Ça m'est surtout arrivé sur une machine achetée d'occasion, l'ancien propriétaire avait eu la main lourde au serrage...
J'ai lu trop rapidement ta réponse, je comprends maintenant que tu as simplement bougé le porte fer à gauche ou à droite de 3mm.
Content que cela fonctionne
Deux solutions supplémentaires sont quand même possible :
1 - régler le contre fer plus haut (pour garder un bon alignement des fers sur l'arbre), ce qui implique de revoir la hauteur des 3 fers, mais également de la table de sortie et la coplanéitée de la table d'entrée, fastidieux...
2 - Recharger avec un micropoint de soudure l'empreinte de la vis sur l'arbre (ce qui n'induit pas de déformation de l'arbre) et limer ensuite pour retrouver une surface plane. Si c'est un profil simple, c'est jouable, sinon reste sur ta premières option si tu ne le sens pas.
Reprendre ensuite le réglage des 3 fers par rapport à la table de sortie.
et tout ces trucs soi-disant BIO (c'est à la mode, et surtout plus cher), j'ai pas trop confiance, quels traitements chimiques pour éviter ça (feu et bestioles) ????
La plupart de ces isolants sont traités contre la propagation des flammes (en tous cas les retardent, car ça reste inflammable) et également contre certains nuisibles. Tu peux trouver les infos et les produits employés directement sur le site des fabricants, tu constateras d'ailleurs que ce n'est pas totalement "bio".
Pour retarder l'incendie, la solution consiste à mettre en œuvre une plaque de Fermacell ou placo en parement.
Pour les rongeurs, place une grille anti-rongeur en pied de bardage et en haut de l'aération, fait de même pour la ventilation sous couverture.
C'est la base en ossature bois.
Je ne crois pas que ce soit "à la mode" ni totalement "bio", ça fait longtemps que ça existe et que beaucoup de personnes mettent en œuvre ces isolants... Comme beaucoup d'artisans, Je n'ai pas attendu l'arrivée des certifications "éco artisan" pour faire mon travail et ma passion . Le greenwashing que mettent en œuvre certaines boîtes pour surfer sur la vague me donne la nausée. J'ai commencé mon métier en construisant des maisons isolées en bottes de paille et mis en œuvre des enduits terre. Difficile de faire plus local au niveau des ressources. La botte est un matériau qui ne se consume pas de l'intérieur (peu d'oxygène) et qui n'est pas propice à l'installation de rongeurs, car la silice des brins détériore leurs dents.
Isolants très largement utilisés en paille porteuse en Amérique (technique Nebraska) et autre.
Je crois qu'il y a simplement une méconnaissance de ces isolants et beaucoup d'idées reçues... Peut-être que les isolants "classiques" prédominent toujours parce qu'ils sont bon marché et que les particuliers comme les pros ne connaissent pas les alternatives et leurs avantages ? Peut-être aussi parce que l'on ne s'intéresse pas d'où ça vient et ce que l'on finance ?
Pourquoi tant de personnes qui ont peut de moyens se tournent vers les isolants naturels?
Vaste sujet, personnellement j'ai arrêté de débattre et fait un choix. C'est un bon choix que tu fais pour ton chalet. Bonne continuation !
Bien résumé . L'isolant n'est pas à mettre en cause dans un incendie, c'est plutôt l'erreur humaine qui en est souvent l'étincelle...
En regardant la composition de différentes laines de bois suivant les fabricants, on peut constater que le liant employé est parfois d'origine plastique. Si on rajoute à cela l'origine des bois qui est parfois douteuse et qui cautionne un mode de sylviculture discutable... (voir label PEFC, l’arbre qui cache la forêt). Personnellement j'ai mis tout ça dans la balance et fais un choix entre deux industries de l'isolant.
Les isolants naturels n'ont rien à voir avec la laine de roche et les isolants pétroliers qui sont souvent source de problèmes dans le bâti ancien et les maisons ossature bois. D'où l'importance de connaître les pathologies en réno' comme en neuf.
Les isolants naturels permettent la migration de la vapeur d'eau dans l'enveloppe du bâtiment, un meilleur confort thermique, pas de tassement et une meilleure tolérance à l'humidité (stockage de vapeur sans détérioration ni perte du pouvoir isolant avant re largage vers l'extérieur).
Tu as beaucoup de choix:
Paille de blé, (botte)
Paille de riz, (botte et panneau)
Laine de bois,
Laine de chanvre,
Coton métisse recyclé,
Chénevote,
Liège,
Bio fib trio,
Panneau chanvre, laine de bois,
Laine de mouton,
Ouate de cellulose.
La plupart de ces isolants ce trouvent en panneaux, rouleaux en vrac pour l'insufflation ou le déversement. Adresse-toi plutôt à un vendeur de matériaux écologiques proche de chez toi s’il y a, ils auront de bien meilleurs conseils, un choix de matériaux plus grand, des prix parfois compétitifs et tu feras tourner des boutiques qui en ont besoin!
(Pour la laine de bois, Steico c'est très bien)
J'ai mis en œuvre tous ces isolants et ne travaille qu'avec ceux-là depuis plus de 12ans maintenant pour être en cohérence avec mon activité. C'est l'avenir!
Un point très important à propos de la gestion de l'humidité. Si c'est un chalet qui sera occupé la majeure partie du temps, un frein vapeur hygrovariale est à placer côté chaud pour réguler le transfert d'humidité. La marque Intello est très bien dans le domaine...
Oxbood tu n'auras pas de mal à les mettre en œuvre, c'est un isolant qui s'adapte bien à ces contraintes.
Dreo effectivement l'air à un pouvoir isolant. En réalité les panneaux ne feront pas vraiment 40mm d'épaisseur une fois déballés, ils ont tendance à gonfler légèrement (libération des contraintes et taux d’humidité). En les comprimant, on va modifier la densité du matériau, c'est elle qui influence l'inertie thermique, la conductivité et le déphasage en été/hiver. En exagérant, il faudrait mettre les panneaux fortement sous presse pour ressentir une perte de son pouvoir isolant.
Bonjour,
je partage votre avis sur la nécessité des étrésillons pour les chevrons, un peu moins sur l'utilité d'une panne sablière aussi surdimensionnée, bien que totalement faisable. Principalement pour des raisons de coût, de poids sur les murs et pour la manutention au levage qui va devenir pénible et/ou coûteuse si l'on n’a pas le matériel nécessaire (220kg mini pour du douglas).
En chevrons porteurs sur faîtage pour un rdc en plafond cathédrale comme ici, la rigidité peut s'obtenir par ajout de X lisses de chaînage ou de traverses hautes en 45x145 ou 45x120mm sur le haut des murs, mais surtout par le contreventement total des rampants qui pour moi est le gros point noir de cette structure.
Sur ce type d'ossature et de toiture, on doit garder la continuité des voiles travaillants en murs et rampants de toiture pour assurer la stabilité et la rigidité de l'ensemble. On ajoute pour cela une autre rangée d'entretoises au faîtage et une en pieds de chevron fixé sur la lisse de chaînage (qui joue aussi le rôle de cache moineau) pour réaliser un couturage périphérique complet des panneaux (de murs et de rampants).
Le haut des murs pignons est aussi perfectibles, car ici ils ne permettent pas de garder la continuité des voiles travaillant. En rehaussant le haut des murs pignon dans la chambré de chevron (qui se réalise a minima avec des 45x220mm pour ces dimensions) on permet l'installation d'échelles de rives qui vont contribuée à rigidifier davantage le pignon. On les fixe sur le haut de ce dernier et sur la retombée des chevrons porteurs. On transfère ainsi mieux l'effort de pousser du vent sur les pignons vers les voiles travaillants des rampants et les murs.
Il y a beaucoup de règles spécifiques à l'ossature bois type plateforme qui ne sont pas les mêmes qu'une maison à pan de bois avec charpente traditionnelle.
Je pense qu'il manque simplement beaucoup d'éléments dans ce premier plan (détails structurels, localité, contreventement, étude de sol...). Il y a heureusement des ouvrages fort utiles pour s’en rendre compte et des expériences diverses qui permettent de prendre le bon chemin ici.
Ça ne remplacera jamais l'intervention d'un artisan sur chantier ni changera l'envie de faire par eux même les personnes qui ne sont pas du métier. Qu'ils le fassent bien ou non... ils le feront quand même pour diverses raisons.
Bien cordialement.
Madati
Les étrésillons des chevrons ne sont pas superflus, mais nécessaires. Ce sont les étrésillons des murs qui ne le sont pas, car les panneaux suffisent à stabiliser les montants.
Attention, les poutres au vent sur 1.2m mini ne sont valables que pour les ossatures bois type plateforme avec plancher d'étage sur toute la surface au sol car il assure déjà un meilleur contreventement de l'ensemble.
ici tu es en plafond cathédrale et tu dois contreventer toute la surface des rampants pour recréer ce voile que tu ne pourras obtenir par un plancher(voir page 86).
Les collègues ont raison de souligner l'importance d'un accompagnement ou d'une étude par un pro pour éviter des erreurs de conception et de réalisation.
Je te le recommande également.
Bonne continuation.
Les chevrons porteurs arc-boutés sur solivage ont d'autres avantages et inconvénients. Tu réduis effectivement la hauteur sous plafond avec l'ajout d'un solivage contreventé qui fait office de tirant, mais tu augmentes grandement la hauteur de faîtage, car la pente devra être bien supérieure à ta première ébauche et contreventée dans les règles pour être viable. C'est une solution plus onéreuse et pas la plus simple de mise en œuvre quand on n’en a pas l'habitude.
Pour t'aider a prendre une décision, rapproche-toi d'une association spécialisée de ta région, charpentier, constructeur bois. C'est un travail qui ne peut se faire à distance. Ils sauront conseiller sur la meilleure mise en œuvre possible pour tes besoins.(dimensionnement, conception, coût, matériaux, autorisations, moyens de levage adaptés à l'autoconstruction, etc...)
Aucun en chevron porteur avec débord de toiture, la lisse haute avec le chaînage suffisent. Pas besoin non plus d'entretoises si les murs font 2,5m de haut. Le linteau est à revoir, pas de visu sur le système de descente de charge du faîtage ni du croisement des lisses basses et la jonction des murs. Contreventement de toute la toiture indispensable avec ce choix de conception et en le réalisant avec une méthode bien précise... En alternative à l'osb il y a l'Agepan DWD.
Dsl, Il manque beaucoup d'éléments pour le dimensionnement et la conception et j'entrevois aussi la responsabilité à répondre à la demande... Je pense qu'il faut consulter des lectures sérieuses pour étudier ce type d'ossature, trop de détails à aborder...
Je l'utilise pour la protection des assemblages et certaines pièces exposées quand le budget le permet. entreprise Masid C'est un produit sans danger pour l’environnement qui a passé les tests pour les champignons, les xylophages comme le capricorne, vriettes, etc... pour les termites, il limite également la propagation des flammes. Tous les test et avis techniques sont téléchargeables. Il est plus connu en Allemagne (ou ils sont en avance dans certains domaines) et il est aussi beaucoup utilisé dans la préservation du patrimoine. Prends bien la version concentrée pour pouvoir ensuite la diluer (à l'eau) comme tu le souhaites, un bidon de 5L permet déjà de réaliser un volume utilisable très convenable. Forcément ce n’est pas donné, mais à un moment il faut faire un choix, les alternatives écologiques sont rares...
Ce n’est pas forcément une couventine, mais l'usage est le même pour moi. Oui, Etienne ou executionbois parlent de la même chose, mais pas forcement avec la même mise en œuvre pour l’étanchéité (je parle de la jonction entre le poteau et le lien). J'ai déjà pratiqué l'entaille dans le poteau (entre 1 et 2cm) pour briser la goutte. Mais c'est plus facile de le prévoir au moment de la taille.
Tu as un bon exemple dans le voyage de Raspitef ici là c'est du cuivre.
Pour la compatibilité des essences de bois avec les métaux, tu les retrouves au tableau 12 p39 du DTU 31.2 par exemple.
Le sapin, pin, peuplier sont compatibles avec : zinc, cuivre, alu, plomb, acier inox, acier galva, acier et acier peint.
Le Chêne, Châtaigner, Douglas sont compatibles avec le cuivre, inox selon qualité, acier et acier peint seulement.
Si tu veux utiliser du zinc, il va falloir ruser en intercalant une bande entre le bois et le métal pour éviter le contact direct.
Marco2b pour l'avoir déjà fait ça marche plutôt bien
Ça claque, il est haut en couleur celui-là.