Bonjour Élodie,
pas sûr qu'il existe une norme pour les arbres à chats, mais en Europe le diable se cache souvent dans les détails...
Tu devrais trouver ici de quoi satisfaire ta curiosité, t'inquieter ou te rassurer, c'est selon...
afnor.org/acheter-une-norme/
Pour le mobilier pour enfants, les jouets... c'est une nécessité, et les normes existent.
À suivre.
Jean
Bonjour à tous,
c'est vrai que certaines envies nous invitent à réfléchir, mais doit-on tout satisfaire ?
Je viens de réaliser les façades de tiroirs ainsi que 3 portes (70 /100 et 140) d'une cuisine I..a, fabrication en chêne massif. Pour minimiser les risques de déformation et retrait (pour les portes surtout, les façades les plus larges font 40cm), voici les points auxquels j'ai été attentif :
- bois qualité A, sec séchoir
- absence de pente de fil (vérification lors de l'achat des plots)
- debit en 100mm de large, sur quartier et faux-quartier, et en éliminant le coeur
- climatisation des bois dans un lieu bien sec pendant deux à trois semaines avant le corroyage.
- corroyage à 20 mm (NB, 16 mm me semble un peu fin, 13 et 3 pour les lecteurs de Tolstoï ;-)
- je ne dispose pas d'une molette à bouvetage d'angle, j'ai mis 3 lamellos de 20 par joint pour les façades de tiroirs ainsi que pour les panneaux des portes.
-alèses (emboitures) de 100x20 collées avec joint zigzag pour les portes après trois semaines de climatisation dans la cuisine. Pour info, le panneau de la porte de 70 a eu un retrait de 4mm pendant cette période! Pour éviter les déformations, j'avais maintenu serrés à blanc panneaux et emboitures. - parce-que ne pas gâcher ne gâche rien, certains éléments des panneaux de portes sont à queue de billard.
- finition huile Osmo appliquée dès l'ouvrage poncé, même si je sais que l'étanchéité des finitions (sauf l'epoxy) est très relative.
L'ouvrage est posé depuis bientôt 4 semaines, et jusque là tout va bien : la pièce est chauffée par un poêle à bois à accumulation, donc plutôt sèche, ce qui est bien appréciable sur une île entourée par la mer...
J'ai constaté un cheveu de retrait du panneau pour la porte de 140, donc moins d'un dixième de mm...
Mon copain Gérard, menuisier sur l'ile, m'a dit qu'il perçait les éléments de panneaux à la mortaiseuse sur table pour y enfiler un rond d'inox ou une tige filetée avec rondelles et écrous pour bloquer le mouvement. J'y ai pensé, mais il aurait fallu que j'aille chez lui pour les perçages, toute une expédition...
Si je n'avais disposé que de bois dans les épaisseurs que tu dis, 20 et 41 mm, je pense que j'aurai réalisé l'ouvrage en placage scié de 3 ou 4 mm, sur âme en peuplier de 14/15 mm, mais il est vrai que j'ai du temps et une presse sous vide, ça aide... Pour mémoire, noyer et peuplier sont les bois les plus stables que je connaisse, une fois secs.
Chouette projet,
il y a une douzaine d'années, je transportais et vendais mes (cagettes de) légumes (maxi 80kg) dans une remorque en bois maison de 2m x 0.80 x 0.50, tractée par un vtc musculaire à 50€ chopé chez Emmaüs. La remorque était une adaptation de celles que j'avais vues au Laos. Construction en lattes de douglas brutes de 40 x27 et contreplaqué de 5mm, pour la ceinture, les deux extrémités et un grand côté pleines , le tiers central plein pour l'autre côté. Les lattes étaient rainurées sur chant pour recevoir le cp collé, plat joint + vis pour les liaisons des massifs. Le fond façon sommier à lattes, ainsi que le dessus.
Deux roues pleines de fauteuil roulant, et le timon de ma petite remorque Leggero (made un CH ) avec la platine d'attelage fixée à côté du moyeu arrière. J'ai connecté le timon à une branche de saule de 3cm de diamètre, cintrée à froid et fixée sous le châssis. Résultat, rigide et légère, les panneaux peints façon tableau d'école, ça marchait super bien, pas très vite sur route (le marché du samedi était à 3 km de mon jardin, avec quelques faux plats) à tous points de vue. Cela dit, le sud Vendée c'est pas les Alpes. C'est vrai que j'ai dû changer 3 fois de moyeu en 2 ans, mais le rapport qualité prix (et image de marque) était vraiment excellent (pour info, le fauteuil roulant m'a coûté 5€, toujours chez Emmaüs) Je verrais bien une version améliorée pour ton projet, avec un VAE maousse costaud !
Bonne étude et bon week-end.
Jean
Bonjour,
chez Dispano (je n'ai pas de lien autre que d'être client), on peut trouver du bois du nord (comprendre du résineux), non traité, dans des cotes suivantes : 50x150 (2x6) et 50x200 (2x8).
Avec un 50x200, on peut faire deux 50x100 à un trait de scie prêt... Ce qui est à 8/10emes d'un 2x4...
Je m'abstiendrai de prendre du bois d'ossature, déjà raboté, sauf à accepter d'en enlever 4 à 5mm sur les deux chants, pour éliminer les chanfreins.
Attention, les bois du nord de Dispano sont bruts de sciage, à corroyer impérativement avant d'envisager un collage pour un plateau d'établi ou autre, l'anarchie ne dispense pas du respect des lois physiques...
Il y a une agence Dispano à Nantes, rive droite à côté du pont de Cheviré, je suppose qu'ils vendent aussi aux particuliers...
Bonne recherche et bonne journée.
Jean
Bonsoir,
je travaille avec une petite Jet 14 pouces (350mm de diamètre), guides à roulements en haut et en bas, depuis une vingtaine d'années déjà, et j'en suis hyper content, surtout grâce aux lames bimetal Lenox. Depuis que mon fournisseur local ne les stocke plus, je les prends chez bandsaw direct. Modèle Diemaster, denture crochet (hook tooth), 6 TPI, largeur 6.35mm (1/4 de pouce) épaisseur 0.635mm.
Je tends la lame jusqu'à un fa, et les utilise pour déligner, refendre, chantourner...
Je prépare les éclisses de violoncelle en érable sur 140mm de hauteur, à 1.8/1.9 mm d'épaisseur, un petit coup de rabot à dents, racloir et hop !
Délignage de fonds de guitare en bubinga, tenons dans du chêne, du frêne ou du douglas, chantournement de volutes de violons, altos et violoncelles, débitage d'os pour des sillets de guitare ...
Après avoir utilisé plein de différents modèles de scies dans différents ateliers ( de la Kitty à une Centauro de 800, en passant par un monstre des années 30 équipant un petit chantier naval sur une plage grecque) et différentes lames, je pense avoir trouvé mon graal...
Maintenant, d'autres options satisfaisantes existent sûrement...
"C'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en sciant que Léonard devint scie..."
Bonne recherche.
Jean
Bonjour à tous,
une alternative, le bois tors (ou tord), si tu as accès à une forêt/ un bûcheron/ un élagueur...
Un houppier de chêne contient de quoi réaliser tes pièces, une tronçonneuse et une bonne scie à ruban devraient suffire pour le prédébit, une caisse / séchoir avec un déshumidificateur (à régler en discontinu, jour/nuit par exemple) ramène le temps de séchage à quelques mois pour du 40 mm. Attention à bien protéger le bois de bout, peinture ou paraffine, pour limiter le risque de fissuration, prévoir surcôte de longueur également.
Bon, ça peut paraître incongru voire plus pour certains, je ne parle que de ce que j'ai déjà mis en oeuvre...
Sinon, une entreprise de Vendée avait développé un procédé de cintrage à froid très impressionnant, mais je n'ai pas d'autres infos ni de nom, juste manipulé leur échantillon conservé sous film plastique...
Belle journée à tous.
Jean
Bonjour à tous,
c'est vrai pour moi, le chêne vert a une glisse excellente, j'utilise quasi quotidiennement riflard et varlope fabriqués dans ce bois. J'ai l'impression, mais sûrement d'autres experts pourront commenter, que le contrôle est un facteur à prendre en compte. Pour jointer à la perfection (ou presque !!!), je reste attaché à ma n°7, en fonte + fer japonais "Samouraï".
La glisse est beaucoup plus calme ce qui favorise le contrôle. Le centre de gravité plus bas contribue également, ainsi que l'état de surface de la semelle. La fonte rectifiée et polie fait presque un effet " ventouse" (j'essaie d'illustrer un ressenti, pas de fournir une loi physique) et cela demande plus d'énergie pour la déplacer, indépendamment du poids.
Le cormier est un bois beaucoup plus fin que le chêne vert, ce qui le rend incontournable pour les rabots à moulurer et autres bouvets. L'arbre devient très rare en France, et trouver une bille en scierie n'est pas simple...
Sinon, au sujet des coefficients d'usure, me revient cette anecdote : un ami de mon père voyageait en Afrique dans les années 50, avec une moto BSA.
Devant réparer l'embrayage, il fût surpris de découvrir que le plateau de liège était intact, alors que la couronne en acier était fortement attaquée...
À tout bientôt.
Jean
Bonsoir à tous,
les explications sont disponibles dans la version originale du livre "The anarchist's workbench"
Aux USA, on trouve du bois de construction, c'est à dire des planches avivées, majoritairement résineux, dans les négoces de matériaux de construction.
On y trouve des planches en épaisseur de 1, 2, 4 et parfois 6 pouces d'épaisseur, et dans des largeurs de 2 jusqu'à 12 pouces de largeur.
Les qualités dont parle Christopher Schwartz sont le n°1 et le n°2, et il préconise le n°1 pour un surcoût marginal, ce qui permet d'obtenir des bois de fil avec peu de noeuds.
Les bois ne sont pas franchement secs et il s'approvisionne d'avance pour laisser au bois le temps de s'acclimater dans son atelier.
Le bois de 2 pouces d'épaisseur par 12 de largeur qu'il choisit fait en fait 1 pocoût /2 soit 38 mm, une fois dégauchi et raboté, il en obtient 1 pouce 1/4, soit 31,75 mm. Je comprends tout à fait sa tolérance pour des pièces d'épaisseur constante mais pas parfaitement droites : son plateau d'établi est un lamellé-collé, et l'utilisation d'une calle de serrage bien dressée pour le collage permet d'obtenir un résultat plus qu'acceptable.
Ensuite, les planches de construction sont majoritairement sur dosse, le plateau sera donc sur quartier, ce qui devrait rassurer certains.
Gardons à l'esprit que l'idée de base de Christopher Schwartz est de réaliser un établi à bas coût avec des matériaux facilement disponibles, dans un esprit "anarchiste" c'est à dire prêt à défier l'ordre établi des maîtres autoproclamés en mode "c'est ainsi et pas autrement". Ce postulat fonctionne bien, aussi bien que cet établi, facile à rectifier à la main, et dont le bois, du southern yellow pine (pas franchement disponible en France, le pin du nord serait un équivalent possible), plutôt tendre à l'achat, est devenu raisonnablement dur dans le temps.
À compléter si nécessaire...
À tout bientôt.
Jean
Bonsoir à tous,
quelques notions concernant la colle animale (d'os, de nerf, de peau...)
C'est effectivement une colle exceptionnelle par bien des aspects, mais dont l'usage est quelque peu compliqué.
Elle permet des joints plus résistants que les fibres de bois, à la condition que l'assemblage soit parfait, elles est tellement adhésive qu'elle emporte des éclats de verre du pot dans lequel elle est préparée quand on la laisse sécher.
La colle de peau en plaque est assez longue à préparer, trempage puis chauffage au bain-marie à température raisonnable sinon elle cuit ( protéines oblige), mais il est possible d'en trouver en granulés qui se prépare en 1 à 2h. Celle-ci par exemple : dictum.com/fr/...50-g-450140?c=0.
Faire gonfler avec un peu d'eau, lorsque les grains sont translucides, passer au bain-marie.
La difficulté principale, en dehors de la qualité des assemblages, tient à la vitesse à laquelle elle fige, inférieur à une minute, ce qui oblige à encoller et mettre sous pression très rapidement. La température de l'atelier doit être de 17° minimum, et sans courants d'air, j'utilise une ampoule infrarouge sur une lampe architecte pour créer une atmosphère plus chaude dans la zone de collage.
D'autres techniques permettent de tirer partie des propriétés de la colle pour des collages spécifiques, collage "à la frotte" que je pratique pour les joints de fond et de table, du violon au violoncelle, voire à la contrebasse, placage au marteau, avec fer à chaud ou à repasser, régénération du film de colle à l'aide de grillage chauffant...
Il est aussi possible de faire prendre la colle de peau à froid, en ajoutant de l'urée (en pharmacie ou fournisseur de produits de laboratoire), puis en ajoutant de l'eau car l'urée provoque un épaississement.
J'ai également essayé une recette assez incroyable, qui la rend insoluble : après l'avoir fait gonfler à l'eau, la mélanger avec de l'huile de lin et la mettre au bain-marie.
Le plan de travail en chêne que j'ai assemblé ainsi à déjà plus d'une dizaine d'années et a reçu son lot de liquides divers et les joints sont toujours impeccables.
Le process de production est très basique, aucun produit chimique discutable, par contre, elle n'est ni vegan ni végétarienne...
Alors, faites chauffer la colle...
À tout bientôt.
Jean
Bonsoir,
le douglas est moins facile à travailler que le pin maritime ou sylvestre. Brut de sciage, les échardes fines peuvent être désagréables, prévoir des gants.
Sinon, rabot-dégau bien affûtée, moins homogène que le pin, il éclate et arrache facilement, surtout sur dosse.
La côte est bien dure, le travail au ciseau en travers fil n'est pas aisé. Le sciage en travers fil se passe bien avec une lame carbure bien affûtée.
Voilà pour l'essentiel, c'est vrai que c'est un excellent bois d'extérieur, j'ai fait quelques portes et fenêtres avec du douglas en plot bien sec et de très belle qualité trouvé à la scierie près de chez moi.
Bon chantier.
Jean
Bonjour à tous,
jolie trouvaille, la valeur de l'objet tient aussi à son intégrité, je ne me hasarderais pas à éliminer les flancs...
Pour le décollage, j'éviterais l'eau, beaucoup trop de déformations.
Il est possible voire probable qu'il ait été collé avec de la colle d'os/de peau, auquel cas, de l'alcool à 90° injecté à la seringue en petite quantité devrait faire cristalliser la colle. S'aider de petits coins de bois mi-dur, et d'une réserve de patience infinie. Un peu de chaleur (décapeur thermique) peut éventuellement aider à limiter les apports en humidité, dry january oblige !
En espérant que cette proposition puisse être la bonne...
Bon courage.
Jean
Bonjour à tous,
un de mes voisins a un portail sérieusement voilé, 6 à 7 cm !!!
J'ai immédiatement pensé à la qualité du bois utilisé.
Explication : en poussant, les arbres ont trois possibilités principales, pousser droit, pousser en vrillant vers la gauche (vu de l'observateur) ou vers la droite.
On parle alors de pousse avec le soleil, ou contre le soleil.
Le bois qui résulte d'une telle croissance aura ce qui s'appelle une "pente de fil" cela peut s'observer sur le chant d'une planche débitée sur quartier.
Le séchage peut révéler ce genre de défaut, ou pas, en cas de séchage artificiel avec cerclage.
Quoi qu'il en soit, avec reprise et perte d'humidité, pour des pièces de grande taille et posées à l'extérieur, le bois présentant une pente de fil va se déformer en gauchisant/vrillant.
Le choix du bois est pour moi primordial, et comme le dit le sieur scieur chez qui je me fournis, " O lé pas tout l'monde qui r'garde do même !"
Ensuite, l'exactitude des usinages et des assemblages, quels qu'ils soient : pour rappel, un dixième de mm de faux équerre sur une épaisseur de 40mm va générer 5mm à 2m de distance.
La planéité de l'aire d'assemblage est également importante, un copain m'a raconté son aventure ; redresser une commode toute neuve en réchauffant les assemblages au chalumeau avec les serre-joints posés en diagonale... Ça fonctionne, c'est effectivement de la bidouille, mais ça peut sauver le chantier !
Mais dis nous, Remym, quel bois as-tu utilisé, et quelles sont les dimensions du portail ?
Et si c'est possible, peux tu disposer deux tasseaux sur le chant supérieur du portail pour visualiser une quelconque déformation ? (Mot clé : bornoyage)
Quelques photos pour illustrer ?
Oh, j'oubliais, bonne année à toutes et tous.
Jean
Bonsoir,
c'est un sujet passionnant et assez peu documenté, comme toujours, l'évolution des procédés techniques a tendance à effacer les pratiques antérieures.
Aucune indication dans "Évolution des fenêtres" par les compagnons menuisiers du devoir, ni dans "Fenêtres et volets" du Centre de recherches sur les monuments historiques.
Voici ce que j'ai trouvé dans "Le menuisier en Bâtiment" de J.A.Roubo 1769.
Cela n'est sûrement pas exhaustif, aucune mention de la filasse par exemple. Roubo était établi à Paris, capitale du plâtre, mais dont l'usage était loin d'être généralisé avant l'arrivée du chemin de fer.
Le goudron (de pin bien sûr) était une matière stratégique, importée de scandinavie et disponible dans tous les ports maritimes et fluviaux. Il en existe de différentes qualités, plus ou moins visqueuses, et son utilisation en protection et étanchéité est toujours d'actualité.
Ensuite, tout dépend du territoire et du terroir. En Vendée, les bâtiments ruraux, fermes et granges en pierre étaient hourdées à la terre car elle y est assez argileuse. Seul l'enduit pouvait être réalisé à la chaux, plus coûteuse car nécessitant une extraction et une cuisson.
Argile et chaux étaient bien disponibles sur l'ensemble du territoire, et souvent associées à des matières issues de la nature (graines de massette des marais, ressemblant à des microfibres de renfort, laine de mouton, poils de vache, fibres végétales diverses...)
Je ne sais pas de quand date l'invention du mastic de vitrier, mais le mastic est à l'origine une résine, comme la colophane (un peu trop raffinée de nos jours, je préfère partir du barras, la résine de pin brute pour mes préparations )
L'argile pure a trop de retrait pour réaliser un joint d'étanchéité (à l'air, restons sages ) mais avec la bonne quantité de sable et de fibres le résultat est très satisfaisant.
Peut-être est-il possible de trouver quelques informations dans des traités de maçonnerie ?
Toujours est-il qu'après avoir calé et ferré le dormant, un joint à la chaux et au sable fait très bien l'affaire, à condition d'avoir posé sur un rejingot, et d'avoir pré-peint le bois pour éviter les réactions avec le tanin.
On peut aussi en profiter pour colorer le bois avec un lait de chaux, j'aime assez le résultat sur le chêne.
Voilà, a suivre...
Jean