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par Dil Gaya il y a 6 ans
Capludi

Salut Dil Gaya!
Pour nettoyer les impuretés de la cire, je fais pareil, mais avec des briques de lait, du coup la cire est bien propre. Je presse mon miel avec un pressoir à fruit que j'ai fabriqué, et je me suis trouvé devant le même problème que toi. Et pour des raisons de contact alimentaire (avec le miel), je ne pouvais pas utiliser n'importe quel produit, du coup, j'ai utilisé de la cire pure, sans additif. La technique est simple mais un peu longue, mais le résultat est au top! Tu auras besoin de:

  • papier de cuisson
  • un fer à repasser
  • de la cire d'abeille
  • un économe (un couteau pour éplucher les légumes)
  1. Tu coupes des copeaux de cire que tu disposes un peu partout sur ton bois à traiter
  2. Tu poses par dessus ton papier de cuisson
  3. Tu fais passer ton fer à repasser sur le papier cuisson

Le fer chauffe la cire à travers le papier qui se liquéfie et imprègne le bois.
Et voilà!

par jwosip il y a 6 ans
Capludi
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D'après le site bois.com il semblerait que ce soit des clés. Suite au commentaire de sylvainlefrancomtois, les clés sont en fait des pigeons, car ces éléments ne sont pas voués à être enlevés.

Ton assemblage serait donc un Assemblage bout à bout à coupe d'onglet renforcée par clé pigeon.

Tu coupes ce qui dépasse à l'extérieur avec une scie à araser.
Normalement ça ne devait pas dépasser à l'intérieur, ton entaille pour insérer les clés ne doit pas être traversante. Si jamais ça dépasse à l'intérieur, je pense que la scie à araser devrait être efficace aussi.

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Capludi
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Salut,

Pour traiter mes ruches, j'ai fait tremper les différents éléments, comme toi, dans de l'huile de lin, que j'ai fait bouillir et que j'ai mélangé à de la cire d'abeille. J'ai acheté une piscine gonflable pour enfant (ou pour adulte sans baignoire), dans laquelle j'ai versé le mélange encore tiède et j'y ai mis les différents éléments. La siccativation (durcissement) de l'huile de lin est longue (plus de 3 semaines avec air ventilé). Mais en extérieur, ça tient plutôt bien et ça ne moisi pas (j'habite en Nouvelle-Calédonie, il fait très humide).
Pour certains instruments de musique où il y a un contact direct avec la peau (voire la bouche) j'utilise aussi de l'huile de lin, ni bouillie, et sans additif. C'est vrai que si la pièce où est stocké l'instrument n'est pas bien ventilée, il y a un peu de moisissure qui apparait, mais en surface, il faut l'enlever avec un chiffon et avec le temps, la moisissure à moins tendance à revenir (c'est ce dont je me suis aperçu).

Pour répondre directement à ta question, pour énormément d'autres réalisations, mon produits de prédilection est "l'huile de teck". Elle est facile à appliquer (avec un chiffon), durcit très vite, fait ressortir le veinage, et je n'ai pas vu de moisi apparaitre, je n'y ai vu pour le moment aucun inconvénient, sauf peut-être le contact avec la peau ou alimentaire que j'éviterais (mais plus par instinct que par des données scientifiques ou par expérience... je ne me suis pas penché sur le sujet).
Beaucoup de marque la revende (Starwax, V33, Veraline, Syntlor...). Pour l'instant je n'ai essayé que la Veraline qui fonctionne à merveille.

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Capludi
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Salut Pmenage,

j'arrive peut-être un peu tard, mais il y a un excellent livre sur les rabots (en français), de 360 pages qui sert à découvrir l'univers des rabots. A quoi ils servent, les différents modèles, comment s'en servir, comment les affûter, les régler, les techniques de dressages etc... Je pense qu'un bon ébéniste doit aussi savoir se servir d'outils à main tels que les rabots (qui pour certaines opérations n'ont encore pas été égalés), et ce livre est excellent pour s'y plonger dedans. Tu peux le trouver ici

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Capludi

Bonjour Etienne31,

c'est bien là le but de l'existence des "Éditions du Vieux Chêne" (qui ont traduit et publié le livre sur les rabots de Schwarz): combler un manque dans la littérature française sur le sujet (et il y a du travail). Je peux te dire qu'ils travaillent (dur, c'est un travail monstre) sur un second ouvrage, qui devrait bientôt paraitre, et tout aussi intéressant, traduit de l'anglais comme le premier. Il faudra juste être patient ;)

Capludi

Aallllooorrrrsss... Le manguier (d'après "Guide des arbres de Polynésie française - Bois et utilisations" (ce livre est une perle!)) ISBN: 978-2-9156-5437-0

Description du bois: Le bois parfait est de couleur crème ou rosé clair avec des reflets jaune cuivré ou des veines grises à brun sombre dans certaines provenances. Il est très peu ou non différencié de l'aubier blanchâtre à rouge pâle ou blanchâtre à gris jaunâtre. En lumière ultraviolette, des plages ou bande de bois émettent une fluorescence jaune vif. Le grain est moyen à grossier.
La maille est très fine, parfois perceptible par sa couleur marron. Le fil peut être très ondulé en présentant un aspect très caractéristique. Le contrefil est parfois présent mais toujours léger.

Principales propriétés physiques et mécaniques: Le bois de Mangifera indica est mi-lourd est mi-dur. Ses retraits linéaires transverses sont faibles à moyens. Ses résistances mécaniques sont faibles à moyennes.

Durabilité et imprégnabilité:
Remarque> Les caractéristiques de durabilité indiquées ci-après concernant le duramen de bois arrivés à maturité. L'aubier doit toujours être considéré comme non durable vis-à-vis de agents de dégradation biologique du bois.
Résistance naturelle aux champignons> le bois ne résiste pas aux attaques de champignons de pourriture avec des risques très importants de dégradations dès que les bois sont en contact avec des sources d'humidité. En cas d'humidification temporaire, l'emploi de ce bois n'est pas conseillé sauf avec un traitement de préservation adapté. En cas d'humidification permanente, l'emploi de ce bois n'est pas conseillé.
Résistance naturelle aux insectes de bois sec> Le bois est sensible aux attaques d'insectes de bois sec. L'aubier étant peu différencié, les risques concernent l'ensemble du bois.
Résistance naturelle aux termites> Cette essence est considérée comme sensible aux termites.
Imprégnabilité> Ce bois est considéré comme imprégnable.
Résistance aux foreurs marins> Le bois n'est pas résistant aux attaques des foreurs marins (tarets, pholades).

Caractéristiques de mise en œuvre:
Sciage> Le sciage de cette essence est facile. Le bois présente un caractère désaffûtant moyen. L'utilisation de lames stellitées est conseillée. Le fil parfois ondulé et la présence de tensions internes tendent à rendre les surfaces sciées fibreuses ou pelucheuses.

Je passe sur le séchage

Usinage> le rabotage et le perçage sont relativement faciles et l'utilisation d'outils à mise rapportée de carbure de tungstène n'est pas nécessaire.

Finition> Le ponçage permet d'obtenir de bons états de surface. Un bouche-porage est conseillé avant l'application d'un produit de finition.

Utilisation en Polynésie
[...] Le bois du manguier était très apprécié pour la construction de pirogues tandis que de nos jours il est utilisé en menuiserie ainsi qu'en sculpture pour la confection de pièces de grandes dimensions.

Utilisations effectives ou potentielles du bois
Le bois de Mangifera indica peut être utilisé sous forme massive ou en placage pour des emplois multiples, mais essentiellement en intérieur: menuiserie intérieure, lambris, intérieur de contre-plaqué, face ou contreface de contre-plaqué, moulure, parquet, charpente, articles tournés, meubles courants, coffrage, emballage-caisserie.
Lorsqu'il présente un fil très ondulé qui lui confère un caractère décoratif recherché, il est utilisé en ébénisterie et en tabletterie, sous forme de placages tranchés pour la décoration.

Après il y a encore plein de données techniques (densité, retrait radiale, retrait tangentiel total, retrait volumique, point de saturation des fibres, dureté Monnon...) que je m'abstiendrai de reprendre ici

Capludi

Bonjour Etienne31,
avant tout, et j'espère ne pas dire de bêtise, mais je crois me souvenir avoir lu qu'il ne faut SURTOUT PAS utiliser des huiles contenant du silicone. Apparemment cela laisserait des résidus sur le bois invisible à l’œil nu, mais qui apparaitrait sous forme d’auréoles lors de l'application du produit de finition sur ton ouvrage... Donc le WD-40 est, je crois, à proscrire (ou ça dépend peut-être du type de WD-40...)
Personnellement j'utilise de l'huile de vaseline (comme la photo ci-dessous) qui ne m'a jamais posé de soucis après application d'huile ou vernis sur mes ouvrages et qui protège vraiment bien mes outils.

Capludi
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Meilleure réponse

Bonjour Flonflon,
l'une des premières clés de la réussite pour travailler à contre-fil est l'affûtage, c'est évident. Ton tranchant doit être parfait.
Deuxièmement, au risque d'en contredire certains, l'angle de ton biseau doit être le plus élevé possible. C'est du bon sens, si ton angle est à 12° ou 20°, il va soulever les fibres et les arracher et du coup tu obtiens une surface pleine d'éclats.
Il est important de savoir quel rabot tu utilises, si tu souhaites changer son angle d'attaque. Si tu as un rabot à angle faible (biseau orienté vers le haut), alors tu peux lui faire un micro-biseau (ou biseau-secondaire) à l'extrémité du biseau principal. Personnellement, j'utilise un angle proche de 60°. En utilisant le MK-II de Veritas, c'est assez facile.
Si tu as un rabot d'établi au biseau orienté vers le bas, il faut que tu crées un micro biseau sur le dos de la lame (de l'autre côté du biseau principal).
Un troisième point qui est important c'est l'ouverture de la lumière. Si tu as un rabot à angle faible généralement tu peux facilement déplacer une plaque, située sous la semelle, qui te permet de réduire la lumière (espace entre la lèvre avant de l'ouverture et le tranchant). Plus l'ouverture est réduite et moins les chances que les fibres soient arrachées sont importantes, car elles sont plaquées proche de là où elles sont coupées. Pour un rabot au biseau orienté vers le bas, il faudra déplacer l'ensemble "chariot-fer-contre-fer-presseur" vers l'avant, généralement à l'aide d''une vis située derrière le chariot, devant la poignée.
Un quatrième point important est le découvert (seulement pour les rabots au biseau orienté vers le bas). Le découvert est la distance entre le tranchant et le contre-fer (comme les rabots à angle faible n'ont pas de contre-fer, tu ne peux pas régler de découvert). Le découvert, pour être efficace dans ces situations d'arrachement, doit être de d'ordre de 0.1 ou 0.2 mm (grand max.)...

ATTENTION: tu ne peux pas associer plus de deux de ces trois réglages en même temps (angle d'attaque, ouverture de lumière et réglage du découvert) sinon, ton outil risque fort de s'engorger dixit Christopher Schwarz ("les rabots: l'essentiel" p183))

Une étude a été réalisé en 1989 par un japonais (Chutaro Kato) sur le réglage du découvert. La conclusion de l'histoire (en très très (très) résumé) est que pour que ton réglage soit efficace contre les arrachements il faut que ton découvert soit le plus réduit possible (0,1mm sera plus efficace que 0,2mm) associé à un angle important (50° ou 60°). Kato préconise également de mettre un angle au bout du CONTRE-FER à 50° avec un découvert de 0,1mm. Si ça t'intéresse: l'étude de kato (en anglais)

Et si aucun de ces réglages ne fonctionne, il te reste le racloir et la cale à poncer... C'est efficace aussi, sans aucun doute!

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Capludi

J'ajouterai qu'une mèche à façonner permet d'obtenir des fonds plats, ce qui suivant les cas, peut être fort utile.

Capludi

Oui la gruminette peut être une bonne solution pour toi. L'investissement n'est pas démesuré si tu as déjà une tronçonneuse. Voilà une vidéo de Samuel Mamias qui présente assez bien le concept. Au pire, tu pourras toujours revendre ta gruminette une fois que tu auras fait tes planches.
En tapant "gruminette" sur ton moteur de recherche préféré, tu trouveras plein de tutos pour en fabriquer ou en acheter une.

Capludi
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Salut bohua!

Si tu veux un excellent comparatif de tous les rabots de qualité qui existent sur le marché (rabots d'établi, d'assemblage), je te conseille le livre de Christopher Schwarz qui devrait bientôt sortir (courant Octobre) en français. Du rabot à replanir N°1 à la varlope N°8, tous y passent. A quoi ils servent, comment s'en servir, les techniques, l'affûtage...

Sinon, je te déconseillerais de commencer avec des rabots en bois d'occasion. Un rabot en bois te demandera beaucoup d'ajustages au début pour pouvoir t'en servir correctement (retouche de la semelle, du lit du fer, éventuellement de la lumière, du coin), puis le réglage est plus contraignant qu'avec un rabot en métal. Le réglage de profondeur se fait avec une molette sur un rabot en métal alors qu'avec un rabot en bois, c'est un peu plus compliqué, surtout pour réduire ta profondeur de coupe... Bref...

  • Pour le dégrossissage, je te conseille un vieux Stanley N°5 ou N°6. Comme c'est un outil de dégrossissage tu n'as pas besoin de trop t'attarder sur la planéité de la semelle. Ou si tu as un peu plus d'argent un Lie-Nielsen ou un Veritas.
  • Pour aplanir, je te conseille une varlope, c'est à dire un N°7 voire un N°8 (si tu as des gros bras)
  • Pour la finition, un N°4 ou un N°3.

Angle faible ou pas angle faible???

La différence entre un rabot à angle faible et un rabot d'établi traditionnel (avec un chariot généralement à 45°) est l'orientation du biseau. Pour l'angle faible le biseau est orienté vers le haut, les autres ont le biseau orienté vers le bas. Qu'est-ce que ça change?

  • En résumé:
    1. avec un biseau orienté vers le haut (angle faible), tu peux très facilement changer l'angle d'attaque de ton rabot, chose qui est plus contraignante avec un rabot "traditionnel", en créant un biseau secondaire sur le biseau principal.
    2. avec un rabot à angle faible tu peux avoir un angle d'attaque bien moins important qu'avec un rabot traditionnel, donc plus facile à pousser (mais uniquement adapté au fil régulier ou au bois de bout).
    3. avec un rabot à angle faible tu n'as pas de contre-fer. Ce qui peut être un avantage et un inconvénient, puisque son réglage pour qu'il soit efficace est un peu long (car très précis. Un découvert efficace (découvert c'est la distance entre l'extrémité du contre-fer et le tranchant) est de l'ordre de 0,1mm ou 0,2mm), mais il peut t'aider sur les contre-fil en réduisant les arrachements.
    4. Les rabots à angle faible ont une lumière ajustable facilement. Sur les Veritas tu tournes le pommeau et tu bouges la plaque mobile qui te permet de réduire ou augmenter la lumière. Ce qui peut être bien dans ton cas, si tu souhaites te servir de ton riflard (N°5) comme d'un rabot à replanir (N°4). Le premier lumière ouverte pour le dégrossissage, le second lumière fermé pour la finition et pour enlever les traces d'arrachements laissés par tes autres rabots.
    5. Sur les rabots à angle faible, le centre de gravité est plus bas. Là c'est une question de goût...

Pour les marques: Veritas et Lie-Nielsen, je pense que tu as là des marques d'excellentes qualité. Dans la qualité des matériaux utilisés pour les fûts (fonte ductile, bronze) et la qualité et l'épaisseur des lames (lames rodées pour les deux marques, cryogénisées pour LN (conserve le tranchant plus longtemps) ). Les semelles sont extra-planes, et tu ne trouveras pas de bavures en métal aux endroits critiques. Les surfaces d'assise des fer sont généreuses (ce qui réduit les risques de broutage), et les poignées confortables. Ce sont des outils que tu peux utiliser dès l'ouverture de la boite. Dicktum, je ne connais pas.

Le sujet est vaste. Mais le plus important dans cette histoire de rabot est de maitriser l'affûtage. Si tes rabots ne sont pas convenablement affûtés tu n'arriveras pas à obtenir le résultat que tu souhaites et tu risques de vite t'en lasser.

Si tu as des questions, n'hésite pas, c'est un sujet qui me passionne.

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Capludi
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Je crois que Pierro a tout dit... J'ajouterais que le problème de l'eau peut être résolu d'après Christopher Schwarz en utilisant "de l’essence minérale (white spirit (sans odeur c'est mieux)) ou de l’eau pour lubrifier la pierre diamantée. La plupart des gens utilisent de l’eau, mais un maître-affûteur de l’entreprise DMT:registered: m’a persuadé d’utiliser de l’essence minérale, car elle s’évapore plus lentement que l’eau et limite la formation de rouille sur la pierre." (Les rabots: l'essentiel - Christopher Schwarz)

Si tu as un peu d'argent,je te conseillerais des pierres Shapton pro de grain 1000, 5000 et 8000, et une pierre diamantée pour les réaplanir le moment venu.

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Capludi
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D'après Christopher Schwarz: "l’affûtage commence à la fin d’un travail. Quand son ouvrage est terminé, il prend quelques minutes ou heures pour réaffûter ses outils. Il réaffûte toujours le fer de la varlope, du rabot à replanir et des rabots de paume, ainsi que les ciseaux qui ont fait plus qu’un rapide affleurement. Puis, il regarde ce qu’il reste dans sa boîte à outils. Chaque rabot d’assemblage (guimbarde, guillaume, feuilleret et bouvet) ou à moulure qu’il a utilisé sera affûté. Il jette un œil également à son tranchet, au riflard, aux mèches à hélice et au trusquin. S’ils sont émoussés, il les repasse. L’intérêt de réaliser cette opération à la fin d’un travail est que lorsqu’il en commence un nouveau, tous ses outils sont opérationnels." (extrait de "Les rabots: L'essentiel").
Depuis que j'ai lu ça, c'est ce que je fais, cela me permet :

  • De ne pas m'arrêter en milieu de projet pour réaffuter
  • D'être toujours prêt à pouvoir travailler avec des outils qui coupent
  • De toujours savoir où en est mon affûtage

Pour le reste: J'utilise des pierres à affûter en diamant DMT pour le dégrossissage (jusqu'à 1200) puis des pierres en céramiques Shapton pour le polissage. Je m'arrête à la pierre à grain 8000. Toutes mes pierres sont rangées dans un coffret solide fabriqué par mes soins.
Pour les outils de sculpture, j'utilise une roue en coton chargée de pate abrasive sur un touret. Quand je les utilise, j'ai mon touret à côté de moi et je repasse mes outils toutes les quinze minutes. Et je m'oblige à le faire pour tous mes outils utilisés à la fin d'un projet. Être rigoureux fait gagner beaucoup de temps et le travail en est plus précis et plus plaisant. De plus je préfère travailler le bois qu'affûter mes outils, alors je fais en sorte d'être organisé pour y passer le moins de temps possible :)

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