Bonjour RickMosa81,
Délicate tâche que de trouver l'aménagement idéal pour profiter pleinement de nos outils et réaliser toutes nos idées non ?
Dans le doute, il faudrait ne rien fixer, tout faire amovible (ce faisant, des établis sur roulettes seraient-ils du mobilier "douteux" ? Ça, ça dépendra grandement de la qualité de votre travail...)
Toujours est-il qu'on ne peut faire que des suggestions, l'agencement universellement parfait n'ayant jamais existé, il est difficile de savoir ce qui sera adéquat sans avoir fait des expériences, ni connaitre les (futurs) principaux usages (par exemple, un boiseux qui travaille surtout des panneaux aura besoin de grandes surfaces planes alors qu'un boiseux qui fait dans le bois de palettes pourra composer avec des plans de travail moins larges)
Ceci indiqué, je vous invite à nous indiquer ce que vous pensez/comptez faire comme usage de vos établis, ainsi, nous saurons mieux vous conseiller...
Salutations,
Il y a des fois où c'est encore plus rapide que ça: j'ai déjà vu des disques de freins d'une semi-remorque sur laquelle je bossais qui avaient rouillé après avoir reçu de la pluie suivi par le soleil une heure plus tard (et c'était arrivé en juin, à trois semaines de l'été, donc même pas question de froid)
C'est pourquoi j'ai dit "déconseiller" pas "interdire", chacun est libre de prendre ses libertés, ses risques et les conséquences qui s'en suivent...
Après, même pour un particulier, si il y a une assurance ou une garantie sur l'appareil et que celui-ci est réparé par une personne qui n'est pas habilitée, indépendamment de ses compétences, ce sera non-conforme et la galère en cas de frais liés aux réparations...
Ne t'en fais pas, je suis d'autant plus sensibilisé qu'en plus d'être technicien de maintenance industrielle, je suis également militant, dans la mesure du possible, pour le RTR (Right To Repair) ou "Droit De Réparer" et c'est notamment pour pouvoir réduire les conséquences de tels risques que je soutiens ce mouvement...
Après, attention, je n'ai jamais dit (en tout cas clairement) qu'il fallait que n'importe qui puisse faire n'importe quoi, juste que les sanctions soient plus raisonnables en cas réparations de ce genre, surtout si il est prouvé qu'il n'y avait aucune altération suite à celle-ci, et que les modifications, tant qu'il n'y a ni altération, ni dégradation de l'équipement, ne soient plus condamnables...
Bonjour Ncommiss,
Le fait qu'un moteur s'arrête instantanément ou non, à ma connaissance, ne dépend pas (directement du moins) de la construction avec ou sans balais mais plutôt de sa "forme" car les moteurs qui stoppent de la sorte sont souvent appelé "moteur-frein" car le rotor et le stator, au lieu d'être cylindriques, sont (tronc-)coniques et le freinage est effectué par un ressort.
Avoir un couteau diviseur, c'est bien, s'assurer qu'il est correctement immobilisé, c'est mieux.
Un jour, en 2008, j'étais en stage dans une menuiserie, le bois s'est coincé en avançant, alors un collègue a eu l'idée brillante d'inverser le sens de marche de l'entraîneur, le bois a entrainé à son tour le couteau diviseur vers la lame, entre le bruit métallique assourdissant (malgré le casque antibruit porté) et les étincelles résultant de cette "rencontre inattendue", on est pas là d'oublier cet accident, heureusement sans blessé ni feu...
En 2008, c'est sur une ponceuse à bande stationnaire que l'abrasif (du grain 60 déjà un peu utilisé à ce qu'on m'a dit) que j'ai eu la surprise de voir la cale en hêtre me filer des pattes, restant ainsi pendant quelques secondes avec le pouce gauche en contact avec la ponceuse...
Résultats des courses : impossible d'appuyer avec pendant presque deux semaines parce que les nerfs et la chair étaient à vif.
Le pire, c'est que je me rendais à vélo à la menuiserie où je bossais en job d'été, je ne vous raconte pas l'aventure que ça devenait pour aller et venir entre chez moi et là-bas...
Circonstance atténuante: c'était la première (et la dernière) fois que je m'en servais, personne ne m'a averti qu'il fallait y aller léger avec la pression d'application du bois sur la bande.
benjams salut, quand j'étais en formation, au printemps dernier, au centre CFAI de Dijon, on avait des variateurs Altivar de Schneider, produits localement à priori (il y a deux usines Schneider dans le coin)
Ces variateurs entraient du 230V mono pour sortir du triphasé.
Après, dans l'ensemble, passer du 230 mono au 380 triphasé, ça serait techniquement faisable en commençant par le convertir en triphasé dans un premier temps, puis le transformateur pour élever la tension à 380V dans un second temps.
Cela dit, entre l'investissement conséquent que ça représente et l'encombrement qui s'en suivrait, si vous êtes propriétaire ou, à la rigueur, avez une installation démontable, vous pouvez toujours demander un raccordement au triphasé depuis le "point de livraison client" (c'est le nom qu'ils donnent à leurs boîtes beiges qui sont à proximité du logement (chez moi, c'est juste à côté de la boîte aux lettres)) on peut, normalement, tous y avoir accès, à un tarif plutôt dissuasif pour le faire sans réfléchir (minimum 300 € de mémoire, et encore, c'était il y a quelques années de ça...) si vous sautez le pas, ça nécessitera un autre compteur dédié et je ne serai pas surpris qu'ils vous compte la puissance réactive (aussi appelée "pollution réseau" car, entre autres, déphasé par rapport au courant fourni)
C'est naturel...
À la rigueur, tu devrais prévoir une machine de secours avec une marque plus fiable qu'il n'y paraît : Parkside (j'ai leur mini-perceuse depuis 2015, leur scie-sabre depuis 2016 et leur défonceuse avec un jeu de fraises supplémentaires depuis cet été et pour l'usage occasionnel mais intensif à chaque occasion que j'ai de les utiliser, c'est de la qualité à prix abordable...)
Bonjour Panta, vu l'aspect de la brisure, pour moi, c'est déjà une soudure qui a lâché
or, la règle est simple : on ne répare jamais (durablement) un arbre en le soudant pour deux raisons simples:
1: deux métaux différents, ça fait deux performances mécaniques différentes :
Si le métal d'apport est plus faible, on rencontrera votre cas de figure avec une casse pile au niveau de la soudure.
Si, à l'inverse, il est plus solide, la casse peut survenir juste après la soudure et faire plus de dégâts...
2: ajouter de la matière différente, c'est aussi risquer de déséquilibrer l'arbre par la différence de densité et de ruiner les roulements (voire le bâti) et ça, même si le mec prend soin tourner l'arbre ressoudé...
Donc autant, je vous l'accorde, ça va coûter bonbon de remplacer tout un arbre, autant vu la vitesse de rotation, je serais vous, je préfèrerais avoir mal au portefeuille qu'être blessé physiquement pour avoir voulu peu investir dans la remise en état du matériel...
Bonjour tout le monde.
Alors attention, car le diable est dans les détails et qui dit "puissance différente" dit "appareillage électrique différent"
Gardez à l'esprit que, par exemple, pour passer de l'état arrêté à celui de lancé, l'appel de courant peut être jusqu'à 7 fois supérieur à l'intensité que le moteur absorbe lorsqu'il est en marche (ici, dans cette gamme de puissance, on va aisément être au moins à 3 fois l'intensité normalement utilisée)
Dans la mesure où une armoire de puissance avec sectionneur, disjoncteur magnéto-thermique, contacteur et composants de commande/indication neuve peut se chiffrer dans les 600 € (si c'est pas plus avec la pénurie de pièces en tous genres), je ne peux que vous inviter à vous assurer de la capacité du tableau électrique en place dans le combiné, sous peine de devoir très fréquemment réarmer le disjoncteur si ce n'est pas le cas...