
Bon, c'est une configuration assez idéale.
Vous pouvez poser le parquet chêne directement sur l'OSB, en pose vissée. Vous pouvez également rajouter un isolant comme le propose mofran , voire le surélever avec un contre-lambourdage.
Vu l'épaisseur d'OSB, des vis de 50 devraient suffire sans traverser ( (16 + 22) x √2 =53). Par sécurité, vous pouvez repérer les lambourdes et visser au dessus.
J'utilise ce modèle que je trouve pratique. Tête fine, pas d'éclats et filet resserant.
Attention, la rangée de départ est déterminante pour l'ensemble de la pose...
Bon courage.
Jean

Bonsoir,
je viens de lire l'article sur les portes dans " escapades historiques ", comment dire, elle me laisse un goût bizarre ; beaucoup de répétitions, des informations assez superficielles et très générales, des anecdotes mais peu de vraie recherche historique... J'ai comme l'impression d'une production réalisée par une IA...
Qu'en pensez-vous ?
Quoi qu'il en soit, on relève bien des traces de peinture /badigeon à l'extérieur de la porte, sous le linteau, zone plus protégée des intempéries.
C'est vrai que la chaux fait bien réagir les bois à tanins comme le chêne, mais ça peut faire partie du processus de finition.
Pour qu'un badigeon puisse tenir quelques années/décennies dans une telle orientation, un liant supplémentaire devait probablement être ajouté. Huile de lin ?
Je sais qu'en faisant
bouillir des pommes de pin, on obtient une eau de gâchage qui améliore la tenue de la chaux.
Si tu peux récupérer quelques grammes du badigeon existant, et le réduire en poudre, il sera facile de déterminer, avec une goutte d'acide chlorhydrique, s'il y a présence de calcaire.
Bon projet.
Jean

Bonjour Kentaro ,
Le côté concave recevant le soleil risque d'accentuer le tuilage.
Je mettrais plutôt le côté convexe au chaud / sec, avec peut-être un peu d'humidité côté concave...

Merci Ara !
Ça fait du bien de recevoir une réponse adaptée, construite et argumentée, par les temps qui courent... merci encore !
Je n'en suis qu'au début, et pour l'instant je teste et compare les vitesses obtenues.
Je vais réaliser un tube carré de 4m en peuplier, finition intérieure en paraffine polie, pour mesurer la vitesse et donc déterminer les frottements de manière expérimentale.
Au pire je le recyclerais en pieds de table.
J'avoue que j'ai une certaine lassitude au sujet des plastiques - une matière tellement incroyable, mais qui commence à poser de sérieux problèmes...
À suivre, bonne journée.
Jean

Kentaro
Entre 3 lignes et 3 pages, il y a 3 paragraphes...
Et celui qui veut vraiment comprendre est capable de lire plus pour satisfaire sa curiosité.
Il est vrai que ne pas fournir de réponse peut aussi signifier qu'on en a pas !
Et ça peut vite barder, même avec du bois frais !
Et tu as tout à fait le droit de critiquer l'internaute moyen.
Si tu as lu jusque-là, commence ton prochain message par " bande de bachibouzouks "
Bon ap'
Jean

Oufti, ça barde, que dis-je, ça bombarde même !
Bonjour Kentaro ,
Petit rappel, voici la question initiale de jmdef :
"Savez-vous d'où viennent ces contre-exemples et surtout, si une planche a déjà tuilé en dans le "mauvais" sens en séchant, et-ce qu'il vaut mieux mettre quand même le coeur au soleil, ou la poser comme elle a l'air de vouloir aller ?"
NB, j'ai passé l'introduction, on ppurra toujours s'y référer.
Voici la première réponse de etiennedesthuilliers : "bonjour
on peu toujours inventer des théorèmes et des histoires toutes faites mais si choisir un bois et son sens était si simple cela se saurait
sans être désagréable il faut se méfier de cela car vous voyez bien que cela n est pas vrais et c est souvent nier qu'il faille beaucoup d'années études et d expérience pour
essayer de connaitre un métier
bien amicalement Étienne desthuilliers maitre menuisier"
Je n'y trouve pas une réponse adaptée, pour ne pas dire appropriée : j'ai plus l'impression d'une affirmation péremptoire qui ne prend absolument pas en compte la demande.
Étienne a parfaitement le droit de disposer ses bois comme il l'entend dans ses charpentes ou toutes ses autres réalisations. Il a le droit de le justifier comme il l'entend, à condition d'une argumentation sérieuse et circonstanciée.
À mes yeux, c'est bien ce qui fait défaut dans sa réponse, sans parler de la posture un rien surplombante - "il faut bien des années..." sous-entendu que vous n'avez pas -.
Désagréable ?
Une amie très chère avait cette formule que je propose ici :
" Si tu n'as rien d'agréable à dire, tu ne dis rien "
Et j'aimerais bien retrouver ce sujet sur la communication posté par Boris Beaulant, si quelqu'un le retrouve, ça nous éviterait peut-être les commentaires acerbes...
Bon dimanche.
Jean
PS Kentaro , n'ayant pas commencé ton message par "bande de Bachibouzouks" dois-je comprendre que ton attention ne te permet pas de lire l'intégralité des messages ?

Boris Beaulant
Oui, exactement.
Merci.
Jean

Pari perdu, bande de bachibouzouks !
" les gamins ne savent plus lire " dis-tu, mais la difficulté à comprendre un texte est un mal qui transcende les générations ... J'en ai la confirmation ici !
D'où ces dialogues de sourds qui ne nous mènent nulle part.
Un peu de CNV camarade?
Jean, un gamin de 62 ans -seulement - désolé, pas mieux !

Difficile de rester silencieux :
1/ le douglas a un retrait volumétrique assez faible comparativement aux autres résineux.
2/ la pose verticale avec couvre-joints permet tout à fait l'utilisation de bois en cours de ressuyage, le retrait restant couvert par le couvre-joint qui de plus autorise ce retrait. Rappel utile, le couvre-joint est fixé sur le support ( tasseaux) et non sur les planches de bardage.
3/ mettre le "coeur au soleil" permet d'éviter que les planches se déforment en repoussant le couvre-joint.
4/ le douglas arrive vraiment très vite à l'équilibre hygroscopique en extérieur , la règle d'un centimètre par an peut facilement être divisée. J'utilise des épaisseurs de 18 mm, elles sont sèches en moins de 6 mois, parfois 4 !
5/ même avec un liteaunage (?) en chicanes, pour permettre la ventilation en sous-face, il se peut que l'extérieur sèche plus rapidement, fonction de l'exposition et des conditions climatiques, ce qui peut amener certaines planches à se déformer à l'inverse de ce qui est attendu ; cette déformation n'est que temporaire, et due au différentiel de vitesse de séchage intérieur/extérieur.
6/ je ne peux imaginer qu'un cas de figure où la planche se déformerait à l'inverse de ce qui est attendu : avec du bois de compression, ou de tension, c'est à dire issu de bois tors, et dont le coeur est vraiment excentré. Je n'ai pas eu l'occasion de constater un tel défaut dans du douglas, les billes que je vois en scierie sont plutôt droites car issues de la sylviculture. Il est vrai que je n'ai posé qu'environ 400m2 de bardage douglas dans ma vie, pour deux maisons, deux ateliers et une surélévation. Certains ont sûrement une expérience plus complète.
7/ ni conférences ni publications ; transmettre en simplicité, et pour reprendre la formule de dBPs, quand on partage son savoir, on aurait même tendance à l'augmenter.
8/ c'est tout, bonne soirée et bon dimanche à suivre, et surtout bon bardage !
Jean
PS, "Ars longa, Vita brevis,occasio praeceps,
experimentum periculosum,
iudicium difficile

Il existe des produits qui permettent de polir/ raviver les vernis anciens.
Popote Nicko, eau japonaise, raviv'jack...
En vente dans les bonnes drogueries du faubourg Saint Antoine, Laverdure, HMB, s'ils n'ont pas été chassés par la gentrification...
Bon chantier...
Jean

Voici ma recette de popote, dite "Portalis"...
Eau 400 ml
Alcool à 90° 250 ml
Huile de lin 250 ml
Tripoli (c'est d'actualité !) 150 g
Acide chlorhydrique 1 cuillère à café.
Préparer dans une bouteille, c'est plus pratique à l'usage.
Bien remuer, appliquer avec un chiffon en polissant, puis essuyer avec un chiffon propre.
Prévoir huile de coude en quantité suffisante.
No rocket science indeed...
Jean
Une petite photo en gros plan de l'envers ?
Histoire de voir la manière de river pour ce type de chaise.
L'inox est une fausse bonne idée, trop dur/cassant pour river. Le cuivre est une meilleure option, résistant à l'eau et malléable si recuit.
Je doute qu'il s'agisse d'un rivetage à chaud, le bois n'apprécie guère le fer porté au rouge.
À suivre...
Jean