dependancesbois
Salut,
quand je parle de carbonisation, je veux dire que je préfère brûler certaines parties du bois pour leur conférer une résistance supplémentaire.
En hiver un goudron « prêt à l’emploi » sera moins fluide. J’ai le même problème en ce moment.
Pas mal la trouvaille, par contre, sur certains détails… (comme le contreventement et les encadrements de bais par exemple). : confused:
En tout cas je dis bravo pour le rêve, le travail manuel et la dynamique qu’ils ont suivis.
Bonjour Anthony DELFAU
J'avais pensé à ça également, en plus l'environnement proche coïncide.
Mais il me semble que la couleur n'est pas spécialement blanche.
Belle initiative !
Peux-tu nous faire un détail sur ton système d’aération haut ?
Les bois sont bien isolés pour ne pas être en contact avec les blocs béton ? J’ai l’impression de ne pas voir d’espace.
J’aurais bien vu des boulons inox pour assembler les connecteurs. Les vis me paraissent parfois un peu légères pour cette utilisation, même si je sais que ce type de structures se contrevente très bien.
Bonne continuation pour la suite.
erob33,
OK,
Je ne peux vous conseiller si je ne connais le ragréage utilisé…
Pour vous dire si un pare-vapeur est obligatoire ou non, il faut aussi savoir ce qui se trouve en bas de ce solivage, s’il est isolé ou non et à quelle utilisation la pièce en dessous est destinée.
Si bien sûr vos chambres se trouvent à l’étage.
Le solivage devra également supporter le poids que vous allez mettre en supplément… (ragréage + dalles OSB)
l’entreprise respectera sûrement les précautions de séchage nécessaire à une bonne mise en œuvre.
Je conseille d’attendre un peu plus après la fin du séchage pour être sûr, le temps de séchage est également plus long en hiver…
Pour certains travaux de ragréages, enduits ou dalles, on utilise parfois un déshumidificateur et un humidimètre avant de pouvoir passer à l’étape suivante.
Un ragréage fibré demande aussi un support impeccable pour qu’il tienne bien et ne se fissure pas…
Dans votre cas, le solivage bois tout comme les plaques OSB posées sur ce solivage sont susceptibles de « travailler » avec le temps et les variations hygrométriques. Ce qui va directement se répercuter sur le ragréage et le faire fissurer à ces faibles épaisseurs.
Le phénomène sera davantage amplifié si les plaques OSB ne sont pas suffisamment épaisses (<à 18 mm, suivant l’entraxe du solivage), mal posées et non collées dans leurs languettes.
Vous me direz, ce n’est pas grave, car le ragréage sera caché par l’OSB de parement. Oui, mais le ragréage fibré étant un matériau dur, incompressible, il transmettra obligatoirement les déformations aux dalles OSB en pose flottante.
Il faut aussi comprendre que le transfert d’humidité, s’il est mal maitrisé, passera plus facilement par ces mêmes fissures…
Ce qui m’amène à poser d’autres questions :
Au vu de la solution choisie et pour les mêmes raisons énumérées au-dessus,
pourquoi ne pas tout simplement refaire un plancher OSB bien plan sur son solivage, poser correctement ? en pensant à l’isolé si ce n’est pas déjà fait.
(gain de temps, d’argent, de hauteur et de simplicité pour pallier d’éventuels désordres.)
Pose non flottante.
Si vous souhaitez quand même réaliser un ragréage,
pourquoi ne pas s’orienter vers un ragréage plus adapté à ce type de plancher ? comme l’a fait remarquer ourea dans son commentaire.
Personnellement, je n’ai pas encore mis en œuvre ce type de matériaux, mais son utilisation dans votre cas me parait plus pertinente.
Ici, on part sur une pose flottante.
Voir :
[Fiche technique, granule d’égalisation Fermacell] (materiaux-natu...oduct/n_454.pdf)
[Solution technique Fermacell] (jameshardieeur...2d4wFxG4cSNwYFc)
[Fermacell-chape sèche] (fermacell.fr/fr/chape-seche)
J’espère que ces quelques lignes pourront être utiles,
Bien cordialement
Je n’ai pas suivi le fil de la discutions. J’ai cru voir la question passer il y a peu, merci pour le rappel, je regarde bientôt.
J’ai déjà mis en œuvre des copeaux bien secs pour l’isolation d’un plancher, j’ai rajouté un peu de chaux à l'ensemble.
On les utilise parfois dans les enduits également.
Ce serait bien d'avoir plus de retour sur cette technique, notamment sur la densité adéquate pour un bon pouvoir isolant.
Par exemple et dans le meilleur des cas pour une maison ossature bois bien construite, il n’y a généralement pas de problèmes.
J’entends par bien construite :
— des bois avec une humidité de mise en œuvre correcte et bien stocké.
— aucune infiltration d’eau en toiture et murs.
— Aucune infiltration d’air dans l’enveloppe de la maison.
— Une gestion du transfert de la vapeur d’eau dans les parois maitrisé pour éviter le point de rosée.
— Un isolant protéger des intempéries pendant le chantier.
— Une mise en œuvre dans les règles de l’art.
Si un ou plusieurs de ces points ne sont pas respecté, cela augmente le risque d’une humidité supérieure à la normale dans un ou plusieurs points du bâti.
À ce moment un développent fongique peut subvenir et dégrader l’isolant comme la structure. Cela peut entrainer une perte du pouvoir isolant, une faiblesse d’un ou plusieurs éléments structurel-s et parfois une qualité de l’air intérieur dégradé (dû aux spores).
L’humidité favorise également l’arrivée des xylophages. À moins d’être très exigeant, il est également difficile d’avoir des bois à 100 % purgés d’aubier.
On est ici dans le pire des cas.
Oui le sel de bore est bien connu, il fait lui aussi l’objet de recherche pour avérer sa non-toxicité sur l’homme. En attendant un avis favorable, il a dû être normalement retiré des commerces… Cependant il est encore simple de s’en procurer.
Il est efficace quant il ne peut être délavé par la pluie.
Scubadwarf Si tu as un lien je suis preneur, pour une commercialisation à cette échelle et les assurances ça ne m’étonnerai pas… Je reste quand même convaincu que tout un chacun est responsable d’une bonne mise en œuvre pour avoir un habitat sain et durable.
Pour complément :
[isonat] (isonat.com/pro...terieur/flex-55) (c’est 90%bois le reste en polyester recyclé + phénol.
[steico] [steico.com/ind...id=656&L=2] (c’est de la fibre de bois + fibre de polyoléfine (en d'autres termes, du plastique...) + sulfate d’ammonium (couramment utilisé comme retardateur de feu)
Toutes les fiches techniques sont téléchargeables.
Bonjour, je suis entièrement d’accord avec cette réflexion.
Pour une conception bioclimatique et durable, il faut protéger les bois avec un débord de toiture suffisant et limiter les apports solaires en été (casquette solaire).
Le débord de toiture se calcule grâce à l’altitude, la pente de toi et la technique de pose de menuiseries choisie.
Il permettra le passage des rayons solaires en hiver et de les bloquer en été.
Oui comme cela, c'est un choix purement esthétique. Comme la dit Ardennais le retrait s'effectue davantage sur la largeur de marche.
mmahieu je vois que tu as devancé ma réponse. Je partage ton avis sur la faible section. Une idée d'un assemblage en particulier à lui conseiller? (perso je ne suis pas menuisier)
dependancesbois
Bonsoir,
+1 pour le choix de protection des bois.
J’utilise aussi ce produit depuis plusieurs années…
(ils ont récemment changé leur site internet et leur packaging d’ailleurs).
Je pense que la carbonisation est également un précieux allier pour protéger durablement les bois dans ton projet.
Le goudron scandinave vient ensuite fixer les particules de carbone et imperméabiliser les bois.
Si ton goudron est « prêt à l’emploi », il faut éviter de le diluer pour qu’il puisse conférer aux maximums ces atouts aux bois.
S’il ne l’est pas, on peut l’utiliser pur en une couche (là, c’est vraiment le goudron visqueux qu’il faut faire chauffer), sinon en 2 couches mini.
Si tu n’as pas encore réalisé tes fondations, n’oublie pas de disposer un bon lit de galet dans le fond de fouille pour éviter les remontées capillaires…
Il faudra ensuite bien les tasser pour qu’ils puissent avoir une portance suffisante.
C’est la base pour espérer faire un ouvrage durable…
D’autres professionnels-es travaillent avec de la chaux pour réaliser des fondations cyclopéennes avec des pieux en robinier…
Pour l’odeur, et bien, ça va s’imprégner un moment dans l’atmosphère, les narines et les vêtements de chantier…
Mon chantier actuel me le rappelle tous les jours ! : slight_smile :
Ça va s’estomper pour revenir légèrement en été et disparaître dans quelques années. Tout dépend des quantités appliquées !
Personnellement, je trouve l’odeur assez forte à l’application sans devenir dérangeante ensuite.
Ça dégage maintenant une douce odeur de pin brûlé.
Bonne suite à ton ouvrage : wink: