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51 réponses
par glaude il y a 12 heures
Chaluthier

Bonsoir,

zebrano ? Ça y ressemble fort...

Jean

Chaluthier

Bonsoir,

Vu dans le nouveau journal de menuiserie, août 1934, une ferme de 30 m, dessinée par G.François, artisan charpentier, lauréat de la société centrale des architectes.
Au cas où...

Bon week-end.

Jean

Chaluthier
( Modifié )

Bonjour,

le pin de douglas est un résineux qui contient des composés terpéniques ( comme la térébenthine ). Il s'agit de solvants dont la présence diminue lors du séchage. Ces composés sont inégalement répartis dans le bois, les poches de résine en contiennent beaucoup, les noeuds aussi.

Le risque est simple, le solvant cherche à migrer au séchage, et va dissoudre la peinture par endroits, et on va trouver des efflorescences de résine en surface.

Le conseil d'attendre un à deux ans à du bon, sauf s'il est envisageable de reprendre les finitions après séchage complet.

Nota, j'ai réalisé une peinture avec du goudron de pin, de l'huile de lin et du pigment rouge de Falùn que j'ai appliquée sur un bardage douglas à peine ressuyé, et je n'ai pas eu de problèmes, mais ça tient au fait que le goudron de pin à des caractéristiques très proches de la résine de douglas.

Je n'essaierais pas avec des peintures commerciales, pro ou gsb.

Pour info, dans l'industrie de l'ameiblement, le pin maritime est séché à 110°, précisément pour éviter les problèmes de résine à la finition.

Maintenant, d'autres pratiquent peut-être différemment...

Faut juste que la finition tienne la rampe, pardon, la rambarde...

Bon taf.

Jean

PS, la maison accepte l'échec...
PPS, je rajoute une image de résine sur du douglas sec séchoir (pas à 110°, plutôt 35/50°), peinture à l'huile top qualité Kreidezeit, ça illustre bien le propos.

Mis à jour
Chaluthier

Bonjour,

Une huile incolore de chez Osmo ? Ou huile-cire idem....
Agréable d'application, en une couche ( ou plus ) avec léger égrenage. Bien nettoyer les traces de gras avant, terre de Sommière ?
Si quelques débordements sur le vitrage, c'est facile à enlever avec une lame de cutter.
Bon chantier.

Jean

Chaluthier

Bonjour,

les raccords de vernis ,c'est possible mais très technique.
En gros, il faut pouvoir reconstruire les différentes couches après avoir identifié leur nature, et les effets/interactions entre elles.
En clair, c'est un métier, mais rien ne t'empêche d'essayer, le plus gros risque étant d'échouer, il est toujours possible de recommencer,..
Sans l'objet devant moi, il m'est impossible de donner une piste quand à la nature des produits utilisés.
Tu peux éventuellement essayer d'unifier le fond avec une teinte adaptée (ou un mélange de plusieurs pour la bonne valeur chromatique ), application au pinceau fin et en couches diluées pour contrôler l'effet.
Les teintes existent à l'eau, hydro alcooliques ou solvantées, sinon aquarelle ou pigments dans un médium ad-hoc...
Tu pourras ensuite tenter le raccord de vernis avec ce qui sera le plus adapté. Déterminer quels solvants ont une action sur le vernis actuel (tester dans une zone cachée) aide beaucoup.
Attention aux interactions en matière de couleurs en applicant des couches différentes, il est facile de perdre l'effet obtenu par la teinte en ajoutant un vernis légèrement coloré...
Perso, je déconseille le ponçage d'un meuble, on perd toute sa patine et sa définition ( OK, c'est un peu abstrait...) et je recommande le décapage, sans "rentrer" dans le bois.
J'espère que ces indications pourront t'aider...
Bon courage et belle retouche.

Jean

par ecorse il y a 5 jours
Chaluthier

Bonjour,

mon ancien atelier 2008 > 2022 est similaire à ce que tu fois faire. 3m x 5m, soit 3m2 plus grand.
Fondations : 6 pieux d'acacia (robinier en vrai) de diamètre 10/14 battus à refus. Je fais le trou à la barre à mine, le plus profondément possible puis j'enfonce le pieu, après avoir rempli le trou avec de l'eau, ça aide. Masse bois plutôt que métal, éventuellement cercler le sommet du pieu pour éviter la fente, et remouiller pour favoriser le battage.
Dalle bois en douglas 150x40, ceinture et solives. C'est un peu faible pour taper des mortaises, j'ai ensuite calé avec quelques parpaings.
Murs (ou cloisons extérieures) en demi-chevrons de douglas, 75 x 40, contre ventées avec deux diagonales par pans (diagonales dans deux caissons, est-ce clair ?)
Lisses support de bardage horizontales en douglas 40x27 à l'extérieur.
Bardage vertical en douglas avivé de 18, toutes largeurs, vissé de l'intérieur (pour éviter une éventuelle effraction à la visseuse ) et couvre-joints douglas 40x18 vissés de l'intérieur idem.
Toiture à 8% de pente, chevrons et ceinture en 40x200, osb en 22 puis membrane EPDM collée.
Utilisé dans cette version brute comme atelier de lutherie entre 2008 et 2012, puis démonté et remonté 50 km plus loin, même fondations, et doublé isolé lambris/copeaux de raboteuse.
Toujours debout et probablement pour un certain temps.
Certains détails de construction ne correspondent probablement pas à ce que tu feras, mais je les cite à titre d'exemple.
Bon projet.

Jean

PS, vérifie les normes ERP (établissement recevant du public ) pour proposer quelque-chose qui rassure la collectivité qui contracte avec toi. Peut-être y a t'il une surface en dessous de laquelle tout passe...

Chaluthier

Bonjour Yolande,

difficile de définir un style tant on y trouve des éléments différents : je dirais style composite.
Des références néo-gothiques, dans l'imposte ?
Pour l'ensemble, je proposerais deux pistes : soit un menuisier créatif et désireux de s'affranchir des canons esthétiques, mais soucieux de démontrer son savoir-faire : avec un peu d'imagination, on peut voir un visage féminin stylisé dans le panneau supérieur, la boite aux lettres figurant une bouche. Là, c'est assez Art-déco...
Sinon, la réalisation/adaptation d'après un modèle sur catalogue ou revue professionnelle, un peu comme cela se fait dans la mode. J'ai quelque part quelques périodiques pour menuisiers des années 30 ou 50, édité par Vial, qui devaient être une vraie source d'inspiration, en témoignent les exemples de réalisations que j'ai pu croiser ca et là. Même le Roubo du XVIIIe propose des planches de modèles.
Notre expert a sûrement un avis sur la question, patientons...
À suivre.

Jean

Chaluthier

Bonjour,

Attention, les tables de la Schinko sont en fonte d'aluminium, comme celles de la Kity.
Pour avoir acheté une rabo/dégau kity sur socle il y a 5 ans, environ 500€, voici les points que j'ai eu à résoudre :
Absence de capot de rabotage, j'ai pu trouver la tôle et un bout de rond d'acier du bon diamètre, j'ai donc fabriqué un capot presque comme l'original, peinture vert martelé s'il vous plait.
Fabrication d'un capot d'aspiration pour la dégauchisseuse, bois et tube pvc, ras.
Moteur en 380, le vendeur m'a assuré qu'il suffisait de modifier le branchement pour passer au 220 ; ben non, bilan un moteur neuf.
Absence de volant de monte/baisse de table de raboteuse. Une douille sur la visseuse fait très bien l'affaire, et plus rapidement.
Tables plus très planes, ce qui est un défaut assez courant pour les fontes d'alu ; quelques heures de rectification avec règle de mécanicien, ponceuse et masque !
Et gros gros gros nettoyage/dépoussiérage/polissage de la partie mécanique pour ne pas avoir à forcer...
Au final, une machine qui a fait le job, plus du bruit et des copeaux, donc si tu as le temps et les compétences - ou l'envie de les développer - c'est une bonne option.
Si tu es plus pressé de faire des copeaux, alors la Schinko semble une bonne machine : conception japonaise ( c'est pas des branques en matière de travail du bois !) peut-être fabriquée en Corée ou en Chine (ça n'est plus systématiquement un critère de mauvaise qualité ), elle me fait penser à un rabot Rali qui aurait été gonflé et électrifié.
Bien sûr que le marketing ... N'empêche que je confirme qu'un arbre à plaquettes est vraiment un progrès. Quand on est passé de la pierre taillée à la pierre polie, sûrement que certains en ont profité pour exagérer question tarifs...
Maintenant mon avis n'est qu'un point de vue, et comme on dit, chacun voit midi à sa porte !
Bon choix et bons copeaux.

Jean

Chaluthier

Bonsoir,

et si les serre-joints que tu utilises sont un peu léger, est-il possible que ce soient eux qui cintrent et provoquent le cintrage du panneau au serrage ?
Sinon, quand tu dis que tout va bien quand tu serres à blanc, est-ce que les lamellos y sont ?
Après plusieurs affûtages de molette, il se peut que le biscuit soit un peu plus large que la somme des deux entailles, ce qui peut générer du cintrage également.
Si les géométries sont bonnes, c'est forcément un problème de serrage...
Bonne soirée.
Jean

Chaluthier

Bonjour,
Que trouve t'on de l'autre côté du mur, à l'intérieur de la maison ?
Si c'est possible ( mur de combles ) pourquoi ne pas mettre une pièce de bois à l'intérieur aussi et prendre le mur en sandwich avec des tiges filetées, rondelles et boulons ?
Sinon, j'aimerais bien végétaliser une telle pergola, vélum en dessous au début pour attendre que l'ombrage naturel arrive...
Je mettrais alors des demi poteaux à double fonction: support de la lisse haute et support de croissance des végétaux...
Vis à béton cellulaire ? Vu ce que dit Calmi du pisé, et au vu de ma pratique de la matière (au pisoir manuel uniquement ) ça me semble jouable...
Faut dire que j'essaie d'éviter la chimie, ça oblige à penser hors de la boite...
Bon chantier.
Jean

par ChardonDeBois il y a 16 jours
Chaluthier

Padouk ? Les traces sombres sur la face huilée me font douter...
La première photo est très floue.. Et la deuxième manque de netteté !
À suivre.
Jean

Chaluthier

Bonsoir,
bonne démarche, as-tu identifié l'origine de l'humidité présente au niveau du dallage et du sable qui le supportait ? L'eau va toujours en direction du sec, est-ce que ça pourrait venir de l'extérieur ? Pluie qui tombe du toit et qui sature le sol au pied du mur ? Pente qui apporte du ruissellement ?
Puisque de l'humidité était présente, j'aurais tendance à préconiser un drainage extérieur. Attention à la stabilité des murs ! L'humidité ne devrait plus rentrer (ou beaucoup moins).
Ensuite, sur ton hérisson de graviers, ( si tu as un peu de budget, regarde les éventuels avantages du Misapor, la facilité de nivellement par exemple ) pose de lambourdes à plat (60 x 30 ou 40 en douglas, disponible facilement dans la Creuse), puis un plancher genre volige de pin brut en 27 juste rainé bouveté, ou raboté si tu as besoin d'un sol lisse.
Si tu veux mettre du sable pour le nivèlement, il te faudra prévoir un voile géotextile pour que le sable ne se fasse pas la malle dans les graviers.
Quand je fais ce genre de réalisation (ça m'arrive parfois entre deux violons!) je prends du tube de chauffagiste, diamètre 27, que je cale de niveau tous les 2 m. Je tire ensuite à la règle de maçon. Une fois plan, je retire les tubes et comble les manques. 3 tubes suffisent même pour une pièce de grande dimension, je les déplace deux par deux pour garder la référence de niveau par le 3eme.
Pas sûr d'être très clair sur ce coup là !
Pas d'étanchéité en tout cas, et si l'air peut circuler entre les lambourdes c'est top. Si tu veux isoler, Misapor, ou liège en plaques sous les lambourdes...
Bon chantier...
Jean

Chaluthier

Bonjour à tous,

Voici grosso modo ce que ça donne... Attention, ici c'est en extérieur, mais raccord bois maçonnerie même combat !
Laine de chanvre, volige douglas, mur en pierre calcaire, enduit de chaux hydraulique naturelle et joli sable à enduire 0/4.
Si tu devais utiliser une méthode comparable, méfiance avec les bois à tanins (chêne, châtaignier...) qui réagissent fort avec la chaux ou le ciment.
Bon, c'est pas le tout mais j'y retourne, reste la zinguerie pi recouvrir le bout de toiture concerné...
Bonne journée.
Jean

Chaluthier

Bonsoir à tous,

"Quand tout n’est plus qu’affaire d’opinion, comme c’est le cas sur la majorité des réseaux sociaux et dans une partie des médias, le débat démocratique éclairé est entravé, voire empêché..."

Lu aujourd'hui, et les échanges sur autour de la question posée me semblent en être une illustration possible.

Mon grand-père a travaillé toute sa vie avec des silex taillés, et mon père à appris ainsi avant de passer à l'obsidienne polie.
Vu mon fâcheux esprit de contradiction, après avoir ressorti les outils de mon grand-père pour faire ch..r mon père, j'ai adopté les outils en bronze proposés par un commercial persuasif ( je crois que j'ai craqué juste pour me débarrasser de lui,je lui ai dit, après plusieurs heures de négociations, " j'ai les crocs, magnons !")

Bon, résumons nous, après une cinquantaine d'années d'affûtage avec touret à 10 balles, touret monté avec des feutres de polissage, une Schinko et une belle collection de pierres, la Lune, Norton, Arkansas, coticule, japonaises... ( plus celles qu'un fabricant allemand, Lapport gmbh, m'en a envoyé gratuitement, pas loin de 3 kg, après une petite visite sur leur stand au salon de l'usinage de 1986 ), affûtages de chantier à la meuleuse d'angle, à la ponceuse à bande... j'ai décidé de tester la T8, et là :
Alléluia !
C'est précis.
C'est rapide, du moins raisonnablement... Après une période d'apprentissage.
Pas de risque de détrempe.
En plus ils fournissent les pansements en cas de coupure ! ( Je m'en fiche, j'ai de la consoude qui pousse à côté de l'atelier !)
Faut dire qu'avec l'âge, j'ai forcément moins de temps, un peu plus d'argent, pi comme je l'ai dit dans un autre post, je deviens un peu flemmard.
Et comme je n'ai rien à prouver, du coup je n'ai rien à (dé)montrer !
Pour vivre heureux, vivons cachés...
Et autant être heureux, puisque le pire est certain ?
Bons aiguisages et bons affûtages, salut les copeaux !
Jean

Chaluthier

Bonjour,
pour éviter les déformations au serrage, j'alterne la position des dormants, dessus/dessous, et j'utilise si possible des cales qui font l'épaisseur du panneau à coller.
Une piste à ne pas négliger : ton bois est peut-être sec en surface, mais une zone un peu plus humide subsiste à l'intérieur.
Quand tu le rabotes, tu élimines la partie sèche et découvre la partie humide. La perte de cette humidité résiduelle engendre un mouvement de retrait/ déformation supplémentaire...
Si toi, ou l'atelier partagé, êtes équipé d'un humidimètre de surface, il est facile de vérifier...
Bons copeaux.
Jean