dependancesbois Je savais que ca te plairait
Hello ! Quelques nouvelles :).
Voici les deux pistes qui m'ont le plus aidées :
- Une coupe "grossière" à la scie, puis rabotage "sur les bords" pour se rapprocher du trait. Ensuite, rabotage de la zone "centrale", donc éloignée des bords, afin d'atteindre la planéité du plan.
- Une coupe la plus précise possible, et ponçage avec une cale bien plane pour éventuellement rattraper l'angle.
J'ai opté pour la seconde solution : en fait, ma coupe était déjà quasi parfaite sur l'angle. Pour avoir un angle le plus juste possible, j'ai serré ma pièce de bois dans la presse de manière à avoir un des traits de coupe qui soit d'aplomb (j'ai utilisé un niveau en serrant ma pièce).
En procédant ainsi, pendant la coupe je me suis surtout concentré sur l'angle dans un plan horizontal, sachant que la pièce était inclinée dans ma presse de manière à ce que j'ai "juste" à descendre ma scie verticalement, d'aplomb.
Je viens de faire mon premier collage ce matin : je pense qu'il y a des légers défauts, soit sur ma rainure (peut-être pas assez "coplanaire" aux face de mon gabarit), soit sur mes pièces de bois qui constitueront mon dodécaèdre dont les faces ne sont peut être pas parfaitement orthogonales les unes aux autres, ou pas parfaitement planes. C'est le compromis que je dois à mon niveau assez débutant sur le travail aux outils à mains : associé à l'exigence de précision de ces angles sur un dodécaèdre (eh oui, une erreur sur un angle s'amplifie d'autant plus à l'assemblage), j'ai quelques très légers jeux dans l'assemblage de mes arêtes.
Mais ca a l'air de passer .
Bon, un truc que je ne vous ai pas dit, c'est que je ne fais qu'une "partie" du dodécaèdre, de manière à ce que ce soit une voute. J'ai donc un peu de tolérance dans l'erreur .
Une photos de mon collage !
Et surtout merci à tous pour vos réponses ! Autant à trente six seb qui m'a bien fait marrer :), qu'à Nairod pour les inspirations et tous les autres !
Le projet ici est une "oeuvre" (j'utilise ce terme juste pour dire que ca n'a aucune utilité) qui portera un langage symbolique. La réalisation sera loin d'être parfaite, mais l'important pour moi est le message qu'elle véhiculera !
dependancesbois Trug l'ami !!!
Merci Kentaro ! Alors je sors un peu des sentiers battus de l'arêtier classique (je précise que je suis débutant sur cet aspect), du moins de ce que j'ai pu déjà découvrir sur le pas à pas de sylvainlefrancomtois. A ce jour, je reste plus matheux que boiseux (mais la transition est en marche :P). Là je n'utilise pas l'angle dièdre, au sens où les faces extérieures de mes arêtes ne sont pas dans le plan des faces de mon dodécaèdre mais dans un plan qui est issu de l'intersection des deux plans adjacents.
C'est voulu, même si ce n'est pas la méthode habituelle (enfin, si j'ai bien compris - je n'ai pas fini le pas à pas :/).
Ce sont bien les arêtes de ma modélisation que je cherche à réaliser, donc a priori mes angles sont corrects : il y a quelques temps j'avais testé avec une ponceuse à disque, et ca semblait coller. Là je veux le faire à la main :).
Merci beaucoup, très intéressant. Je suis un petit peu surpris de découvrir le chêne dans cette liste, il me semblait que du fait de sa teneur en tanins, il n'était pas autorisé pour le contact alimentaire (je pense aux planches à découper par exemple). A priori c'est une idée reçue donc, qui corrobore l'usage du chêne pour les tonneaux de vin par exemple.
Merci encore !
En effet ! Je n'ai pas tout relevé, il y avait beaucoup de points à revoir j'ai trouvé...
Je continue de l'ouvrir de temps en temps, parce qu'il y a des sujets que je n'ai encore jamais traités (ou très peu) comme la marqueterie et que ce livre me permet quand même une entrée en matière. Mais systématiquement, je vais maintenant confronté ce qui est écrit dedans avec d'autres sources, parce que je sais que je ne peux pas m'y fier... C'est dommage :(.
Bonjour mon très cher sylvainlefrancomtois
Je me plonge enfin dans ton pas à pas, très instructif pour moi. Merci !
Une question (probablement d'autres à venir... :) ) : y a-t-il une raison plus qu'une autre pour laquelle nous divisons l'emprunt en 8 segments et pas plus ou moins ? Question annexe mais liée : comment "choisit-on" ce nombre "8" ?
Merci !
En fait, considère que la résine epoxy c'est un liquide. Certes visqueux, mais à part le fait que c'est plus lent, ca se comporte comme de l'eau. Ta seule "chance" pour qu'un système soit plus étanche avec la résine qu'avec l'eau, c'est que la réaction de polymérisation de fasse plus rapidement que l'écoulement, et que donc la résine "sèche" à l'endroit des fuites et fasse bouchon.
Le scotch ca peut le faire, mais le plus simple est de considérer que ta résine c'est de l'eau. Donc pour ma part, exit le scotch. Je plaque du plexiglas, avec du silicone ou éventuellement de la colle chaude ;).
Autrement pour répondre à ta question des tables rivières : ce qui est fait en général, c'est un gabarit de type "router sled" avec une fraise à surfacer. Ca permet d'égaliser sans avoir la limite de largeur de la raboteuse ;).
Top que ca ait marché avec le scotch PVC ! Attention quand même, j'ai déjà tenté le coup au début et sur des quantités un chouia plus importantes, j'en ai déjà foutu partout (regarde sur mon image, on voit que ca déborde :).
Bref, c'est en expérimentant qu'on y arrive, mais grosso modo, mon conseil pour cet aspect d'étanchéité c'est vraiment de s'adapter au projet. Pour mon image ci-dessous, j'aurais dû couler ma résine avant, et percer après .
Ensuite, dans l'ordre de préférence (mieux -> moins bien), choisis le mastic silicone pour les jonctions, ou à défaut de la colle chaude. Pour la matière qui va boucher, j'ai parlé de plexiglas mais ca peut être n'importe quoi tant que la résine n'adhère pas.
Un copain a essayé de faire un cylindre dans un tube PVC, j'y croyais pas (pensant que la résine epoxy, ca reste un genre de colle... Donc sortir de la colle d'un tube en plastique, compliqué...), mais avec un genre de spray anti adhérance, d'après lui c'est passé nickel ! Ensuite c'est en rectifiant au tour à bois qu'il a eu des soucis (éclats). Pour info ce sera pareil avec une fraise à surface (éclats) si jamais tu y vas trop vite ou trop profondément.
Quand ca arrive ca peut tout de même se rectifier, soit en comblant avec un reste de résine, soit plus simplement avec de la colle cyanoacrylate quand c'est tout petit.
Bon courage !
ludijouet Tu peux aussi regarder la vidéo de copain des copeaux, sa planche à recaler est vraiment bien conçue, et les explications sont parfaitement claires quant à son usage et les différents éléments qui la concoivent.
copaindescopea...-a-recaler.html
Pour ce qui est du rabot, la rolls pour moi est un rabot de ce type :
fine-tools.com...ting-plane.html
Mais nul besoin d'investir autant, un rabot bien affuté (très important car tu es en bois de bout) est largement suffisant : pour ma part j'utilise l'équivalent d'un n°4.
ludijouet On est bien d'accord, on peut très bien rouler dans autre chose qu'une rolls :P
Kentaro En fait, je pense que ca dépend d'où t'en es dans ta courbe d'apprentissage. Mon point c'est de dire qu'au début, quand j'ai eu ca dans les mains, je me suis dit "mais quelle galère, j'arrive même pas à faire un copeau". Alors qu'aujourd'hui, je prends un grand plaisir à avoyer / affuter mes scies. Parce que j'ai déjà un peu de pratique et que, quelque part, mon but n'est plus d'assembler 4 planches, mais de le faire avec patience, avec le bon geste, etc.
Si j'essaie de prendre un autre exemple, disons que je veuille apprendre à faire du vélo. Pour la toute première fois, si je me rends compte qu'il faut d'abord que je mette le pneu, mais pour ça que je vois s'il me faut un pneu tout terrain ou plutôt route, que je trouve l'outil pour le monter sur la roue, etc... Je vais vite être découragé devant l'immensité des "petites" tâches pour arriver à un premier but.
Alors que, si j'ai appris à faire du vélo sans avoir à me soucier de trop de détails au départ, et que par la suite, je rentre dans les détails de "mais au fait, les pneus, y'a peut-être moyen de faire mieux / plus agréable / adaptés à ma façon de rouler", je vais effectivement y prendre du plaisir.
Je sais pas si j'ai réussi à me faire comprendre. Mais disons que, de la même manière que pour commencer, on peut acheter un vélo pas cher, mais facile à régler pour juste faire ce qu'on lui demande, je suis assez favorable pour qu'au départ, pour faire le job, c'est pas mal d'avoir un rabot "facile" à régler. Je suis pas contre ces affreux rabots rali par exemple... Pour commencer ;).
En relisant la question, je me rends compte que je suis un peu à côté. Donc au delà de la question de "quel rabot à quel moment", je pense que le prix n'influe pas tant que ça. Je n'ai jamais eu de rabot "couteux" entre les mains, mais ce que je sais, c'est qu'un rabot tout à fait standard (j'ai l'équivalent bon marché d'un Stanley n°4) me permet d'avoir des surfaces nickel, à condition que mon fer soit parfaitement affuté.
A choisir, je préfère investir dans l'affutage, qui sera commun à tous mes outils et me donnera une qualité de surface parfaite, plutôt que sur un rabot haut de gamme, qui, une fois la lame un peu désaffutée, donnera des surfaces moins belles qu'un rabot pas cher et bien affuté.
J'aime bien ton approche benjams . Se détacher des idées reçues (mais pour autant, ne pas rejeter ce qu'on nous transmets : se permettre de le questionner... Un peu comme les plantations et les phases de la lune ). C'est toujours de l'ordre de l'affectif quand on se permet de dire "je pense que ca peut se discuter", et ca génère des frustrations . La vraie difficulté derrière, c'est de trouver une manière de prouver les choses quand il y a beaucoup de 'variables' qui influencent. C'est pas inconcevable de se dire que l'epaisseur du fer peu influencer l'état de surface : tout passage d'un fer va générer des vibrations par exemple. Mais... La question c'est, dans quelle mesure ca va influencer. C'est un peu la même histoire que d'affûter jusqu'au grain xxx. À un moment, l'influence existe, mais est peu ou pas perceptible. De la même manière, si on considère des vibrations, le.corps du rabot va jouer, peut-être l'humidité ou la température ambiante, etc etc.
Tout ca pour dire qu'au final, une variable à inclure c'est le degré de tolérance, puisque de facto, la perfection n'existe pas. Pour un débutant, ce ne sera pas le même niveau d'exigence que pour un compagnon.
Donc pour ma part, les seules variables qui influencent mon degré de satisfaction personnel, ce sont le réglage, l'affûtage, et la durabilité de mon affûtage !
Alors là, tu viens de m'ouvrir une nouvelle porte... Mais oui bien sûr, autant le fabriquer cet outil !
Et cette vidéo sur le tarabiscot que tu as partagée est vraiment riche d'enseignements. Tant sur la forme qu'il a donné à l'outil (une main qui maintient, l'autre qui guide), que sur le constat de base "je veux faire X, je n'ai pas d'autre choix que de le faire à la main".
Donc, après le "gabarit de compas pour défonceuse", autant se faire un véritable compas qui prend autant de fers qu'on veut. Il suffit de créer le fer qu'on souhaite et voilà. C'est tout bête en fait :) !
Et puis, quant au Monsieur qui a fait son tour à bois...
Inspirant... !!!
Trug l'ami !
benjams Haha, ne t'inquiètes pas, je vis avec mon temps, et un peu trop en fait. C'est ce qui me fait aller vers la pratique entièrement manuelle : savoir se reconnecter au vrai. Sentir la force que les choses demandent dans les bras, ne pas avoir le bruit de la machine, sentir le bois réagir à la force qu'on lui impose, le sentir se découper, l'entendre réagir. Bref, c'est pour moi une forme de méditation même :).
C'est important d'avoir cette connexion au réel, d'une manière ou d'une autre. Pour moi, c'est par la menuiserie ;).
benjams Excellent XD. Je regarderai tes réalisations alors !
Oui je suis bien d'accord, il y a certains cas pour lesquels il est presque incompréhensible d'aller vers la pénibilité ou la difficulté / lenteur. Je te rejoins presque (parce que je suis en "reconversion" vers la pratique à main, j'ai encore ma défonceuse et scie circulaire dans le garage, mais j'aimerais m'en débarrasser :) ). Il y a parfois d'autres facteurs en jeu que la "simple raison". C'est presque philosophique comme sujet, mais dans cette même veine, je pourrais mettre "pourquoi des gens courent des marathons ?". Peu d'intérêt à se faire du mal, sachant qu'en plus, on n'a rien à y gagner "concrètement" (sur le marathon de Paris à plusieurs dizaines de milliers de coureurs, être le premier c'est pas simple :D). Ou encore "pourquoi s'emm..er à faire certaines constructions type statues de l'ile de Paques, la roche au fées en Bretagne (pas loin de chez moi, il y a des pierres empilées qui datent de 4 à 5000 ans, qui pèsent dans les 40 tonnes et plus !).
Tout ça défie parfois la raison...
Mais, disons que, quand on est amateur comme moi, on peut se permettre de ranger la pratique de la menuiserie au rang d' "art méditatif" plus qu'au rang de "création de mobiliers" qui se doivent rentables :).
Mais cela étant dit, je ne rejette pas la technologie, j'insiste. Et je trouve parfois l'utilisation de la résine époxy très judicieuse, l'utilisation de l'imprimante 3D ou de la CNC très intéressants. Ce que je cherche aussi, c'est l'imperfection naturelle de l'idée à la réalisation par la main. Dans la nature, la symétrie parfaite n'existe pas. Et bien j'aime cette idée de l'imperfection dans la réalisation, même si on cherche à tout faire au plus plus juste. Si mon cercle n'est pas parfait à la main, tant pis, ce sera la marque du vivant qui est passé par là ;).
dependancesbois Cadeau l'ami, j'ai créé un GIF pour toi
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