Je parlais des bois "de terrasse", le teck, l'iroko ne sont pas aussi durs.
J'ai travaillé de l'iroko pour une plage arrière de bateau et quelques autres pièces dont certaines tournées. L'odeur surprend tout le monde!
Même le noyer ne sent pas très bon au corroyage. Le top c'est le pin mais quelle corvée pour nettoyer les machines! J'aime bien l'odeur du châtaignier et du chêne.
Certains exotiques sont chargées de silice et pénible à respirer: aspiration indispensable.
Par ailleurs j'ai tenté de raboter de l'ipé brut, les lames ont été émoussées en quelques minutes. Il faut des outils au carbure pour ces bois là. Je vais peut-être acheter des lames au carbure pour ma combinée (Lurem C260N, 44 ans de cohabitation)
en fait si le portail et les pentures sont bien symétriques, réguliers, je pense qu'il est plus simple de fabriquer les 2 vantaux, de les solidariser en prévoyant un petit affaissement progressif de la partie centrale, de les mettre en position et ensuite de fixer les pentures.
Est ce que je me suis trompé pour la localisation ?
cordialement
j'ai eu à refaire un portillon dans des conditions similaires voir plus délicates: les pentures étaient différentes et décalées. De plus je voulais un aspect très brut. J'ai travaillé des piquets en châtaignier à la scie et à la dégau pour obtenir des pièces à peu près planes. Le choix du bois est important: le châtaigner obtenu par fendage est quasi imputrescible.
J'ai procédé à l'inverse d'une exécution traditionnelle:
les pentures ont été mises en place sur leurs gonds. Les barres droites et gauches étaient assemblées provisoirement pour garantir un alignement, Je les ai alors fixées sur les pentures avec des serre-joints puis je les ai boulonnées partiellement (là où il n'y aurait pas de lame).
J'ai ensuite placé les lames verticales sur les barres avec des vis et avec des boulons de la bonne longueur quand elles correspondaient aux pentures.
J'ai placé ensuite les écharpes et enfin toutes les ferrures de blocage.
A la fin seulement j'ai désolidarisé les barres droites et gauches.
Ce type d'habitat me fait penser à la Corse granitique, me trompe-je ?
Bon courage...
Joli travail, bel aspect, bois adapté aux intempéries mais à travailler quelle puanteur! Il a vraiment une odeur de merde au sens strict.
Par ailleurs le cumaru, l'ipé bouffent les lames de raboteuse (HSS) en un rien de temps.