Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte avec un rabot, je confirme que ce n'est pas donné d'entrée de jeu de savoir s'en servir... Mais une fois qu'on commence à comprendre, quel régal ! Ne perd pas espoir
Si ton rabot accroche au bout de ta pièce, vérifie aussi la planéité de la semelle de ton rabot. Si elle est arquée ça peut expliquer que ton rabot n'attaque qu'en bout de planche.
essaye de jouer avec la position du contrefer. Il faut aussi bien régler l'avancée du porte-fer pour que la lumière du rabot soit assez fine.
Aussi, n'appuie pas comme une brute sur ton rabot, il faut que le geste soit souple.
Comme ça a été dit, vérifie que tu rabotes dans le sens du fil. Essaye dans les deux sens si tu as des doutes.
Voilà quelques pistes déjà, à compléter.
Je rajoute un élément à la réponse de Sylvain. Dans le commerce il peut aussi être question de la taille des lames pour différencier scies à tenons et scies à queues d'arondes. Chez une marque canadienne bien connue par exemple, on trouve ces deux modèles, chacun disponible avec deux types de dentures (pour coupe longitudinale ou transversale). Ce qui va faire la différence là, c'est la longueur et la hauteur de la lame (éventuellement l'épaisseur aussi). La première étant plus grande que la deuxième, de par leur destination.
Pour moi le nom de "scie à dos" regroupe toutes les scies ayant un renfort au dos de la lame pour la rigidifier (ce qui est le cas des scies à tenons comme à queues d'arondes), mais peut-être que c'est plus précis que cela.
Le premier me semble être fait dans différentes essences. Je crois voir du chêne, et au moins une autre essence de résineux (il faut que je révise ! Je ne saurai dire laquelle).
Pour le deuxième, c'est très difficile à dire. Instinctivement je dirais merisier, d'après la teinte et le style du meuble. Mais ça pourrait être pas mal d'autres trucs.
J'ai eu l'occasion de tester des casques à réduction active, c'est très confortable pour écouter de la musique mais à mon avis incompatible avec une utilisation en atelier. Ils restent des casques de salon je pense. Après, c'est un avis intuitif, il faut consulter les fiches techniques. Peut-être que ça existe aussi dans les gammes pro pour l'utilisation avec des machines...
Si tu voyais le mien...
C'est un établi que j'ai fait avec des lambourdes d'une charpente d'un bâtiment de ferme vieux comme Herode, complètement bouffé par les insectes... Tout le piètement tient juste avec des tirefonds, et j'ai surfacé le plateau, et passé le tout au xylophene.
Je prévois de m'en faire un autre bientôt, partiellement par coquetterie, mais ça fonctionne très bien en soi.
Pour rejoindre Glaude, je crois que les Veritas sont plus facilement disponibles. J'en ai un, le très à la mode n°62, et je pense qu'il n'a rien à envier à un LN ou autre marque prestigieuse.
Je zieute aussi les Dictum de nos voisins allemands, une gamme en dessous sans doute, mais ils semblent faire de très bons rabots aussi, bien que je n'en ai pas eu un entre les mains jusque là. Et le prix est très attractif.
Mais comme toi, je déplore de ne pas avoir de constructeur d'outils similaires en France (ou alors je suis mal renseigné).
Cela dit, c'est dommage de se dégoûter du travail du bois pour ça ! On peut déjà faire beaucoup avec peu d'outils. Peut-être que ta lassitude ne vient pas que de ça ?
La carbonisation rend le bois moins inflammable il me semble. Est-ce qu'une peinture thermique pourrait protéger le bois aussi ? C'est une question.
Aucune finition (à ma connaissance) n'empêchera ton bois de se rétracter sous l'effet de la chaleur néanmoins. J'ai peur pour tes belles coupes d'onglet ! Mais ce qui est encore plus effrayant, c'est le risque d'incendie
C'est très beau ce plateau, mais en tant qu'utilisateur de poêle à bûches, on n'est jamais à l'abri d'un morceau de bois incandescent qui tombe du foyer. Et dans ces moments là, on ne le prend pas à la main pour le remettre dedans... Avec du bois autour, je crois que la meilleure finition pour ton plateau serait un support d'extincteur
(je ne veux pas être alarmiste bien sûr, mais prudence tout de même)
Le Roubo est je crois l'inverse de ce que tu recherches. C'est un établi robuste, conçu pour le travail aux outils à main : il est rigide, solide et (très) lourd. Il n'est pas démontable.
si tu travailles aux outils à main, une autre option pour un établi rigide MAIS démontable est l'établi de Moravie.
si tu utilises des machines, il vaut mieux se tourner vers une autre solution car tu n'auras pas forcément besoin de toute la rigidité et le poids des établis faits pour raboter, scier et "ciseauter".
Le premier rabot que j'ai acheté
Cet outil est une véritable catastrophe. Après de longs et fastidieux réglages, corrections, etc., pour réussir à sortir un copeau avec (je vois que tu as galéré aussi apparemment), j'ai fini par acheter un vieux stanley d'occasion. J'ai pu comparer un peu.
Et bien le fer de ce rabot Magnusson, c'est du beurre. Au moindre noeud dans le bois, une dent lui pousse. Je suis aujourd'hui l'heureux possesseur d'un rabot Veritas, qui est encore une gamme au dessus de mes Stanley, et alors là je peux définitivement dire que le Magnusson, bah... C'est le pire rabot qui puisse exister ! Ça ne devrait même pas en porter le nom. Je te conseille, si tu ne veux pas casser ton portefeuille, d'acheter un bon rabot en bois à 5€ sur leboncoin. Sinon, tu peux toujours opter, toujours dans l'occasion, d'acheter un stanley (mais ça doit coûter 50€ au moins aujourd'hui). Racheter un fer seul pour le monter sur ton Magnusson, tu peux oublier... Ça te coûtera pas moins cher et tu auras toujours un mauvais rabot !
Je dirai au contraire que c'est très esthétique, avec son aubier jaune clair et ses nuances allant du rosé au brun. J'en ai récupéré pas mal dans une scierie du Morbihan (dependancesbois pourra en parler aussi !). J'ai acheté des plateaux rebuts, pleins d'imperfections, de nœuds, etc. Mais en les travaillant à la main, ça se fait.
C'est un bois léger, peu dense mais assez rigide cela dit. Il peut fendiller et est assez délicat : il marque vite, et attention à l'arrachement lors de l'usinage.
J'en ai fait deux plateaux de tables basses. Ce n'est sans doute pas la destination première de ce bois, mais ça marche quand même !
Salut Aguilo, et bienvenu sur l'adb ! Il y a plein de choses à dire mais je vais essayer de faire concis, et laisser les autres compléter. Mon avis sur les kirschen : j'en ai un set, ils sont très bien, de bonne facture, etc. Le point noir de ces ciseaux, c'est leur forme. Ils ont les chants hauts ce qui peut poser problème quand on veut accéder à des endroits ténus (exemple : le fond d'une queue d'aronde. On a vite fait d'abîmer les queues). C'est un problème dont j'ai entendu parler et que j'ai constaté moi même. Je ne connais pas les Narex donc je ne peux rien dire dessus, mais il suffit de vérifier la forme qu'ils ont. A part ça, je n'ai rien à en redire des Kirschen.
Et globalement, pour les ciseaux comme pour l'affûtage, prend le temps de t'équiper progressivement. Une pierre 8000, pas sûr que ça soit vraiment utile. 3000 c'est déjà largement suffisant je pense. Et puis si tu multiplies les pierres, tu te rajoutes des étapes qui vont te faire perdre du temps à chaque affûtage.