Désolé mais ton approximation de 0,1s de décélération sous estime dangereusement la violence du choc. Après une seconde de chute libre, un objet va à 10 m/s. Donc ton objet est arrêté sur 1m après une chute d'une seconde, Ca ne répond pas exactement à ce qu'on appelle un choc.
Pour rappel, lors d'une chute v²=2gh, une chute de 20 cm donne une vitesse maximal de 2 m/s.
Mon inquiétude était principalement la résistance d'assemblage des tubes et des chevrons.
Le choix de faire un maintien par serrage et non par obstacle mécanique est un très bon choix d'un point de vue diffusion d'énergie. Je suppose que c'est une exigence de sécurité cette chute ?
dneis je ne suis pas d'accord. Un raisonnement énergétique est de loin ce qu'il y a de plus rapide et pratique pour avoir une estimation de l'effort d'impact. L'énergie cinétique représente le travail nécessaire à amener la masse à l'arrêt, ça ne dit pas comment il doit être fourni. Soit par dissipation soit par stockage temporaire sous forme d'énergie élastique.
L'effort d'impact ainsi calculé permet d'aborder le problème sous un angle statique puisque il y peu de mouvement lors du choc à proprement parler.
Par contre il est plus astucieux de penser en distance d'arrêt (notion de déformation) qu'en durée de choc piffée.
En fait pas besoin de faire l'hypothèse qu'il n'y a pas de rebond. Si la masse repart en sens inverse, c'est qu'elle est passé par un moment ou sa vitesse était nulle.
La distance d'arrêt est évidemment au plus de quelques mm, on voit bien que si la structure se déplace de plus que mettons 1cm, on a entrainé sa ruine.
Marmouille Oui c'est en quelque sorte un raisonnement qui donne un effort minimal pour le choc. Une structure comme celle qui a été montré a peu de chance de supporter un déformation de 10mm sans rompre. Ça donne un ordre de grandeur (on se trompe d'un facteur 5 à 10) mais au moins on sait à quelle sauce on va être mangé.
Si on cherche plus de précision (moins d'un ordre de grandeur) il faut au moins calculer la rigidité. A la main, sur une structure en treillis, c'est pas insurmontable, mais c'est pas spécialement rapide et il faut connaître les dimensions + les types d'assemblage si on veut être raisonnablement précis. On peut aller encore plus loin en rajoutant de une notion d’amortissement dans le modèle.
J'ai un peu travaillé dans l'étude de l'usure métaux par chocs, avec ce genre de modèle sur des chocs métal/métal sans déformation, je touchais du doigt les 10% d'erreur. Mais j'utilisais des expériences et des simulation pour mesurer la rigidité des pièces, parce que dès que ce n'est plus des poutres ça se complique.
Un calcul simplifié pour la rigidité selon x donne une raideur de l'ordre de 10^8 N/m et donc caractéristique pour l'impact de 1,5 ms environ
Tant que le voile est pas trop important et bien placé (la, la courbure est quasiment verticale, dans le sens ou la scie est bien flexible, seulement vers le bout), ça reste gérable, quand tu sais scier droit, en compensant un peu au poignet. Mais tout n'est pas compensable
Lucien le Forestier je sais pas à quelle point ta scie est voilée mais si c'est une scie ancienne que tu as récupérée, Elle doit cumuler les soucis (voile + manque d'affutage + problèmes d'avoyage + denture pas très régulière = Impossible de scier droit).
C'est très gentil de votre part etiennedesthuilliers, j'ai mesuré ce matin et le bloc capable doit faire à minima 230x80x40 mm
Pour la denture à déligner, je le fait sans gabarit (il "suffit" de garder le tiers point perpendiculaire à la scie, et le poser dans le creux de la dents). Pour la denture à tronçonner, pour une égoïne bien grossière on peut le faire sans gabarit, par contre dès que la denture devient plus fine, il faut faire un gabarit.
Toutes les scies demandent un avoyage. Il doit être plus conséquent pour tronçonner que déligner. Pour déligner, en général il en faut peu, même le calibre 14 (14tpi je suppose) de ma pince en met un peu trop à mon gout, donc, personnellement, je le diminue en tapant la denture à plat sur une pièce métallique plane. Le retour élastique du métal fait qu'il reste toujours un peu de voie dans la scie.
Cependant, si tu achètes tes scie neuves, tu pourras te passer d'avoyage pendant un bon bout de temps et te contenter d'aiguiser la denture, la pince ne sert que rarement au final. Quand on a trop attaqué la denture et que la voie n'existe plus ou n'est plus suffisante.
Par contre, pour les scies d'occasion, c'est une autre histoire, certaines sont affutées n'importe comment et avec avoyage inégal, comme si quelqu'un l'avait utilisé sans s'en occuper jusqu’à ce qu'elles deviennent pas loin d'inutilisables. C'est surtout vrai pour les dentures fines.
sylvainlefrancomtois pour lever toute ambiguïté, quand tu dis "scie à tenons", tu parles des scies montées à l'ancienne ou de scies à dos (celles que les anglo-saxons appellent tenon saw ?
Bastien63, je pense que sylvain parle d'une scie montée à tenon. Avec une scie à dos "tenon saw" pas trop grossière (PAX (et thomas flinn en général) la fait autour de 13tpi) on arrive a faire des QA pas mal. Après, il faut pas se mentir, une scie inadaptée garantit un résultat pas vraiment pas terrible, Mais la meilleure des scie ne garantit pas un beau résultat non plus Le secret, c'est l'expérience et un traçage précis :)
J'ai pas forcément la même analyse. Je dirais que la scie japonaise se laisse moins contrôler que sont équivalent occidental, ce qui fait que quelqu'un qui ne sait pas scier avec une scie (qui serre la poignée, qui pousse vers le bas et fait des va-et-vient en biais) réussit à avoir un trait de scie qui a l'air plus droit
Sinon, quand on sait scier, l'expérience est similaire à quelques détail près: une lame fine coupe plus vite parce qu'il y a moins de bois à enlever, par contre, c'est plus difficile de diriger la scie, ce qui peut être gênant sur des coupes longues (de 1° au départ ça se compte en mm d'erreur au bout d'une coupe de 10 cm)
Quand je déligne avec la scie verticale (à l'ancienne), des fois je met trop d'entrain et la scie sort de sa voie et vient taper sur la planche lors du retour
dependancesbois mon établi (position assise obligée) me permet de couper efficacement avec une scie à cadre à la verticale, donc je le fais à l'égoine, assis dessus (comme ceci youtube.com/wa...h?v=LfGpJOhkBtA )... La scie a cadre c'est dur a équilibrer dans cette configuration je trouve puisque le cadre n'est pas dans le plan de coupe
Ça arrive à tout le monde de faire une rechute :)
Non sérieusement, je me posais la questions parce que je trouvais que ça faisait un sacré tas de sciure quand même en 5.
ah, l'illusion est parfaite alors. Du coup je me demande si c'est pas des copeaux de râpe maintenant
Je me demande aussi si le 1. serait pas plutôt du copeau de fond de feuillure reprise à la guimbarde / ciseau, ça me rapelle mon dernier meuble.
Par contre aucune idée de ou vient le 2. C'est une grosse quantité ou non ?
La grande lame me parait fine pour un passe-partout. Comme Lucien le Forestier , j'aurais pensé que c'était plus une scie de long comme ça : the-saleroom.c...96-a5c500bfc085
J'avoue que j'aimerais bien voir aussi comment tu fais... Je suppose tu t'aide de la poignée pour donner un petit angle d'attaque la et inverser la courbure du coup ? Parce taper à plat sur l'enclume ça n'a jamais rien redressé pour moi, le retour élastique fait que tu est obligé de "tordre" dans l'autre sens pour rattraper une courbure...
Bon il faut être outillé pour. Par contre quand je dis que je "tord" la scie, je le fais avec précaution et délicatement, en faisant bien attention de ne pas aggraver le problème.
Vu la conjoncture Il me reste des bouts de chêne, j'ai plus de hêtre, et pas mal de sapin et cp. J'ai bien une varlope "artisanale" en "je sais pas exactement quoi" (ça ressemble très vaguement à du cormier donc ça doit être un fruitier) que je pourrais amputer d'une partie de son bois à la limite, ce ne sont pas les varlopes qui manquent.
Mais du je partais plutôt sur l'idée de me faire livrer une petite quantité de bois bien dur adapté à l'usage.
C'est ce que leur construction fait en fait ;) Localement c'est une rotation de la vue de dessus autour d'une perpendiculaire à l'arrête pour ramener l'arrête normale à la vue de dessus.
PS: par contre ta construction est fausse, l'angle dièdre est d'environ 98° si je ne me trompe pas Par contre je mesure 101,7 avec un logiciel de cad j'ai rien dit, les deux méthodes donnent le même résultat (enfin la vraie mesure de l'angle est 103,508°) ;)
espérer rattraper 200kg après une chute de 20 Cm ça me semble beaucoup. Ca fait dissiper un petit 400 joules. En principe, on n'a pas tendance à faire des structures qui se déforme beaucoup donc on peut dire que tu as au plus 1 Cm pour arrêter ta charge. Avec un effort constant il faut 400N sur un mètre pour dissiper 400J. Sur un cm, il faut un effort 100 fois plus important. 40kN. ça Fait 4T en statique