Yggdrasil
Sur ta photo, je comprends que tu souhaites percer au centre du trou où l'on peut voir les brûlures.
Au centre du trou de 4mm, je ne distingue pas la marque de la pointe de la mèche. On parle bien d'une mèche à bois et non d'un foret à métaux? Une photo de la mèche plus un gros plan sur le tranchant et le type d'acier permettraient de meilleures réponses.
Si tu as insisté fortement, il est possible que l'échauffement ait détérioré le tranchant. As-tu remarqué la présence de métal dans le bois? Ça arrive parfois. Le serrage de la pièce n'est pas la cause.
Je pense savoir la marque dont tu parles (je n'en utilise pas). D'une manière générale les mèches HSS sont de meilleures qualités, en rayon de GSB tu trouveras aussi des Tivoly Technic qui feront très bien le job dans du bois dur, il y a d'autres marques...
Tu peux aussi utiliser des forets HSS pour le métal, ça fonctionnera aussi très bien dans le bois. Avec un peu de matériel et de pratique, on peut modifier l'angle du sommet pour l'adapter aux matériaux durs, par exemple un affutage à 118° suivi d'un détalonnage pour retrouver un tranchant efficace.
Un foret neuf de bonne qualité fera le job si tu ne sais pas affûter.
mèche ou foret, il est préférable de débourrer régulièrement pour évacuer les copeaux.
sey
Salut, je pensais plus à se mettre en vitesse 1 pour les perceuses, viseuse. Je ne mets aussi jamais le variateur à fond sur les perceuses filaires, ça permet de garder un certain contrôle.
Salut, les trous de sortie du grand capricorne, qui est effectivement une espèce protégé (c'est important de le souligner) sont beaucoup plus gros.
A la vue des trous présents sur les photos, je penche plus pour un Hesperophanes cinereus (capricorne des feuillus). Mais pour en être sûr, il faudrait pouvoir observer sa présence.
C'est une bonne idée de laisser l'aubier en forêt où ces larves de xylophages auront une utilités certaine dans la chaîne de décomposition. Après, chacun fera aussi comme bon lui semble, le bois est aussi une ressource pour se chauffer et cuisiner et pour une partie de ces larves de xylophages, elles finiront inévitablement leurs vies dans un poêle ou une cuisinière à bois.
Timoun
Ils n'ont pas l'air bien gros mais je préfère ne pas être affirmatif sur l'espèce, ce serait plus simple avec une photo de l'adulte en question et la mesure des trous d'envols. Du coup, de dire que c'est bien du capricorne n'est pas forcement vrai (c'est surtout plus parlant).
J'ai proposé l'Hesperophanes cinereus, mais un Trichoferus holosericeus peu réaliser la même tâche. Tous deux ont les points communs d'aimer le bois de chêne sec(moins de 20%, mais pas que), la période de reproduction colle, le diamètre et la forme des trous d'envols sont cohérent, on les retrouve aussi dans les charpentes et bois secs sciés.
Il y en a d'autres encore.
Je consulte au besoin le site de l'INPN. Celui du SAPROX et de l'OPIE
Ta question est assez précise, je me dis que tu dois connaitre ton sujet voir peut être que tu travailles dans le domaine?
Je ne suis pas spécialiste en la matière (je n'ai pas fait d'études en ce sens) mais je m'y intéresse. Je vis aussi dans un cadre naturel où ils sont chez eux et où il est facile de les observer chaque année. Je me chauffe aussi avec plusieurs essences de bois qui deviennent naturellement un habitat de choix pour différentes espèces.
Je vais essayer de répondre un peu plus précisément :
Les larves des coléoptères xylophages saproxyliques se nourrissent principalement de l'aubier (du duramen parfois), car c'est la partie périphérique la plus exposée. Les agents biotiques (bactéries, champignons,etc.), abiotiques (eau, etc.) et énergétiques dégradent le bois pour permettre une meilleure assimilation de la matière, la plupart ne savent pas digérer la lignine et/ou la cellulose contenue dans le bois. Il me semble que certains arrivent même à recréer des molécules chimiques pour transformer la structure du bois, mais pas sûr que ce soit des coléoptères sur ce point.
Ils préfèrent une ou plusieurs parties de l'arbre et ce spécialisent pour certains sur une seule espèce, uniquement sur les résineux et/ou feuillu, voir les deux.
Certains préfèrent les bois secs, d’autres les bois verts, le bois sur pied ou le bois mort en décomposition (saproxylophages). Ils sont parfois pyrophiles (pour les mangeurs de bois brûlé).
Certains vivent des champignons du bois (mycélium, etc.), d'autres d'une pourriture ou d'un miro-habitats au sein de l'arbre.
Si des personnes plus avisées passent par là, n'hésitez pas à me corriger et/ou préciser des éléments. C'est bien trop vaste comme domaines.
L'activité humaine, les infrastructures, les incendies, le type de sylviculture modifie son habitat (et le notre par la même). Une forêt trop "propre et ordonnée" n'est pas forcément signe de bonne santé ni d'une forte biodiversité, il faut aussi lui laisser sa part de bois mort et d'arbre à fort potentiels écologique (vieux arbres) qui retourneront eux aussi à la terre un jour.
mofran, je crois que Timoun pourra être plus précis sur le sujet, en lisant sa présentation je m'aperçois que c'est son domaine.
J'avais lu une thèse sur les tanins et la préservation du bois, elle doit être quelques pars sur mon pc, si je la retrouve j'y métrai un lien.
Le niveau de tannin dans le châtaignier et le chêne (pour prendre les plus connus) est proportionnel au climat dans lequel l'arbre se trouve. Il me semble que la chaleur et/ou un stress hydrique favorisent leurs productions.
Ils sont présents des racines jusqu’aux feuilles et aux bourgeons, j'ai cru comprendre que l'écorce en contient beaucoup, l'aubier un peu moins et les premières couches du duramen en son bien fournies.
Ils sont répulsifs pour certains insectes de surface, comme antifongiques et/ou antibactérien dans les couches plus profondes de l'arbre ou des racines. C'est la durabilité naturelle.
Les deux xylophages cités plus haut préfèrent le bois de chêne mort et sec, ce qui veut dire que les tannins hydrolysables présents dans l'aubier auront tendance à être délavés par les pluies successives, rendant le bois plus sensible aux attaques fongiques. L'action des éléments (UV, vent, etc.) créent aussi des brèches dans la défense de l'arbre propices à la ponte des xylophages.
Il me semble aussi que certains champignons arrivent à transformer les tannins, mais je ne saurais expliquer le mécanisme.
En attendant l'avis de Timoun pour avoir peut-être de plus amples explications.
mofran Bonne idée dans faire une collection
Timoun merci pour tous ces liens, il y a de bonnes lectures en perspective !
Gros chantier poteaux poutre en perspective. Tu tailles seul? Quelles seront les dimensions de ton futur atelier?
C'est bien expliqué dans ton retour d’expérience, la clé dans ce genre d'aventure c'est le prélignage des bois et le lignage d'assemblage. Une fois que l'on visualise un plan fictif dans lequel tout ce beau monde s'assemble, ça ouvre le champ des possibles.
Là où ça devient plus organique et presque sans limite, c'est le moment ou tu commences à travailler sur des troncs à multiples courbures et dans plusieurs plans, des fourches... Des bois que l'industrie rejette, mais qui deviennent une mine d'or pour qui les travaillent avec passion. Le chêne, le châtaignier et le robinier se prêtent bien au jeu.
Ça se complique aussi pour le choix des bois sur pieds et le prélignage.
Pour créer 4 faces (ou 2) avec de multiples courbes, on oublie la scierie mobile pour revenir à la tronçonneuse ou la hache. Là, c'est avec les bois que l'on compose l'épure à l'aide du lignage de connexion et non l'inverse. Le lignage d'assemblage se fait avec un cordeau et un niveau posé d'aplomb pour les plus tordus. Si les courbures sont toutes dans le même plan, il est possible de ligner par rapport à un plan fictif. Le bois de brin reste plus stable et résistant par rapport aux bois sciés.
Quand je sors de chez moi pour marcher près des chênes en boisement naturel je les trouve toujours aussi fascinants. J'observe maintenant leurs croissances et courbures dans divers plans, pas trop quand même pour ne pas oublier l'essentiel...
Et cette charpente tu comptes la lever à la corde?
Bonne continuation.
C'est courageux de ta part de t'être lancé dans cette aventure (en grande partie seul), tant sur la mise en œuvre que cela représente comme pour la préservation de son intégrité physique et de sa propre sécurité. Imaginer son futur atelier procure une motivation certaine pour avancer.
je fais avec mes connaissances actuelles qui s'avèrent très limitées.
humble et modeste, on n’aura jamais fini d'apprendre . J'essaye moi-même de me perfectionner dans mon domaine avant de passer la main, il faut indéniablement choisir ce que l'on souhaite approfondir et sortir de sa zone de confort. Ton pas à pas sur l’échelle à chat l'illustre parfaitement, c'est un domaine qui ne me laisse jamais de marbre et où je ne m'y suis jamais aventuré. L'univers du bois est bien trop vaste pour une vie.
Ah chouette c'est maintenant hors d'eau, content de voir la suite! Ça va être un beau volume sous cette charpente et la zinguerie est top. Ça en fait des ml à plier et des m² à couvrir, ça représente combien de surface pour les deux versants? Je vois que le hors d'air arrive, en te souhaitant une bonne continuation.
Je rejoins l'avis de Boisenformes et Slick
C'est bien du capricorne.
Purge simplement l'aubier car il est probable que d'autres larves s'y trouvent. Ces larves peuvent se nourrir de l'aubier pendant plus de trois avant que l'adulte ne sorte par les trous d'envols que l'on observent maintenant. Le duramen n'est géneralement pas attaqué.
On arrive dans la saison de reproduction, tu auras peut être l'occasion dans croiser quelques un prochainement.
Salut,
Si tu veux être tranquille, purge l'aubier de tout les plateaux. Si ton bois est stocké proche d'une charpente ou d'une ossature bois, observe tes bois.
Les larves sont très visibles, on parle d'un ver blanc avec des mandibules noires qui peut faire plusieurs centimètres de longueur.
Pour moi, il n'y a pas lieux de badigeonner les plateaux de ce produit dans la mesure ou le duramen, qui est un bois dur et moins riche en nutriments, est peu apprécié de ce xylophage.
Timothée Delay merci pour la réf'.
BoisTordu
Salut, si tu es patient, j'ai quelques photos pour illustrer la fabrication de mon trinqueballe avec les retours d'expériences qui vont avec. Je compte publier un pas à pas pour partager tout ça.
Pour les chantiers elle est très bien, légère et précise.
Faire attention au blocages ou chocs violents sur la lame lors du sciage, car celle-ci (comme les autres d'ailleurs) est montée en pignon direct sur l'arbre du rotor, la réparation coûte plus cher que la machine... Ça m'est arrivé.
Actuellement je bosse avec une LS 1019L à l'atelier et sur chantier. Très bonne machine qui reste moins lourde que sa grande sœur en 305mm, mais quand même beaucoup plus que celle évoqué plus haut, c'est son seul défaut.
Ah nostalgie, je préfère le son des cordes qui frottent sur les poulies dans le calme du chantier. Cette fois-ci ma chèvre de 5m est restée à l'atelier, les fabricants d'équipements de sécu et de corde proposent aujourd'hui un vaste choix pour les levages techniques, les possibilités sont infinies. Peu importe l'outil de levage, il faut surtout connaitre et mettre en pratique les techniques de corde.
Salut, oui tu fais bien de n’être pas catégorique
Les antennes font effectivement penser au capricorne du chêne, mais la couleur rouge pour un capricorne adulte et l’excroissance des pattes ça colle pas.
C'est plutôt un Phymatode testaceus mâle ou longicorne variable qui est aussi une espèce proche. On le reconnait facilement aux excroissances qu'il a au niveau des fémurs. C'est aussi un xylophage qui adore les feuillus.
Bon weekend!
Par contre, tout à fait d'accord que le stockage du bois directement dans la maison ce n'est pas conseillé. Si l'on a la place de le mettre ailleurs bien entendu.
etiennedesthuilliers il n'y a plus qu'à fabriquer des moustiquaires sur mesure. Le meilleur allié contre le moustique tigre dans ma région.
Je suis assez d'accord avec ça pour les machines entrée de gamme de la marque, un collègue a été déçu de sa perceuse à colonne par le manque de précision.
Avec un budget à quatre chiffres dans la gamme de prix de la marque c'est forcément mieux fini et avec des tolérances plus strictes.
Trop cher pour moi, je vais trouver plus qualitatif et moins cher ailleurs.
C'est pour mieux cacher le manuel d'utilisation des années 70 d'un sexisme tapageur.
Cette planche est d'une stabilité et d'une robustesse à toute épreuve. Merci la déchet!