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509 réponses
Bonbonveronbi

Bonjour
A vrai dire je n'ai pas une certitude absolue mais je dirai que cela comporte un risque.

Un carrelet est fait pour avoir un collage équilibré avec des plis identiques du moins pour les extérieurs pour équilibrer les contraintes.
Or là on est dans votre proposition on est vraiment déséquilibré , on pourrait imaginer un volet de 30 mm en gardant 3 couches 10/30/10 on serait peut être déjà un peu mieux .

Encore faut t'il s'assurer que sont des carrelets à usage extérieur , est on reste dans un déséquilibre.
De plus il est peut être dommage de ne pas destiner ces carrelets à un usage plus en adéquation avec leurs sections.

Bonbonveronbi
( Modifié )

Bonsoir
Défoncer entre les emboitures pour insérer un Cp ou Mdf mince afin d'avoir une surface inerte pour replaquer par dessus. En complément on peux pratiquer des rainures si cela ne suffit pas à le redresser. La technique est invisible mais dévalorise les meubles d'époque
à utiliser en connaissance de causes.

Mis à jour
Bonbonveronbi

Bonjour
En 16 mm une estimation d’une trentaine de kilo soit au moins 5 charnières .

Bonbonveronbi

Bonjour,
Il faut d'abord considérer deux choses :

  • La stabilité dimensionnelle du bois.
  • La nervosité du bois.

La première vie principalement du faite que le retrait du bois tangentiel (Rt) et différent
du retrait du bois radial (Rr). Rt est toujours supérieur à Rr et il sont propre aux différentes essences.
Nous pouvons donc établir un rapport Rt sur Rr qui classe le retrait par essence des bois.
Exemple : Frêne Rt\Rr = 1.7 chêne = 2.2

Un bois hypothétique avec un rapport Rt\Rr de 1 aurait un retrait dimensionnelle stable.

Déligner le plateau en pièces plus petites va homogénéiser le rapport Rt\Rr contenu dans chaque pièce.
Exemple la pièce du milieu va avoir une majorité de bois radiale ainsi cette pièce va se rapprocher d'un retrait de 5.7 % ; aux rives les pièces vont avoir une majorité tangentiel et un retrait de 9.6 % pour du frêne.

Soulignons que l'aubier sèche plus vite que le duramen donc son élimination est obligatoire pour la stabilité et d'autres raisons.

Néanmoins les pièces vont encore subir un retrait qui sera moindre plus le bois sera sec
( phénomène de réminiscence) . Pour compléter cela une mise en œuvre d'un établissement judicieux : cœurs inversés ; cœur contre cœur ; rive contre rive à pour but de contrarier les retraits et mettre en contact des faces aux retraits similaires.

En résumé
Pour atténuer les risques de désordre lié à la stabilité.

  • Essence.
  • Position dans la bille
  • Séchage .
  • Délignage .
  • Etablissement .

Mais il reste la nervosité du bois qui dépend entre autre de la direction du fil et sa droiture plus il est droit et dans l'axe du plateau moins on est nerveux.

La présence de bois de réaction et de contraintes liées à la croissances influent aussi sur la nervosité. Le retrait de ces zones étant différents des cas précédents.

Le délignage va libérer ces contraintes et après stabilisation nous pourrons dégauchir.

En résumé
Pour atténuer les risques de désordre lié à la nervosité

  • rectitude et droiture du fil.
  • absences le plus possible des désordres de croissances (noeuds, hanches , etc)

le plateau d'une table doit pouvoir bouger il faut qu'il bouge l'usage de fers n'est pas nécessaire.

Le cas de la table de Samuel pose un problème: le délignage va permettre son dégauchissage à moindre perte d'épaisseur et libérer les tensions .
La reconstitution du plateau tel quel empêche un établissement traditionnel et selon la perte au sciage dû au tensions les fils ne correspondront plus tout à fait.

C'est un choix que lui seul peux faire pouvant évaluer le séchage, et la nervosité de son plateau. Les alternatives ne sont pas nombreuses:

  • Dresser dans l'état quitte à perdre de l'épaisseur.
  • Faire un établissement traditionnel en faisant passer les cœurs sur les rives et chercher un collage de fil sur le milieu.
  • Avoir plusieurs plateaux.

Le perçage pourquoi pas mais il bien comprendre que le fil n'est pas une ligne droite et donc on peux passer plus ou moins dessous ou dessus en tout cas il n'est pas nuisible.

Dans les bois minces pour faire des règles il était d'usage de les percer les résultats était mitigés ,Le facteur essentiel et la rectitude du fil et son débit au droit.

Voilà des éléments pour poursuivre votre réflexion mais la Menuiserie n'est pas une science
exacte et d'autre éléments rendre en compte j'ai déjà fait un gros pavé.

.

Bonbonveronbi

Bonjour
Sapin est un terme générique qui peux caché pas mal de chose si on parle de sapin blanc du nord on est sur un épicéa (classe 1) un sapin rouge ou pin sylvestre ( classe 2). Le douglas ou le mélèze seront bien eux en classe 3 mais cela concerne que les bois purgé d'aubier ce qui pose souvent un souci vu que leur pousse à grand coup d'éclaircies nous donne des bois avec une grande part d'aubier.

De plus tout ces bois peuvent acquérir une classe supérieur avec traitement.

Le choix du bois devra donc s'orienter en prenant en compte l'exposition de la menuiserie,
les propriétés de l'essence ( avec ou sans traitement) et l'éventuel proportion d'aubier qu'il faudra purgé et le cout économique.

Bonbonveronbi

Bonjour
Comme le dit glaude il faut deux traverses sous la table mais pas à plat mais à chant car c'est la hauteur de l'arasement qui fait le contreventement.
Avec une table de 750 de haut cela laisse une traverse de 100 mm pour laisser 620 mm pour le passage de genoux vous pouvez faire aussi la table un poil plus haut pour plus d'aisance.

Pour moi les cornières sont inutiles surtout si on doit pratiquer un entaillage en sous
face cela va l'encontre du métier du Menuisier qui prévoit que ses bois vont bouger et
doivent bouger sans que cela préjudiciable à son ouvrage .

Coller des bois pour en obtenir un débit plus épais est possible mais il est très difficile
de masquer le joint à moins d'avoir un bois vraiment de fil.

On ne sait pas quelle assemblage vous allez utiliser pour les traverses basses et au vu du dessin on pourrai supposer un mi-bois qui serai mal adapté à cette situation.

Une fixation par taquets en rainure dans les traverse serait plus adapté pour la table car mieux réparti.

Bonbonveronbi

Bonjour
un jeu de 5 mm en tout suffit les traverses vont empêcher que bois travail trop vers l'intérieur.

L'équerrage est plus donné par la hauteur des arasements que par le domino en lui même qui y participe un peu moins. Mais il est surtout apporté par le panneau d'où l'intérêt d'utiliser un CP ctbx si la finition est à peindre et de monter sans jeu ; pour un panneau massif on donnera du jeu que dans le travers fil.

Des tenons avec barbettes le tout monter à force dans la hauteur du tenon est la solution traditionnelle qui à fait ses preuves et gère le ravancement de feuillure et l'éventuel arasement biais.

Pour le panneau préférer un panneau à table saillante, et pour la vitre mastic ou parcloses extérieures pour une meilleur étanchéité .

Bonbonveronbi

Bonsoir
En menuiserie l'ordre usuel des opérations est dans l'ordre :

  • Le débit exécuté à la scie (circulaire; ruban; etc) en surcote.
  • le corroyage
    Décomposé en premier avec le dégauchissage qui dresse un plat et un chant d'équerre avec celui ci . Cela nous donne deux surfaces de références: SR1 SR2. Le travail est réalisé à la
    dégauchisseuse.
    Puis il est suivi par le rabotage qui consiste à tirer la pièce d'épaisseur c'est dire fournir deux surfaces parallèles au faces précédentes (SR1 ,SR2 )à la cote voulue; le travail est réalisé à la raboteuse.
    Pour certaines opération cet ordre peut être bousculé, néanmoins le cas courant suit cette procédure.
par alexmsc il y a 1 an
Bonbonveronbi

Bonsoir
Votre question se rapporte indirectement au système de rotation de la porte. Dans le cas courant ce sont des paumelles l'axe de rotation se situe donc sur le nu extérieur et plus la porte sera épaisse plus il faudra la dégraisser pour pouvoir assurer son fonctionnement sans talonner. Le profile en escalier gomme cette difficulté et accueille la quincaillerie dans de meilleur condition.
Techniquement l'épaisseur n'est pas limitative on peu utiliser d'autre quincaillerie ou adapter l'huisserie mais pratiquement il faut s'assurer de son débattement.

Bonbonveronbi
( Modifié )

Bonjour

Je suppose peut être à tort que si vous poser la question que vous n'avez pas une grande expérience de la fabrication.

Même si vos menuiseries sont le plus simples possible il vous faudra à minimum du matériel pour :

  • Débiter
  • corroyer
  • profiler
  • assembler
    Débiter avec une scie circulaire portative on peut s'en sortir une scie sur table permettrai de faire plus de choses.
    Corroyer avec votre kity avec de la patience pourquoi pas.
    Le profilage et l'assemblage cela devient plus problématique car aussi simple que soit vos châssis il va falloir que cela soit étanche air/eau.
    Sur une série de fenêtre 48/58/68 la feuillure est grande donc une toupie est la bien venue et si elle est tenonneuse c'est mieux car il y les ravancements et les tenons voir les enfourchements et si il y a tenons il y a mortaiseuse.
    Je passe sur l'outillage qu'il faudra associer à ces machines qui est tout aussi onéreux.
    il faut donc commencer par définir , dessiner les menuiseries pour définir les machines et l'outillage pour réaliser l'usinage.

Je fait des enfourchements, des tenons, des dominos ? il va en découler un outillage différent voir des machines différentes et donc un coût différent. Vous n'êtes pas dans une rationalisation d'un usinage mais dans une fabrication personnelle.

Honnêtement je ne crois pas que passer partout que cela soit très rentable je ne prends pas en compte le plaisir de les faire bien sûr

Une solution si votre localisation le permet un atelier partagé machines et conseils, ne vous empêcherons pas de vous équiper progressivement .

Mis à jour
Bonbonveronbi

Bonsoir

Pour un escalier a limon central il faut savoir en premier lieu comment vous voulez concevoir votre limon soit courbe ou à retour d'équerre ?
Mais ce qui faut bien prévoir c'est la main courante ( a moins que vous ne vouliez pas en faire chose qui semblerai pour le moins dangereuse sur 15 hauteurs ).
Car il va falloir que le barreaudage prenne appui sur les marches ou faire un échiffre avec un remplissage comme le propose kaj (dans votre cas vu les différences des volées cela nécessitera un retour d'équerre )
Il faut bien prendre cela en considération cela surtout en cas de barreaudage sur les marches car le balancement aura une influence direct sur le rampant de la main courante et la division du barreaudage .
En cas de barreaudage sur les marches on utilise souvent un balancement à collet égaux car il produit une main courante en développé droite une répartition du barreaudage facile.
Sur le votre plan vous êtes sur un balancement normal ( tous les collets ne sont pas égaux et donc le développement à l'aplomb des nez de marches ne sera pas une droite ).
Dans votre plan il faut intégrer le tout balancement et main courante car le plus visible sera l'écart entre la main courante et les abouts de marches.

Bonbonveronbi
( Modifié )

Bonjour
Le retrait radial est plus limité à cause de la présence des rayons ligneux quand au retrait tangentiel il est plus important car les cellules ne sont pas placées dans ce sens.

En gros c'est une histoire d'orientation des diverses cellules qui constituent le bois.

Mais je n'en sais pas plus.

Mis à jour
par Fabien01 il y a 1 an
Bonbonveronbi

Bonsoir
Sans plus de précisions quelques pistes au hasard

  • Rondelles
  • réglage paumelles ( si possibilité ) ou torsion.
  • approfondir entaillage paumelle du haut calage celle du bas
  • rabotage

ou un peu de tout.

Bonbonveronbi

Bonjour

Dédoubler à la scie circulaire est une bonne solution mais je préfère faire l'opération à la toupie en montant une lame de circulaire car la surface de référence sera le parement et non le chant donc plus de stabilité; de plus on a la possibilité d'utiliser l'entraineur en prenant le soin de le décaler pour ne pas écraser la lame. Procéder par retournement et finir à la scie ruban pour les pièces les plus larges.

Bonbonveronbi

Bonsoir

La fente est une chose et pourrait penser que ce soit un projet très rustique est que cela soit voulu par le client.

Mais au vu des photos cela semble un bois très nerveux : présences de nœuds; fentes bien sûr; loin d être de fil (contrefil).
Je ne vois pas toute la bille et cela peut être concerne que la zone près du cœur mais j'en doute.
Donc la bille ne semble pas être de premier choix et un bois nerveux pas droit de fil augmente considérablement les risques de voir survenir des désordre structurels.

Pourquoi 43 mm difficile de tirer cela dans du 45 mm , donc dans du 54 mm ? Plus la bille est épaisse et plus il est difficile de trouver du beau bois.

A vous de prendre la décision car vous avez le bois sous les Yeux.

Bonbonveronbi

Bonjour

Diamètre maximum 8mm au delà l'escalier est considéré comme dangereux.

Alors souvent la marche est mouluré bec de corbin le rayons de 8mm sur le dessus est assez adapté car il empêche d'écraser l'arête avec le pied, mais surtout les défonceuses ou les centre d'usinage équipés avec une mèche de 16mm permettent un assemblage presque sans retouche même quand la marche est balancée et que entaillage devient elliptique la mèche de 16 mm est bon compromis entre vitesse d'entaillage et approche de la partie elliptique.