- 1
DînerChocolat C'est quoi le problème des Stanley récents ?
DînerChocolat J'ai pas spécialement de problème avec les ciseaux à bois stanley (de mémoire, 4 ciseaux pour 20 euros : ceux-là), si ce n'est qu'il faut les affûter régulièrement (et je suis un peu bourrin avec les ciseaux). Le métal semble un peu tendre, mais à vrai dire, je préfère ça à un acier plus premium où l'affûtage prendrait beaucoup plus de temps. Cela dit, la qualité a peut-être encore changé depuis (les miens datent de 2020).
Pour les rabots, je ne peux pas me prononcer, je n'ai que des vieux Stanley !
Edit : 14 euros à "l'époque"
Vous allez très vite en besogne pour arriver à la conclusion d'une "infestation en cours".
Comme etiennedesthuilliers ou mofran, vous avez restauré un parquet. Savez-vous de quand il date ? Est-il en chêne (ça en a tout l'air) ? Avez-vous remarqué ces trous avant la restauration, ou sont-ils apparus après ? Observez-vous de petits tas de poussière à proximité des trous ?
Enfin, comme l’a souligné Fabien R, ces trous ne semblent pas récents...
Sauf à vouloir vous auto-persuader... il va falloir fournir un peu plus d'informations.
24h, 48h, un peu plus, un peu moins. Je trouve que c'est vraiment visible après le corroyage. Ça aide si tu connais ta scierie et que tu as l'habitude de travailler avec eux, au bout d'un moment tu sais à quoi t'attendre.
Tu peux tester toi-même. Tu peux corroyer parfaitement une planche et après tu regardes son comportement !
Jonas31 J'ai du bois très sec qui, après corroyage, ne bouge quasiment pas, mais j'ai aussi du bois tout aussi sec qui se déforme après usinage. On est d'accord : des tensions internes propres à chaque pièce de bois, qui se libèrent lors du corroyage.
En revanche, dans mon atelier, l'humidité ambiante varie énormément, pouvant passer de près de 90% un jour à 30% un autre (pendant plusieurs jours/semaines/mois). Cette fluctuation a un impact direct non seulement sur le bois, mais aussi sur son comportement après l'usinage. L'humidité ambiante et celle du bois (même après séchoir) jouent tous les deux un rôle dans la stabilité des pièces (c'est complètement empirique, mais je le constate depuis plusieurs années avec toujours le même fournisseur et un taux d'hygrométrie dépassant rarement si ce n'est jamais les 12%). J'ai tendance à rejoindre Chatongris ; l'humidité joue également un rôle.
Chatongris Même pas un petit thermomètre-hygromètre ? C'est pourtant bien pratique en hiver, surtout lors des collages et des finitions, pour s'assurer que la température ne descende pas trop bas .
Pareil pour le testeur d'humidité, un petit modèle (non pro) peut suffire à tester l'humidité du bois lorsque tu as un doute
Tristou1 Tu as la réponse dans ta question : planches de palettes. Petits clous/cailloux/whatever => tes fers se retrouvent avec une jolie petite encoche...
Tristou1 Des petits cailloux. Clairement tes fers ne sont pas le problème. Tu pourras acheter les meilleurs fers du monde, ils vont tous réagir de la même façon => un corps étranger plus dur que le bois => encoche.
Perso je brosse le bois avant rabotage après inspection visuelle.
Tristou1 Contrefil : C'est lorsque tu travailles dans le sens opposé à celui des fibres du bois, c'est-à-dire à l'inverse de la pousse naturelle de l'arbre ; les fibres se relèvent ou s'arrachent plus facilement.
Traces de retour de copeaux : Lorsque le tranchant de ton fer est mal affûté, mal positionné (et perso: une aspiration un peu faiblarde).
Darknoce Merci pour ce retour ! Tu veux pas nous faire une petite présentation de ton projet dans la partie "créations" ?
MatthieuP, tu as probablement raison ! Mais... une élasticité à 60% c'est pas énorme ?
Tu parles de celui-ci pour ton fauteuil (Magnifique au passage )? Fauteuil en chêne
L'assise en bois fait mal aux fesses malgré une mousse de 43kg/m3 ?
mofran Effectivement ! J'hésite entre sangle et rotin maintenant
Malijaï Effectivement, il semble qu'une restauration est passée par là !
Je pense aussi, merci Flaab et Jean-Claude Di Fazio pour cet éclaircissement !
Je vois que je ne suis pas le seul à avoir un four antique ! Tant qu'il fait encore des merveilles, pas besoin de changer une équipe qui gagne !
dBPs C'est effectivement le cas
denisjl, ça arrive !
Chatongris Le rôti est prêt !
Ara C'est vrai que tes questions sont tout à fait légitimes, et la problématique n'est pas évidente sans connaitre le projet .
Je pense que tu as remarqué que les vis étaient complètement rouillées. En plus de ça, j'avais installé des écrous nylstop pour assurer une fixation sans jeu des cadres latéraux gauche et droite aux quatre pieds. Il n'y avait pas de jeu en juillet.
Toute la structure du cadre, et donc du lit, repose sur ces quatre pieds fixés avec huit vis et écrous (voir photo); si la fixation entre les pieds et le cadre est instable/lâche, on risque de finir par terre .
Problème : les pieds et les cadres latéraux avaient énormément de jeu en septembre, alors qu'à la fin juillet nada. J'en déduis donc que les pieds ont travaillé pour rendre les vis et les écrous inopérants (le cadre est totalement sec et les écrous nylstop font qu'ils ne pouvaient se desserrer).
Second problème : rouille, chêne et humidité signifient du tanin. C'est dommage de faire un travail soigné pour se retrouver quelques mois plus tard avec des taches !
Je vais donc poursuivre mes efforts jusqu'à obtenir un résultat où la diminution du poids des pieds sera minime (ce qui indique une humidité stable, enfin je suppose...), garantissant ainsi leur stabilité dimensionnelle… si, bien sûr, c’est possible...
Grosso modo, je suppose que 24 heures au four devraient suffire… À voir !
Et puis, il faut aussi avouer que j’aime bien faire des expériences un peu farfelues, alors que je pourrais simplement refaire les pieds avec un bois plus stable .
PS : Après les 24 heures au four, je prévois de réaliser un carottage au milieu de l’un des pieds pour vérifier si l’humidité au cœur du pied est inférieure à 12 % (je ne peux pas faire autrement avec mon testeur d’humidité d’amateur). J’ai quatre pieds, donc quatre carottages possibles, en espérant ne pas avoir à en arriver là tout de même .
PPS : J'ai testé chaque pied individuellement au four pour vérifier s'il y avait des écarts importants. Maintenant que je sais qu'ils perdent à peu près le même poids, je pense mettre les quatre au four simultanément.
Fabien R Merci pour ces précisions ! Étant donné que notre cuisine et notre nouvel appartement datent des années 70, j’avais présumé que le four était de la même époque. Il reste néanmoins vaillant pour un appareil des années 90 ; plus de 30 ans, c'est pas mal du tout !
Chatongris, il y aura probablement une nouvelle fournée dans la semaine !
Effectivement, ils vont se reposer tranquillement quelques semaines avant le montage définitif, et je vais les surveiller régulièrement pour m'assurer que tout reste stable.
Pour ce qui est de la reprise d'humidité après le séchage, j'imagine - peut-être à tort - que ce sera principalement une humidité de surface, mais rien de plus !
glaude Je suis d'accord avec toi, l'apparence des pieds change, mais j'ai l'impression que ce sont surtout les gerces existantes qui s'élargissent plutôt que de nouvelles qui apparaissent. Je vais essayer de comparer ça de plus près !
Le séchage est peut-être trop rapide, c'est le seul élément que je ne peux pas vraiment contrôler. Le four indique 50°C, malheureusement, je n'ai rien pour vérifier la température réelle.
Ne sois pas désolé, je ne le prends pas mal du tout, j'ai la peau aussi dure qu'un chêne passé au four .
Quant au résultat final, moi aussi je m'interroge sur l'aspect esthétique que les pieds auront. Si ça ne me convient pas, je ferai les prochains avec du bois bien sec.
Pour l'instant, c'est surtout une expérience et du dépannage ! Je reprends les "rôtis" demain !
Fabien R Tu veux dire que le passage au four n'est qu'un accélérateur et que j'aurais le même résultat en termes de gerces sans ce traitement ?
glaude, Chatongris Fabien R Voici quelques photos du poteau avant tronçonnage et après tronçonnage. Elles datent du 21 juillet.
Le 22 juillet, après rabotage des pieds.
Le poteau a donc passé une journée à l'extérieur avant d'être découpé. Un jour après, le rabotage. Trois jours après (le 25 juillet), la mise en forme des pieds. A ce moment-là, des gerces ont déjà commencé à apparaître, malgré le fait qu'ils étaient à l'abri du soleil, avec une température variant entre 22 et 25°C au plus chaud dans l'atelier.
Le 26 juillet, la forme finale est atteinte. Les gerces sont désormais bien visibles et continuent de s'agrandir ou d'apparaître.
Ce qui est également intéressant (je ne manquerai pas de vous partager les photos plus tard.), c'est qu'il me reste un morceau de poteau, de mêmes dimensions que les pieds, qui est resté dans la maison de campagne sans traitement thermique (aka la rôtisserie aka le four). Il sera intéressant de voir comment ce poteau "témoin" se comportera en séchant naturellement dans un environnement tempéré !
glaude Fabien R, les gars, je sais bien que mon poteau contient le cœur et qu'il aurait fallu un poteau sans. Je fais avec ce que j'ai (si vous avez un autre poteau à m'envoyer, je suis preneur, je le passerai à la rôtisserie ! ).
C'est une expérience pour voir à quel point les pieds risquent de se déformer, combien de poids ils vont perdre, quelle humidité je vais obtenir, s'ils vont rester structurellement solides, etc.
Exactement, j'ai un peu la crainte d'une fente prononcée qui vient irrémédiablement fragiliser la structure du pied..
etiennedesthuilliers Merci ! Dommage que je n'ai pu effectuer cette opération, ça sera pour une prochaine fois
Merci pour les astuces avec les vis !
Ara
Carottage lundi ! J'ai dû recommander une scie cloche de 20 mm, impossible de remettre la main sur la mienne !
Je me demande si un carottage au centre, avec une profondeur de coupe de 40 mm, sera suffisant pour obtenir une mesure fiable de l'humidité
Kentaro Je te les prépare pour un délicieux gratin de chêne rôti, avec une touche de copeaux en garniture, le tout sublimé par un filet d'huile de lin pour exalter les papilles
Ara Pimpin
J’ai fait tourner le four à 50°C pendant un total de 26 heures, porte fermée. (les 4 premières heures, un par un, les 5 dernières heures deux par deux).
À la louche, on peut estimer une consommation maximale à 0,9 kWh par heure. Je pourrais mesurer précisément (j’ai l’équipement pour ça), mais ça impliquerait de déplacer l’électroménager et de me contorsionner… donc je ferai ça directement via le compteur électrique !
J’ai déjà prévenu madame que l’électricité sera coupée demain. Elle m’a donné son feu vert
Edouard33 Je suppose que ca dépendra également de l'état et de la qualité de la peinture.
L'année dernière, j'ai dû rénover quatre volets et une porte. Pour deux d'entre eux, j'ai simplement gratté les parties où la peinture s'écaillait, car leur état général était encore satisfaisant. Pour les autres, j'ai enlevé toute la peinture afin de pouvoir appliquer la nouvelle de manière plus propre et uniforme.
Dans un cas, tu obtiens une seconde couche de protection, tandis que dans l'autre, tu n'as qu'une seule couche. Mais si ta seconde couche est appliquée sur une peinture susceptible de cloquer ou de se détacher, tu risques rapidement de te retrouver avec le bois exposé aux intempéries. Pire encore, l'eau pourrait s'infiltrer sans avoir d'échappatoire. Bref, je ne suis pas certain que cette solution soit la meilleure.