chênedinspiration Exactement! Oui, le fraisage complémentaire. Un peu long mais super précis.
Oui le tatajuba est un bois... dur et pénible... Celui-ci était rubané ce qui n'a pas facilité son travail. Du coup, j'arrête avec le tatajuba.
Avec le temps il s'assombrit pas mal et perd de sa teinte jaunâtre. Mais il reste plutôt chouette.
Merci! Sauf que.... l'effet des photos, je n'y suis pour pas grand chose... C'est l'appareil qui fait tout (flou de profondeur...). Je ne fais qu'appuyer sur le bouton ;)
Bonjour etiennedesthuilliers . Je n'aurais qu'une chose à vous dire: demandez à Pierre, qui l'a lu et corrigé ;) Pour ma part ayant aussi le livre de Pierre et Xavier, je dirais que ces livres sont complémentaires. Pour savoir ce que contient ce livre je vous renverrai vers ce lien qui décrit de façon détaillé le contenu de l'ouvrage.
C'est vrai que trop d'informations peuvent faire peur à un débutant, mais c'est aussi bien de savoir où on met les pieds au risque d'investir dans un équipement qui restera sur une étagère à prendre la poussière (ce qui a été mon cas). Mon premier rabot ne produisait rien d'autre que de la poussière (je rabotais avec le contre-fer ;) et je l'ai mis de côté pendant 2 ans en pensant que ce vieil outil n'était plus bon à rien. Aujourd'hui, c'est mon rabot de prédilection.
Mais j'essaierai d'être plus succinct la prochaine fois :)
etiennedesthuilliers Concernant la prose, je sais que Pierre n'a pas été convaincu par le style de Christopher Schwarz, un style plutôt "anglo-saxon". Ceci dit les remarques de Pierre ont été plus que judicieuses et 99% de celles-ci ont été prises en compte, donc le texte a été allégé de façon à le rendre plus agréable à un public francophone. La grosse différence avec le livre de Pierre, est que ce livre parle quasi exclusivement des rabots en métal, que l'on trouve sur le marché du neuf ainsi que les vieux et les nouveaux Stanley. L'affûtage comporte aussi une cinquantaine de pages, avec un descriptif des guides que l'on trouve dans le commerce, des pierre à eau, diamantées, on y parle de techniques de rabotage, des fabricants artisanaux actuels... Ce livre a été traduit car il complète bien celui de Pierre. Je le redis mais je trouve ces livres complémentaires.
Je viens de lire la préface du livre de chez Vial et me suis retrouvé dans votre 2ème paragraphe "Le passionné" ainsi que dans le 7ème puisque cet ouvrage découle directement de la lecture de ce livre, car comme vous le dites "[ce livre] incitera je l'espère, d'autres passionnés à développer et compléter les sujets abordés." Ce qui est une des raisons de la traduction de l'ouvrage de Christopher Schwarz.
En tout cas j'attends votre avis avec intérêt.
Jean Galmot Lequel? Celui de chez Vial: environs 85€, celui de Christopher Schwarz en français environs 63€ ici
Oui, ce livre m'a rendu plus "rabotophile" que je n'aurais cru l'imaginer. Bon courage et n'hésitez pas à me poser des questions, j'y répondrai du mieux possible.
Pour l'affûtage, les pierres diamantées les plus répandues (et de bonne qualité) sont celles de marque DMT. Le grain le plus fin (pour cette marque) est 1200 (je crois). C'est considéré comme mi-grossier (presque fin). Lorsque je sens que la lame a besoin d'un repassage à la pierre, c'est par celle-ci que je commence. Puis une Shapton (pierre en céramique) 5000, et enfin une 8000. Plus le biseau sera poli, plus le tranchant sera fin et plus il tiendra dans le temps. Plus l'angle du biseau est important et plus il tiendra dans le temps également (mais il doit surtout être adapté au travail à faire).
L'affûtage peut se faire à main levée ou avec un guide d'affûtage. L'avantage du second est la répétabilité. On est certain d'avoir à chaque fois le même angle et de ne pas arrondir le tranchant...
Ca y est, quand je commence, je ne m'arrête plus...
Bon courage pour la suite!
Bravo gilles !!! Quelle ingéniosité. Ca me ferait bien gagner du temps cette machine. Aujourd'hui je le fais à la main avec une "mini perceuse" munie d'un disque abrasif. Combien de temps t'as-t-il fallu pour faire les plans? Et pour la construire?
Ah! Ah! Excellente réponse!)
En effet, qu'est ce donc que cette pierre India?
J'imagine que c'est pas ça, mais je le dis quand même... En frottant la pierre India sur:
- Une pierre diamantée
- De l'abrasif en poudre mélangé à du kérosène et étalés sur une plaque de verre (comme pour les semelles de rabot (métallique))
- Un morceau d'abrasif collé sur un support plat
- En en rachetant une nouvelle ;)
Je donne ma langue au chat sinon...
La logique voudrait qu'on utilise:
- un support plat
- un abrasif pour enlever les points hauts
Et pour vérifier l'avancement un crayon papier pour visualiser les zones travaillées et celles qui restent à travailler... - J'ai déjà donné ma langue au chat, je ne peux pas lui en donner une autre :)
etiennedesthuilliers Je dirais donc:
- je garde ma plaque de verre pour avoir une surface de référence plane pour le dressage
- je garde un lubrifiant de type kérosène ou white spirit sans odeur
- c'est le matériaux dur pour aplanir la pierre qui m'ennuie... Qu'est ce qui est suffisamment dur et suffisamment fin pour réaliser cette opération... Du verre pilé (trop grossier)? Du sable particulier? Des grains de carbure de silicium comme on en trouve ici (carburde silicium)? De la pate abrasive?
Avec cette technique j'imagine que la pierre n'est pas lisse puisque les grains abrasifs créent des microrayures qui font ressortir le grain de la pierre India qui deviendra "coupante"...
Mais j'ai l'impression que, d'après ce que tu dis:
- Tu dresses la pierre
- Tu fais apparaître à la surface des grains coupants
Ces deux opérations semblent dissociées...
Je donne ma main au chat ce coup-ci...
Jean Galmot Ah oui... Je n'avais pas pensé à celle là... Alors? etiennedesthuilliers ? C'est ça?
etiennedesthuilliers J'étais pas loin avec ma surface plane, mon carbure de silicium et mon kérosène... C'est la technique utilisée pour dresser les semelles de rabots métalliques... Merci etiennedesthuilliers pour ton partage, l'affûtage c'est plus qu'important.
Je suppose que la question des poignées concerne leur esthétique particulière (qui épouse d'ailleurs parfaitement bien la forme des doigts). J'ai simplement utilisé une fraise de défonceuse qui a cette forme. Leur petit nom est "dragon ball". Il y en a de toutes les dimensions, avec plus ou moins de "vagues".
Merci!
Merci.
Environs 25cm de haut, 30 cm de large et 20cm de profondeur. De quoi mettre pas mal de bijoux :) La photo 2 donne un peu une idée des dimensions avec les bijoux... D'ailleurs les deux bagues du haut sont tournées dans du santal avec une âme en acier inox:)
ecto1 Ah! Je ne connaissais pas le nom de l'effet... Mais ce n'était pas tout à fait l'effet recherché. Je cherchais à mettre en valeur l'objet en "floutant" l'arrière plan... (l'appareil photo le fait automatiquement ;) Je ne suis pas un pro de la photo...
Et merci pour le commentaire :)
Très bel établi! Belle source d'inspiration.
Il y a quelques photos où l'on aperçoit le système à l'intérieur de la table... Mais ça reste un peu léger pour comprendre le fonctionnement... Je pense que je vais m'y pencher, je trouve ça génial!
Merci! :)
Merci!
Merci! A la scie et au ciseau ;)
Oui, il devrait sortir au mois d'Octobre ;)
L'utilité est purement esthétique. Et je me suis aperçu que finalement il avait un côté pratique aussi. Je me retrouve souvent à le tenir avec des doigts glissées dans le trou quand je le tiens et le transporte.
Une "philosophie" que j'ai appris en travaillant le bois est: "lorsque quelque chose est inesthétique, plutôt que d'essayer vainement de le cacher, mets le en valeur".
zeloko En fait non dans le cas présent. Tu peux faire un tremolo (le genre de variation sonore en plaçant le pouce devant le trou) quand tu as une caisse de résonance, puisque tu modifies la "sortie" du son de la caisse. Comme ici il n'y a pas de caisse, le tremolo n'est pas possible.
Ah ah! Le collage des bois... Effectivement ça n'a pas été simple de trouver une solution... Je me suis creusé les méninges pour ce coup là. Mais c'est ce qui me plait dans le travail du bois, la recherche éternelle de solution à un problème... Premièrement chaque pièce de bois doit être parfaitement plane, donc on oubli la rabot-dégau (qui m'a été cependant utile lors du dégrossissage). Le rabot à replanir est l'outil ultime pour cette opération.
Ensuite, le principal problème rencontré était le serrage lors de l'encollage, mettre des serres-joint et une cale adaptée à chaque encollage aurait été long et fastidieux et sur la fin, une fois passé les 3/4 environs, il aurait été quasi impossible de glisser un serre-joint dans l'espace restant... Donc, et ça va perdre tout son charme, j'ai utilisé..... des vis pour maintenir le serrage lors de l'encollage (les parties assemblées sont tourillonées également). C'est bête mais efficace. Une fois la colle sèche, je retire la vis, je bouche, et je passe au suivant. A la fin j'ai fabriqué une pièce sur mesure qui entrait en forçant dans l'espace restant. Et voilà. Ce qu'on ne voit pas, au dos du kalimba, c'est que j'ai intégré une pièce de Kohu dans la largeur pour répartir l'effort de serrage de la tige de cuivre sur cette pièce et non sur quelques parties du Kalimba, car à terme, la pression des vis qui retiennent la tige de cuivre aurait fini par déformer l'instrument.
Je comprends le soucis. Le bout étant le plus propice à travailler, comme pour les tables assemblées à plat-joint, il peut arriver que les assemblages en bout se défassent... Ce kalimba a un an et pour le moment, malgré les grandes différences d'humidité entre la saison sèche et la saison humide, je n'ai pas eu de problème (je touche du bois;). Cependant il existe une astuce pour palier à ce genre de problème pour les assemblages à plat-joint. C'est "l'effet ressort" (ça aurait pu être efficace pour la table de l'archi d'intérieur). On creuse légèrement le chant des pièces à assembler avec une, voire 2 passes à la varlope, et cela crée au moment de l'encollage/serrage un surplus de pression sur les extrémités, qui limite les déformations dues aux changement saisonnier. C'est une très vieille technique qui n'est quasiment plus utilisée. Elle limite aussi le nombre de serre-joint à utiliser pour un assemblage à plat joint. Pour un panneau de 1,2m à 1,5m un (voire deux) serre-joint au centre suffit... Mais là n'est pas le sujet... Mais comme tu le dis, les dimensions du Kalimba vont peut-être jouer en ma faveur... Ou pas.
Et merci pour le compliment!)
Jean Galmot Oui, il est bigrement tortueux. Une plaie à travailler! Depuis quelques mois on l'a interdit à l'export. Beaucoup ont abusé en envoyant des containers en Chine et en Inde où la demande est très forte pour la fabrication de parfum. Beaucoup d'histoires à raconter sur cette essence ces temps-ci en Calédonie...
Il m'en reste quelques autres... Je vais voir si je peux y mettre la main dessus.
Ok, je tente... Je viens de m'inscrire, je ne suis pas encore bien à l'aise avec les menus et l'interface... Donc il faudra être patient :)
Jean Galmot Et comment fait-on pour ajouter une nouvelle création? Pour la xylothèque, je vais mettre quelques ajouts là, tout de suite. Des bois de Nouvelle-Calédonie.
Simplement pour info, je crois qu'on appelle ça des "taquets à la française"...