C'est bien de faire la différence entre tenon et domino.
Le premier reste la base de l'assemblage en menuiserie et ébénisterie. J'ai fait mes portes de meubles de cuisine il y a 20 ans avec des tenons pourtant j'avais l'outillage pour faire rainure mini tenon et contre profil, résultats rien à bougé.
Le second est plus adapté à l'agencement pour facilité et gain de temps, pourtant il est employé à toutes les sauces américaines ou pas et pas toujours de bonne augure pour la durabilité mais il est vrai que nous sommes dans l'aire du tout jetable et non durable contrairement au slogan.
Et si on prend le temps de discuter, si on n'arrive pas en plein milieu de la journée de production et si on est pas un client trop exigeant genre j'ai besoin de ça tout de suite et je ne veux pas du 27 mais du 25 d'épaisseur et juste une planche.
C'est un milieu où l'on peut tisser de vraies relations de confiance surtout dans les petites structures où on trouve des vrais passionné du bois. Au stade industriel cela peut être différent, pas forcément mais parfois il n'est pas possible d'octroyer du temps pour de la vente au détail.
Mais bien d'accord Étienne pour les tenonneuses qui n'avait qu'un arbre de 30 ou 35 mais la conception du fût de ces machines était certainement beaucoup plus robuste que ceux des petites toupies semi pro. J'ai eu l'occasion de travailler sur ce type de tenonneuses mais j'ai préféré de loin celles à dérouleurs. Notant que souvent les empilages d'outils de tenonneuse étaient aussi disposés sur un manchon lui même serrés mécaniquement.
Je ne généralise pas mais me contente de faire part de ma propre expérience sur le sujet de travail sur 3 versions de petite combinée SCM.
Pour ce qui est des réglages empilage, je suis bien évidemment d'accord, j'avais aussi rédigé un cahier avec tous mes réglages de hauteurs et de calages en empilage d'outils pour la fabrication de fenêtres. J'ai fait allusion un peu trop rapidement à un empilage conservé parce que temporaire sur fourreau quand on n'a le choix que de travailler sur une combinée et qu'il arrive hélas d'avoir besoin de la scie circulaire obligeant de dépointer la toupie. Évidemment sans objet sur une toupie indépendante.
Mais je suis mille fois d'accord pour le fait qu'une toupie n'est pas un jouet et que son utilisation ne s'acquiert pas en 3 jours. Combien d'années d'expérience pour maîtriser complètement, par exemple je n'ai jamais toupillé au champignon. Par sécurité il faut parfois savoir rester humble et laisser cela aux maîtres chevronnés en la matière .
Le plus simple serait de poser la question à un technico-commercial de chez Unikalo qui sont sensés connaître leurs produits mieux que personne. Perso j'ai autrefois eu à peindre au pistolet, j'ai utilisé un apprêt type carrosserie, une couche globale et une + sur les chants. Le tout recouvert d'une peinture pu bi composants carrosserie. Résultats parfait et durable mais ça pique. Certains sous traitent ce genre d'opération chez un carrossier
Chapeau un admirable exercice de style
Aujourd'hui il y a bon nombre de CAP qui ne valent plus rien et dont il n'y a même plus d'épreuves finales alors qu'ici il y a un niveau de maitrise atteint que l'on a du mal à admettre qu'il ne soit sanctionné que par un banal CAP. Évidemment si l'on revenait à un niveau des CAP des années 50...
Une passion vient de naître
Dans le même esprit qu'Etienne et au risque d'être rabat joie, mon fils encore au collège l'an dernier a fait des stages découvertes de métiers. Plutôt que de partir sur des formulaires informels, ne serait il pas mieux d'aller rencontrer des menuisiers, discuter avec eux pour en saisir l'esprit qui les animent et qui te permettront de savoir si tu peux te projeter dans ce métier. Les relations humaines restent souvent plus bénéfiques qu'une synthèse papier que vous pourrez remplir vous même après chaque visite si cela vous est demandé par l'organisme de reconversion bonnes recherches et bonnes rencontres
Attention rien à voir avec les Stanley d'aujourd'hui.