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brubru40

Bonsoir Martin71 ,
Pour moi le problème majeur vient du pourrissement du talon d'entrait qui ne joue plus son rôle, empêcher le glissement de l'arbalétrier. Aussi les jambettes qui sont sensées soulager la flexion de l'arba la reportent directement sur l'entrait, elles me semblent plus néfastes qu'utiles.
Apparemment le but de cette rénovation est de supprimer au moins la quille sous le poinçon, j'ai essayé de faire une maquette pour comprendre comment travaille une ferme latine ( si vous vous posez la question, oui je me suis emmerdé pour faire tenir ça en équilibre):

Ici c'est dans le meilleur des cas, les appuis sont presque au droit des noeuds

Là j'ai écarté les appuis, ça correspond plus ou moins à ta configuration, comme le souligne Kentaro Sama

Enfin j'ai enlevé la butée d'un côté, l'arba a glissé, le poinçon s'est cassé la gueule, il appui sur l'entrait, en gros si tu sors la quille maintenant ça ressemblera à ça.
A priori je devrai apporter une réponse concrète, et serai bien malavisé de le faire, on parle d'un entrait d'1.08 m3, étayage des pannes, greffe en sous-oeuvre... Je sais que cela se pratique, souvent sur les monuments historiques, (il faut bien le boulonner, suivant son inclinaison, le trait de jupiter est assez peu performant).
Il est bien plus simple d'y mettre des poteaux sous poinçons et arbas, reste à voir les descentes de charges.
Personnellement, si un client me demandait ce type de travaux, je l'aiguillerais vers un charpentier compétent.

par Lilian01 il y a 1 an
brubru40

Ce qui entre dans ton chiffre d'affaire est la somme de tes ventes, justifiées par des factures clients, donc à moins que tu aies eu besoin d'établir une facture afin d'être rémunéré pour les stages, je dirai non

brubru40

Salut,
J'utilise une brouette à deux roues pour déplacer des pièces un peu lourdes, sur chantier elle m'a permis de bouger des lamellé collé de 0.38 m3.

Sinon en modèle réduit, j'avais récupérer les roues de l'ancien compresseur, ça me sert par exemple pour manutentionner des escaliers assemblés en atelier, les charger dans le fourgon avec une rampe, puis sur chantier

brubru40

Peut-être en faisant la mortaise dans le poinçon plus longue, tu pourras engager le lien de faîtage, et ensuite engager un petit corbeau en force pour combler

par racmterrof il y a 1 an
brubru40

Tu traces un arc de l'angle à diviser, plus le rayon sera grand plus tu seras précis. Ensuite tu pointe ton compas environ au tiers de l'arc, puis tu le fais cheminer trois fois dessus. Arrivé au bout tu réajustes l'écartement du compas, le tiers en plus si c'est court, inversement si c'est long. Ainsi de suite jusqu'à tomber bon, un compas à pointe sèche évitera des points partout, éventuellement un réglage à vis peut aider à affiner.
En vidéo : Tonnellerie Déterminer la taille des fonds

brubru40

Bonjour,
Pas sûr du tout mais ça me fait penser à des sous-tendeurs pour renforcer les pannes.
Il manque une photo d'un bout à l'autre, détail du centre et des extrémités, la portée et la section des pannes.

brubru40

Bonsoir kaj ,
je n'ai pas de réponse à apporter, mon vocabulaire d'anglais se résumant à wood, roof ou chainsaw, par contre une question récente de trente six seb m'a fait réfléchir à ton sujet, à savoir comment m'y prendre pour le tracer ?
Comme je ne suis pas doué non plus sur la sauterelle ou la trigo, je constate simplement un plan incliné et deux bouts de mains courantes à raccorder d'équerre.
J'ai prolongé l'axe de la vue par bout pour créer ce fameux plan incliné, puis une portion de cercle pour venir le couper, " intersection des faces " me donne l'axe de la main courante.

Ensuite les génératrices en plan et en élévation tous les 5 degrés, puis les vues par bouts sont alignées à chaque ramènerets, toujours d'équerre au plan incliné ( outil rotation, c'est long à faire ).

Il me manque la vraie grandeur de la main courante ( ou du plan incliné, ou du chevron d'emprunt ), par un effet charnière je rabat la vue en plan au sol, ce faisant je réalise la herse, les vues par bouts n'affiche que des lignes et pas de surfaces, puis la vue de côté en supplément devraient me permettre de créer les blocs capables.

Tu me diras si mon raisonnement te semble cohérent ou non, j'ai bien tenté plusieurs fois de comprendre ton pas à pas ... " mais franchement, c'est chaud " (Yvain)

brubru40

Vu que tu as mis " architecture " en gras, je peux te proposer Le Charpentier Et L'Architecte, n'étant pas suffisamment cultivé pour l'apprécier à sa juste valeur, je mets un lien sur le sommaire et l'introduction: dpearea.files...._histoi-1-1.pdf
J'aurais préféré qu'il soit rédigé par le charpentier et non l'architecte, cependant tu trouveras une bonne dose de références bibliographiques pour approfondir, et là je dévie et profite de ta question ( je voulais poser la même en remplaçant menuiserie par charpente ):
A plusieurs moments il fait allusion au " Shômei " par exemple page 20 de l'extrait :

f ig 6. exemple de mesures et proportions pour la construction d’un sanctuaire shintō (jinja). Planche du traité de charpenterie Shōmei 匠明 (1608), réédité en 1971 dans le Shōmei gokankō 匠明五巻考 (Une analyse des cinq rouleaux du Shōmei), planche 3

En tapant ça sur google, ça me redirige vers des extraits et non sur le traité en question,
je suppose qu'il n'a jamais été traduit et que la barrière de la langue et du caractère m'interdit son accès.

J'ai toujours été fasciné par ces arêtiers incurvés/recourbés, mais incapable de trouver des planches ou épures expliquant le tracé, à part deux ou trois études en anglais, mais pas suffisamment pédagogiques, telles qu'on en trouve aisément sur les charpentes en France.

Si jamais quelqu'un tombe sur un ouvrage traitant de cela, éventuellement en français, ce serai le graal.

brubru40

Bonsoir lannig ,
tu pourrais bien simplifier en supprimant la croupe et faire un deux pentes...
Pas d'arêtier, d'empanons, coupes de voliges et d'ardoises sur deux pentes différentes, 6ml de gouttières en moins...
En contrepartie le bardage d'un pignon en plus, et l'intérêt d'apprendre l'arêtier disparait.
Donc pour 3 pentes, le faîtage vient s'appuyer sur les arêtiers. Les têtes des arêtiers sont bloquées sur le faîtage, lui-même en appui contre le mur.
Reste la force exercée par les pieds d'arêtiers sur les poteaux d'angles;
-Il est possible de faire une ferme intermédiaire à la jonction faîtage/croupe, mais les sablières en 220 80 ne supporteront pas, et des poteaux seraient gênant.

  • Une ferme asymétrique dans l'alignement du faîtage, avec un arba pente croupe et l'autre bien plus faible jusqu'au mur, reste à voir l'appui sur l'entrait/ferme ou mur.
  • Rendre complètement indéformable la chambrée de sablières, en ajoutant par exemple des cornières à 90° aux angles extérieurs, et/ou des tirants entre les poteaux d'angles en diagonales.
    A part ça tes chevrons en 45 mm me semblent un peu faibles, je rajouterai une voire deux pannes intermédiaires, je remonterai les contrefiches sur le poinçon, et serai curieux de savoir comment tu assemble les têtes d'arbalétriers et faîtage au même endroit sur le poinçon, ainsi que les pieds d'arbas sur poteaux.
    Important: Méfie-toi de ce que je raconte, j'ai peut-être un CAP de charpente mais je sais bien peu de choses.
brubru40

Bonjour, je ne m'en suis jamais servi, la lecture de cet article t'apportera la réponse :Les deux ours - petite histoire du niveau

brubru40

Salut Paul,
Je te propose ma méthode pour les embrèvements couverts,
certainement pas la meilleure mais elle me convient.

Après avoir réalisé mortaises et les tenons embrevés,
je présente les pièces pour tracer leurs faces, je mets deux coup de circulaire sur les côtés de l'embrèvement:

Ensuite je creuse l'about au ciseau, éventuellement je trace au marqueur sur la planche du ciseau la profondeur à ne pas dépasser ( ici j'ai fait 2cm ).
Puis à la bisaigue je descend de la gorge à 0 vers l'about à -2.
Je prend une contrelatte de 2 cm, assez droite quand même,
et la présente sur l'embrèvement.
Elle doit bien affleurer en about et en gorge,
si elle est bancale en appuyant dessus c'est qu'il reste une bosse ou du gauche.

Pour être sûr je présente le lien avant le montage à blanc,
ça m'évite des déconvenues pendant l'assemblage ( genre mortaise pas assez profonde...)

par Ardennais il y a 3 ans
brubru40

J'emploie depuis une dizaine d'année du pin traité par autoclave pour du bardage et charpente, classe 3 ou 4, quelques observations:
Toutes les essences de bois ne sont pas imprégnables, la sapin par exemple ne l'est pas, le produit se trouve uniquement à moins d'un mm de la surface.
Pour le pin maritime de ma région, seul l'aubier est imprégnable, si le traitement est effectué correctement tout le bois doit être traité à l'exception du coeur.
Après un paquet de commandes j'ai remarqué que le bois était plus ou moins imprégné,
sans certitude je pense que le séchage est primordial, il me semble difficile d'injecter du produit de traitement alors que le bois est encore gorgé d'eau...

brubru40

Salut Oak
N'ayant jamais réalisé ce genre d'ouvrage je ne saurais t'aider,
par contre je me suis souvenu avoir survolé un chapitre sur les cintres
dans le " Traité Pratique de Charpente " de Barberot (il y a une critique sur l'air du bois).
Une trentaine de pages, allant de cintrage de baies dans les murs,
jusqu'à des cintres pour des ponts de 40m, différentes fermes vue de face et de côté.
.

Sur les voûtes d'arêtes peu d'informations, un petit paragraphe ci-dessous "cintres divers", pas de plan ni de détails d'assemblage pour la tête de poteau recevant les 3 fermes.
Je met aussi l'introduction sur le décintrement que j'ai trouvé très intéressante:

J'ai essayé de me mettre à ta place en dessinant des arcs sur sketchup, et me suis rendu compte que l'assemblage des fermes de noues, doubleaux et formerets demande une certaine réflexion, le dimensionnement des pièces et le moyen de décintrement aussi.
Rien d'insurmontable, avec les ressources disponibles sur internet et l'aide des Maîtres de l'Air du Bois.

Aussi je te conseille vivement d'avoir des plans bien ficelés avant de faire ton devis,
afin de savoir précisément le volume de bois nécessaire ( pourras tu le ré-employer par la suite ?), estimer ta main d'oeuvre pour la taille, l'assemblage et le démontage, cela n'est pas évident avec le manque de pratique (je me suis planté plusieurs fois).

Pour en revenir au Traité de Barberot, à aucun moment il n'aborde le trait de charpente,
mais il contient pas mal d'informations sur les types de fermes, poteaux, poutres, pans de bois, l'équilibre des forces, cela peut être utile à un charpentier.

J'ai mis ici quelques extraits, si cela peut te servir je t'enverrais volontiers le chapitre complet.

brubru40

Bonjour Jean,
J'ai regardé cette épure et il me semble bien que tout est dessus;
la chambrée des croix est représenté entre les pas d'arêtier,
ceux ci sont prolongés à croiser la chambrée.
Cela donne 4 points à ramener sur l'égout en herse,
et ensuite tirer des parallèles aux arêtiers en herse,
tu auras donc huit points pour rembarrer l'engueulement.
Pense bien à remonter le ous de la chambrée de la croix d'équerre sur le us du chevron d'emprunt avant de le rabattre en herse, sur l'épure le chevron d'emprunt
est représenté sur la vue en plan.
Pas sûr que ce soit clair, si besoin je peux dessiner un truc