Remi25 à oui, je me souviens ! Content de voir que tu passes en grandeur nature. Bonne réalisation alors !
Bien pensé pour gagner en espace! Même questionnement que AntoineB, ou c'est simplement les limons qui butent sur le palier?
Tu as réfléchi à une main courante escamotable au besoin?
Julienreversible merci, j'avais survolé la description
Allez hop, un pousse vert en direction du faîtage!
Il faut laisser respirer le bois.
Les saturateurs naturels ou les lasures végétales sont plus appropriés ici. Elle prendra tôt ou tard sa couleur gris argenté. Non sans dénigrer l'utilité de ces produits (saturateurs,lasures) pour la préservation des bois extérieurs. C'est aussi beaucoup d’entretien et un beau budget pour ce chantier.
Il faut enlever toutes la couche d'huile de lin sur tes bois. De manière à retrouver les bois naturels, une teinte omogéne et sans moisissures.
L'acide oxalique se trouve en poudre que tu peux disoudre dans l'eau. Je passe la main à bernardrebout pour qu'il t'explique sa méthode.
Ensuite, et ce n'est pas obligatoire, tu peux appliquer un produit pour assainir et éliminer les éventuelles spores restantes. Regarde du côté des fournisseurs de produits et matériaux écologiques. Dans ma région, Marque Biorox et Oléobois par exemple, il y en a d'autres.
J'essaye de te donner mon point de vue d'une manière objective, sans partie pris.
Libre à chacun-une de faire ce qu'il souhaite.
Laisse bien sécher tes bois avant d'appliquer, si tu le veux, une autre protection. (Saturateur naturel, huile de tung) je conseille d'éviter les lasures et les vernis qui ne laissent pas respirer le bois et vieillissent aléatoirement avec le temps.
Et oui…
Comme déjà dit plus haut, si tu nettoies localement une zone, tu auras des différences de teinte assez marquée. Je comprends que tu es sensible à l’aspect de ta réalisation, mais le résultat en nettoyant par petite zone ne va peut-être pas te convenir et ne réglera pas ta question… Le problème reste la couche d’huile de lin présente sur tes bois, la moisissure pourra proliférer ailleurs.
Tu peux donc nettoyer l’ensemble et laisser peut-être le bois nature ? Couvre ensuite avec tes plaques en laissant un jeu entre le haut des bois et ces dernières pour la ventilation.
Tes bois seront alors protégés des réhumidifications saisonnières et prendront une jolie teinte grise avec le temps.
Bonsoir,
pour amener un peut plus de précisions, corrections:
titimaster xerious
L'étanchéité d'une maison répond aux normes de la RT2012 (anciennement Bâtiments Basse Consommation)>
C'est exact, aujourd'hui c'est la RT2020 BEPOS
le bâtiment doit être étanche à l'air (avec tests de déperdition d'air dans un environnement sous pression).>
Le test se réalise en surpression comme en dépression pour localiser les éventuelles fuites.
Blowerdoor
Vu que tu ne semble pas être dans ce cadre, la pose de ta membre doit plus consister en un pare vapeur qu'une étanchéité>
Un pare-vapeur a également un rôle "d’étanchéité à l'air" il ne permet pas le passage de l'air, mais autorise plus ou moins (suivant les pares-vapeurs) l'humidité à migrer dans la paroi. Il peut être simple, comme hygrovariable (il peut s'adapter au flux d'humidité le traversant).
Le pare-pluie joue également un rôle de coupe-vent et contribue lui aussi à "l’étanchéité" du bâtiment.
Or, sauf erreur de ma part, le pare vapeur est obligatoire en toiture et non au niveau des mur (sauf zone très froides = montagnes). Tu n'as donc pas de membrane à rejoindre sur le mur.>
Le pare-vapeur est conseillé dès qu'une pièce est chauffée ou habité. Quelles que soient la zone et l'altitude.
Ce pendant, en rénovation comme en neuf, on peut facilement le remplacer par des matériaux qui auront une bonne perméance à la vapeur d'eau. On choisira les différentes couches d'un mur, en ITE (Isolation par l’extérieur, comme en ITI (Isolation par l’intérieur, pour qu'elles soient plus perméables à la vapeur du côté froid que chaud. On évite ainsi le "point de rosée". La vapeur d'eau traversant toujours en hiver le mur du côté chaud vers le froid pour trouver l’équilibre.
xerious
Si tu n'as pas de pare-vapeur à tes murs, c'est qu'ils n'en ont pas besoin (sous-entendus, qu'ils ont bien été conçus) ou qu'ils n’ont pas été prévus à l'époque.
En général, entre un mur du premier et du RDC, comme entre rampant et mur, le pare-vapeur passe toujours derrière le solivage pour garder la continuité avec le mur du dessous. Dans ton cas, ne pouvant passer dessous sans démonter l'ensemble, colle simplement avec soins le pare-vapeur en bas du rampant, si tu le peux, colle-le sur la solive en recouvrant le plancher que tu as découpé pour limiter d'éventuelles infiltrations à ce niveau.
Côté étanchéité ce ne sera pas une jonction parfaite, mais c'est le mieux que tu puisses faire.
Un petit PDF pour s’y retrouver.
Si la portance des solives, comme des plaques est suffisantes, tu peux aussi ajouter un isolant entre ton solivage pour limiter les "ponts thermiques" fréquents à cette zone.
titimaster et xerious
Bien amicalement, bonne continuation.
Bonsoir Yann,
Même si tu as déjà un pare-vapeur en toiture et que tu chauffes par intermittence, avec un plancher bois et suivant les températures plus ou moins froides que tu peux avoir dans ta région, je mettrai quand même un pare-vapeur.
Regarde la partie 4 du PDF pour les planchers bois. (fiche 20 et 21)
Utilise un vrai pare-vapeur.
Tu pourras recouvrir ainsi toute la surface du plafond avant de poser ton parement intérieur.
Je n'utilise pas de laine de verre dans mon travail.
Pour des raisons éthiques et parce quelle risque probablement de se tasser dans le temps, se qui te fera perdre ton pouvoir isolant et peu engendré à la longue des ponts thermiques.
Je ne peux que te conseiller d'utiliser de la fibre de bois ou de la ouate de cellulose en panneaux semi-rigide ou en rouleau de l'épaisseur de ton plancher.
Le confort (thermique, acoustique et à la pose) sera meilleur.
Bonne mise en œuvre,
Nicolas
xerious
Attention, mon conseil (de poser le pare-vapeur sur toute la surface du plancher, avant de faire le parement, est valable dans une pose en neuf.
Dans ton cas, en rénovation (j'ai repris ton message de début avec images) il te faudra placer d'abord le pare-vapeur entre le solivage et le plaquer au parement du niveau d'en dessous (c'est bien un volume chauffé en dessous?) en respectant les bonnes règles de pose.
Quel est le parement?
Ensuite, tu pourras isoler.
Achète si possible un frein vapeur hygrovariable assez ouvert à la vapeur d'eau.
xerious Je ne suis pas sur de te suivre, fait moi parvenir un dessin en message privé stp. Je te dirai si c'est ok
xerious Bons travaux alors!
Je rejoins Oak tout va bien.
Scotche ou colle avec un mastic approprié le parre vapeur avec celui qui remonte du mur (si il y en a un) ou colle le en le fessant passer derrière le solivage.
On laisse toujours dépasser de 10cm mini le frein vapeur pour un éventuel raccord.
A ce sujet je t'invite à aller voir Ce pas à pas et pourquoi pas prendre contact avec son auteur.
Bonne suite pour la conception et je l'espère très prochainement pour sa réalisation.
riton
Salut,
Dans quel domaine interviens-tu en acoustique ?
Je ne suis pas d’accord avec toi pour dire « qu’aucun isolant n’est plus performant qu’un autre »
Dans ces livres, réalisé par des spécialistes de l’acoustique du bâtiment, on peut observer des tableaux montrant une différence des coefficients d’absorption suivant les matériaux. Des tests et mesures ont été réalisés pour valider ces propos.
Ce qui me semble logique, car à même épaisseur, leur densité et leurs structures changent.
Ces livres démontrent clairement que le choix d’un isolant impacte directement le confort acoustique.
Comme tu le dis, en plaçant la plupart de ces isolants dans une cloison ou caisson. On obtiendra suivant la conception et l’épaisseur une bonne performance acoustique.
Ce qui ne veut pas dire que l’on peut choisir n’importe quel isolant pour isoler sa maison pour avoir une meilleure isolation phonique.
Je suis d’accord pour dire que le parement et l’étanchéité jouent également un rôle très important dans la conception de cloison acoustique.
Je suis également d’accord avec toi pour dire que la laine de roche à de très bons résultats en acoustique (même si je choisis de ne pas la mettre en œuvre pour diverses raisons).
Bien cordialement.
dependancesbois
Il va falloir que tu m’apprennes à fendre les grumes à la main, je n’ai pas dépassé la ceinture verte!
J’ai l’impression que tu t’es bien amusé sur son ton chantier ! Chapeau pour le travail à la main.
papy3138
le goudron scandinave n’est pas obligatoire et certaines essences vieillisse très bien au naturel.
Je trouve pertinent de l’utiliser pour des pièces de bois fortement exposés aux intempéries, sur les faces sensibles (comme les abouts de pieds de poteaux par exemple [pourrissement par remontées capillaires] ou quand une ou plusieurs faces ou pièces de bois sont horizontales sans conception drainante.
C’est un produit qui a fait ses preuves dans de nombreux domaines et qui n’est pas issu de la pétrochimie.
Il est obtenu par pyrolyse de résineux.
Goudron naturel ne veux pas dire sain, cela reste le produit d’une combustion lente. À ne pas confondre avec la créosote…
D’autres méthodes existent, mais à ma connaissance, elles ne confèrent pas autant de protection que le goudron sur des pièces fortement exposées.
Si vous connaissez une autre solution de préservation naturelle et durable, je suis preneur !
Associé à la carbonisation des parties sensibles, on obtient une plus grande durabilité. La technique ancestrale des bardages brûlés imprégner d’huile de Tung et réalisé par les « maitres brûleurs » en est la preuve vivante, elle porte la longévité des bois à 80 ans et plus [presque sans entretien…]
En brûlant une couche suffisamment épaisse :
on détruit le garde-manger des xylophages,
on supprime les éventuels champignons et parasites présents en surfaces,
on procure au bois une résistance supplémentaire aux flammes,
on le protège également des UV et des intempéries.
Il offre aussi une autre esthétique aux bois.
La base reste la sélection des essences de bois pour avoir la meilleure durabilité dans le milieu où il est destiné. Le robinier est parfait pour des fondations bois.
Pour les ouvrages extérieurs, la conception drainante est à privilégier.
C’est un peu la base de toutes les normes actuelles et de la majorité des constructions modernes. L’accent est porté sur la désolidarisation des pièces de bois pour permettre une bonne ventilation. L’inclinaison ou la taille des pièces pour avoir un bon drainage. Les protéger aux mieux contre toutes stagnation ou projections d’eau.
C’est une méthode efficace pour garder les bois à une humidité raisonnable.
Malheureusement, sa limite aussi beaucoup les assemblages traditionnels.
C’est une affaire de compromis entre durabilité moderne et savoir-faire traditionnels. Libre à chacun-e de réaliser ou de faire faire en toute conscience.
Là où certains-es demandent une assurance, d’autres n’en voudront pas.
En ce monde, rien n’est éternel et ce qui est sorti de terre un jour… retournera à elle tôt ou tard.
Super initiative!
je connaissais déjà les capteurs air chaud avec des ardoises pour le chauffage solaire dans les constructions passives ou tiny house. (parution dans la maison écologique et autres associations)
Le clapet permettant le passage de l'air chaud était actionné par un petit vérin sensible aux variations de températures.
Le pilotage par informatique lui confère d'avantage d'autonomie.
C'est bien que des gens se penchent sur l'étude des performances de ce système.
Bonne continuation à eux, ce système mérite d'être connu.
L'Ecorce du Sycomore Ah oui le prix est plus qu’attractif.
Effectivement, on peut aussi faire des coupes propres quand on a l’habitude de manier une tronçonneuse avec une bonne lame. On peut aussi réaliser un support sur le même principe que la table d’une scie circulaire.
Ce kit est même utilisé comme gruminette avec une scie circulaire classique…
Jeremydubois
C’est quoi ta circulaire ? Je suis aussi curieux de savoir si elle peut s’adapter sur tous les modèles.
J’ai cru que le kit était réservé aux circulaires avec vis sans fin, qui ont plus de couples que les scies circulaires à entrainement direct.
Elles sont plus présentent en Amérique, mais visiblement, beaucoup de personnes l’utilise également avec des circulaires plus courantes.
Le gros défaut que j’y vois, c’est l’absence de lubrification automatique. La lubrification ne peut se faire que par projection sur le guide et la chaîne, c’est pas forcément l’idéal quand on veut atteindre la gorge du guide…
Gaffe à la chauffe donc !
IlRemi25 personnellement je ne conseille pas d'utiliser un bois> le plus "humide possible".
Tu vas te retrouver avec des retraits importants sur tes pièces et assemblages, ce qui compromettra la rigidité de l'ensemble et créera des tensions structurelles néfastes.
D'une manière générale, on laisse à minima ressuyer le bois avant de le mettre en œuvre. Qu'il soit "sec au toucher". L'idéal étant de commencer la taille quand son taux d'humidité est favorable, en tenant compte des valeurs moyennes hygrométriques des régions.
Il me semble que la Creuse n'est pas ta région.
Le bois travaillera, mais si l'on peut lui éviter de le faire à outrance, c'est encore mieux!
Je pense que Kentaro ne recommande pas d'utiliser du bois frais de sciage. Il recommande simplement de le mettre en œuvre et de le contraindre rapidement après délignage et assemblage des triangles, ce qui est complètement pertinent et te permettra de garder davantage de précision au montage. Ce type de structure ne tolère pas trop les écarts à l'assemblage.
2flow c'est un dôme géodésique de fréquence 3 (3V) il me semble.
J'ai d’ailleurs la même interrogation, tu as utilisé un logiciel particulier pour trouver les angles et modéliser ton projet sur sketchup?
Ou simplement par projection des points de division des triangles sur une sphère, en matérialisant ensuite les épaisseurs des pièces?
Je te souhaite bien du plaisir à sa réalisation.
J'aime bien ces structures.
Ps (si tu souhaites coller, utilise la D4)