Comme écrit dessus , c'est pas du port salut , mais un fer à réparer, bien sûr un outil utilisé par les doreurs.....mais encore!
En dorure avant d'appliquer les feuilles d'or on applique sur le bois différentes couches d'apprêts composés de mélanges colle de peau de lapin et pigments minéraux( en général du blanc de Meudon, mais d'autres pigments peuvent être utilisés) ces couches au niveau des détails sculptés peuvent empâter des détails qui vont perdre de la précision de forme, et c'est avec ces fers , en raclant l'apprêt avec précision et fermeté que l'on rectifie les surfaces pour les rendre brillantes.
Mais on utilise également l'outil lors de réparations partielles de pièces dorées, où il y a des manques de dorure.
Les petits rajout de pâte sont alors ajustés au fer , car on ne peut pas poncer....
En conclusion tu pourrais utiliser ces fers si tu sculptes et nettoyer les fonds qui sont trop petits pour être poncés au papier....c'est en quelque sorte un mini racloir!
Et pour ceux qui ne connaissent Etienne que grâce au poids des mots, on peut dire "chapeau Etienne"
youtu.be/wGQ-XtH4BXE
Hello,
C'est une comtoise authentique de la deuxième moitié du XIX ème siècle à grand balancier et échappement à ancre.
La restauration des comtoises c'est ce qui m'a amené au travail du bois.
Je pense que ton grand père s'est essayé au faux bois, mais il ne connaissais pas bien le bois, les moulures en bois de travers....etc.
La caisse me semble d'origine et en sapin ( comme toujours) et doit mesurer entre 11 et 15 mm d'épaisseur.
Les caisses étaient enduites d'apprêts à la colle de peau et des filets de fausses marqueterie étaient gravés dans le vernis frais au stylet et l'ensemble recouvert de polychromes avec des motifs de fleurs, de raisins, de gerbes de blé.
Si tu dois la déplacer, décroche le balancier avec précaution , sinon tu risquerais de casser la lame de suspension
Il y a plusieurs méthodes possibles cela dépends de ton matériel et de ta compétence.
Une vraie incrustation passerait par une découpe , placage et feuille de laiton , les deux ensembles et tu utiliserais la technique "Boulle", avec collage sur le couvercle de la boîte et finition.
La seconde serait de fraiser la couronne avec une mini défonceuse ( dremel) et d'incruster une couronne découpée dans du laiton , la coller et poncer et polir et vernis final.
Ensuite les fausses incrustations ( moins solides)
- peindre la couronne avec un apprêt à la colle de peau de lapin et au blanc de Meudon ( pour avoir la couronne qui se détache avec un léger relief) et ensuite passer de la mixtion à dorer et appliquer de la feuille d'or( 24 carats) ou de la feuille de cuivre avec la même méthode mais en la protégeant avec un vernis pour éviter qu'elle ne s'oxyde)
Il y une autre méthode qui est la vraie dorure à l'eau sur assiette à dorer ,avec brunissage et patine, mais là je pense que ce n'est pas ce que tu cherches et je dois avouer c'est le domaine de ma femme et le process est long, un de ses hobbies!
Hello,
Parmi les bouquins que ma femme n'a pas jeté, j'ai encore 3 titres que tu trouveras sans doute sur amazone ou à la FNAC
-L'art du cadre de Piers et Caroline Feetham.
-Fabricant de cadres, encyclopédie RORET.
-Lavis d'encadrement de Sylvie Robine.
Je ne sais pas quel genre de cadres tu veux faire, ni dans quel style...a une époque j'en fabriquais beaucoup en fruitier et bois plaqués.
Un vernis acrylique, c'est une suspension de résine acrylique dans l'eau....l'eau ça fait lever les fibres de bois ( et pas les pores comme je vois souvent écris) et pourquoi elles se lèvent les fibres, c'est parce qu'elles absorbent l'eau et elles changent de volume , chaque fibre pousse sa voisine avec son gros ventre et la surface devient rugueuse , surtout le hêtre .
A ta place je mouillerais à l'eau tiède 2 fois de suite avec ponçage bien fait ( en douceur pour n'enlever que les fibres superficielles.
Ensuite , je diluerais une partie du vernis avec 10 % d'eau pour la 1 ère couche qui jouerais le rôle de bouche pore, ensuite ponçage au 240 et vernissage au chiffon.
Si jamais tu voulais quand même utiliser un bouche pore , prends le cellulosique , ça évite le gonflement de fibres comme avec le fond dur acrylique.
Si je ne suis pas clair tu me le dis!
Bon amusement!
-Plateau chêne
-ceinture plaquée chêne sur chêne pour cacher les collages.
-coulisseaux à queue d'aronde coulissante en hêtre.
-pieds secondaires (Pour supporter les allonges;;; en hêtre tourné, le chêne se tourne mal)
-manque le pieds central , fixé sur sa planche et maintenu avec les 4 vis dont on voit les 4 trous, tu as le pieds central?
Cette table date de la fin du XIX ème , début XXème
J'en ai restauré et vendu un bon nombre il y a une trentaine d'année, mais je les choisissais en noyer, en Alsace les gens aiment le noyer!
Je te fais une photo de pied si tu ne vois pas comment il peut être !
Hello,
comme dit Kentaro, il y a scies japonaises et scies japonaises et ce n'est pas comme le " Port Salut" même si c'est écrit dessus " japan saw ", elles peuvent fabriquées où l'on veut et même en Allemagne et dans ce cas cela signifiera que c'est un modèle "scie japonaise" , mais pas forcément fabriqué au japon avec de l'acier japonais. Si tu prends une scie achètes un tranchet également les crayons c'est pas bon pour la précision!
J'ai commencé a utiliser ces scies il y a 20 ans quand je les achetais à Tokyo
Dictum est importateur de scies japonaises depuis 25ans et possède toute la gamme y compris le haut du pavé, on retrouve les classiques gyokucho ( que je vois sur la photo d'aricorouge) et les silky par exemple. C'est une maison très sérieuse !
Par contre j'ai une adresse à Osaka , d'un français qui s'appelle David et qui a une boutique ( j 'ai eu sa nouvelle adresse hier soir je vais la mettre dans la base fournisseurs), tu trouveras chez lui les "gyokucho", tu lui dit que tu viens de ma part et que tu es membre de 'l'air du bois"
C'est osakatools.com/ ...je n'ai aucun intérêt dans l'affaire....pour info.
JE pense avoir vu l'annonce précédente , c'était un m3 de pieds tournés pour tables basses en hêtre , le modèle Louis XIII qui n'est plus à la mode, je note que le prix de vente est indiqué en hors taxe , et compte tenu que c'est géométrique et uni section la correspondance en bois de chauffage serait d'environ de 1 ,3 stère pour 35 euros pour du bois sec, le bois de chauffage sec lui est au mieux à 20% , je n'irai pas jusqu'à dire que si l'on rajoute le coefficient de rétraction volumique on a encore plus et sans risquer de bistrer la cheminée !
Tout dépend de ce que tu veux faire avec ta machine, découper du multiplis, travailler du massif( dans quelle épaisseur) du métal et c'est ce qui devra orienter ton choix, ensuite petit bricolage de temps en temps ou travail conséquent et finalement la question "combien tu veux investir" tout le monde a des priorités.
J'ai une Hegner depuis 30 ans je travaille de l'acier , du bronze, des bois dur et des marqueteries;
Je l'ai acheté d'occase à un copain qui voulait une plus grande machine et qui ensuite a regreté sa Hegner, par contre je ne l'aurais pas acheté en neuf, quand on travaille le bois il y a des machines plus indispensables.
Une photo d'une enseigne en acier découpé et doré , un autre de mes hobbys!
En lisant tes commentaires , j'ai vu que tu ne règles pas la hauteur de ta lame, c'est ce que j'avais compris en regardant ton sciage en bois de travers;
Ce que tu appelle planche , c'est du chêne abouté, dans la qualité que je vois sur la photo c'est pas du choix A poncé et tu vois clairement les différences de teintes qui permettent de dire qu'il y a du bois qui varie d'un morceau à l'autre, les éclatement sont plus forts sur les parties claires et moindres sur les parties sombres.
Pour scier sans trop d'éclats tu commence par brosser toutes les dents carbure de ta lame avec une brosse en laiton ( j'ai l'impression qu'il y a de la mélamine dessus.... la petite couche blanche).
Ensuite tu fait un passage avec un dépassement de lame très faible, genre 2 millimètres , ceci pour avoir l'effet d'un couteau diviseur et éviter que ta lame n'entre en résonance et commence à vibrer et ensuite 2 ème passe pour finir la coupe. Tu ajustes le dépassement de lame en fonction de la hauteur de l'encoche de lame( l'encoche est faite pour évacuer la sciure)
Tu peux également appliquer de l'adhésif large, transparent sur le trait de scie pour renforcer artificiellement la résistance à l'arrachement de la surface et ceci sur les 2 côtés.
Tu peux ralentir la progression de la pièce pour limiter les risque d'arrachage.
Les 40 dents de ta lame sont dans la bonne valeur pour une utilisation tous terrains.
Fabriques toi aussi un chariot de sciage en utilisant les 2 rainures de ta table, ça te rendra service ( tu trouves des modèles sur l'adb).
Toujours faire des essais pour bien comprendre ce que l'on fait, en notant les paramètres utilisés pour éviter de recommencer ce que l'on fait mal.
Je ne veux rien affirmer mais j'ai l'impression qu'il y a confusion avec le mélange colle de nerf, colle d'os et la colle de poisson.
Pour coller tes laitons à la colle de poisson et uniquement à la colle de poisson, ils doivent être propres ( en dessous côté où tu mets la colle ) rayé avec une lime grossière pour augmenter la surface de contact de la colle et éventuellement frotter à l'ail avant d'appliquer la colle, bien sûr le bois doit être super propre et dépoussiéré, tu laisses sous presse 24 heures .
Sinon tu peu utiliser les colles 2 composants mais bon, c'est différent.
Bon courage!
Salut Boris,
La résine de pin est un mélange d'oléorésine et de colophane, donc de thérébentine et de colophane , pour dissoudre tu peux utiliser l'un de ces solvants:
Soluble dans l'alcool éthylique, l'acétone, le benzène, l'essence de térébenthine, l'éther, l'acide acétique et dans de nombreux autres solvants, par contre le décap' four ( pour la résine caramélisée sur les lames de scies )agit comme un décapant et fait une mélasse et le souci c'est que l'agent actif c'est de la soude caustique ou hydroxyde de sodium et que , comme tu te doutes, très basique avec un pH qui tend vers 14 , donc être prudent avec les aciers et bien rincer et très vite sécher avec de la sciure si tu l'utilise. La vieille brosse à dent toujours utile pour l'exercice.
J'utilise la résine comme plastifiant dans les vernis à l'alcool!
Hello,
L'iroko n'est pas un bois simple à utiliser en finition , pour l'usinage je pense que tu connais !
Par contre pour la finition, l'iroko contient un composé phénolique insaturé , ce composé est un antioxydant très efficace , ce qui signifie que cela va empêcher le séchage de tous les produits contenants des huiles siccatives ( peintures et ou huiles).
Petit rappel: les huiles (pas toutes les huiles) ne sèchent pas , elles durcissent par oxydation au contact de l'oxygène de l'air ( comme l'huile de lin, de tung , de noix par exemple) .
Donc il ne reste que les peintures vinyliques ou polyuréthanes qui peuvent convenir, pour une question de solidité , je choisirais une PU , en diluant la première couche pour qu'elle joue le rôle de bouche pore.
Bon amusement
Il y a 10 ans j'ai suivi une formation finition d'une semaine ou je n'ai rien appris , sauf tenir un pistolet et reconnaître tous les défauts de pistolage pendant et après application.
Entre l'illusion et la réalité du travail au pistolet et la qualité de finition quand on n'a pas de cabine, pas de compresseur avec déshuileur, pas la température adéquate, pas la bonne humidité , pas la dilution impeccable et pas la bonne pression , pas la zone hors poussière, pas la station d'empilage climatisée...et j'oubliais aimer le nettoyage du matériel quand on n'a pas la station de nettoyage de pistolet.......il n'y a qu'un pas à faire pour continuer à vernir au pinceau , au chiffon , au tampon, à l'éponge , au rouleau ,au trempé....j'ai oublié de te dire..... pas des outils à 1 euros, un bon pinceau ça coûte des sous et un bon rouleau aussi ,mais ça dure des années quand c'est bien entretenu .
Bon j'ai quand même 2 pistolets , dont un à ombrer et 2 aérographes , au cas où!
Bon vernissage et joyeuse fêtes!