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60 réponses
Chaluthier
( Modifié )

Bonjour,

Le rivet pop c'est top, mais l'objet perd une part de son charme.
Sinon il suffit de chercher "rivet à frapper" ou s'adresser à Weber métaux ou Tartaix outillage à Paris. Peut-être aussi chez un artisan métallo des environs.... Ou sur l'air du fer ;-)
Ne pas oublier les bouterolles qui permettront de bien former les têtes.

Bon rivetage. Un petit entraînement sur une pièce d'essai avant ?

Jean

Mis à jour
Chaluthier

Bonsoir,

5 mm de jeu, c'est pas des masses quand on connait le niveau de précision des travailleurs du bâtiment...
(maçons, plaquistes...)
Le plus sage serait de bien vérifier les niveaux sol et plafond, ainsi que les distances et d'en tenir compte pour la méthode de pose et l'ajustage de l'ensemble.

Si je devais poser un tel ouvrage, je procèderais comme pour une porte coulissante bois sur bois :
Au sol, un rail bois avec languette (ou fausse languette) de faible saillie, 4 mm par exemple.
Au plafond, un rail bois avec rainure plus profonde, 10/12 mm.
À la base du cadre claustra, rainure de 4/5 mm.
La traverse supérieure du cadre reçoit une fausse languette de 10 mm, dont la partie saillante peut être légèrement dégraissée.
Le cadre est de 4/5 mm moins long que la distance entre les deux rails, languette basse non comprise, ce qui permet d'insérer la languette haute en premier, puis de redescendre l'ensemble sur la languette inférieur.
C'est une méthode dite en dévêtissement. L'espace visible en haut peut être comblé par deux baguettes ajustées.

J'espère que le croquis complète mes explications.

D'autres méthodes sont sûrement possibles...

Bonne soirée.

Jean

Chaluthier
( Modifié )

Bonjour,

j'ai réalisé deux cabines de douche dont trois parois sont en bois. Pour la première dont les parois montent à 1m40_ j'ai utilisé du cèdre (dit du Liban, mais de provenance locale) corroyé et assemblé par rainures/languettes, en pose verticale. Finition poncée, pas de protection. Rien à signaler depuis 2014.

Pour la deuxième, trois parois toute hauteur, j'ai utilisé du bardage de douglas en pose verticale, assemblé aussi par rainures/languettes. Finition brossée avec cylindre brosse nylon sur meuleuse d'angle, pas de traitement de protection.

Pour les deux, j'ai été attentif à l'évacuation de l'eau : coupe à+/-30° en pied, remontée des bords du receveur (sur mesure) pour éviter les défauts d'étanchéité qui se produisent souvent au bout d'un certain temps.

Dans l'exemple présenté dans ta question, le fil est horizontal, et la baignoire est plaquée contre la cloison.
C'est un peu plus délicat à gérer question mouvement du bois : je garderais le principe rainures /languettes, avec un angle afin d'éviter des points de stagnation d'eau, et bloquerais (vis inox quand même ) la lame sur son support très près du joint d'étanchéité pour limiter le mouvement à cet endroit. Cf photo.

Pour le bois, je m'abstiens d'utiliser des bois exotiques, pour de multiples raisons qui n'appartiennent. Ensuite, chacun voit midi à sa porte...
En dehors du douglas et du cèdre, cela peut se concevoir avec du mélèze (des Alpes plutôt que de Russie) du robinier faux accacia ( pas facile à trouver dans une belle qualité ).

Sinon, s'il faut passer par un traitement d'étanchéité pour éviter taches, décoloration, pourquoi utiliser du bois massif ?

Voilà, bon courage et bon dimanche.

Jean

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Chaluthier

Bonjour,

Tout d'abord, de quelle épaisseur est votre OSB ?
Et comment est-il posé ?
Pose flottante, clouée ou vissé sur lambourdes, vissé chevillé sur s'il béton, collé ... ?
Et quelle épaisseur prévoyez vous pour votre parquet chêne ?
Le mode de pose possible dépendra de vos réponses.
À suivre...

Jean

Chaluthier
( Modifié )

Bonjour,

votre pièce est-elle développable ?
Si oui, alors découpe laser puis passage à la cintreuse ad-hoc question capacités.

Interrogez une entreprise de chaudronnerie, c'est le métier concerné. À défaut d'avoir la capacité de le faire, et s'ils sont bons, ils sauront vous orienter...

Si votre pièce n'est pas développable, cela restreint les possibilités : c'est toujours une entreprise de chaudronnerie, mais avec la capacité supplémentaire de formage.

Pour mémoire, ( au cas où )
un cylindre, un cône, sont développables à plat.
Une demie sphère, une coque de bateau (en forme, pas à bouchains) ne sont pas développables.

Pour moi, un limon courbe d'escalier reste développable, tout comme la traverse haute d'une fenêtre cintrée en plan et en élévation, par exemple.

Bienvenue sur l'air du fer 😉

Bon dimanche, et joyeux anniversaire à tous ceux dont c'est l'anniversaire aujourd'hui, comme moi...

Jean

Mis à jour
Chaluthier

Bonjour,

j'utilise des gélatines techniques (GT) de divers provenances. Pour celles produites par la société Rousselot, la GT 58, leur composition dépend de leur année de production : avant 2000, peaux et os de bovins, après 2000, la formulation a changé avec ajout d'ingrédients d'origine porcine (moins bien!).

Ça s'utilise comme une colle à chaud classique : faire gonfler à l'eau - vas-y au pif, une cuillère à soupe rase que tu vas saturer d'eau au fur et à mesure en observant le gonflement.

Quand les granulés sont translucides, tu peux mettre au bain-marie ; pot de yaourt en verre ( suspendu, pas posé sur le fond de la casserole, température maxi 60° Celsius, sinon elle cuit !

Penser à rajouter de l'eau pour la consistance désirée, qui varie selon l'usage.
Je vise une viscosité qui donne l'impression d'une huile fluide.

Attention, la période liquide est très très courte une fois appliquée, elle gélifie dans la minute, ce qui la limite à des collages spécifiques ! Rien à voir avec une colle blanche !

Atelier à 17° minimum, et pas de courants d'air.

Question tenue, c'est assez incroyable, appliquée sur du verre, elle va en retirer des éclats en séchant, c'est pour dire. (Si elle est bonne...)

Dis-nous quels sont tes besoins en matière de collage, tu auras sûrement des réponses...

Bons tests.

Jean

par Vitto il y a 17 jours
Chaluthier

Bonjour,

Ton meuble est un secrétaire à abattant, et la "porte" que tu veux refaire s'appelle un ... abattant.

Pas d'idée quand au style, ça pourrait être XIXe...

Je pense également qu'il s'agit de noyer.

La quincaillerie est bien spécifique, je n'en avais encore jamais vu de même. Note les entailles à droite et à gauche des panneaux verticaux du caisson supérieur, elle devaient loger les compas limitant la course de l'abattant.

Concernant les loquets, il faut effectivement les déverrouiller pour pouvoir ouvrir l'abattant, et là je sèche !

Considérant l'abattant qui à aussi la fonction d'écritoire, un dispositif en saillie avec une commande par serrure au centre me semble peu probable, sauf si encastré, en cas d'abattant replaqué.
J'imagine plus volontiers deux systèmes, à translation ou rotatifs, à proximité des loquets.

En attendant d'autres réponses constructives qui ne sauraient tarder, tu peux toujours t'adresser à des quincailleries spécialisées. Lejeune, ou bien Leclercq, dans le XIe arrondissement de Paris.
Je suppose qu'ils devraient pouvoir te guider sur la base des photos que tu as postées.
Idem pour les charnières "briquet" que tu devrais trouver facilement.

Voilà, j'espère que ça répond à tes questions.
Bon chantier.

Jean / un gamin de 62 ans 😉

Chaluthier
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Bonjour,

J'ai parfois l'impression d'être chez Michel Audiard, genre " Je ne parle pas aux cons, ça les instruit..." Sûrement des enjeux subtils entre savoir et pouvoir...

Tu nous explique être en cours de pose d'un bardage en douglas juste scié.

Ces jours cis, on a eu un temps sec avec un fort vent d'est, je ne serai pas surpris que les faces exposées aient subi un séchage accéléré, avec le retrait qui l'accompagne.
De la même manière, si tu laisse une planche de bardage bien plane au sol pendant quelques heures elle va tuiler...

Les faces non exposées vont sécher tranquillement, et tout devrait rentrer dans l'ordre naturel des choses.
Tiens nous au courant...

Le coeur au soleil est un principe, non un théorème : il est le fruit de l'observation des phénomènes à l'oeuvre lorsque l'on utilise du bois. Il a aussi des explications liées à la biologie et à la physique, on pourra y revenir, ou pas !

Cela ne veut pas dire qu'il serait systématique, mes connaissances sont limitées et je ne sais pas dans quelles circonstances ni avec quels bois ce principe est mis en défaut.
(Hormis bien sûr les bois de tension ou de compression, mais j'évite de travailler avec ceux-là !)

À suivre, bon bardage.

Jean

Mis à jour
Chaluthier
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Meilleure réponse

Bonjour,

pour ma part, je me contenterais d'un nettoyage, polissage léger avec un produit pour vernis, genre Nicko, eau japonaise ou raviv-Jack.
Ça nettoierait les salissures tout en conservant la patine qui donne tout son charme au meuble.

Voici une recette pour un nettoyant qui est plutôt efficace et bien placé dans le triangle de solubilité.
Huile d'amande douce 1/3
Alcool à 95° 1/3
Eau déminéralisée + triton X100 (détergent tensioactif non ionique 1 goutte pour 100ml). 1/3
Bien remuer et appliquer sur de petites surfaces avec un chiffon, puis essuyer avec un chiffon propre.
Certains vont peut-être hurler, mais appliqué avec une laine d'acier 0000, c'est très efficace pour retirer la crasse accumulée, résine etc. Je n'ai jamais constaté d'élimination ou de rayures de vernis...
Toujours tester dans un endroit caché !

À suivre...

Jean

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par glaude il y a 22 jours
Chaluthier

Bonsoir,

zebrano ? Ça y ressemble fort...

Jean

Chaluthier

Bonsoir,

Vu dans le nouveau journal de menuiserie, août 1934, une ferme de 30 m, dessinée par G.François, artisan charpentier, lauréat de la société centrale des architectes.
Au cas où...

Bon week-end.

Jean

Chaluthier
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Bonjour,

le pin de douglas est un résineux qui contient des composés terpéniques ( comme la térébenthine ). Il s'agit de solvants dont la présence diminue lors du séchage. Ces composés sont inégalement répartis dans le bois, les poches de résine en contiennent beaucoup, les noeuds aussi.

Le risque est simple, le solvant cherche à migrer au séchage, et va dissoudre la peinture par endroits, et on va trouver des efflorescences de résine en surface.

Le conseil d'attendre un à deux ans à du bon, sauf s'il est envisageable de reprendre les finitions après séchage complet.

Nota, j'ai réalisé une peinture avec du goudron de pin, de l'huile de lin et du pigment rouge de Falùn que j'ai appliquée sur un bardage douglas à peine ressuyé, et je n'ai pas eu de problèmes, mais ça tient au fait que le goudron de pin à des caractéristiques très proches de la résine de douglas.

Je n'essaierais pas avec des peintures commerciales, pro ou gsb.

Pour info, dans l'industrie de l'ameiblement, le pin maritime est séché à 110°, précisément pour éviter les problèmes de résine à la finition.

Maintenant, d'autres pratiquent peut-être différemment...

Faut juste que la finition tienne la rampe, pardon, la rambarde...

Bon taf.

Jean

PS, la maison accepte l'échec...
PPS, je rajoute une image de résine sur du douglas sec séchoir (pas à 110°, plutôt 35/50°), peinture à l'huile top qualité Kreidezeit, ça illustre bien le propos.

Mis à jour
Chaluthier

Bonjour,

Une huile incolore de chez Osmo ? Ou huile-cire idem....
Agréable d'application, en une couche ( ou plus ) avec léger égrenage. Bien nettoyer les traces de gras avant, terre de Sommière ?
Si quelques débordements sur le vitrage, c'est facile à enlever avec une lame de cutter.
Bon chantier.

Jean

par Olivier80 il y a 28 jours
Chaluthier

Bonjour,

les raccords de vernis ,c'est possible mais très technique.
En gros, il faut pouvoir reconstruire les différentes couches après avoir identifié leur nature, et les effets/interactions entre elles.
En clair, c'est un métier, mais rien ne t'empêche d'essayer, le plus gros risque étant d'échouer, il est toujours possible de recommencer,..
Sans l'objet devant moi, il m'est impossible de donner une piste quand à la nature des produits utilisés.
Tu peux éventuellement essayer d'unifier le fond avec une teinte adaptée (ou un mélange de plusieurs pour la bonne valeur chromatique ), application au pinceau fin et en couches diluées pour contrôler l'effet.
Les teintes existent à l'eau, hydro alcooliques ou solvantées, sinon aquarelle ou pigments dans un médium ad-hoc...
Tu pourras ensuite tenter le raccord de vernis avec ce qui sera le plus adapté. Déterminer quels solvants ont une action sur le vernis actuel (tester dans une zone cachée) aide beaucoup.
Attention aux interactions en matière de couleurs en applicant des couches différentes, il est facile de perdre l'effet obtenu par la teinte en ajoutant un vernis légèrement coloré...
Perso, je déconseille le ponçage d'un meuble, on perd toute sa patine et sa définition ( OK, c'est un peu abstrait...) et je recommande le décapage, sans "rentrer" dans le bois.
J'espère que ces indications pourront t'aider...
Bon courage et belle retouche.

Jean

par ecorse il y a 28 jours
Chaluthier

Bonjour,

mon ancien atelier 2008 > 2022 est similaire à ce que tu fois faire. 3m x 5m, soit 3m2 plus grand.
Fondations : 6 pieux d'acacia (robinier en vrai) de diamètre 10/14 battus à refus. Je fais le trou à la barre à mine, le plus profondément possible puis j'enfonce le pieu, après avoir rempli le trou avec de l'eau, ça aide. Masse bois plutôt que métal, éventuellement cercler le sommet du pieu pour éviter la fente, et remouiller pour favoriser le battage.
Dalle bois en douglas 150x40, ceinture et solives. C'est un peu faible pour taper des mortaises, j'ai ensuite calé avec quelques parpaings.
Murs (ou cloisons extérieures) en demi-chevrons de douglas, 75 x 40, contre ventées avec deux diagonales par pans (diagonales dans deux caissons, est-ce clair ?)
Lisses support de bardage horizontales en douglas 40x27 à l'extérieur.
Bardage vertical en douglas avivé de 18, toutes largeurs, vissé de l'intérieur (pour éviter une éventuelle effraction à la visseuse ) et couvre-joints douglas 40x18 vissés de l'intérieur idem.
Toiture à 8% de pente, chevrons et ceinture en 40x200, osb en 22 puis membrane EPDM collée.
Utilisé dans cette version brute comme atelier de lutherie entre 2008 et 2012, puis démonté et remonté 50 km plus loin, même fondations, et doublé isolé lambris/copeaux de raboteuse.
Toujours debout et probablement pour un certain temps.
Certains détails de construction ne correspondent probablement pas à ce que tu feras, mais je les cite à titre d'exemple.
Bon projet.

Jean

PS, vérifie les normes ERP (établissement recevant du public ) pour proposer quelque-chose qui rassure la collectivité qui contracte avec toi. Peut-être y a t'il une surface en dessous de laquelle tout passe...