![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Bonjour etiennedesthuilliers ,
vous avez raison pour les motifs du bois,l'amourette reste néanmoins plus sombre et violacée.
J'ai presque toujours un bâton de marche quand je me balade, plus modeste il est vrai, le coudrier me convient bien...
Bonne journée.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Qu'entends tu par toiture à la française ?
Pour moi, quand il est question de solives, c'est plutôt de plafond (à la française ou autre) à dont il s'agit...
Quoi qu'il en soit, es-tu prêt à accepter un retrait de 3 à 6% (radial/tangentiel) de tes solives ?
Soit pour des solives de 120x120 une perte de 3.5 à 7 mm à minima !
S'il s'agit de charpente de toiture, les bois peuvent être utilisés autour de 18/22% d'humidité, là quelques semaines...
Et encore.
Les charpentiers du site seront sûrement aussi de bon conseil...
À suivre...
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
etiennedesthuilliers
L'ambiguïté dans la question tient pour moi aux termes employés :
Solives / toiture à la française.
Si je connais le plafond à la française, dont les solives sont un élément essentiel, je n'ai jamais entendu parler de toiture à la française, ni d'un élément de charpente de toiture appelé solive...
Bien sûr qu'une charpente peut être réalisée avec des bois à peine ressuyés, Notre-Dame en est un bon exemple, mais je ne sais pas si pierrotb à l'intention de bâtir (édifier ?) une cathédrale.
Ma réponse invite à réfléchir aux conséquences d'un retrait, inéluctable pour un ouvrage intérieur, dans le cas d'une habitation contemporaine disposant du chauffage central.
Jeux et désafleurs dans les assemblages poutre/solives par exemple...
Il est toujours possible de choisir un mode constructif permettant l'usage de bois frais, nous manquons d'éléments dans le cas présent...
À suivre...
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Bonsoir, le Pao rosa me semble cohérent, surtout si le meuble est une copie du XXeme. J'y souscris volontiers. Dans les 50% restants, et en cas d'une facture plus ancienne, c'est à dire XVIIIeme ou XIXeme, je proposerait le bois de rose ou le bois de violette qui, une fois décolorés par les UV, peuvent ressembler à ce que la photo nous montre. Le palissandre de Santos peut éventuellement aussicorrespondre...
Est-ce que l'envers du plateau du meuble est contre-balancé avec la même essence ?
Auquel cas, je n'hésiterais pas à faire un petit prélèvement pour pouvoir effectuer la greffe.
Sinon, les frères des fils des copains de Georges, ou encore les établissements Maréchaux, mais vu le volume, je pense qu'un ébéniste local serait ravi d'offrir les 0,0005 m2 nécessaires à la restauration.
À suivre...
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Les fils de Georges avaient, et doivent sûrement encore avoir, du placage scié (au bois montant) en 12/10eme, qui devrait convenir pour un meuble XVII/XVIIIeme. Attention, le prix pique un peu, d'autant qu'acheter une feuille entière pour quelques cm2 n'est pas forcément justifié. Peut-être détaillent ils...
Une alternative consiste à faire ses placages sur mesure avec des échantillons de bois exotiques glanés ça et là...
L'offre d'Étienne Desthuilliers est fort sympathique et bienvenue, pour ma part, j'ai pas mal d'échantillons de placages tranchés, et si l'on parvient à identifier, j'offre avec plaisir le nécessaire. Je peux envisager de scier quelques feuilles si je trouve le massif qui va bien...
À suivre.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Effectivement,
les stries sont celles d'un rabot à dents. L'ébéniste ou le marqueteur préparait ainsi le placage scié avant découpe et collage. Cette contre face parait plus sombre et le veinage semble plus marqué, ce qui nous oriente vers un bois de rose ou de violette. Quelle quantité est nécessaire pour la restauration ? Et quelle épaisseur fait le morceau ? (En 1/10 de mm, pris au pied à coulisse)
Une photo avec une meilleure définition serait top...
À suivre.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
etiennedesthuilliers
Oui, le pao rosa est un bois africain, il ne faisait pas partie des cargaisons partant d'Afrique lors du commerce triangulaire, il s'agissait du bois d'ébène, terme employé pour masquer la réalité, à savoir des esclaves.
Que pensez-vous de la pièce proposée en photo par Wolfie,on en voit la contre face ?
À suivre.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Wolfie
Quelques petites explications :
au XVIIIe,le placage scié est réalisé à la main, par des ouvriers qui travaillent à deux. Les feuilles de placage qui en résultent sont plus épaisses que du placage tranché, assez régulières en épaisseur, (selon l'habileté des ouvriers) et les traits de scie sont bien visibles. Elles ne peuvent être collées telle quelles, l'ébéniste dresse la surface de collage avec un rabot à dents. Il dresse également avec le même outil le parement de l'ouvrage à plaquer, les stries se voient bien sur la photo.
Le collage se faisait à la colle forte (d'os, de nerf, de peau) "au marteau" : la colle assez épaisse est appliquée sur le support et sur la pièce de placage qui est ensuite mise en place. On utilise alors le marteau à plaquer, côté panne tout d'abord, pour plaquer la pièce en appuyant et en poussant ( un peu comme on maroufle un papier peint), puis côté frappe pour vérifier (à petits coups) si elle est bien collée partout.
C'est la méthode traditionnelle, on peut utiliser des serre-joints si c'est possible.
Maintenant, d'autres colles peuvent être utilisées, à condition d'être réversibles. Cela exclue les cyanoacrilates ainsi que les époxydes.
La colle vinylique (blanche) qu'on laisse gommer (épaissir) permet une prise à chaud, avec un fer à placage ou à repasser.
La lecture de "l'art du menuisier-ébéniste" de J.A.Roubo 1772 (MDCCLXXIV! cherchez l'erreur)
est une excellente source pour qui n'a pas eu l'occasion d'être formé dans des ateliers de fabrication et de restauration. (Pour les autres aussi, ça n'est jamais perdu, "lire met en danger la stupidité!")
À suivre, bonne journée.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Pour la finition du placage (côté parement) :
rabot à dents pour mettre tout à niveau (à cause des variations d'épaisseur dues au sciage du placage) puis rabot et racloir.
Pas de papier de verre à l'époque, mais de la peau de chien de mer (un petit requin), de la prêle, de la pierre ponce...
À suivre
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Oui, je confirme...
À quoi bon acheter un hôpital pour soigner une petite coupure...
Je dispose de rubans cassés en bimétal, si tu souhaites fabriquer une scie à chantourner, sinon l'autre modèle est japonais, avec denture top moumoute, trouvé (acheté) chez Dictum...
En plus ça muscle, ça fait travailler la coordination, c'est presque silencieux comparé à une machine...
Low-tech, sobriété, durabilité, des mots d'actualité...
À suivre, bon dimanche.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Oui, et si c'est du noyer, de France ou d'Amérique, il serait bien dommage de le brûler ! La fourche devrait receler de beaux ramages, en planches ou en placages... Ou en tournage.
Une scierie pas loin ? Capable de gérer des coursons ? J'en connais, le cas échéant...
À suivre, bonne journée à tous.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Et s'il s'agit de frêne, vu la coloration sombre dans le bois de coeur, alors c'est du frêne-olivier. Attention, c'est une dénomination et non une espèce spécifique.
Prédébit puis stockage des ébauches dans des sacs poubelle avec les copeaux, c'est ainsi qu'un ami tourneur procédait afin d'éviter fentes, gerces et autres fissures. Cela peut aussi contribuer à plus d'ensillage ((non, pas ce qu'on donne à manger aux vaches, mais ce qui s'appelle "spalted" en anglais)
Je peux venir donner un coup de main pour préparer si nécessaire...
À suivre.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
C'est vrai que c'est bien piègeux... De l'aubépine ? Du cormier ?
Quelques feuilles encore identifiables à proximité ? Beaucoup d'amandiers en nord deux Sèvres, mais ça dépasse mes compétences en identification.
Un gros plan en bois debout ?
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Bon, Plantnet me propose noyer commun à 19%, pour l'écorce de la photo #1, puis chêne pédonculé à 8%... Je teste les autres photos...
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Ah, et un stockage de quelques semaines au sec avant le corroyage...
Histoire d'éviter d'enlever la couche superficielle, plus sèche, et se retrouver avec un bois corroyé ET humide...
Le top, un petit compartiment étanche avec un déshumidificateur, (en vente en GSB) en quelques jours l'affaire est réglée : j'ai séché des chevrons de bois du nord, section 65x75. Ils avaient une densité de +/- 1,03 le 21 décembre, je les à corroyés le 8 janvier, ils étaient entre 0.45 et 0.5...
À suivre ?
Tout de bon...
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Oui, c'est un bon repère de tension. Pour plus de précision, il s'agit du Fa 2, dont la fréquence est de 174.6 Hz.
Un accordeur électronique peut faire l'affaire, je me contente d'un diapason, ou du signal La 440 sur YouTube, un octave et deux tons en dessous.
Attention, ça correspond à mon matériel, pour une machine et une lame différentes, ça n'est plus valable : longueur vibrante + masse linéique + tension = fréquence (bon, je simplifie pour la compréhension)
J'ai trouvé ça dans un vieux Fine Woodworking des années 80, dans un article sur le réglage des scies à ruban, j'ai essayé et adopté. Les lames bimétal ont besoin d'une tension plus forte, et cette méthode évitait de régler au pif ou d'acheter un tensiomètre spécifique.
Ta curiosité est-elle satisfaite ?
;-)
Bons copeaux et bonne sciure...
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Errata : Le bois de 2 pouces d'épaisseur par 12 de largeur qu'il choisit fait en fait 1 pouce 1/2 soit 38 mm, une fois dégauchi et raboté, il en obtient 1 pouce 1/4, soit 31,75 mm.
Désolé...
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Bonjour à tous,
j'ai l'impression que le sujet n'est pas très clair pour certains :
Dans le projet de Christopher Schwartz, il ne s'agit pas de déligner un plateau épais sur quartier (ou faux quartier) pour le réassembler par collage, mais de prendre des planches de construction de 38 mm d'épaisseur et 280 à 300 mm de largeur, de les déligner en deux morceaux de 140 mm de largeur. Il les dégauchit et les rabote à 30 mm d'épaisseur puis les colle ensemble par lot de 6.
Il les dresse (dégauchisseuse) et les rabote à l'épaisseur souhaitée soit 127 mm (5 pouces). Il réassemble ensuite par collage les 3 massifs pour obtenir son plateau d'établi.
Les planches de construction sont sur dosse; délignées, on obtient du faux quartier.
Il les assemble en alternant afin d'équilibrer le mouvement/ les déformations de l'ensemble.
Cela dit, un lamellé-collé composé de lames sur dosse devient un composite sur quartier, plus stable dimensionnellement que s'il était réalisé avec des lames sur quartier.
Ensuite, si l'on observe attentivement la gravure de l'établi chez Roubo, on voit bien que le plateau en une pièce est sur dosse (et le coeur au soleil), ce qui témoigne d'une pratique tout à fait cohérente à l'époque, mais ceci est un autre sujet...
Bon après-midi à tous.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Bonjour Davikaty et tous les autres,
Christopher Schwartz utilise du bois d'oeuvre, brut de sciage, donc non corroyé, un collage ne peut se faire que sur des bois corroyés. Pour les chants, rien n'empêche de les laisser bruts de sciage et de raboter après le collage.
Maintenant, rien ne t'empêche de coller des bois non corroyés, il me semble que tu le regretterais très vite.
Mais peut-être les bois que tu comptes utiliser sont déjà corroyés ?
Pour les quelques pièces qui prennent du cintre (et non du gauche) au corroyage, le fait de les coller ensemble résout le problème, c'est l'exact inverse d'une pièce cintrée en lamellé-collé : on a ici une pièce droite en lamellé-collé dont certains éléments étaient cintrés avant collage. Attention à utiliser une cale de serrage qui soit rigide et droite (plane), genre madrier, c'est de sa rectitude que dépend celle des éléments du plateau de l'établi.
Penser à la paraffiner ou la filmer pour éviter tout collage intempestif.
Je suis adepte du papier cuisson, c'est super efficace, mais ça serait sûrement excessif dans le cas présent.
Est-ce que je réponds à tes questions ?
Bonne journée à tous, ici c'est tempête (ou presque) heureusement que les coefficients sont faibles, l'eau devrait rester dans le port...
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Ah, perso, je raboterais d'équerre les chants, la raison principale étant que ça permet un alignement plus précis au collage.
Pour ça plusieurs méthodes :
- Façon boisselier suisse, des petites chevilles de bois taillées en pointe empêchent les bois de glisser au serrage. (Ça va pour du bois pas trop dur, sinon faut percer)
- Avec cales transversales et serre-joints.
- Avec tourillons, biscuits de lamello ou dominos (électroportatif), fausse languette (au bouvet ou à la toupie), ou encore pigeons (faux tenons) dans des mortaises faites main
- en perçant de part en part puis tige filetée, rondelles et écrous... De cette manière, en plus d'aligner, on serre et on bloque le mouvement. Deux alaises (alèses?) collées de chaque côté masquent la quincaillerie...
J'ai vu certains utiliser du sable fin avec la colle pour limiter le glissement, je m'abstendrais de faire ainsi pour un plateau d'établi afin de ne pas ruiner mes rabots... Mais c'est envisageable dans d'autres contextes.
Voiloù, ma tourte aux herbes des marais est cuite, je retourne à l'atelier... (Lequel ?)
Bonne journée.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Rebonjour,
de quel bois disposes tu pour réaliser le plateau de ton établi ? Et as-tu déjà un plateau pour raboter confortablement à la main ?
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Davikaty Le douglas est un chouette bois,j'en ai plusieurs plots en stock et je fabrique des menuiseries extérieures avec. Je lui trouve quelques défauts qui me feraient reconsidérer son choix pour un plateau d'établi, particulièrement raboté à la main.
Tout d'abord la variation importante de densité entre la côte et la moelle, ensuite les fibres longues qui éclatent facilement lors des passages à contre fil. Pas hyper facile et agréable à raboter à mon avis. Dans la famille résineux, mon premier choix irait vers du pin, maritime ou sylvestre (le top), raisonnablement peu chers (moins que du douglas à qualité égale) et très franc et onctueux (pas trouvé de meilleur adjectif) très agréable à raboter.
Si tu as déjà acheté ton bois, pas de panique, ça passera, mais si tu peux tester d'autres essences avant de le lancer, ça pourra t'aider à faire le meilleur choix.
Je sais ce que représente le corroyage à la main, tout ce qui économise l'énergie du bonhomme est bon à prendre...
Quoi qu'il en soit, tous mes encouragements pour ce beau projet.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Bonjour,
non, l'épicéa est assez agréable à raboter, ça dépend aussi de la qualité du bois, présence de noeuds, orientation du fil... Plus léger que du douglas et que du pin, tout dépend de la région où tu te trouves et des fournisseurs, scieries ou marchands de matériaux que tu trouves à proximité. Garde en mémoire que Christopher Schwartz conseille d'acheter la meilleure qualité de bois pas cher, c'est à dire avec peu ou pas de noeuds, en épicéa, ça correspond à du choix A en provenance du haut Doubs par exemple.
Pour du douglas, de la bille de pied de gros diamètre du massif central.
J'ai payé un plot de pin maritime sciée en 34 et sec séchoir dans les 440€ ht le m3 il y a deux ou trois ans. Le douglas était entre 650 et 700€ ht le m3, pour des épaisseurs entre 34 et 54 (scié à 60!!! Bonne affaire !)
Si tu es proche des Vosges, tu peux tenter de l'épicéa scolyté, ça ne devrait pas coûter grand chose, et le bleuissement ne pose pas problème pour un établi...
Je suis disponible si tu as besoin de conseils, dans les limites de ma pratique bien sûr...
Bonne journée à tous.
Jean
![Chaluthier](https://www.lairdubois.fr/media/cache/32x32o/ba157645ab00ee33ac2f17ec1626647344a56069.jpg)
Précision utile, le douglas dont je parle est de qualité A+, si tu souhaites une photo, ça risque d'attendre quelques jours que je puisse accéder à la pile...
Bonjour Julia,
de mon expérience personnelle, et de toutes les personnes passées par mon atelier, ou côtoyées lors de mon parcours personnel, formation incluse, c'est bien celles ayant été formées en alternance que j'ai le plus apprécié.
Ensuite viennent quelques "pépites" issues de formations courtes (CAP en 7/9 mois) plutôt AFORBAT et ISAMBA qu'AFPA. J'ai été un peu déçu par les personnes formées en lycée pro public.
C'est donc mon expérience personnelle, je n'en fais pas une règle définitive.
Le conseil qui t'a été donné d'aller discuter avec les élèves est très judicieux, il te permettra d'évaluer leur enthousiasme et leur envie d'apprendre, gage d'une bonne équipe pédagogique.
J'ai eu la chance, adulte, de passer par deux formations bois dont les formateurs techniques étaient vraiment exceptionnels, cela a généré une excellente dynamique de groupe parmi les élèves, c'est ce que je te souhaite...
Bon courage, belles découvertes, et tout plein de copeaux...
Jean