Erebor
Ok, la dernière phrase prête un peu à confusion.
C'est surtout l’occasion d'essayer d'apporter plus de précisions à une question dans une réponse déjà validé (où je suis d’accord avec la première partie) et sans y poser un avis négatif. Les personnes qui passent par ce fil de discutions y trouveront des éléments pour comprendre la durabilité de ces "pierres", du moins l'essentiel.
J'apprends tous les jours.
Pour résumer, si l'on met de côté la pression exercée sur l'outil, entre un grain monocristallin et polycristallin la dureté de la matière reste la même. Mais de part leurs structures, le premier sera plus résistant aux chocs de l'outil que ce dernier. Il y a des avantages et inconvénients dans les deux cas (résistance supérieure, mais perte du grain d'affûtage à la longue, ou conservation du grain d'affûtage par fractionnement, mais résistance dans le temps moindre).
Ça arrive sur tout les supports. L'incrustation ne peut pas garantir à 100% que les grains de diamant synthétiques soit correctement scellés. Certains se détachent au premier affûtage, d'autres le feront en suivant et quelques uns se brisent.
Il y a aussi le grain monocristallin et polycristallin, ce dernier est réputé moins résistant. Plus le grain est dur (résistant à l'abrasion), moins il résiste aux chocs.
D'ailleurs je n'ai jamais trop compris pourquoi on appelle ça une pierre?
C'est en moyenne le prix.
car jusqu'à maintenant les réponses sont: lisez la nomenclature, c'est vous le professionnel.
C'est sûr que c'est pas la meilleure approche commerciale.
Ton assureur doit préciser les prestations couvertes avec les conditions d'assurance, bien lire entre les lignes. Les conditions et la disponibilité changent aussi suivant les compagnies...
Si cette activité représente un faible pourcentage sur ton chiffre d'affaire (un chantier par an par exemple), il vaut mieux travailler avec un charpentier, je parle là des chantiers qui touchent au gros œuvre. Pour une petite terrasse (qui n'est pas sur pilotis), l'assurance doit pouvoir apporter les réponses d'une prise en charge ou non, c'est son job. Il faut ce pendant bien lui préciser les techniques constructives envisagées (par mail ou courrier).
Il faut préciser que le pas-à-pas de Sylvain n'est pas axé sur la construction ossature bois, qui est globalement l'objet de la question.
D'autres lectures plus spécialisées existent pour permettre de mieux appréhender la stabilité d'une ossature bois dans son ensemble, en comparaison à une charpente qui serait posée sur des murs maçonnés, reconnus stables par exemple. J'ai transmis à Camille des liens qui lui permettrons, je l'espère, de modifier certains points de son étude. Ceci à fin de mieux comprendre le fonctionnement de ce type d'ossature et de corriger les points importants. Le but étant d'avancer au mieux la conception pour pouvoir ensuite la présenter à des personnes compétentes.
avec la 1219 (par ex.) les petites baguette des portes des meubles, des tablettes et les finitions ça ne va pas le faire ?
il vaut mieux que je ne mélange pas ce que je sais (!) faire à l'atelier en petite menuiserie / agencement perso et travaux de petite charpente ?
Au contraire, la 1219 sera polyvalente partout, tu peux sans problème jongler entre des travaux de charpente / ossature bois, comme du débit menuiserie / agencement. Les pros trouveront plus facilement l'utilité d'une plus grande capacité de coupe pour des projets spécifiques, dans ce cas le passage chez l’affuteur est plus facilement justifié.
Pour ton utilisation, est-ce vraiment utile de partir sur une lame en 305mm pour de petits projets de menuiserie (faibles sections) ?
Pour la découpe de pannes de charpente, la circulaire est préférable, c'est aussi moins fatiguant de faire venir l'outil à la pièce à tailler que l'inverse. Les radiales sont vraiment précises sur les sections rabotées en plus de devoir garder un bon alignement sur les grandes longueurs.
tu me parle de gros debits en serie, tu peux m'en dire + stp ?
Par exemple, si j'ai besoins de faire le débit sur liste pour une maison ossature bois, il y a souvent des centaines de pièces à mettre en longueurs (même là la 1019 ou la 1018 suffisent largement pour les sections standard). Après tu as les débits spécifiques, pièces sur chant ou forte largeur que tu pourras réaliser plus confortablement avec la 1019 ou la 1219. Cette dernière permet aussi de tailler plusieurs pièces à la fois, mais je ne suis pas sûr que ce soit bien utile dans ton cas.
Quand j’étais en entreprise on avait un ban de sciage de 10 à 15m avec deux radiales en 305mm montées en série pour le débit sur liste. C'est vraiment un outil adapté aux sections corroyées si tu cherches une coupe juste. Pour les sections de charpente, c'est à la scie circulaire pour ma part.
Ça reste ma vision des choses, si ça peu aider.
la 1019 et la 1219 restent des bonnes machines où tu pourras reprendre tout les réglages au besoin, pour m'a part les réglages usine étaient aux petits oignons.
Héhé, félicitation pour l'achat!
Oui tu arrêtes à 4,5m le premier mur pour faire chaînage sur la pleine largeur avec la cuve.
Pour moi pas besoin de poutre en I pour ça, une lisse classique fait l'affaire, tu peux ce pendant la doubler au besoin. L,OB du bas et la cuve reprendront le poids des OB du haut si tu respectes les entraxes, le flambement est contenu par les panneaux et les entretoises. Le poids ne va pas être fou, ça se calcule rapide.
Très bonne nouvelle d'avoir la ferme à 50cm, l'entrée doit alors jouer un rôle certain dans le maintien de l'aplomb de la cloison. La section de l'entrée a l'air massive (normal vu les dimensions du bâti).
Tu n'as pas besoin de lisse basse si ton sol est plan.
Je pense qu'une OB sera très bien, le poteau poutre demandera aussi des montants d'ossature pour le cloisonnement à entraxe régulière pour coller aux panneaux (si tu contreventes avec ces matériaux), la manutention sera moins évidente et pour un volume de bois pas forcément inférieur à une OB.
Tu as mon numéro si tu as besoin de matériels de levage .
Ce sera avec plaisir.
Pour le choix des sections, ça va dépendre aussi de ce que tu souhaites faire plus tard, si une atténuation phonique est à l'étude un montant en 45 x 220 (ou poutre en I) te permettra l'emploi d'isolants de forte épaisseurs, je pense notamment à la botte de paille qui sera la moins onéreuse, la plus performante et la plus locale.
Une OB en 220 sera évidement plus rigide et mieux porteuse, par contre le coût pour cette surface et les contraintes de levage, ça va pas être la même...
En 145 c'est possible aussi, il y a des solutions pour rigidifier la cloison. Ici la rigidité est importante pour la résistance aux chocs, il n'y aura pas de sollicitations extérieures.
Oui pour le levage de la partie sup ça va être délicat si tu n'est pas équipé. J'ai deux mâts de levage de 9m et tout l'équipement de levage sans avoir à solliciter la charpente. N’hésite pas, c'est aussi mon taf d'apporter à d'autres pro des solutions de levage la où aucuns engins ne passent.
Sans étudier le coût, je dirais que la solution poutre en I n'est pas déconnante, Steico propose ce système constructif pour les murs et les isolations ext. Les autres propositions OB sont à étudier.
Chouette cadre pour bosser, l'implantation de la maçonnerie l'est moins. Le contre lattage + lattage sur panneaux Gutex c'est pour l'isolation par insufflation ? II y a une isolation complémentaire prévue par l'intérieur avec charpente apparente, c'est ça ?
Pour un premier chantier ça commence fort, bonne continuation.
Atout Bois Ben voyons, à quoi bon publier les plans si c'est pas pour en prendre connaissance ! Merci du rappel, à vrai dire, j'ai un peu survolé la publication.
J'ai trouvé ma réponse avec le complexe de toiture, merci (pierrotb la réponse se trouve dans les plans en PDF) Je travaille en pleine ou moyenne altitude, je ne mets jamais en œuvre ce type de lame d'air ventilé (sous couverture uniquement).
C'est vous qui réalisez la couverture en bardeaux ? Si tu peux publier une photo du chantier fini, ce serait top.
Il y a souvent débat avec l'osb int ou ext, pourtant le DTU n'interdit pas cette méthode. On parle moins des désordres liés aux malfaçons. Il y a simplement quelques règles à respecter (épaisseur du panneau, frein vapeur hygro, etc). Ça permet aussi de tendre plus rapidement vers le hors d'eau et de laisser le soin du second œuvre aux autoconstructeurs. Si l'on met en œuvre des isolants naturels et/ou des enduits, On peut effectivement se passer de frein vapeur avec un complexe plus ouvert à l’extérieur. Une étude est toujours préférable.
Atout Bois J'ai déjà utilisé ce logiciel, il me semble que pour avoir un résultat fiable, il faut s'orienter vers la version payante, je pense notamment aux données de localisation (altitude, etc), la base de donnée est bien fournie et modifiable.
Bonsoir, honnêtement je ne m'attendais pas à ça quand tu as parlé de vide sanitaire.
Ici tu souhaites créer une dalle bois sur dalle béton avec une simple lame d'air. Pour la ventilation des dalles bois sur plots ou murets, c'est minimum 30cm de vide apparent...
Il n'y a pas de vide sanitaire ici. Suivant la classe d'emploi et celle de service, les surfaces de ventilation varient mais c'est beaucoup trop long à expliquer. Les poutres en I peuvent être mises en œuvre, mais en respectant un ensemble de régles pour que des bois moins résistants soient durables dans ces configurations.
Pour ton projet, si c'est mitoyen avec trois murs, ce sera d'autant plus difficile à ventiler(faible mouvement d'air sous la dalle).
Même avec un bois classe 4 c'est prendre un risque à long terme.
À vrai dire je m'interroge sur le choix d'une dalle bois pour cette configuration. C'est pour un client ? L'extension est protégée des intempéries ?
Dsl pour les interrogations que ma réponse va amener, mais j'avoue ne pas comprendre pourquoi ne pas utiliser la dalle pour bâtir l'ossature bois dessus (garde au sol de 20cm mini) fondation périphérique légère pour les murs si nécessaire. On y gagne pour l'inertie et en durabilité. Sinon il faut tout décaisser pour réaliser une lame d'air correcte et poser la dalle sur plots béton...
pierrotb
Fais bien comme tu voudras, sans avoir l'ensemble des éléments, c'est impossible de proposer des pistes qui tiennent la route...
Je ne partage pas ton avis sur l'absence des ponts thermiques dans une dalle bois, ils sont simplement diminués par la matière même du bois, mais ils sont bien là à chaque solive. Les poutres en I ont de meilleures performances à ce sujet en plus d'offrir une isolation supérieure, le seul problème, c'est que ça reste un produit industriel qui est plus cher...
Pour moi, il y a danger à mettre en œuvre une dalle bois dans cette configuration de chantier, ce n'est pas adapter à toutes les situations sans devoir envisager des transformations lourdes. La construction ne sera pas protégée et la ventilation sera trop faible, même en créant des ouvertures supplémentaires. Les vrais dalle bois sont largement ouverte aux quatre côtés pour la plupart (il me semble que tu as déjà bâti ce type de dalle pour la maison passive). Je suis aussi conscient de la facilité de mise en œuvre ou même le choix de garder une structure démontable légère (construction provisoire, absence de déclaration à l'urbanisme, etc.).
Si décaissement, ça va demander une évacuation importante des gravats et de terre, mais peu de volume de béton pour couler quelques plots. C'est déjà du boulot et pas forcément la solution la plus pertinente à mon sens. Là encore, je ne suis pas sur chantier pour voir un ensemble.
Je pense que la rénovation écologique demande souvent de composer avec l'existant, en l'améliorant pour limiter les faiblesses des constructions passées.
Si tu conserves la dalle béton existante, avec l'idée que ça doit durer dans le temps et sans te demander plus tard si ça va tenir ou non.
Demande à un maçon s'il est nécessaire de réaliser des fondations pour l'assise des murs, ça ne va pas être un lourd chantier vu le poids des murs ossature bois. Pour cette surface, c'est généralement un travail que réalisent les autoconstructeurs bon bricoleur après conseils.
Une fois la fondation faite, une rehausse des murs mini de 20 cm (coffrage ou bloc à bancher, etc.) est à prévoir pour être hors d'eau et/ou pour arriver au niveau que tu souhaites. Prévoir aussi l'évacuation de l'eau en pieds et gouttière pour limiter l'apport d'humidité dans la dalle.
Tu peux envisager d'isoler la dalle existante (en une ou deux couches croisées) et la face ext et int de cette rehausse avec des panneaux de liège. Il y a maintenant rupture des ponts thermiques et une isolation supplémentaire de la dalle.
Tu peux envisager ensuite de couler une chape légère chaux pouzzolane ou chaux liège. Tu vas encore isoler et diminuer l'effet sol froid grâce à la chaux. Ça reste bien moins lourd à manutentionner que du béton et ça ce fait très bien avec une grosse bétonnière pour cette surface.
Pour la finition, Soit tu mets des tommettes pour gagner en inertie thermique (si baie vitrée par exemple avec une bonne exposition), ou tu places simplement des lambourdes sur chape en 6x4 douglas (sans aubier),
isolation entre lambourde et pose d'un parquet sur lambourde.
FIN
Avec ce choix, tu gagnes en inertie thermique grâce à la masse présente sous tes pieds, la température int subira moins d'amplitude. Chose que tu ne pourras jamais obtenir avec une dalle bois classique à moins d'y ajouter du sable ou autre, les sections du solivage seront à revoir complétement... C'est le point faible des maisons ossature bois, mais je pense que tu es déjà informé avec la construction de ta maison passive. Tu as un emploi en lien avec le bâtiment, il me semble ?
Je pose ça là pour amener un peu d'eau au moulin.
Bonne continuation dans ce chantier,
cordialement.
l'inconvénient d'une dalle ou chape à la chaux, c'est le temps de séchage. Point très important avant la pose d'un isolant et/ou d'un parquet. On peut utiliser un moyen de chauffage et un déshumidificateur pour accélérer la carbonatation de la chaux.
2022 c'est pas vieux, quelle innovation pour cette maison?
Une brouette et une bétonnière, ça passe pour acheminer les matériaux avec quelques pères de bras, non?
Si tu veux aller au plus simple, libre à toi d'expérimenter.
Mets toutes les chances de ton côté, ventile le plus possible et si tu as un plan scierie pour des solives acacias c'est à mon sens le meilleur bois sans traitement chimique pour être cohérent.
Malheureusement dans cette conception il n'y a pas de solutions réparables. Une fois les murs posés, c'est terminé, plus de possibilité d’accès ni de contrôle futur... Peut être réfléchir en ce sens avant d'aller plus loin.
Tu prends moins de risques que sur terre plein, mais ça reste à l’extérieur avec des conditions météo et une humidité de l'air que toi seul connait, pas de ventilation prévue à la base.
Personnellement je ne ferai pas ce choix.
Si tu penses que ce n'est pas un problème... Je vois juste que l'intervention sur cette future dalle bois va être difficile pour toi ou un autre artisan plus tard si besoin, ça peut être un axe de réflexion (pas d'obligation).
J'utilise la mienne uniquement à la volée, pour le rail j'ai une autre marque. Je sais que Makita propose ces options pour ce modèle, mais je ne peux pas conseiller la dessus.
Les lames d'origines feront l'affaire. J'avais eu un lot de trois Lames Specialized à un bon prix chez le vendeur à l'époque, elles vont bien pour la charpente.
Tu peux commencer par ça.
D'ailleurs, si tu trouves le modèle 5903RKX2 c'est un plus à l'achat et à la revente. Cordon de 5m de série, c'est plus confortable. Le K indique qu'elle sera vendue avec la boîte.
stefdefoot
La 5103 est plus stable de par son poids 9.3kg contre 6.9kg et sa table est de meilleure facture. Elle est légèrement plus puissante et surtout plus robuste (composants internes et externes), meilleure ventilation du bloc moteur. Pour moi elles n'ont rien à voir.
J'en ai aussi parlé avec mon revendeur et réparateur spécialisé, sur ces modèles qui sont utilisés intensivement par les pros il a peut de retour pour des gros soucis (modèles 5903; 5103 et 5143).
La grande majorité de ces "pierres" n’utilisent pas de colle.
C'est souvent un problème de pression sur l'outil et de qualité du grain (diamant synthétique monocristallin ou polycristallins). Même le procédé habituel ne garanti pas que la totalité des cristaux soient bien scellés.
Bruno Meyer en parle brièvement dans son livre.
Ici un article qui résume plutôt bien le procédé (Knives and Tools, matières des pierres) :
Pierres à aiguiser diamant
Une pierre à aiguiser diamant est constituée d’une plaque en métal sur laquelle sont réparties de minuscules particules de diamant. Comme le matériau (à condition de bien l’utiliser) ne s’use pratiquement pas, une fine couche abrasive est suffisante. Généralement pas plus d’un millimètre d’épaisseur ! Les pierres à aiguiser des marques DMT, EZE-LAP et Atoma sont des pierres diamantées.
Avantages et inconvénients des pierres à aiguiser diamant
Le diamant est le matériau le plus dur qui existe. C’est pourquoi les pierres à aiguiser diamant ont un grand effet sur la lame du couteau et ne s’usent pas rapidement. Elles éliminent beaucoup de matière de la lame, il n’est donc pas nécessaire d’aiguiser longtemps. De plus on n'a pas besoin d’eau ni d’huile pendant l’aiguisage ! Si on le souhaite, on peut utiliser un petit peu d’eau ou de WD-40 pour un aiguisage plus fluide. Les pierres à aiguiser diamant sont plus grossières au début, elles ont tendance à éliminer trop de matière. La chose la plus importante à prendre en considération avec une pierre à aiguiser diamant est qu’il ne faut pas exercer de force pendant l’aiguisage ! On risquerait d’endommager la couche diamant en exerçant trop de force. Il faut aiguiser en douceur et laisser la pierre faire le travail !
Diamant synthétique
Les diamants utilisés pour les pierres à aiguiser ne sont pas des diamants naturels. Ce sont des diamants cultivés en laboratoire qui sont presque identiques au niveau moléculaire aux vrais diamants. Alors que les diamants naturels mettent des millions d'années à se former, des dizaines de diamants synthétiques sont cultivés simultanément en une seule journée. Cette imitation de la nature peut se faire de deux manières différentes : HTPT (haute pression et haute température) ou CVD (dépôt chimique en phase vapeur). Sans entrer dans les détails car cela deviendrait trop compliqué. Avec le HPHT, on imite les conditions terrestres. Une pression et une chaleur immenses (par exemple par un système BARS) sont exercées sur le graphite ou un petit diamant, créant ainsi la condition de croissance du diamant. Le CVD est un procédé qui permet d'extraire des diamants à partir de gaz d'hydrocarbures. Le CVD permet de produire un diamant synthétique en créant les conditions nécessaires pour que les atomes de carbone dans l'hydrocarbure gazeux se déposent sur une surface cristalline. Des millions de diamants synthétiques sont cultivés dans le monde entier de cette façon, pour être ensuite utilisés en joaillerie ou comme abrasif de pierres à aiguiser !
Mono ou polycristallin
La méthode CVD présente l'avantage de pouvoir fabriquer des diamants monocristallins et polycristallins. Un diamant monocristallin est simplement constitué d'une cristallite. Cette cristallite a une taille de quelques nanomètres à un maximum d'un millimètre. Un diamant polycristallin est constitué, en toute logique, de plusieurs cristaux liés. L'avantage des pierres à aiguiser monocristallines est que l'uniformité du cristal de diamant empêche sa rupture. Cependant, le cristal s'arrondit lentement. Ainsi, la pierre à aiguiser devient progressivement de plus en plus fine, elle aiguisera donc de plus en plus lentement. Jusqu’à ce que les diamants soient tellement arrondis qu'ils perdent leur effet abrasif. Un diamant polycristallin est constitué de plusieurs cristaux. Ce diamant s'effritera lentement pendant le processus de polissage. Ainsi, une nouvelle couche de diamant est exposée continuellement, la pierre à aiguiser conserve donc la même taille de grain tout au long de sa vie et conserve la même efficacité. Jusqu’à ce que finalement, tous les diamants soient complètement usés. Dans les deux cas, la durée de vie de la pierre dépend de la pression que l’on applique pendant l’aiguisage, du matériau à aiguiser et de la fréquence d’utilisation de la pierre. Sachez que si elles sont utilisées correctement, les pierres à aiguiser diamant durent de nombreuses années !
Exception
Les pierres Naniwa Diamond Stones sont des pierres diamant uniques. Les pierres à aiguiser Naniwa Diamond n’ont pas des particules galvanisée sur une plaque de nickel mais liées dans une couche de résine synthétique. Une structure comparable aux pierres à aiguiser céramiques.
Nitrure de bore cubique (CBN)
Les pierres à aiguiser en nitrure de bore cubique sont fabriquées de façon semblable à celles en diamant synthétique. Les particules de nitrure de bore cubique sont galvanisées dans une couche métallique placée sur une base métallique. Les cristaux de CBN sont également cultivés sous haute pression et à haute température pour accélérer ou imiter le processus naturel de formation. Toutefois, la vitesse de ce processus est considérablement plus faible que celle du processus pour les diamants synthétiques.
En termes de dureté, les diamants et le nitrure de bore cubique sont très semblables. A température ambiante, le diamant gagne par rapport au CBN. A haute température (+700°C), le CBN est plus dur que le diamant. Cependant, on n’atteint pas de telles températures lors de l’aiguisage à la main. Cet avantage du CBN ne s'applique donc pas lors de l’aiguisage des couteaux de cuisine couteaux de poche sur pierre à aiguiser. Cependant, par rapport au diamant, le CBN a une meilleure stabilité chimique. Le diamant peut réagir avec les métaux de transition (nickel, cobalt, chrome) que l'on trouve dans certains aciers. Toutefois, il n'a pas été démontré si, et dans quelle mesure, c'est également le cas pour les pierres à aiguiser en diamant.
Le prix des pierres à aiguiser en nitrure de bore cubique est comparable à celui de celles en diamant. Même les experts en aiguisage ont du mal à faire la différence entre une pierre en CBN et en diamant. Que l’on choisisse le diamant ou le CBN, on est certain de pouvoir l’utiliser pendant de nombreuses années ! Les pierres à aiguiser Spyderco sont un exemple de pierre à aiguiser avec du nitrure de bore cubique.