
J'ai eu l'occasion de tester des casques à réduction active, c'est très confortable pour écouter de la musique mais à mon avis incompatible avec une utilisation en atelier. Ils restent des casques de salon je pense. Après, c'est un avis intuitif, il faut consulter les fiches techniques. Peut-être que ça existe aussi dans les gammes pro pour l'utilisation avec des machines...

Si tu voyais le mien...
C'est un établi que j'ai fait avec des lambourdes d'une charpente d'un bâtiment de ferme vieux comme Herode, complètement bouffé par les insectes... Tout le piètement tient juste avec des tirefonds, et j'ai surfacé le plateau, et passé le tout au xylophene.
Je prévois de m'en faire un autre bientôt, partiellement par coquetterie, mais ça fonctionne très bien en soi.

Pour rejoindre Glaude, je crois que les Veritas sont plus facilement disponibles. J'en ai un, le très à la mode n°62, et je pense qu'il n'a rien à envier à un LN ou autre marque prestigieuse.
Je zieute aussi les Dictum de nos voisins allemands, une gamme en dessous sans doute, mais ils semblent faire de très bons rabots aussi, bien que je n'en ai pas eu un entre les mains jusque là. Et le prix est très attractif.
Mais comme toi, je déplore de ne pas avoir de constructeur d'outils similaires en France (ou alors je suis mal renseigné).
Cela dit, c'est dommage de se dégoûter du travail du bois pour ça ! On peut déjà faire beaucoup avec peu d'outils. Peut-être que ta lassitude ne vient pas que de ça ?

La carbonisation rend le bois moins inflammable il me semble. Est-ce qu'une peinture thermique pourrait protéger le bois aussi ? C'est une question.
Aucune finition (à ma connaissance) n'empêchera ton bois de se rétracter sous l'effet de la chaleur néanmoins. J'ai peur pour tes belles coupes d'onglet ! Mais ce qui est encore plus effrayant, c'est le risque d'incendie
C'est très beau ce plateau, mais en tant qu'utilisateur de poêle à bûches, on n'est jamais à l'abri d'un morceau de bois incandescent qui tombe du foyer. Et dans ces moments là, on ne le prend pas à la main pour le remettre dedans... Avec du bois autour, je crois que la meilleure finition pour ton plateau serait un support d'extincteur
(je ne veux pas être alarmiste bien sûr, mais prudence tout de même)

Le Roubo est je crois l'inverse de ce que tu recherches. C'est un établi robuste, conçu pour le travail aux outils à main : il est rigide, solide et (très) lourd. Il n'est pas démontable.
si tu travailles aux outils à main, une autre option pour un établi rigide MAIS démontable est l'établi de Moravie.
si tu utilises des machines, il vaut mieux se tourner vers une autre solution car tu n'auras pas forcément besoin de toute la rigidité et le poids des établis faits pour raboter, scier et "ciseauter".

Le premier rabot que j'ai acheté
Cet outil est une véritable catastrophe. Après de longs et fastidieux réglages, corrections, etc., pour réussir à sortir un copeau avec (je vois que tu as galéré aussi apparemment), j'ai fini par acheter un vieux stanley d'occasion. J'ai pu comparer un peu.
Et bien le fer de ce rabot Magnusson, c'est du beurre. Au moindre noeud dans le bois, une dent lui pousse. Je suis aujourd'hui l'heureux possesseur d'un rabot Veritas, qui est encore une gamme au dessus de mes Stanley, et alors là je peux définitivement dire que le Magnusson, bah... C'est le pire rabot qui puisse exister ! Ça ne devrait même pas en porter le nom. Je te conseille, si tu ne veux pas casser ton portefeuille, d'acheter un bon rabot en bois à 5€ sur leboncoin. Sinon, tu peux toujours opter, toujours dans l'occasion, d'acheter un stanley (mais ça doit coûter 50€ au moins aujourd'hui). Racheter un fer seul pour le monter sur ton Magnusson, tu peux oublier... Ça te coûtera pas moins cher et tu auras toujours un mauvais rabot !

Je dirai au contraire que c'est très esthétique, avec son aubier jaune clair et ses nuances allant du rosé au brun. J'en ai récupéré pas mal dans une scierie du Morbihan (dependancesbois pourra en parler aussi !). J'ai acheté des plateaux rebuts, pleins d'imperfections, de nœuds, etc. Mais en les travaillant à la main, ça se fait.
C'est un bois léger, peu dense mais assez rigide cela dit. Il peut fendiller et est assez délicat : il marque vite, et attention à l'arrachement lors de l'usinage.
J'en ai fait deux plateaux de tables basses. Ce n'est sans doute pas la destination première de ce bois, mais ça marche quand même !

Salut Aguilo, et bienvenu sur l'adb ! Il y a plein de choses à dire mais je vais essayer de faire concis, et laisser les autres compléter. Mon avis sur les kirschen : j'en ai un set, ils sont très bien, de bonne facture, etc. Le point noir de ces ciseaux, c'est leur forme. Ils ont les chants hauts ce qui peut poser problème quand on veut accéder à des endroits ténus (exemple : le fond d'une queue d'aronde. On a vite fait d'abîmer les queues). C'est un problème dont j'ai entendu parler et que j'ai constaté moi même. Je ne connais pas les Narex donc je ne peux rien dire dessus, mais il suffit de vérifier la forme qu'ils ont. A part ça, je n'ai rien à en redire des Kirschen.
Et globalement, pour les ciseaux comme pour l'affûtage, prend le temps de t'équiper progressivement. Une pierre 8000, pas sûr que ça soit vraiment utile. 3000 c'est déjà largement suffisant je pense. Et puis si tu multiplies les pierres, tu te rajoutes des étapes qui vont te faire perdre du temps à chaque affûtage.

L'important a déjà été dit. Je rajoute une chose (qui est peut-être prise pour acquis) mais il faut aussi un bon tracé de ta ligne de coupe. Idéalement sur le parement et contreparement, au trusquin par exemple, ça aide à éviter les éclats et ça te permet, comme le préconise dependancesbois de retourner ta pièce et scier de chaque côté.
Être détendu, bien positionné, avec une bonne prise en main de la scie (à 3 doigts avec l'index qui repose dans l'axe de la lame).
De toute façon il faudra reprendre le chant au rabot pour avoir un bon etat de surface. Le tout étant d'être au plus près du trait pour avoir le moins de travail possible derrière.
Ce qui m'a beaucoup aidé aussi, c'est de scier d'abord le long du trait qui est visible (parement par ex) en inclinant progressivement ta scie vers le bas, puis de ramener la scie à niveau pour scier sur le contreparement. Le trait de scie déjà amorcé va guider ta lame pour qu'elle suive aussi la ligne invisible (sur le contreparement). Si tu progresses dans ta coupe avec ta scie toujours de niveau (perpendiculaire sur deux axes) tu as plus de chances de dévier. Cela marche mieux sur des pièces profondes.

Il m'est arrivé il y a quelques semaines en restaurant un n°4 que cette pièce se casse. Avec un chasse pointe improvisé (un clou dont j'ai limé la pointe) j'ai chassé la tige sur laquelle il est installé. J'avais un rabot équivalent d'un n°4 de GSB à 3 francs 6 sous, j'ai prélevé le Y sur celui-ci et installé sur le n°4. J'ai dû donner quelques coups de limé pour l'ajuster à la bonne taille, mais il marche parfaitement maintenant.
Le rabot de GSB doit coûter moins de 15€, et la poignée est compatible avec un n°4 de chez Stanley aussi, alors ça te fait quelques pièces détachées comme ça...