Merci pour vos réponses,
Sur les escaliers à limon bois avec paillasse qui masque le dessous que j'ai démonté, et je me suis inspiré de ça, l'entaille est complète comme je la décris mais peu "soigneuse". Ce qui permet de tailler la marche sans avoir à recoller quoique ce soit, juste on toupille la moulure sur une quinzaine de cm. Le fait de faire ça permettait de laisser de la matière pour fixer un tasseau dans lequel la contre marche venait se visser. Dans les escaliers à limons métalliques l'entaille est bien évidement complète vu la faible épaisseur, avec le même procédé pour la mouluration quand il y a une paillasse. On en voit de belles photos de réalisation dans le tome de l'Encyclopédie des Compagnons.
Mais comme (hélas) ces sous faces ont quasiment disparu, que l'on se doit d'être aussi propre sur le dessous que sur le dessus - et donc prévoir le retrait - les options sont soit la mienne soit le défoncé de 5mm comme vous dites mais alors pour le levage je trouve que c'est d'une galère sans nom et il m'est déjà arrivé de fendre cette petite partie, d'où ma technique, merci les défonceuses queue de 12mm. Encore jamais eu de problème de retrait disgracieux pour l'instant.
tu peux faire une boite qui passe dans la raboteuse aussi, en leger cone.
Bon courage pour ta charpente! ta grenouille est un peu petite en longueur je trouve... Et aux bouts tu peux entailler pour tracer à l'axe et pas seulement les faces de tenons mortaise, ça sert souvent! j'ai aussi une cale à percer à la forme d'une échantignolle, pour pouvoir la maintenir avec le pied, gare aux poignets, et ça me fait un gabarit pour tracer les echantignolles aussi!
Humm le plateau va tuiler puis peter je pense... Pour la tuile, rainure le dessous, comme ça il va bomber plus que creuser... Pour la fente, croise les doigts!
Dommage, du coup ça saborde le limon central! Sinon j'aime bcp ton double poteau d'arrivée avec le retour de la main courante!
Bonjour kaj Je redéterre le sujet car j'ai eu un peu de temps pour me pencher dessus et j'ai relu le livre de etiennedesthuilliers.
J'ai suivi ta démarche pour tracer la section d'équerre mais qqch me chiffonne. Cela ne résout pas le principal problème qui est le passage des niveaux entre eux et surtout entre la partie droite en plan et la partie débillardée. Plus la rampe (ou le limon) est épais plus cela se voit et donne un casse prononcé.
Je me suis peut être raté dans la compréhension.
1 Dans mon épure j'ai développé impeccablement la courbe intérieure. Celle qui doit "monter le plus vite" mais c'est peut être là mon erreur. Je pensais garder l'arrête Haute / Intérieure comme ligne de réference autour de laquelle ma section tournerait. J'ai fait mes élévations de la courbe haute en utilisant les rayonnantes comme toi. Mais c'est là que ça ne me va plus.
2 Ce que je comprends c'est qu'il faut "vriller" sans chercher à rester face aplomb. Mr Desthuillier part du dessous car il pose ses pièces de bois fines sur une bandelette métallique. C'est donc l'axe qui devrait être développé, donnant raison à sylvainlefrancomtois, pour déverser autour de lui.
3 J'observe que les débillardements des dessous limons sont suivant le balancement pour clouer les lattes qui tiendront le plâtre. Ne faudrait il pas placer notre section, d'équerre au rampant suivant cette ligne de niveau qui ne rayonne pas?
Je cherche, je creuse!
Bastien
En haut suivant la méthode classique "pure"
En bas la "vrille" suivant le balancement.
Ça peut marcher pour une rampe avec barreaudage mais ce serait sans doute vilain si nous avions des balustres carrés.
C'est vrai que l'on ne voit pas super bien sur mon épure. Le balancement est effectué par le développement de la courbe extérieure de la rampe, superposée avec les marches. Ce qui, élevé des 900 mm, me donne la courbe en bleu foncé sur l'épure. J'ai pensé à la "vrille" en me disant que si je venais à placer un matériau souple de la section de la main courante et que je le faisais plaquer sur mon balancement j'aurais la parfaite régularité de ma courbe.
Bonsoir, le pb exposé c'est surtout selon moi, le passage de la partie droite à la partie courbe.
Yep j'ai une petite technique pour l'angle des crémaillères, afin de ne pas tasser la courbe, sur l'élevation de la crémaillere, faire filer le nez de la marche suivant celle d'angle (le "cercueil") avant de mettre le coup de compas depuis les nez (3cm) et idem sur la 2e élévation mais cette fois avec le nez de la marche d'angle... Ensuite je corrige à l'oeil et je place le mi bois au niveau de la marche d'angle, la 2e cremaillere toujours un tout petit peu plus haute que la 1ere.
Bastien
Sylvain, je me permets, la règle du 2/3 1/3 est un mythe qui ne passe pas au calcul. c'est plus une proportion esthétique. La retombée seule compte, et les fibres en traction au niveau du cantilever.
Pour l'assemblage en question, un mi bois sur du 7.5, meme à l'envers avec une tige filetée pour eviter le cisaillement, à vue d'oeil, ça me parait leger... pourquoi ne pas faire filer un peu la poutre portée et mettre une queue d'arronde type arrunda, mais inversée? tu peux passer en 10.5 22.5 pour une esthétique moins "maigrichonne" je pense...
Jonhatan, tu aurais pu nous mettre un plan à l'échelle!
Ah je lisais 1200 pour le porte à faux du poteau!
Ce qui me fascinera toujours ce sont les poussées en jeu! ça tient et en tant que charpentier escaliéteur j'arrive pas à tout expliqué sur "qui pousse quoi" et "qui rétien quoi?"
Très belle réalisation. Impressionnant la pénétration des barreaux dans la main courante... C'est au numérique aussi ou au laser sur place?
merci!
Oui il y a 2 paliers, la Première volée a une pente plus douce car elle dessert une porte de service.
Pardon j'avais mal lu, oui l'emmarchement est le même...
Merci, tout est dans la croix du palier ;-)
Le jour où nos archis et nos ingénieurs se repencheront sur le trait il faudra qu'ils soient humbles par rapport à ce savoir populaire... Ils déçoivent trop souvent donc je rajoute un peu de piquant!
Une belle marque de serre joint!
C'est en soi le palier qui contrevente car formant un panneau indéformable (comme l'osb d'un mur ossature bois) mais à l'ancienne c'est comme l'a expliqué Sylvain, d'où le plaisir d'en mettre une!
1 semaine à 2. 1 journée de pose.
Salut, il n'y a pas de mi bois mais 1 piece d'un seul tenant et 2 pieces avec barbes, le tout est cloué au pétard.
Bien vu la tige! par contre ça fait des sacrés moments au niveaux arba/entrait vu à la hauteur ou tu as placé tes entraits...
Yep! C'est très très très décoratif là... Les fiches sont théoriquement en traction donc le tenon mortaise ne passe pas... enfin vu la configuration je serais curieux de la voire chargée.. Tu nous montreras?? Bon levage!
400kg c'est même pas le poids d'une ferme... aucune inquiétude, même avec une sapine et un treuil. tu élingues vers le 1er tiers bas la structure triangulaire sur la liaison des 2 "murs" avec une longue et tu mets un autre palan entre le crochet et le point haut pour régler.. pose toi sur des calles suffisamment haut pour mettre du biais au départ et faire poser les pieds tout de suite.
C'est quoi le problème avec les toubibs Roumains?