Bonjour,
voici ce que je vous conseille pour traiter les meubles infestés. C'est ce que j'utilise et j'en suis satisfait. Je l'injecte dans les galeries avec une seringue, mais il est possible de l'appliquer au pinceau. Je repasse toujours une deuxième fois après séchage.
Je n'ai pas constaté d'incompatibilité avec les produits de finition, le traitement est incolore et sans toxicité chimique.
Bonne journée.
Jean
Bonjour,
totalement novice dis-tu :
pour remettre les choses dans l'ordre, peux-tu préciser le matériel dont tu disposes (ou auquel tu pourrais avoir accès).
Tu parles de chêne avivé, il s'agit donc de bois brut, non raboté, issu de sciage. Est-ce bien le cas ?
Si oui, peux-tu vérifier les éventuelles déformations, à l'aide d'une règle de maçon en bon état, pour évaluer la quantité de matière qui va être éliminée au dégauchissage puis au rabotage.
Refendre 3 avivés de chêne sur 20cm et 2m30 de long, n'est pas une mince affaire, et nécessite une scie à ruban précise et puissante. Les scieries disposent parfois de scies de reprise, avec amenage mécanique, ce qui simplifie grandement l'opération. Attention toutefois à la planéité de l'avivé, s'il est gauche ou creux dans sa longueur, la planche obtenue aura les mêmes défauts.
À partir des défauts généralement constatés sur les bois que j'utilise, l'option refente est rarement pertinente, j'accepte de faire des copeaux que je recycle de diverses manières...
Déligner puis réassembler n'empêche pas les déformations, sauf à éliminer dosses et faux-quartier ! Le sujet n'est pas là, réfléchir à la meilleure manière de construire pour limiter/accompagner ces déformations est une meilleure option.
Bons copeaux.
Jean
Bonjour,
Il existe également des rivets filetés, plutôt employés dans le métal, mais ça peut se tester dans un contreplaqué dense, genre bouleau... Je viserais l'alu, avec une tête fraisée, une goutte de colle cyanoacrylate pour bloquer la rotation, et si nécessaire affleurage du verso en mode prudent...
Jean
PS, en vrai j'ai pas bien compris où étaient logés les rivets sur le dessin que tu as posté... C'est grave ?
Ben oui, je suppose que le porte-fer n'accepterait pas un fer de bouvetage d'angle stricto sensu, donc le fabriquant à fait ce que tu as, qui ne permet de profiler proprement que jusqu'à 16mm d'épaisseur...
Ça fait plus penser à un bouvetage par renversement, une alternative au "rainure/languette".
Bonne soirée.
Jean
Salut leoleoleo ,
je serais tenté de te répondre aïeaïeaïe...
Comme ça, tu déboules sur l'air du bois, l'air de rien, et tu poses une question sans préciser tes compétences, ton matériel... Sans te présenter même...
Faire du placage avec une scie à format, c'est un peu comme peler une pomme avec une tronçonneuse, c'est possible, mais pas très économique...
Chaque trait de scie va manger 3.2 mm voire plus ! Considérant que selon les règles de l'art, tes panneaux doivent être contrebalancés, la surface n'est pas négligeable, et la perte également.
Il y a longtemps, j'ai réalisé des portes cintrées, plaquées en chêne épaisseur 3mm, sur les deux faces. De mémoire, elles devaient faire 800 x 500.
J'ai corroyé mes massifs, puis ai levé (refendu en plusieurs fois) les épaisseurs de placage en 4mm à la scie à ruban, sur 130 mm de largeur.
Un passage de raboteuse pour éliminer les traces de sciage, puis jointoyage et placage sous vide.
Si je l'ai fait ainsi, c'est que le budget le permettait, et que le projet, une boiserie avec bibliothèques et cheminée, exigeait que le bois utilisé soit uniforme, issu de la même bille, pour tous ses éléments.
Voilà, vu comme ça, le panneau revêtu chêne de Dispano est presque donné ;-)
À suivre...
Jean
Salut,
Pour une cloison phonique, le principe est de dissocier les deux parois. Ton option de mettre des rails de 40 x 20 séparés par 20 mm est bonne sur le principe, même si je trouve que c'est un peu fin/léger comme section, particulièrement si tu les dispose à plat et non sur champ. Cela dit, pour une hauteur moyenne inférieure à 2m, et avec du fermacell, pourquoi pas... Mettre des cales pour rigidifier perd le côté phonique, et une gaine de 20 pincée entre les deux montants fait le même effet.
En gardant les mêmes sections, si tu n'as rien d'autre de disponible, il serait plus judicieux de les disposer sur chant, et en quinconce.
Après avoir posé les montants d'un côté, tu peux fixer le fermacell, puis la/les gaines et l'isolant.
Ensuite, tu fixes les montants de l'autre côté, entre les montants déjà posés, puis tu poses l'autre paroi de fermacell.
2 points de vigilance, toujours pour le côté phonique des choses:
fixer les lisses hautes et basses ( que tu nommes lambourdes) ainsi que les montants fixés au mur avec un calage souple pour empêcher le passage de son via plancher et plafond. Finir avec un joint de mastic souple. Si tu peux éviter toute liaison dure (clous/vis), c'est un gain supplémentaire.
réalise deux types de finition distincts, par exemple crépi d'un coté, et peinture de l'autre, ce qui permet d'éviter le phénomène de résonance.
Ah, et si tu as une alternative naturelle à la laine de verre, genre laine de chanvre, de bois ou autre, la planète te dira sûrement merci...
Pi tout de bon, et bon dimanche...
Jean
Bonjour,
aboutage par 2 coupes à 30°, fixation sur tasseau large sous la coupe. Un à deux millimètres d'écart pour la ventilation des coupes, mais si c'est du Douglas je les poserais à touche-touche.
Coeur au soleil comme d'habitude, et si tu es d'un naturel pessimiste, tu peux mettre un peu de goudron de pin sur les coupes...
Ah, il va de soit que la planche du dessus recouvre celle du dessous...
Y'a pu qu'à...
Jean
Bonjour,
difficile de proposer une solution simple, les paramètres sont nombreux et chaque intervention aura ses avantages et ses inconvénients.
Tout d'abord, puisqu'il s'agit d'une porte extérieure, il peut être utile de savoir qu'elle est son exposition, et dans quelle région elle se trouve.
Comme le mentionne justement Kentaro , le bois travaille en fonction de l'humidité, et l'exposition au soleil peut accentuer cela.
Ensuite, cette porte a manifestement été réalisée dans les règles de l'art, laissant aux panneaux la possibilité de jeu nécessaire pour les variations saisonnières.
La peinture appliquée plus tard, en créant des adhérences entre les panneaux et le bâti, a créé un désordre qui se traduit par les fissures visibles sur les photos.
De ce que je peux constater, il me semble que c'est le panneau de droite (vu de l'extérieur) qui est adhèrent, et qui a fait lâcher le joint entre les deux montants. Le panneau de gauche semble adhérer sur le montant extérieur gauche, et a eu un retrait à sa droite.
Les deux panneaux ont également des amorces de fissures, sans mentionner le petit panneau inférieur.
Toute intervention consistant à rajouter de la matière risque de contraindre la porte lors d'épisodes humides, sans compter le caractère non-réversible d'un enlèvement de matière pour pouvoir coller des flipots.
Avant d'en être rendu à faire fabriquer une porte neuve en copie, une restauration extensive peut permettre de résoudre les problèmes : décapage de toutes les peintures, démontage du bâti pour libérer les panneaux et reprendre les assemblages défaillants, impression des éléments avant remontage, sans oublier de paraffiner les surfaces destinées à pouvoir jouer, remontage puis peinture avec une vraie peinture (Kreidezeit est ma marque de référence, testée et approuvée !)
Je suis conscient que ça fait beaucoup, c'est une porte classée ou à tout le moins patrimoniale... : en attendant, je pense que je reboucherais les fissures avec du mastic de vitrier ( fait maison, 4 parts de blanc d'Espagne ou de Meudon, 1 part d'huile de lin ) puis retouche avec le reste de peinture de la dernière couche....
Après tout, c'est conforme à cette célèbre maxime de la marine nationale : " peinture sur m....égal propreté !"
Bon chantier.
Jean
Bonsoir,
une technique de liaison sans colle et sans éléments saillants consiste à faire des mortaises face à face sur les chants des planches, et de les raccorder avec des pigeons chevillés à la tire. Les pigeons mentionnés ici n'ont rien à voir avec de quelconques volatiles, il s'agit de pièces de bois disposées en travers fil à l'intérieur des mortaises, ils raccordent donc les deux pièces comme un tenon raccorde une traverse au montant.
Les joints entre les pièces peuvent être à plat-joint, ou en rainure languette, ou toute autre méthode suivant les besoins et les possibilités, dent de scie, autobloquant, "ship lap" (je ne me souviens plus du terme en français )...
Voilà, bon projet...
Jean
Bonsoir,
l'important est de bien comprendre que contreplaqué et bois massif ( le lamellé-collé reste du bois massif ) ne réagissent pas de la même manière aux variations d'humidité. Si l'endroit où tu vas installer ton établi est raisonnablement sec et chauffé, il est sage d'y laisser ton contreplaqué ainsi que ton plateau en hêtre lamellé-collé deux à trois semaines, disposés de telle sorte que l'air puisse circuler autour. À l'issue de cette période, tu pourras visser, comme le propose glaude , ou bien coller le bois sur le cp. Le collage est plus définitif, j'utiliserais de la ms polymère posée au cordon ou à la spatule crantée.
Vissé collé est également une option possible.
Personnellement, je me contenterait de visser, en prenant soin de respecter les endroits ou positionner trous pour valets et autres dispositifs de serrage.
Si ton atelier n'est pas chauffé, le hêtre va bouger selon les variations d'humidité, l'ensemble va se comporter comme un bilame, la planéité n'arrivant que par moment...
Voilà, à suivre...
Jean
Bonjour,
L'image est surprenante, j'ai l'impression qu'elle a été générée par ia, tant le raccordement des traverses aux pieds me semble hasardeux.
Quoi qu'il en soit, je suis d'accord avec Rob1dbois , tu peux aller en forêt et essayer de trouver ton bonheur, charme,frêne ou châtaignier sont des bois résistants pour de tels pieds.
Attention toutefois, décale les traverses pour éviter de sur-fragiliser les pieds. Le design que tu présentes ne résistera pas bien longtemps, vu les deux perçages de fort diamètre l'un à côté de l'autre.
Les fabricants de chaises, en Angleterre, travaillaient de la manière suivante : plutôt qu'utiliser du bois de brin, ils tournaient les traverses à partir de quartiers fendus.
Les traverses étaient séchées à côté d'un feu de bois. Les perçages étaient réalisés avec une mèche cuillère, ce qui limite la fragilisation du pied.
Une fois la structure assemblée, le pied continuait à sécher autour des traverses, bloquant ainsi l'assemblage.
Tout un art !
Bon projet.
Jean
Bonjour,
curieux cette demande, sait-on pourquoi le client veut un seuil en bois ?
L'installation actuelle semble fonctiinner, même si elle fait un peu usine à gaz, avec la barre métallique.
C'est manifestement une maison en construction, en témoignent les briques non encore enduites.
Il s'agirait donc de rectifier à posteriori une réalisation dont l'esthétique ne lui convient pas ?
Ça me fait penser à cette réplique de Michel Blanc / Jean-Claude Dusse dans les bronzés : " Vous n'auriez pas le même en manches longues et col roulé ?"
Ma philosophie, dans ce genre de cas, c'est de décliner, poliment, gentiment et fermement.
Si j'avais eu à réaliser la porte, j'aurais pu proposer un seuil bois d'origine, et peut-être une solution moins intrusive (extrusive, ça existe ?) pour satisfaire l'oeil et le pied et éviter cette barre.
Un habillage/rattrapage à posteriori, ça ne sent pas très bon...
Désolé pour cette réponse pas très constructive, j'espère que la solution retenue sera la bonne.
Bon chantier.
Jean
Bonjour,
reprenons au début : que voyons nous ? Une portion de bois rond dont on peut estimer les dimensions, au vu des éléments extérieurs, à quelques décimètres en longueur, et peut-être 10 à 14 cm de diamètre.
Ce bois semble être seulement écorcé, aucune coupe, radiale, tangentielle ou transversale, qui sont pourtant essentielles pour l'identification. L'écorce peut parfois aider.
On remarque également des traces plus claires, comme décolorées, et d'autres plus sombres, bordées d'un liseré plus sombre encore. Il s'agit là vraisemblablement d'attaques fongiques.
Le bois donne l'impression d'être vrillé, il a probablement poussé contre le soleil.
La définition de la photo est assez faible, et ne permet pas de déceler le fil ni l'arrivée d'éventuels rayons médullaires.
Difficile également de voir/sentir d'éventuelles irrégularités de circonférence.
Impossible pour moi de pouvoir objectivement proposer une essence au vu de la photo, mais quelques informations distillées ça et là peuvent me permettre d'envisager quelques pistes...
Ramassé en forêt de Rambouillet, gérée en taillis sous futaie (si je me trompe, etiennedesthuilliers saura me reprendre), le charme pourrait être un bon candidat. C'est le bois majoritaire en taillis de bourrage, et une fois à terre, il se gâte vite, ce qui peut correspondre aux décolorations observées...
Une observation de la tranche pourrait confirmer ou infirmer cette hypothèse, les rayons médullaires y sont parfois discrets, surtout sur un jeune sujet, mais restent observables.
Si ça n'est pas du charme, j'opterais pour un bois blanc, hêtre, érable, bouleau ?
À suivre.
Jean
Bonjour,
c'est vrai que ça fait un entraxe un peu important, avec 4 lisses par planche de bardage, mais je pense que ça peut tenir.
Si je devais rajouter une ou deux lisses, ce serait en partie basse et/ou haute.
18 mm c'est un bon choix pour la partie ouest de la France, ce qui permet un ressuyage/séchage plus rapide que du 27, plus préconisé en zone froide/montagneuse.
L'inox est plus fragile que l'acier, choisis des vis de qualité. J'ai eu pas mal de casse avec des vis inox en promo ...
Vis à tête réduite et filetage partiel, de 5 x 50 pour le bardage, une seule vis par lisse pour permettre le mouvement de la planche, coeur au soleil, 5 x 70 pour les couvre-joints. Un pré-percage est une bonne option , le douglas fend parfois, et ça fera moins forcer les vis > moins ou pas de casse.
Je pose en suivant, planche/couvre-joints/planche... et pas toutes les planches d'un coup : ça me permet de bien visualiser où je visse le couvre-joints, et je viens faire buter la planche suivante sur les vis. Je sais pas si ce que j'explique est bien compréhensible...
Ah, un dernier détail, la coupe inférieure des planches et couvre-joints est entre 20 et 30°, et à minimum 20cm du sol.
Un bardage en douglas bien posé, même avec du bois frais, c'est plutôt durable, j'ai posé des planches toutes largeurs jusqu'à 32 cm, jamais eu de problèmes de retrait, même avec couvre-joints de 4 cm. Attention aux noeuds vifs, à proscrire. On peut même pousser le vice jusqu'à disposer les planches pour que la pente des noeuds (morts) aille vers l'extérieur...
En saison, tu verras peut-être des guêpes gratter la moelle du douglas pour la cellulose, pas de panique, ça sera une contribution au maintien de la biodiversité...
Bon chantier.
Jean