C'est bien il faut apprendre en faisant!
Avec le temps tu arriveras à faire plaquer propre. Et à force d'en faire tu feras la coupe de long au niveau du tenon parallèle à l’embrèvement pour tout faire à la circulaire!
Le traçage de la bissectrice ne s'effectue pas sur l'épure en "vrai". Seulement avec ta jauge sur la pièce à tenonner (puis report avec une fausse équerre sur la pièce mortaisée.
Il faut savoir que le fait de faire l’embrèvement à la bissectrice est récent dans l'histoire. Quand tout était piqué il se faisait d'équerre comme le tenon. c'est ce que l'on pratique quand l'angle formé entre les pièces est de plus de 60°.
Il y a également une technique secrète quand c'est un embrèvement couvert
Si ton prof voit ça il va me tuer! il faut placer ta jauge de façon à ce que un angle de celle ci passe par l'about, et le bord opposé par la gorge. Cela donne un embrèvement où l'angle entre l'about et l'arase est de 90° (très pratiqué en par les boiseurs des tunnels et bcp de structures en Amérique). Ce qui fait que dans ta mortaise tu replaces la jauge de la même façon: tu traces ainsi ton embrèvement sur les joues de la mortaises (3cm pour rappel - enfin moi j'ai monté un guide de 3.5 car je suis fainéant!!).
Ben c'est chouette!
Pour les conseils, tu aurais pu mettre ta sablière en enfourchement dans tes poteaux. Car il s'agit des mêmes sections et des mêmes pointages que pour le poinçon et la faîtière. Il faut chercher le plus possible à passer par le centre, déjà pour l' esthétique et c'est la belle tradition du piquage.
Tu as opté pour le pas dans les chevrons pqp mais c'est je trouve plus long que de délarder.
Le pied de potelet tu t'es bien embêté !! Tu peux facilement faire un pied de poteau reglable avec une tige filetée de 20cm diam 20. Il faut alors percer le cul du poteau en son centre et l'emplacement dans le béton avec un poil de jeu. tu insères la tige avec une rondelle LL, un écrou, 3 cm de jeu et un 2e écrou et encore une rondelle. Tu scelles au ciment pur et peut ainsi régler en hauteur le poteau en jouant sur les écrous.
Bastien
Alors, une panne se délarde à la circulaire portative souvent de 8.5cm de hauteur de coupe, une "petite" donc.
Comme tu l'auras compris elle "s'oriente" suivant la pente du toit et sa couverture. Dans le cas de ton chantier avec sablière aplomb, elle s'orienterait le rond au dessus et la courbe vers l’extérieur - tu noteras qu'elle "tire à cœur" - afin de contraindre son propre poids et celui de la couverture
La valeur du "plat" du délardement doit être de 3cm selon le dtu pour l'appui du chevron et son clouage.
Pour tracer le délardement on trusquine - on ne peut pas taper un trait de cordex car comme elle est ronde il manquerait de la matière quand elle prendrait sa forme finale.
Pour un appui suffisant de la circulaire il faut compter au moins 15mm.
Ce qui nous donne pour un délardement sur une pente de 0 à 3o° un délard de 15mm depuis la face aplomb.
Note que pour une pente à 30*, 15mm de délard donne exactement les 3cm d'appui
De 30 à 45° on se ménage en mettant 3cm de délard toujours depuis la face aplomb
au delà de 45° les 3cm de délard sont tracés sur le chant supérieur.
Je ne prends personnellement jamais l'axe car ce délard étant parfois aussi taillé sur la faîtière je n'aurais plus assez de matière pour poser le pied au levage sur une arête cassante et pas forcement droite.
J'espère avoir bien pu t'expliquer!
Oak quand c'est posé sur mur et de grosse section - impossible à "ramener" pas comme un 8*11 en sapin - on fait au cordeau, car la sablière est ancrée dans le chaînage! bien à toi!
tu peux faire des moines droits, fil du bois vertical. On ne taille plus à la main. Rappel toi qu'une tige filetée fait 1M. Si tu veux pas moiser tu peux faire une mortaise borgne par le dessus de l'entrait. Un tenon court de 3 cm avec un mordane pour le positionnemennt ainsi que 2 tiges fletées reliées par un manchon et un ecrou borgne pour serrer... Oulah je sais pas si je suis clair là...
La chapelle est hyper importante car elle vient serrer le premier entrait lors du levage mais ne doit pas géner le 2nd lors de son levage vu que l'on ne peut pas le faire en meme temps.. il faut la tailler avec un fraisoir. bien entendu il faut que la tige passe le tenon de positionnement du poinçon.
salut! excellent pas pas! tu parles d'un livre sur les escaliers en béton, as tu déja coffré un escalier? Si oui pourrais tu nous réjouir d'un pas à pas si tu as le temps!!!
Bastien
très intéressant merci! c'est bien ce que j'avais cru comprendre sur ton carnet de notes. Il serait peut être assez facile d'informatiser cette méthode, pour voire... beaucoup d'anciens charpentiers savaient coffrer, je crois que c'était même une discipline comme l'escalier, boiseur/étaiement/coffrage.
wahou! du coup en cherchant un peu j'ai trouvé ça pour Kajmed qui semble aimer les plafonds rampants! agilbois.com/c...scalier-beton/#!
Merci Tcoucar. Pour ce qui est de l'avance variable, j'ai vu qu'il existe des entraîneurs avec 4 vitesses d'amenage, et la même chose en recul. J'envisagerai de positionner la première roue à une 30 aine de cm de l'arbre afin de contrôler manuellement le retour en remontant la table d'entrée pour pas que le bois file.
Pour l'homologation, est ce que je peux voir à l'avance avec un bureau (Veritas?) pour ne pas avoir de mauvaise surprise?
Un charpentier aurait tracé "à la herse" c'est à dire la projection des pans, plutôt que sur l'élevation...