la difficulté est que l'on est pris entre le sol et le plafond. Alors il y a une multitude de façon de procéder. En voilà une parmi d'autre faire un caisson central beaucoup moins haut que la hauteur sous plafond une plinthe sera posée en partie haute pour clore l'espace restant (elle peux englober la poutre en partie haute ). Ce caisson sera posée sur un socle muni de pieds vérins de cuisine pour facilité le réglage. Il sera divisé en trois les parties haute et basse accueillerons d'autres caissons moins profond pour passer devant les goulottes et faire vos aménagements. la partie centrale aura simplement le ferrage de la porte du cache compteur. La finition le long du mur peux être un micro joint acrylique ou une baguette.
Bonjour,
Il faudrait avoir plus de précisions à savoir la réalisation va être au modèle existant mais aller vous faire une porte à recouvrement pour avoir une meilleur isolation ?
Dans un cas comme le votre en général nous ne faisons pas de pose en réno car non seulement de rétrécir le passage cela permet de réaliser une étanchéité plus correct au niveau du dormant et de garder une largeur plus grandes sur les montants de l'ouvrant et donc moins de problèmes au niveau de l'ouvrant de la grille . Toutefois nous avons souvent recours à une béquille rallongée pour passer au dessus de l'ouvrant du châssis de la grille sans gêner la préhension avec la main et pouvoir ouvrir le châssis en la tournant vers la verticale.
Bonjour
il faudrait savoir le poids de l'ouvrant principale et sa largeur. Compte tenu de l'épaisseur de 36 mm je suppose que le double vitrage ne pèse pas énormément.
Donc faire simple des paumelles nœud 14 ou 16 en 160 par exemple.
Si vous voulez vous rassurer mettre 4 paumelle sur l'ouvrant principale ne pas les répartir uniformément : les deux du haut à toucher ; une au milieu ; une en bas.
Pour rappel les paumelles du haut empêchent que la porte saigne du nez
elles travaillent à l'arrachement , celle du milieu garde le montant droit et celle du bas travaille à la compression .
Bonsoir
oui il faut être prudent avec toutes les machines à bois.
Alors il serait préférable de faire tourner ces outils de faibles diamètres aux environs de 9000T. Pour les outils de faibles diamètre ou bout d'arbre votre toupie à une vitesse Max de 6000 T faible . Néanmoins cela est possible sans surplus de danger autre que ceux inerrant à ce genre d'usinage mais un peu au détriment de la qualité d'usinage . D'ailleurs la fourchette de vitesses gravé sur ces outils est souvent de 6000 à 9000 T.
Bonjour
il faut bien comprendre que la solidité du collage comme son nom l'indique est dû avant tout à la colle . Les assemblages que vous énumérez ont pour buts essentiels d'agrandir cette surface et d'aider à avoir un bon affleurage facilement.
Donc l'assemblage pour une marche à un objectif de facilité de réalisation plutôt que de rechercher un surcroit de solidité.
Donc je dirai colle extérieur polyuréthane par exemple; pour l'assemblage à votre bon vouloir selon votre équipement et habitudes.
Attention si les marches sont vues en bout en cas de fausse languette éviter de déboucher.
Bonjour,
Effectivement le hêtre est un bois nerveux par nature qui plus est au vu des photos (fil du bois) la bille semble très nerveuse. Les grandes pièces doivent être débitées droit de fil pour éviter de libérer les contraintes au sciage . Donc pour éviter cela un choix de la nervosité de la bille adaptée à son ouvrage est primordiale conjugué avec un débit en fonction de l'emplacement des pièces. une fois le débit effectué un temps de stabilisation doit être respecté avant usinage ne pas contraindre ses bois , s'assurer simplement que les diverses faces respirent de manières identiques.
Bonjour,
De prime abord regardons la place du trait dans le quotidien de nos Ateliers.
Il faut le dire Dans la majorité des cas Elle est absente.
Un angle de corroyage de temps en temps est encore souvent on le perche
En escalier quelques limons courbes par ci par là , dans les ateliers spécialisés on simplifie à l'extrême ces tracés et souvent on les appliquent sans connaissances approfondi du trait Tout comme Monsieur Jourdain faisait de la Prose , on utilise les développements au rampant moyen ; on élargie les chants des limons dans les parties serrées et pentues; Tracés radial ; Etc.
Mais peu aurons la chance dans la pratique professionnelle de se confronter à une calotte ou autre arrière voussure, ou autre élément courbe voir gauche .( j ai toujours rêvé de faire une chaire d'église)
Donc le premier constat à proprement parlé L'art du Trait est le plus souvent absent de nos Ateliers par manque d'ouvrage à réaliser . J'ouvre une parenthèse pour préciser que les tracés élémentaires genre : Trait carré ; Bissectrice ; Thalès ; etc sont bien plus indispensables dans la pratique courante.
Alors peut on envisager avec l'ère du numérique Le remplacement du Trait . Numérique ou pas
ce n'est que un support il Faut derrière la Machine un Menuisier qui maitrise son Métier.
Savoir rendre un arêtier à chant d'équerre car il va être profilé la machine ne sait pas le faire , elle peut sans doute mais il va falloir la développer pour cela et donc nous tombons
dans des critères de rentabilité.
Les combats désespérés sont les plus beaux certes mais on ne peux pas refuser le numérique ,le problème vient plutôt de L'appauvrissement de la technicité des ouvrages courants ,Et pourtant nul doute que le menuisier actuel à une meilleure formation intellectuel que ses ainés. Mais l'art du trait c'est comme tout il faut pratiquer est les occasions sont Rares.
Sortir de de la menuiserie Ikea et rendre abordable un Limon courbe à Monsieur tout le monde grâce un taillage cinq Axe voila un challenge pour nos Jeunes. En autre terme Le trait doit accompagner Le numérique peu importe si on le pratique par empirisme ou par savoir.
Néanmoins L'homme doit rester au cœur du métier, L'éternel Plaisir du Bâtisseur.
Dans ma jeunesse J ai appris le trait et j'ai essayé de le retransmettre Cela m'as aidé à avoir une bonne perception spatiale je crois, mais je ne suis pas sur que on arrive pas au même résultat avec un ordi.
Bonjour,
Pour des caissons de cuisine au risque de vous faire bondir la solidité de l'assemblage est presque secondaire. Les caissons sont la majorité du temps en mélaminé , ou autre panneaux dérivé du bois; matériaux qui sont très fragiles par eux même . La solidité est assuré par l'assemblage des caissons entre eux , leurs contreventement à l'aide du fond et leur conception en fonction de leur utilisation (position du dessous par exemple).
Au stade artisanale un clamex n'as pas tellement sa raison d'être car de simple vis peuvent assurer le montage sur place en restant invisible avec la technique de la joue rapportée, de plus cela reste un consommable cher; le nombre de clamex pour la réalisation d'une cuisine n'est pas anodin, son temps de mise en œuvre est à considérer aussi. Et pour finir les caissons sont réalisés souvent en 19 mm , un clamex de 14 laisse une joue très fine qui peux poser un souci dans le temps si l'effort du poids du caisson est transmis sur cette joue en cas d'assemblage avec joues filantes.
Pour conclure je conseille de rester simple , un assemblage de positionnement genre lamello
pour la facilité du montage, quelque vis pour maintenir le tout , inutile de coller cela n'apporte pas grand chose si vous échappez le caisson le résultat sera le même collage ou pas. Seul les caissons du haut peuvent éventuellement être collé (lamellos , tourillons ) si vous voulez vous dispenser des joues d'habillage.
Bonjour,
Le douglas ,comme le mélèze sont des résineux à bois rouge comme on a l'habitude de le dire en menuiserie. Les politiques d'éclaircies des coupes font que la proportion de bois blanc (aubier )est de plus en plus important dû à un fort taux de croissance . Or il faut savoir que l'aubier des résineux à bois rouge est encore moins résistant aussi bien que en terme de durabilité que mécaniquement que les autres résineux.
Donc la réponse : non pas d'aubier, toute protection chimique est un peu illusoire.
Maintenant gardons raison la pérennité de votre ouvrage ne sera pas menacée si il comporte un peu d'aubier.
Etablir en conséquence et comme toujours en menuiserie tirer le meilleur parti de ses bois.
Bonjour,
La question est très intéressante car elle touche les bases de la menuiserie d'assemblage.
Alors oui il faut laisser du jeu mais lequel?
Ici il faut considérer l'humidité des bois de départ et l'humidité en service , intervient aussi la largeur du panneau.
Pour simplifier pour des bois sec et une humidité d'un local normal 1mm en fond de rainure est amplement suffisant, une largeur de panneau très importante peux amener à un peu plus de jeu. Techniquement le jeu n'est mis que sur la largeur , il est inutile sur la hauteur ( sens du fil) bien que dans la pratique souvent nous gardons un jeu constant. Un panneau sans jeu sur la hauteur apporte un meilleur équerrage de la porte mais demande plus de précision.
Le ravancement de moulure
Je vais m'attarder un peu car l'assemblage nous confronte à quelques problématiques selon son choix d'usinage et la largeur de moulure choisi.
Le cas le plus simple est quand la largeur de moulure est égale à la profondeur de moulure, en cas de retrait du bois nous verrons pas le jour à travers la porte le panneau l'occultant.
Donc il faudrait techniquement toujours épauler les tenons de la profondeur de rainure et non de la largeur de moulure.
Le cas se produit souvent car la profondeur de rainure est souvent de 15 mm , on associe souvent des moulures plus importantes pour des portes un peu cossues.
Notons que si le ravancement est simple parement le cas ne se pose pas car le jour sera bouché mais cela n'est d'usage que pour une visibilité simple parement( meuble; placard ) et rend l'usinage mécanique possible mais incomplet.
Pour un usinage pour un ravancement double parement cela complique un peu les choses :
Les montants ne posent pas de difficultés (scie format, outils bout d'arbre, radial, etc tout est possible. Les traverses sont un peu plus compliquées car il faudrait procéder en parement puis contre parement pour garder la valeur de bois entre la profondeur de rainure et la largeur de moulure. Il existe une solution qui consiste à réaliser les coupes à la tenonneuse avec butées en arasement avant et guide incliné à la valeur de la coupe.
En entreprise la mécanisation et la recherche de gain de temps nous amène à réaliser le ravancement avec des épaulements égaux aux largeurs de moulures, toutefois techniquement cela est assez faux.
Si vous usiner à la main le problème ne se posera pas, mécaniquement il faudra prendre quelques précautions pour arriver au même résultat.
Bonjour,
En contre-profil nous pouvons diviser l'usinage en deux parties soit tenons court ou tenons long.
Le tenon court sa longueur n'excèdera pas la profondeur du contrefil comme par exemple les contre profil pour les portes de cuisine . Le set d'outil usinera tenon et contre profil en même temps, ainsi que la mouluration et la rainure .
Bien que plus pratique on peux se passer d'un chariot à tenonner , guide continue au niveau du tenon ou cale martyr associée à des sauterelles par exemple . la faible longueur du tenon ( prof de rainure) nous le permet.
Le tenon long associé à un contre fil nécessite un autre outillage
Pour le moins il faut un chariot à tenonner. ici le porte outil du contre profil devra avoir une profondeur d'usinage supérieur à la longueur du tenons.
Sur une tenonneuse à outils fermés soit le train d'outil est fixe soit une indexation ou un calibre permet de régler l'outillage .
Sur une tenonneuse à outil ouvert l'usinage se fait après l'exécution du tenon sur une arbre de toupie après les dérouleurs .
Une autre voie consiste à exécuter le contre profil en fixant l'outillage en bout d'arbre , l'avantage et de faire abstraction de la longueur du tenon le prix à payer est un usinage supplémentaire.
Sans conteste le contrefil apporte une facilité de fabrication technique et horaire. Néanmoins il est difficile de trouver des contrefil supérieur à 20mm ,de plus de par leurs nature ils donnent des profils plat et sans grand relief, souvent on fait le même contre fil sur l'ensemble de l'ouvrage comme une porte vitrée par exemple; la mouluration sera souvent sous dimensionnée en face de la plate bande.
Une mouluration à coupe ouvre d'autre perspective qui plus est quand on considère un ouvrage ,les temps d'exécution ne sont pas éloignés.
Bonjour,
Dans une conception de banc traditionnel les tenons traversants sont coincés par dessus par des petits coins mais la mortaise est dans le sens du fil et les pieds sont de simples montants. Ici qui plus est le piètement est d'une seule planche qui va rétrécir donnant du jeu dans la mortaise , la traverse étant placée assez haut le contreventement de l'ensemble me semble aléatoire à court terme.
Clairement pour moi une telle conception n'est pas faite pour l'extérieure. Le problème de la mortaise qui débouche est loin d'être le seul.
Bonjour,
Alors la lampe est ce que l'on appelle de l'arêtier droit .Rapidement on peut le diviser en deux parties soit les pieds sont traités à chants parallèles ou à chants d'équerres.
Si vous voulez que vos pieds aient leurs faces extérieures dans les plans de la pyramide (faire lattis )il est nécessaire qu'ils aient un angle de corroyage.
Il est possible de résoudre le problème en 3d mais cela nécessite une bonne connaissance de votre logiciel.
Il est beaucoup plus formateur de résoudre en 2d. Rapidement la démarche est la suivante
- vue de dessus
- vue de face et de coté (similaire dans votre cas ; votre arêtier étant sur base carré)
- changement de plan sur un pied pour avoir sa vraie grandeur et définir son angle de corroyage (rectiligne du dièdre)
- Rabattement d'une face (permet de placer le mi bois) herse en terme de charpentier.
-développement d'un pied à partir du changement de plan ou du rabattement de face pour avoir les coupes de tête et de pieds.
Dessiner directement en 3d suppose de connaitre ces méthodes, mon conseil serait de passer en 2d le problème me semble plus simple.
amicalement
Bonjour
Et oui en réfléchissant on peu faire dire un peu n'importe quoi à la formule de Blondel.
Néanmoins elle reste un indicateur valable si L'escaliéteur y associe une notion de pente. En effet dans vos deux exemple vous avez le choix respectivement entre une pente de 42 degré et une pente de 30 degré. Un escalier courant d'habitation tourne autour d'une pente de 33 degré cela vous dirige naturellement vers le choix d'une hauteur de 167.
Considérer toujours votre escalier comme une pente quelque soit sa forme droit ou balancé, circulaire ou autre le développement de la ligne de foulé sera toujours une pente.
Il est curieux que l'enseignement de l'escalier se réfère toujours à la formule de Blondel sans la pondérer un peu car à l'époque la place réserver à l'escalier dans l'habitation était autre, sa formulation était en pied, et nous l'avons modulé un peu à savoir que nous considérons que son résultat peu varier entre 590 et 640 mm.
Le néophyte à tendance à la prendre pour parole d'évangile mais associer une notion de pente ainsi que la place réservé au pied doit y être associée.