Bonjour Jules,
Question bête qui appelle une réponse idiote:
Est-ce impératif que ce soit monobloc ou est-il possible d'assembler quatre pièces d'un élément qui aurait simplement été scié en biais ?
Parce que si l'assemblage est faisable, vous aurez plus vite fait de scier la "pente" de la vasque en premier, puis de les extrémités à 45⁰...
Bonjour Bingo,
S'il n'y avait que la tension à modifier, un banal transformateur "abaisseur de tension" 230-110V ferait l'affaire, cependant, à moins qu'il y ait un convertisseur CA-CC (alternatif - continu (et encore, sans garantie...)), il y a aussi la fréquence qui est 20% plus élevée que la nôtre (60Hz chez eux contre 50Hz chez nous) et ça, sur des outils électroportatifs comme les scies, ça risque de les rendre moins performants, voir de brûler les enroulements sur une période étendue...
Bonjour Samuel,
(Je commence avec un important avertissement: je vais plus baser mes hypothèses sur mes compétences en maintenance industrielle que sur la connaissance de la constitution de cette machine (donc il est possible que je me trompe et je l'assume complètement...))
Un bon moyen de savoir si c'est bien le problème suggéré en admettant que ce possible et si la conception le permet, ce serait d'essayer avec un des deux autres moteurs du combiné qui aurait la même puissance
En dehors de ça, mon hypothèse irait plutôt s'intéresser aux portées à roulements à billes/rouleaux car il suffit qu'ils "chantent" (c'est-à-dire qu'ils font un genre de bruit de clochettes quand ils tournent) pour que la tension dans les courroies se perde...
Bonjour Fogia,
Tout d'abord, je salue votre orthographe qui ne comporte presque aucune faute (il y a quelques mots auxquels il manque une lettre mais rien qui jure sérieusement...)
Ensuite, concernant votre projet, plutôt bien présenté dans l'ensemble, il y a certains détails qui m'intrigue :
Je remarque, par exemple, que vous envisagez d'installer un écran ou une télé dans votre espace de travail.
Si l'idée est de pouvoir consulter les plans, ça a du sens, cependant, je serai vous, ne serait-ce que par rapport aux risques d'incendie (la poussière de bois, comme toutes les particules en suspension dans l'air, ayant tendance à prendre feu spontanément), je ferai au moins un casier avec une vitre pour isoler le moniteur du dangereux dépôt que ça constituerait...
Après, j'ai vu qu'il y avait une partie mobile à droite de votre établi (ce qui est toujours pratique, c'est un fait), toutefois, ne serait-il pas plus judicieux de faire le reste des éléments de l'ensemble également mobile ? Ainsi, vous disposeriez d'une possibilité de coupe de longueurs plus grandes au lieu d'être limité par le mur de votre local.
Pour ce qui est du matériau des rangements, indubitablement je choisirai soit du contreplaqué 15 ou 18mm, soit de l'abouté (ce sont les panneaux faits avec les petits bouts de bois assemblés façon "mur en briques"), tant au niveau du prix (qui est sensiblement identique pour tous les panneaux de bois (c'est-à-dire "pas donné")) qu'au niveau de la résistance et de la longévité dans le temps.
Par ailleurs, côté matériel, je vous invite à investir dans de l'outillage Parkside, c'est surprenamment robuste pour le prix, j'ai une scie sabre que j'ai acheté il y a bientôt 8 ans, elle marche comme au premier jour. Toujours sur ce plan, à mon avis, il ne vous manque qu'une défonceuse et un ensemble de fraises et vous pouvez acheter les deux en ligne sur le site de Lidl (et peut-être encore en magasin) pour moins de 100€ (ce que j'ai fait l'an dernier pour... 54€)
Autre point, je lis que vous débutez en la matière (c'est un peu nôtre cas à tous chaque fois qu'on commence un projet) et en parlant de matière, je vous suggère de récupérer des palettes et des emballages en bois pour une raison simple: vous n'aurez pas ce que j'appelle "la pression de l'achat" (c'est-à-dire que si vous achetez le bois, vous allez avoir tendance à éprouver une plus grande appréhension par rapport à la peur de rater/gâcher que si vous le récupérez car, obtenu ainsi, la seule pensée qui pourrait vous venir à l'esprit serait "si je rate, j'irai en récupérer à nouveau, c'est moins grave" ou autre propos de ce genre...)
Pour ce qui est de la construction de vos surfaces de travail, je vous recommande d'utiliser une toupie équipée d'une fraise à cannelures pour les chants de vos planches (par ailleurs, judicieux choix que le hêtre pour la matière, il vous suivra à vie ainsi fait et je ne peux que vivement vous inciter à faire vos éléments d'établi entièrement avec cette essence de bois)
Concernant la colle, une colle à bois vinyl convient amplement.
Au niveau des rangements, j'ai lu que vous souhaitiez installer des portes coulissantes. Si vous investissez dans le matériel suggéré plus haut, vous pourrez en faire à foison... par rapport à l'isolation aux poussières, vous pouvez utiliser des rubans de calfeutrage pour porte.
Bonjour Bobive,
Si c'est la tête de votre commutateur à bascule qui a une serrure, vous pouvez suivre la suggestion d'Erredubois de reprendre une clef universelle genre "455"... ou commander une autre tête de commutateur à bascule sans serrure sur RS-Online par exemple, normalement ça coûte une quinzaine d'€uros.
Repérez bien le système de fixation utilisé sur le commutateur car, par exemple encore, les commandes ASCO(-JOUCOMATIC) utilisent des bagues dans le corps qui associe la tête du commutateur aux éléments de commande installés en dessous, quand Crouzet et Télémécanique (devenu Schneider Electric depuis) utilisent un corps qui comprend deux vis pour verrouiller la tête aux commandes (donc les deux systèmes sont distincts et incompatibles)
Bonjour Olivier,
Pour avoir travaillé à la maintenance dans un centre de tri colis de La Poste CH en Suisse (situé à côté de Lausanne), j'ai eu le bénéfice de connaître un peu le fonctionnement de ce genre de bazar:
Quand un colis, normalement, il doit non seulement être identifié et tracé dès son déchargement, mais en plus, il est censé être suivi sur tout son parcours à travers le bâtiment
Par exemple, à Daillens VD* où je travaillais, tous les paquets étaient scannés 11 fois pour les petits formats qui circulaient sur les 5 km de convoyeur à plateaux basculants et les plus gros arrivaient dans des chariots RX Capables de porter 500kg, étaient scannés à part mais gardaient une trace informatique dans le système du centre de tri.
Au cas où l'adresse, le QR Code ou tout autre renseignement était illisible, ça partait dans la partie du centre désignée comme étant "la clinique du colis" (qui s'occupait également de "soigner l'emballage" (ou de le remplacer lorsqu'il était trop abîmé))
Et, de mémoire, le taux d'acheminement était de 96% il me semble.
*pour le canton de "VauD" (c'est particulier chez eux la désignation cantonale (par exemple, ce sera les 2 premières lettres pour FRibourg, NEuchâtel, BErne, JUra, GEnève, GLaris, Saint Gall, Appenzell Intérieure, quand d'autres cantons seront désignés différemment mais toujours par 2 lettres...))
Bonjour Hugo,
Pour commencer, double standing ovation (une pour l'orthographe fort appréciable et appréciée, une pour la clarté du projet)
Concernant votre aménagement, c'est un peu comme la femme universellement parfaite, c'est impossible à déterminer/trouver...
Le premier travail à faire que je vous suggère, c'est connaître le taux de sollicitation de chaque machine en en mesurant le temps d'usage (allez-vous + déligner que raboter par exemple)
En conséquence, plus un matériel sera utilisé, plus il devra être accessible (et réciproquement)
Progressivement, l'ordre d'installation devrait devenir évident...
Bonjour Lecongredebout,
Les trois fils reliés sont le signe d'un raccordement fait en "étoile", c'est normal, rien de curieux jusqu'à présent...
Vous avez la présence d'esprit de nous indiquer qu'en cas de raccordement à la terre, paf, étincelle, disjonction, ce qui va beaucoup aider et orienter le diagnostic.
En effet, dans cette configuration, le "régime de terre" dans lequel est votre machine est ce qu'on appelle "terre et neutre séparé" (c'est-à-dire que la terre ne sert qu'à "évacuer" toute perte de tension à travers la carcasse appelée (très justement) "courant de fuite")
Ceci expliqué, intéressons-nous à la question "pourquoi ça "saute" maintenant alors que ça ne le faisait pas avant ?"
C'est "assez" simple: avant, sans courant de fuite, il n'y avait que le moteur qui, en plus de faire une différence de potentiel, faisait aussi un "appel de courant" (c'est comme sur le vélo, on "appuie" plus fort sur les pédales quand on "démarre" que quand on roule) et, typiquement, ça va représenter entre deux et trois fois le courant appelé lorsque le moteur est "lancé" dans sa rotation (les plus gros pouvant tirer jusqu'à sept fois plus de courant au démarrage, certains nécessitant parfois des assistances mécaniques, couplés éventuellement à des "démarreurs "étoile"-"triangle"" mais je digresse)
Par conséquent, lorsqu'il y a le moteur à "charger" ("induire" pour les puristes) et la perceuse dans son ensemble, ça devrait tenir techniquement (même si ça rend l'utilisation dangereuse vu les risques inhérents de "châtaignes" que ça implique en l'état) et vu que c'est la mise à la terre qui fait tout "sauter", cela semble pleinement orienter vers un défaut d'isolation entre les bobinages du stator (la partie extérieure du moteur) et la machine car l'électricité, c'est comme l'eau, ça cherche toujours à s'écouler là où la résistance au passage est la plus faible...
Ce faisant, c'est un phénomène qu'on appelle "court-circuit franc" créé par le fil de terre qui fait disjoncter car, qui dit "faible résistance" dit "fort appel de courant" vu que l'électricité, comme l'eau, ne passe qu'en présence d'une différence de potentiel et lorsque la résistance est trop faible, c'est comme vouloir remplir une piscine olympique au tuyau d'arrosage, la fourniture est insuffisante par rapport à la demande, donc pour éviter à la fois de faire s'enflammer le tableau et de généraliser une coupure par effondrement de la puissance disponible, le disjoncteur intervient pour la sécu de tout le monde...
Ainsi, dans le meilleur des cas, il y aura peut-être juste une gaine d'un des bobinages qui sera un peu dégradée qu'il suffira de réparer, au pire, au chatterton, au mieux, à la gaine thermo(-retractable), autrement, changer le moteur par un autre le plus identique possible devrait y remédier...
Bonjour Damdoc,
Pour connaître le raccordement, il suffit d'avoir :
-un crayon/stylo
-un papier
-un multimètre réglé sur le symbole "Ω"
Une fois le nécessaire rassemblé,
Placer une des pointes sur l'une des "phases" (généralement marquées "L1", "L2" et "L3") dans la prise, l'autre pointe sur l'un des points de raccord "U", "V" ou "W"
Ensuite, tant que ça affiche "OL" (OverLoad) ou juste "1", faire différents essais jusqu'à ce que ça affiche une valeur très faible (si vous avez de la chance, vous avez peut-être un multimètre avec testeur de continuité qui bipe lorsque le courant passe, ce réglage est parfois proposé à part de celui de la mesure de résistance)
Une fois les correspondances déterminées, vous pourrez raccorder votre variateur au câble qui lui sera dédié...
Bonjour Pappa (tu vas bien ? )
Bref, la taille, il n'en a cure, c'est plutôt la méthode avec laquelle l'image est générée qui peut créer ce problème.
Dans ce cas, il faut importer la photo et l'exporter (pas l'enregistrer) au même format depuis un logiciel de retouche d'image comme GIMP ou de dessin comme Libre Office draw (ça à résolu quasiment tout mes pépins d'importation (ça doit coincer, grand maximum, une fois pour 10 000 autres))
Autrement, il suffit de faire une capture d'écran (il y a une touche exprès pour ça sur le clavier) et de la "coller" (clic droit "coller" ou "CTRL v") dans un nouveau fichier fait avec l'un des deux mêmes logiciels...
Bonjour Lilian01,
Un peu comme tout le monde, je serai bien en peine de vous donner une base de calcul sûre, néanmoins, voilà le détail de la composition du coût total que je ferai en terme de proportions :
25 à 35%: conception (donc dessin et essais physiques des éléments conçus pour les pièces personnalisées)
35 à 45%: réalisation (confection du mobilier)
20 à 40%: transport et assemblage sur site
Et aux personnes susceptibles de me dire "mais Clément, 35+45+40=120", je vous dirai que c'est la raison pour laquelle j'ai donné des fourchettes, pour que l'addition des variations puisse toujours faire 100%, Voici comment (avec l'ordre "conception-réalisation-transport"):
1: 25+35+40
2: 35+45+20
3: 25+45+30
4: 35+35+30
Bonjour Scribe,
Peu importe la taille de la maille,
Le problème reviendra tôt ou tard, les copeaux ayant tendance à s'imbriquer comme des Legos...
Il vaut mieux opter pour un système de type cyclone qui projette vers les bords les morceaux les plus lourds et évite de colmater la voie d'air de l'aspiration.
Vous pouvez en fabriquer un pour une cinquantaine d'euros (ou moins, suivant la taille de celui-ci.
Autre possibilité : vous pouvez aussi monter un souffleur de feuilles avec un cône assemblé autour du conduit d'aspiration (en prévoyant naturellement des ouvertures sur celui-ci pour que ça fonctionne), grâce à l'effet Venturi, les copeaux seront aspirés sans jamais entrer en contact avec les pâles.
Bonjour Laurent,
Suivant votre outillage, vous pouvez opter pour une pince-étau ou directement un étau monté sur un établi (de préférence avec des mors crantés), vous serrez le plus fort possible, et soit la vis sort sans problème avec une fente pour un tournevis plat, soit vous devrez l'y percer pour retarauder et pouvoir réutiliser votre pièce...