terme, il faut dire qu'il a bien vécu! On ne pouvait pas le redresser à la verticale et rester donc en mode banquette.
Tes inserts à visser tiennent le coup avec les vibrations?
Wil pour les enfants c'est le départ pour l'aventure ! Pour nous aussi d'ailleurs. Tu prends quelques livres d'explorateurs pour la route et tu deviens vite le capitaine du navire à la recherche de rivages inconnus. On mettra les voiles en Août sûrement. J'espère que vous pourrez en profiter également.
chaboum Salut et merci!
quel système de fixation de ta structure sur le long chevron le long de la paroi ? Je devine une charnière, mais qui est fixée sur le champ du chevron fixe et sur le cadre du lit ? C'est ça ? Suffisant ? car c'est le seul soutien en position plié
C'est bien ça, les charnières (j'ai pris les plus grosses du magasin) sont fixées sur le champ du montant par des vis (choisis-les assez longues pour un bon maintien).
Ce sont des charnières à axe amovibles ou j'ai remplacé les axes d'origine par des goupilles bêta. Les goupilles n'auront pas tendance à tomber avec les vibrations et ça permet d'enlever très rapidement le lit pour disposer de tout le coffre.
Pour le moment pas de problème, je n'ai que de bons retours du copain.
Et en position ouvert, ton cadre est soutenu par le caisson passage de roues ou juste les charnières ? Merci
Oui, les deux! Mais c'est surtout les pieds du lit (en panneaux CP) qui reprennent les efforts, ils permettent aussi de cloisonner un espace de rangement.
Tu n’es pas obligé d'utiliser les mêmes sections que moi (un peu fortes), on la fait rapidement avec ce que j'avais sous la main à l'atelier. Ton lit sera plus maniable et c'est aussi un gain de poids dans ton véhicule. Ça influence aussi la consommation, la tenue de route et l'usure. Pense à répartir au mieux le poids dans ton véhicule.
Pour l'ancrage du montant horizontal en appuie sur le passage de roue, j'ai utilisé les trous oblongs présents sur la carrosserie, je ne voulais pas la percer.
Les bois sont maintenus par des boulons à tête ronde ou j'ai fait 2 plats à la meuleuse (sur la tête du boulon). Tu insères ton boulon dans le trou oblong (s'ils sont présents sur ta carrosserie) et, en fessant 1/4 de tour, la tête vient bloquer sa sortie. Il faut ensuite ajouter un contre-écrou pour maintenir le nouvel encrage à la carrosserie. Il ne te reste ensuite plus qu'à percer et boulonner tes bois. L’installation reste simple et démontable, sans toucher à la carrosserie.
Bonne continuation pour ton aménagement!
Oak salut.
bois09
Cette peinture fait partie des solutions écologiques abordables à tout les niveaux. Pas de problème pour la protection des bois extérieurs.
Il existe beaucoup de vidéos sur internet et d'autres recettes. Dans la vidéo d'Olivier, je ne suis pas si sûr que le sulphate de fer soit utilisé pour fixer les couleurs. On l'utilise principalement comme anti phongique (anti mousse gazon et anti moisissure).
Il limite grandement le développement phongique dans le mélange farine et huile de lin en extérieur (apparition de tâches noires). À ne pas oublier. Ou vérifier les compositions chez les fabricants.
Il faut appliquer la peinture sur bois sec et sain, deuxième couche après séchage complet.
L'entretien ce fait tout les 3 à 5 ans suivant l'exposition et les intempéries.
Bonne peinture, c'est plaisant à faire.
Effectivement, c'est la bonne méthode pour vérifier si les réglages sont bons. Je pencherai plus sur un problème de réglage des rallonges et les gestes de l'opérateur.
J'ai cette machine, mais avec les tables en 41cm de large, elles sont aussi plus longues.
Pour des longueurs supérieures à 2m je rencontre ce problème, c'est
fréquent chez beaucoup de boiseux. D’ailleurs, est-ce vraiment un problème ici? Ça se corrige facilement. À l'inverse, régler finement une dégauchisseuse, bon courage s’il n'a jamais pratiqué... Mais il faut bien commencer.
L'idéal serait d’avoir un matériel de contrôle précis (ce n'est pas obligatoire) et des connaissances de réglages. Si l'on ne respecte pas toutes les étapes, il devient difficile voir impossible d'avoir un joint plat parfait sur de grandes longueurs (supp à 2m) et vu que le mieux est l'ennemi du bien parfois... Moi j'ai arrêté de me prendre la tête.
À noter que les réglages d'usine de cette machine préconisent que les fers dépassent très légèrement de la table de sortie de manière à ce qu'ils entrainent une pièce de bois plane de 2 à 3mm sur la table de sortie.
Bien évidemment,
Pour tendre vers un joint plat, il faut abaisser le diamètre de rotation des plaquettes dans le même plan que la table de sortie. Il faut donc baisser la table de sortie et faire un test avec des pièces de 2m idéalement. Mais ça ne fait pas tout parfois.
Impensable? Pour des ateliers pro de menuiserie ou d'ébénisterie, je comprends, pour moi qui suis constructeur bois ou des amateurs, ça l'est moins. Les éventuels défauts s'il y en a se rattrapent vite. On ne rabote pas régulièrement de grande longueur.
En tous cas il y a de bonnes pistes pour comprendre et tendre vers des joints plats corrects. Est-ce qu'ils le seront sur cette machine? Je ne suis pas si sûr que ce soit aussi facile au vu des problèmes que j'ai pu rencontrer sur la mienne. Patience et non précipitation sont de rigueur. Pour des panneaux de ces dimensions, je préfère la circulaire si l'on en dispose.
Pascal Pujades Je comprends bien, vu que je ne souhaite pas faire appel à un technicien, je suis passé par les mêmes états que toi. Je ne règle pas ma machine avec du matériel de précision. Une règle bien droite et un jeu de jauge d'épaisseur de mécanicien simplement.
Il y a 4ans, j'ai acheté ma machine d'occasion et avec son transport, il a fallu que je règle les tables. À l’atelier, l'idéal est de la garder stationnaire pour éviter ces désagréments.
Moi qui ai 3 fers sur l'arbre, je peux affirmer que le réglage automatique de leurs hauteurs est quasi impossible à retrouver après plusieurs changements. Le propriétaire précédent a dû serrer trop fort les portes-fers, ils sont tous marqués... Bilan, 300€ pour un jeu complet neuf, ça attendra... du coup je règle individuellement chaque fer quant l'occasion se présente, j'ai l'habitude et j’obtiens un résultat très correct. Tu as l'avantage des plaquettes.
Ton problème est commun à beaucoup de personnes et sur pas mal de marques, il ne faut pas croire que tu es un cas isolé, on en parle peu simplement. Cette machine reste le "milieu de gamme de la marque" elle est assez légère, elle manque de stabilité si tu dois travailler des pièces plus lourdes et le système de verrouillage et de hauteur de la table d'entrée est vraiment à contrôler à chaque réglage pour éviter des ennuis. Je trouve certains systèmes de réglages assez "léger". Rien à voir avec des machines professionnelles en fonte avec de grandes tables que l'on retrouve dans certains ateliers pros ou l'on fabrique des portes au km, elles sont aussi hors budget (neuve) pour bon nombre de personnes, mais c'est le prix de la précision et de la robustesse, le prix de la tranquillité... Comme le fait remarquer copeaux d'aronde, le poids peut être la source du problème et on sait que les grandes longueurs sont révélatrices de défauts de réglage. Pour avoir un beau joint sur de grandes longueurs, le moindre dixième compte. En ayant accepté ça aujourd'hui, j'essaye de faire au mieux.
Bosse ou creux?
éviter un talon à la fin du dégauchissage
éviter un talon au début du dégauchissage
les vidéos de présentation de la marque
C'est dans la vidéo de correction du talon avant que tu trouveras la réponse au réglage du dressage (hauteur de la table de sortie par rapport aux plaquettes). Bonne continuation
Pascal Pujades As-tu essayé d'utiliser des servantes d'atelier à rouleau pour soutenir le poids du panneau en entrée et sortie?
Pascal Pujades pense aussi à bien nettoyer le siège des plaquettes après remplacement pour éviter des différences de hauteur.
En soi, ce n'est pas un chantier très complexe pour un charpentier habitué à la restauration. Ce qui est plus technique, c'est toute la mise en sécurité de l'ensemble avant de toucher aux moises, d’où l'importance de s'assurer des compétences des intervenants.
Je comprends que la rehausse a été faite pour réaliser un comble habitable? Si l'on conserve la charpente, cela implique de modifier la ferme et réaliser un calage des pannes(on peut le voir sur l'échantignole). Vous aviez discuté de l'aspect final en début de chantier?
Idéalement (toiture déposée) et pour respecter l'aspect visuel de la ferme, on peut remplacer l'ancien poinçon par une pièce en vieux bois de chêne et de bonne longueur. Une greffe est aussi réalisable.
Les échantignoles vont rester apparentes ou seront cachées dans un plafond suspendu?
Il y a ici un charpentier Belge qui a peut-être des contacts.
Bonne continuation.