Oups pas vitesse de synchronisme, plus vitesse a vide
En fait dans ton moteur, il y a un champ magnétique tournant créé par les bobines du stator qui tourne à 3000tr/min.
Les phénomènes d'induction font que si la vitesse du rotor est égale à celle du champ magnétique tournant, la production de couple par le moteur est nulle (le rotor est synchrone avec le champ d'où le nom "vitesse de synchronisme")
En fait pour que ton moteur fournisse du couple, il faut que le rotor tourne moins vite que le champ. Et couple fourni est proportionnel (dans la plage d'utilisation du moteur) à la différence entre la vitesse de synchronisme et la vitesse de rotation du rotor.
Le n0 indiqué représente la vitesse du moteur à vide (c'est relativement proche de 3000 tr/min car les pertes sont faibles dans le moteur)
Assez réussi le contraste en entre le noyer et la peinture
J'ai récupéré d'une armoire un peu similaire en noyer plaqué (avec les plaquages "bookmatch") au début je la trouvais moche, mais c'est avant que je retire la couche de vieux vernis jauni. Elle est bien mieux maintenant
D'accord avec trente six seb , c'est typiquement du meuble industriel... Il n'a qu'à voir dans les brocantes et recycleries c'est tellement peu cher que c'est sûrement rentable d'acheter juste pour réutiliser le bois (50€ l'énorme buffet, ça fait pas cher le m3, si il fait 25kg c'est rentabilisé)
Perso je trouve que retirer le vernis vieilli était passage obligé, il y a qu'a voir comment le plaquage ressort avec le nouveau vernis alors qu'avant ça faisait limite bout de bois quelconque. Apres la peinture ça se discute, mais ça a le mérite d'être réversible
A mon sens ce genre de machine a un très mauvais rendement avec l'installation, les guides, etc... énormément de temps perdu. Et en plus ça bouffe pas mal de metal
Ce genre de machine ne devrait selon moins s'utiliser que sur ce qui s'affute de façon occasionnelle type couteau, sinon les outils fondent à vue d'oeil.
A la limite à la volée pourquoi pas, mais ça se remplace bien pour au moins deux fois moins cher avec un touret grain 200 et un feutre à demorfiller...
Il me semble que Fof parlait de ses fers de machine qui sont souvent en acier très dur.
La méthode touret+feutre dont je parle c'est une technique de coutelier. En gros tu passes ton outil/couteau sur une meule de touret ou une ponceuse à grain fin genre 150 ou 240 (donc pas pour dégrossir quoi). Quand tu sens un morfil net (au bout d'une a deux passes) tu passes sur un feutre (mon beau-frère appelle ça "frotte" mais j'suis pas sur que ce soit le nom officiel) chargé en pâte a polir pour enlever le morfil et parfaire ton fil et paf t'as un truc qui coupe comme un rasoir en 20 sec. J'ai déjà essayé avec un fer de rabot, ça marche pas mal. J'ai eu l'impression que le fer laissait un bois un peu plus rugueux (je suppose que c'est en rapport avec le grain que tu utilise de base), bien réglé ça doit permettre de se passer du ponçage. A mon avis, comme le tormek, ça bouffe pas mal l'acier
Le secret pour dépenser efficacement son huile de coude ca reste d'avoir des outils bien entretenus
Veritas ou pas, ça fait pas beaucoup de différence quand ils sont desafutés
racmterrof je disais ça parce qu'à mon sens il est plus important de savoir utiliser un outil que de le posséder (si quelqu'un t'en prête par exemple). En principe, on achète une voiture après obtenu le permis, bah pour les outils c'est pareil.
Autant payer 300€+ pour un rabot ça me sidère, Autant payer 200€ pour un stage pour apprendre à utiliser un rabot et l'entretenir, ça me semble pas trop deconnant
A mon avis la différence est réelle. Il faut voir ça comme un rabot, dans un contrefil
une lumière de 0,5 mm fera bien mieux qu'une lumière de 1mm (si on exclut l'effet du contrefer). Donc si jamais il y a un contrefil localisé, une lumière étroite est mieux.
Un autre truc chiant quand la lumière est très large (j'ai un modèle avec une lumière de 3-4 mm) c'est que quand on prend des virages serrés, l'épaisseur du copeaux double ou triple, ce qui laisse des marques disgracieuses de vibrations et d'a coups. De toute façon, je ne l'utilise que pour le dégrossisage celles-ci (c'est le Niveau en dessous de la plane).
A mon avis un no4 voir un no3 est plus indiqué dans le cas ou tu as de quoi degauchir/raboter avec ta combiné et que tu fais juste la finition au rabot
Si tu veux te lancer dans l'aventure du corroyage à la main le 5 ou plus long sont à indiquer.
D'occasion, tu peux avoir des très bon rabots pour quelques euros. Si tu tape dans des modèles façon Bailey (stanley, record, darex) assez ancien, pas trop rouillé, et sans fissures tu peux pas te tromper.
Totalement d'accord. Malheureusement, les rabots en bois sont souvent assez vieux pour avoir été utilisé intensivement contrairement aux rabots metal qui sont arrivés sur le tard en France. On les trouve souvent dans un piteux état Par exemple j'ai hérité d'un rabot navette anglais de mon arrière grand-père (qui a ma connaissance n'était pas du tout menuisier mais passons si ça se trouve il le tenait de son père). Le fer original avec contrefer vissé à disparu, le contrefer est un vieux fer Peugeot aînés, et le fer est un goldenberg tellement usé qu'on a passé la mise rapportée... bref après que 3 fers ont été usés sur ce rabot, bah un bon 8mm de la semelle à été consommé. Tout ça pour dire, qu'il faut les bien les choisir, ce qui est pas toujours évident quand on débute...
Aussi, si tu débute, attention à bien choisir pas tros dur à travailler, comme du hetre par exemple, surtout pas du resineux de palette tellement tendre qu'il faut un fer très affuté et un contrefer au petits oignons
Excellent ca me fait penser a ce que je fais en mettant un serre-joint dans ma presse en bout.
Ton valet nne laisse pas trop le serre joint pivoter ? Si c'est pas le cas ça me surprend... a moins que tu t'appuies sur une butée d'etabli.
Ah oui, pas con la soudure au milieu mais dans ma tête ça fait toujours un peu bricolé. J'en ai acheté une de chez fine tools, c'est pas mal. Ca se prend super bien dans les presses et ça sert assez bien
J'avais pas vu mais le gars a un tour à métaux. Du coup je vois pas trop pourquoi il ne fait directement le filetage au tour ah la là ces amateurs...
Il usine même les cordons de soudure, quel scandale
Kentaro a prendre au second degré... il y a plein de raisons de ne pas faire ses filets au tour ainsi que d'usiner des cordons de soudures même si ça bouffe de l'outil. J'aime bien tourner en dérision la croyance selon laquelle il y aurait des "vrais" et des "faux". La seule chose sérieuse qu'il faut retenir c'est que j'aurais fait les filets au tour. Bon apparemment lui ne l'a pas fait parce que c'est chiant, il a pas tort non plus. Franchement je pensais que parler de "scandale" mettrait la puce à l'oreille bon, c'est pas le cas.
Pour le coup, je ne le connaissait pas, beau boulot. J'espère que ça lui ferait moins de tort qu'a toi en tout cas
Didier évidemment, mais d'un point de vue économique je vais pas acheter deux outils spécifiques que je suis sur de pas réutiliser. Pour les amortir, il faut faire au moins 4-5 presses. Avec un seul outil à fileter je fais presque tous les filets possibles et imaginables, en m'emmerdant pas mal. Pour quelques presses la méthode par soudage doit revenir moins cher que les filetages.
Mais je me demande si je le ferai, c'est pas cher ce genre de serre joint
Kentaro tu as un crobar de ta démarche ? Je vois pas très bien comment t'as fait. (J'aime bien me creuser la tête)
En élaborant ma formule, je trouve 22°. Apres comme en vrai quand on se met en biais, la lame creuse en réalité une ellipse, ça dépend du compromis pris. Moi moi critère c'est d'usiner r au milieu et aux extrémités
Intéressant, effectivement l'angle de dépouille sur un rabot comme ça est bien plus avantageux par rapport à un angle faible... je crois que je saisis enfin ce que tu voulais dire quand tu disais que ça pénètre moins bien, tu voulais dire qu'il faut appuyer comme un sourd pour amorcer la coupe ? par contre avec une dépouille si importante (donc peu de soutien derrière l'arrête) ca ne se desaffute pas trop ?
Tout dépend ce que tu appelle force de coupe et pénétration. A mon sens, on ne peut pas répondre à ces problèmes de coupe sans considérer aussi ce qu'on coupe et comment on le coupe. Sans vouloir remettre une pièce la machine, mon expérience en usinage me dit que l'angle de depouille n'a vraiment d'influence que sur la durée de vie de l'outil et sur la facilité à rentrer dans la matière.
Pour ce qui est de la mise rapporté, cette ca absorbe un peu les chocs, mais au niveau de l'arrête t'es dans la partie dure donc... Par contre j'ai l'impression que les fers anciens sont beaucoup moins durs que les fers au chrome modernes, et au final j'ai presque l'impression que les anciens fers tiennent mieux l'affutage (ce qui je sais est un poil faux, disons que la qualité de l'affutage baisse rapidement avec un fer dur jusqu'à a un palier ou il reste autant affûté pendant une longue durée)
Le Damas, c'est à voir, mais je me dis que l'un dans l'autre rajouter du mou pour mettre du très dur à la place du dur, c'est en quelque sorte une opération blanche. Ca a l'avantage de bien orienter les défauts pour éviter les fractures mais de nos jours, 80% des aciers arrivent sous forme de produits laminés, plus personne n'utilise de lingot qui sort du creuset. En plus que c'est un matériau cher à produire.
Sinon en quoi les bois indigènes au Japon sont différents de nos feuillus, ils sont moins dur ?
L'action de forger (en dehors durcissement lié à l'écrouissage, qui a tendance à disparaitre à la trempe) a bien un effet "corroyant", c'est a dire le grains ainsi que les défauts de l’acier sont oriente dans le sens de la déformation plastique. Ça a l'intérêt d'entraver la propagation des fissures et dislocations dans la direction perpendiculaire au corroyage (les "fibres", même si c'est un terme mal choisi). Ce que je voulais dire, c'est que cet effet de corroyage n'est pas lié a forge, mais à la déformation plastique. Quand tu achète une tôle ou une barre, elle est obtenue par déformation plastique d'un lingot, ce qui au final est très très proche. Aucune lame n'est obtenue par coulée directe. Forger, n'est pas non plus sans risque, tu risques de faire des inclusions d'oxyde, et ton acier décarbure. Le taux de corroyage est peu être plus faible (encore que, la section finale est donnée donc sauf a replier ta lame (aie aie les bras :/) le taux est constant), mais d'un autre côté les produits laminés sont bien plus homogènes qu'il y a 100 ans (la métallurgie de l'acier, ça n'a qu'a peu près 150 ans).
Je suis pas spécialiste du damas mais je suis pas sur que faire un damas de corroyage de 100Cr6 et de C100 soit l'idée du siècle. Les taux de carbones sont proches (et élevés, 1% de carbone, ça soude pas bien en général). Si tu veux avoir des propriétés de ténacité améliorées, il faut a mon sens qu'il y ait un des deux acier qui prennent nettement moins bien la trempe. Apparemment, la tenue de l'affutage sur les damas est attribué au fai t que l'usure de l'acier tendre expose continuellement des carbures de la partie dure, un peu comme un pierre en fait. Mais du coup, je suppose que ça tient bien comme affutage sur un couteau (avec le mouvement de scie) mais en cisaillement pur comme dans un rabot, c'est probablement moins efficace.
Ca doit être un moteur assynchrone... le ns est la vitesse de synchronisme et n la vitesse nominale (en charge)
Sur ce type de moteur, la vitesse dépend de la charge elle varie continument entre 2950 et 2750 en fonction de la charge. Donc en principe ce N correspond à la vitesse pour une charge en sortie de 2.2kw