Bonsoir
Si je comprends bien vous avez fait une initiation aux pièces courbes cylindriques régulières voir irrégulières.
D'abord chapeau bas pour l'initiative mais il n'est pas facile de susciter à mon avis l'intérêt de la majorité des boiseux passionnés car le sujet nécessite non seulement d'avoir une petit vision dans l'espace mais de maîtrisez les bases de l'escalier , les développements graphiques ou à l'équerre, le balancement des marches, les coupes et tellement de choses que j'oublie.
Et si on dit que pour un limon les chants sont rayonnants et de niveaux et les faces aplomb mais que si on moulure le tout comme une main courante il faudra faire autrement les équerres au rampant extérieur et intérieur devrons être identiques et passons sur les courbes conique de l'escalier du stand .
Dans chaque boiseux ne sommeil pas un Etienne ou un Kaj ou bien un Francomtois , le sujet va donc intéresser assez peu de personne car pas facile de prime abord mais si vous avez suscité l'intérêt d'une seul c'est déjà cela.
Vous avez apportez du Fond et du fond technique et pas si simple et malheureusement La forme à une importance crucial aujourd'hui et là il y a de tout du bon et du moins bon pour être gentil et souvent il se cantonne aux bases
Néanmoins ce savoir ne sera pas perdu , mais sa pratique se rarifie. Il va surement prendre une autre forme je crois qu'il déjà possible de dessiner sur logiciel le développement de la courbe à plat puis lui demander d'épouser le cylindre en lui demandant de garder des sections droite équerre aux rampant.
Peut être le format d'un salon n'est pas le plus adapté à un sujet aussi pointu pour les gens de passage ?
Encore Bravo
Bonsoir
Plus largement la question nous renvoie à savoir qu'est ce qui défini Un Pro et le différencie d'un passionné plus loin que son étiquette sur ADB.
Je crois que on ne peux pas retenir la qualité du travail bien des passionnés font jeu égal ou supérieur.
La technicité des ouvrages à mon avis non plus en se documentant le passionné y arrive on voie des choses merveilleuses faites dans des garages.
Alors quoi ?
Je dirai en premier Le Temps Le PRO va plus vite et que la plus part des passionnés et fait moins d'erreurs.
Pourquoi si je remonte à mon apprentissage une huisserie c'était une heure Bois brut montage compris. (outillage standard sans quatre faces).
Avec le recul j'étais pas particulièrement doué et j'ai fait mon lot de Morts et des Camions
d'huisseries avant d'y arriver.
Tout cela pour dire que un Pro je préfère dire Un Homme de Métier pratique tous les jours et fait ses gammes comme un musicien.
Pour acquérir une technique gestuel et technologique et une vision spatiale etc; vous avez plus de chances de scié droit si vous l'avez fait des milliers de fois. Il y a personne de maladroit cela n'existe pas il faut répéter et répéter.
Tout cela peux se résumer par un terme L'expérience ET un PRO cumule beaucoup de bêtises , et de réussites.
S'ajoute dans notre monde une notion de rentabilité qui va induire souvent un parc machine et des techniques de fabrications différentes de l'amateur.
L'homme de métier se doit selon moi d'exécuter les tâches routinières vite et bien avec une qualité constante et c'est là le plus dur.
L'étiquette sur ADB à un avantage souvent en tant que Pro je vois les choses d'une certaine façon et les posts non pro m'intéressent au plus haut points car il font parfois envisager les choses sous un autre angle.
ADB à cette force réunir des points de vues différents, alors PRO ou pas je n'y porte pas une grande importance.
Bonjour
Si je comprends vous voulez fabriquer vos contrevents avec du " Sapin Blanc du Nord ".
Sous cette appellation enfin compte se cache un épicéa . Il y a une multitude de variétés mais disons que dans votre cas c'est une provenance de Scandinavie.
Pour un contrevent la classe d'emploi à minimum préconisée est la classe 3 l'épicéa ne la possède pas naturellement mais peux l'acquérir par passage à l'autoclave et recouvert d'une finition .
Le paradoxe est que certains vieux Sapin de pays serait bien plus adapté car moins imprégnable.
Donc tel quel c'est pas le meilleur bois pour cette fabrication, il faut relativiser selon la région de votre habitation , l'exposition de la façade, et l éventuel protection des abouts et l'entretien des menuiseries.
Cela peux durer un moment quand même .
Pour la fabrication protection de l'about supérieur , éviter les barres et écharpes et faire des contrevents sur clefs pour empêcher le plus possible l'eau de stagner.
Bonjour
Toutes les opérations doivent être menées sur une petite partie peu visible jusqu'à satisfaction avant de l'appliquer sur l'ensemble.
Enlever la finition cirée (essence f , pétrole , décireur )
Puis selon le degré d'éclaircissement voulu utiliser soit :
- simple lavage au pad ou papier à l'eau de carrossier
- eau de javel
- acide oxalique
- eau oxygéné 120 volume avec une goutte alcali ( Manipuler avec précaution )
- éclaircisseur du commerce
Eviter l'utilisation de paille de fer de qui rester dans les pores (particules) et produire notamment des tâches de rouille ou interagir avec les produits et le tanin.
Bonsoir
Je note qu'il utilise du panneau plot donc une assez grande stabilité du à un bois en principe sec.
Afin de simplifié le travail il utilise un joint creux dans le haut de la contre marche.
Le collage en lui même ne craint pas grand chose mais évidement on ne pas garantir que un jour se produise entre le bas de la contre marche et la marche.
Pour éviter cela il faudrait poser le bloc marche contre marche déjà assemblé comme un escalier traditionnelle ( avec la possibilité d'une petite feuillure au niveau de la contre marche et fixé par l'arrière ). Seule la contre marche du palier pose un petit problème mais rien d'insurmontable.
Au niveau des finitions il est plus logique de poser un stylobate coté mur avant la pose des marches car on se dispense de précision.
Coté jour en laissant dépasser un peu plus les marches il est possible de poser aussi une fausse crémaillère très mince ( a tracer avant la pose des marches.)
Avec un relevé précis on peux préparer la majorité du travail en atelier en laissant une surcote coté queues et ainsi éviter le débouchage en bout du profilage et retourner la mouluration coté jour.
Bonjour
Problème assez courant sur le site.
En premier il faut que cela bouge mais sans que cela perceptible à l'œil.
Donc fixation par taquets en rainure dans les traverses, pas d'emboiture en bout.
Pour le bois comme c'est un ouvrage intérieur plus il sera sec moins il y a aura de reprise d'humidité. Pour table de 60 mm fini vous aller prendre dans du plot de 65mm , souvent les grosse billes sont moins étoffées et il est plus difficile de faire un choix exclusivement
dans du quartier ou faux quartier pour limiter les risques on limitera les largeurs surtout si on arrive dans la fausse dosse.
Je suis partisans d'alterner les cœurs , et pour les tables un peu large je rajoute des traverses intermédiaires pour mettre des taquets centraux.
Reste la finition ou je veille à l'équilibre des faces.
En amont le choix de la bille est primordiale car un bois de fil sera moins nerveux que un bois ondulé , j'évite aussi le pied de bille pour des raisons de couleur est de nervosité.
Il faut conjuguer tous ces facteurs et l'esthétique du plateau comme toujours il faut parfois s'adapter.
Bonsoir
On peux envisager plusieurs approches pour essayer d'endiguer le processus
En gros les fentes apparaissent car l'extérieur sèche plus vite que le centre donc on peux pratiquer un perçage par le dessous pour créer une cheminée non traversante et ainsi équilibrer le séchage.
On peux aussi immerger le billot dans l'eau (très longtemps) et procéder à un séchage lent.
On peux coupler les deux Méthodes.
Mais il y a rien de garantie .
Bonjour
Pour vous citer : "puis-je espérer obtenir un montant suffisamment stable"
Utiliser de la dosse pour des montants de portes rentre bien dans le domaine de l'espérance,
Alors oui cela peux marcher mais vous ne mettez vraiment pas toutes les chances de votre coté. La menuiserie et la cuisine on un point commun :La qualité des ingrédients.
Alors Montants quartier ou faux quartier fil montant sans collage et sec réduira les risques et semble préférable.
Même les carrelets industriels sont fabriqués avec des sciages quartier/faux quartier.
Bonjour
Disons que votre problème est soumis à plusieurs paramètres à savoir :
la profondeur de feuillure ainsi que celle de la mouluration.
Si les profondeurs de feuillure ainsi que celles de la mouluration sont identiques entre la partie vitré et le panneautage il n'y a pas vraiment de problème hormis la gestion du ravancement de moulure et et celui de feuillure qui sera identique si les profondeurs de feuillure et de la mouluration sont similaires.
En cas de profondeurs différentes cela va simplement générer un arasement biais pour raccorder tout cela.
Nous pouvons donc résumer votre problème à des ravancements en partie haute et basse relié par un arasement qui sera biais ou non selon les différentes profondeurs de feuillures et mouluration.
De plus les parements peuvent être différent en termes de mouluration ou de feuillure donc les ravancements peuvent être aussi différent.
L'assemblage par contre profil suit les même règles ainsi que de mettre le panneau en rainure.
.
Bonjour
En extérieur une telle fabrication en bois me semble assez risquée.
les bois vont respirer que sur une face, les bois de bout vont à cout sûr fendre d'autant plus qu'ils seront courts. La stagnation de l'eau et la ventilation de l'ensemble est un problème. les bois risquent de fendre ou de se tordre.
Alors votre photo montre telle vraiment une structure en bois, je n'arrive pas à zoomer suffisamment pour avoir un avis tranché.
Car on pourrait envisager une structure béton imprimé, ou composite ou tout autre matériau qui pourrait imiter le bois et gommer les inconvénients pour cette structure.
Bonjour
Je vous rejoint sur le fait que tronçonner avec le guide derrière la pièce met surement l'opérateur dans de meilleurs conditions de sécurité.
Ceci dit nos machines offrent les deux possibilités et après avoir passer ma vie dans les copeaux la configuration avec le guide devant (configuration panneau )est de loin la plus courante dans nos ateliers.
Alors pourquoi surement par flemme mais il n'y a pas que cela.
Souvent nos machines ne sont pas dédier simplement au massif (tout l'intérêt d'une scie à format) et mettre le guide derrière de facto limite les capacités de délignage.
Les techniques de chargement des plateaux ou plaques par un homme seul sont entravés par la règle en position arrière (point de pivot).
Certains montages d'usinage sont entravés par le guide sur l'arrière la place disponible avant étant plus restreinte.
A titre d'exemple en menuiserie les opérations les plus chronophages sont le coltinage et le réglage machine donc au débit nous jonglons entre délignage et tronçonnage en permanence le but est d'éviter de mettre le plateau plusieurs fois sur la machine le guide devant rend les choses plus aisées.
Souvent le professionnelle va tenir son couteau diviseur légèrement sous la hauteur de la lame pour permettre le sciage par retournement ou le rainurage, les opérations de creusage en utilisant une avance transversale par rapport à la lame , les calibrages, etc
Il y a un grand nombre d'opérations à la scie à format qui sont pas des pratiques que l'on pourraient qualifier d'utilisation normale de la machine le professionnel doit faire le tri pour rester dans des conditions de sécurité acceptables.
On ne rappellera jamais assez que l'utilisation des machines n'est pas anodine il ne faut pas en avoir peur mais garder une saine appréhension dans leurs utilisation.
Pour résumer je ne pense pas que de tronçonner avec la règle devant la pièce augmente le risque de façon conséquente. Néanmoins dans votre pratique je ne puis vous donner tort et si vous déplacez et remettez la règle après utilisation vos collègues ne devraient pas avoir rien à redire.
Cela débouchera simplement sur des conversations qui sont souvent très instructives .
Bonsoir
Dans vos deux modules la composante verticale (rapport de la partie horizontale sur la partie verticale) est presque identique . Donc pour guider votre choix il faut faire intervenir d’autre paramètres à savoir : l’importance des volées ( nbs de marches) , savoir si c’est un escalier balancé , présence d’un palier; etc. Afin de savoir si il plus opportun de privilégier la place pour le pied (giron) ou la hauteur de marche. De plus il est peut-être possible de faire un peu varier ces paramètres en jouant sur la largeur de la plaquette ou le giron dans les parties balancées ( si balancement). En tout état de cause il est difficile de soumettre un avis avec simplement la valeur numérique d’un module.
Bonjour
En menuiserie nous ne considérons plus le sens des portes que en poussant, nous avons abandonner le terme tirant néanmoins l'ancien portail est tirant Droit (ouverture sur la droite , gond à droite) si vous garder ce sens d'ouverture vos écharpes sons bien orientées mais vous dites la Réaliser tirant gauche alors il faudra inverser le sens des écharpes.
Pour une réalisations de ce type on colle pas les lames entre elles et on inverse les cœurs.
La traverse supérieur doit laisser le libre mouvement des lames et de toute façons désaffleuras à plus ou moins long terme , néanmoins elle apporte une protection du bois de bout, on peut la remplacer avantageusement par un plat ou t alu ou inox.
il est bon de mettre un coup d'apprêt sur les languettes et rainures avant montage .
On peut envisager un revers d'eau et le garder assez éloigné du sol en partie basse pour éviter les eaux de rejaillissement.
Pour le bois , il faut évidement du bois sec (sec à l'air suffit ) mais la taille des lames (largeur) et leur place dans la bille à une importance prépondérante.
Bonjour
C'est une plaque pour calibrer et strier les tourillons (Filière à tourillons ).
Utilisation en frappant avec un maillet un morceau de bois proche des dimensions du trou sélectionné son passage à travers la filière va le calibrer et créer de petites rainures longitudinales qui servent à évacuer la colle pour quelle ne s'oppose pas à l'enfoncement du tourillon. Essence courante le Hêtre mais il est possible d'user d'autre essence
A partir de combien de temps un apprenti de premier année ne fait il plus perdre de temps ? (en net)
Bonjour
Alors SEB d'abord je reviens sur ta précision à partir du moment ou l'on parle de temps on parle d'argent et il y a rien de honteux à cela sans ce paramètre ta question se poserai moins à ton esprit.
Ceci dit je pense pas que tu attends une réponse quantifiée à ta question.
Prendre un apprenti(e) est une aventure humaine comme les relations à l'intérieur d'une entreprise.
La réussite de l'aventure passe par l'implication des protagonistes pour cela l'apprenti doit aimer le métier, pas évident car au début il ne sait pas toujours ce qu'il recouvre et parfois il a choisi cette voie par hasard ou défaut.
C'est donc à toi de lui communiquer, cela peut être différent selon âge et on y arrive pas toujours.
Nous touchons donc à des questions presque Philosophique
L'apprenti inévitablement va faire des erreurs va tu les accepter , peux tu envisager que cela peux venir d'une mauvaise explication de ta part et aussi de te remettre en cause et réexpliquer de manière différente par exemple ?
Peux tu déléguer ? l'apprenti pour trouver sa place dans l'entreprise à besoin d'être Valoriser c'est à dire ressentir ce plaisir du bâtisseur propre à nos métiers, tu ne peux pas le cantonner toujours à des tâches répétitives.
Il faudra donc accepter d'accorder ta confiance
L'apprentissage est un échange ou les deux parties sont impliquées et doivent se respecter; tu pourras et du devra critiquer ou complimenter le travail de ton apprenti mais pas l'homme en lui même.
Et pourtant il va arriver forcément un moment ou tu vas penser :
Le con qu'est qu'il a fait ?
Il faudra raison garder Relever la connerie certes mais garder à l'esprit quelle n'est pas intentionnelle.
Je vais m'arrêter là mais je pense que enfin de compte ton interrogation porte plutôt sur savoir si tu es prêt à prendre un apprenti .
Seul toi peux évidement répondre ; quand à la réussite de la chose rien n'est moins sûr comme toutes relations Humaines, il y aura des échecs et des réussites.
Mais guider l'autre n'aide t'il pas se construire soit même, peut être ?
Bonjour
Comme toujours il n'y a pas de réponse unique à vos questions il faut prendre en compte les spécificités de votre ouvrage.
A savoir selon sa destination une fausse languette peux être collée d'un coté ou de deux ou pas du tout.
En principe votre ouvrage doit laisser le libre mouvement des lames donc collage d'un seul coté ou pas de collage.
On en arrive au choix de la matière de la fausse languette . Le mouvement des lames peux rendre visible la fausse languette donc en massif dans l'essence de la porte cela sera moins visible que le CP. Le CP lui à l'avantage d'une rapidité d'exécution accru et stabilité dimensionnelle supérieure au massif qui va perdre en épaisseur ou gonflé.
Le choix va donc être guidé par la finition de votre porte si une finition opaque genre peinture est prévue l'inconvénient du CP est gommé.
Maintenant je vous donne mon sentiment sur l'usage de la fausse languette sur un ouvrage extérieur non collé, seul un manque d'outillage me ferait penché pour cette solution languette et rainure me semble plus adaptées aussi bien qu'en rapidité d'exécution que en pérennité de l'ouvrage.
Une fausse languette peut être visible en bout ; nous la prenons pas toujours en fil pour lui apporter une résistance structurelle et la dissimuler en bout en résumé il n'y as pas de réponses unique mais une réponse en fonction des spécificités l'ouvrage.
Pour le chevillage la réponse est identique , rappelons d'abord que la cheville doit être fendue est pas sciée. Elle est borgne ou traversante , la faire dans la même essence que l'ouvrage à l'avantage d'avoir le bois sous la main et d'assurer une compatibilité de grain
bien que la finition engage du bois de bout par rapport au bois de fil du parement. Aujourd'hui souvent le chevillage n'as qu'un rôle décoratif l'assemblage étant collé.
Pour un chevillage à tire je préfère faire les chevilles en bois dur pour une efficacité accrue.
Traditionnellement les chevilles de charpentes étaient en acacia.