Boris Beaulant comme je l'ai dit en première phrase, je salue l'initiative et il n'est pas question ici d'agresser qui que ce soit.
Margot est certainement aussi passionnée d'ergonomie que je suis passionné d'étoiles et elle est sûrement autant ergonome que je suis astronaute.
Ça n'empêche pas d'avoir des tas de discussions intéressantes et passionnées sur le sujet et d'en tiré des deux côtés un apport certains.
Ce que je dénonce c'est le galvaudage d'un métier qui aujourd'hui qui souffre d'être mis comme étiquette à beaucoup de chose qui ne le sont pas.
C'est comme ceux qui mette bio sur des pesticides, photographe sur des instagrammeur, ergonome sur des graphistes, community manager parce qu'ils ont un compte twitter ou encore serrurier sur la voiture du plombier chauffage parce que tant qu'à faire...
Vous avez saisi l'idée, ça fait juste du tort à la profession et c'est bien dommage.
Margot Nadot Merci pour la sincérité de ta réponse, j’apprécie. L’UX est récent mais l'ergonomie existe depuis longtemps. On ne l'applique que depuis peu au métier du web.
Je me rappelle d'une discussion avec M. Olivier Sauvage autour d'un verre l'année dernière, un homme fort sympathique en passant, où l'on se remémorait les débuts du web d’avant Google et justement sur les évolutions du métier où l'on était tous des bricolo-webmasters et on inventait le web tous les jours.
Il ressort de cette discussion qu’entre les ergonomes de métier ou d’école va-t-on dire et les profils comme le tient plus autodidacte si je peux me permettre ne se caractérise pas forcément dans les moyens, bien qu'ils y soient souvent corrélés, mais dans l'approche plus scientifique d'un côté et plus instinctive de l'autre.
C'est d'abord un métier d'observation, la technologie ne permet d'observer que plus finement la chose.
Kentaro, Le web d’aujourd’hui n’est pas bien différent de celui d’hier. Il s’est juste industrialisé fortement rendant bien difficile l’artisanat comme dans tous les métiers qui s’industrialise.
On remplace les hommes par des machines ou des hommes-machines spécialisé dans la même et unique tâche avec des noms différents. C'est le monde moderne aussi triste soit-il.
Super ! Un adepte du BÉPO. Je suis content de ne pas être tout seul :) Joli projet, je trouve les claviers typematrix un peu cher. Sont-ils confortables ?
Ce commentaire est tapé en bépo bien sûr !
Personnellement je suis passé de 40/42 mots/minutes à 85 mots/minutes avec un records à 107.
Ça m'a permis d’apprendre à taper à 10 doigts sans regarder le clavier, ne plus avoir mal au doigts en tapant toute la journée et cela m'a apporter un vrai confort et plaisir de pouvoir respecter la langue française un minimum dans ses accents, guillemets, apostrophe et autres caractères que l’on ne retrouve pas sur un clavier standard.
Tu as le pavé en grâce à la touche Fn dans le coin bas/gauche. Regarde les caractères en bleu sur le clavier. Après est-ce aussi pratique qu’un vrai pavé numérique ?
julpec merci pour ton retour !
Très sympathique, un stock bien fournis, la possibilité de prendre des petites longueurs à petit tarif mais le choix est limité et à voir sur place uniquement. Le Douglas en C18 est un bon choix 2 globalement très propre pouvant parfois se frotter à du choix 1. Coupe à la demande pour les grandes longueur pour le transport. Le personnel accueillant et serviable. Les tarifs pratiqués sont dans les moins élevés de ce que j'ai trouvé dans la région.
Vous pardonnerez le pavé pour ceux qui me lirons jusqu'au bout.
-1 bene569
Pour ce jugement fort hâtif sur ma personne.
J’ai touché mon premier rabot avant que les ordinateurs prennent domicile dans nos maisons.
J’ai appris les rudiments de la menuiserie tout gamin en courant dans les pattes de mon père (qui n’était pas le moindre du monde menuisier) tout simplement transmission orale comme il se faisait bien souvent de maître à apprentis tout bêtement.
Plus tard j’ai fais mes études d’ingénieur avec des Memotech et consorts et appris à faire du dessin technique sur papier car la DAO perçait à peine le secteur.
Alors je pense pouvoir dire en étant assez honnête que j’ai appris à usé de littérature avant d’usé du Youtube.
Contrairement à ce que tu avances je crois que c’est loin des beaux livres reliés aussi centenaires soient-ils que ce sont transmises bien des traditions du métier car bien souvent peu d’apprentis ont les deniers nécessaire à s’offrir une belle collection, surtout en 1769 !
Ce n’est plus le cas aujourd'hui où l’apprentissage est encadrer de cours, d’écoles et de professeurs.
Je trouve que prendre de haut en étalant ta connaissance historique n’aide en rien les personnes qui cherche ici des réponses.
Par ailleurs je suis très content de savoir que tu parles allemand, cela aide énormément à répondre à la question d’Étienne. Je suis persuadé qu'il te remercie de cette information pertinente.
Néanmoins +1 pour dneis effectivement internet est une magnifique opportunité de partage de connaissances et aussi un piège où l’art et la manière se perde très vite et j’en ai subis très certainement beaucoup de travers au jour où j’ai voulu retoucher de mes mains les planches de mon enfance qui me manquaient et en apprendre plus que ne m’avais transmis mon père.
Au moins tu as le mérite de dire les choses de manière juste, simple et agréable contrairement à la personne qui t’a précédé.
Comment on tombe dans un tel travers et qu'on en arrive à se poser la même question qu’Étienne ?
Quand j’ai souhaiter apprendre concrètement l’ébénisterie, en tout cas en apprendre plus que ce que je ne savais et me tourner vers le savoir faire, mon premier réflexe a été d’aller à la FNAC… où l’on m'a regarder avec de grand yeux et j’en suis repartis avec l’art du bois. Gros livre où j’ai appris des choses sur le débit du bois mais malheureusement pas grand choses sur pourquoi tenir son ciseau à bois biseau haut ou biseau bas et les milliers de questions du genre que j’avais.
J’ai lu un autre livre la menuiserie (Eyrolles) trouvé chez Durance, librairie réputée. Plus sympa déjà mais le pied tourne vite du côté de l’électroportatif et des machines outils.
J’en suis ressorti avec beaucoup plus de questions encore.
Alors j’ai chercher en ligne, sur Amazon etc... mais franchement que acheté ? Pas de produit miracle. Et la littérature française en ligne ? Faible voire inexistante comparer à la pléthore anglophone. Voilà comment aussi on en arrive à lire anglais pour apprendre.
Et Youtube ! Ah mais regarder ce gars, il utilise un couteau pour marquer le bois ! Pourquoi ? Je vais regarder pour comprendre, car dans mes livres, auto-proclamer bible du bois pour l’un. On ne parle pas de ces choses là.
J’ai d’ailleurs apprécier y voire des vidéos françaises bien expliquée. Il y a seulement un ratio de 10 vidéos anglaises pour 1 françaises qui fait que le contenu arrive plus vite en anglais. Ensuite quand on commence à découvrir un truc un anglais, on cherche le terme anglais et donc la prochaine littérature ou vidéo sera en anglais, ainsi de suite.
L’internet du test d’outil que ce rabot de marque est meilleur qu'un autre poussé par des auteurs plus ou moins sponsorisé n’entre pas dans ce que je mentionne.
J’ai juste pris énormément de plaisir à découvrir les explications d’un Paul Sellers par exemple. Ça m’a juste donner envie de continuer à creuser et de persister dans mon envie de faire des mortaises à la main.
Ce qui me désole dans ces réponses c’est que j’appuie sur le fait qu’une bonne partie de l’histoire du travail du bois est française et que nos homologues d’outre atlantique y puisent leur ressources.
Ce qui me désole encore plus c’est que j’ai le sentiment qu'on a fait le procès de personne qui ne demande qu'à ce qu'on lui enseigne le mieux faire. Merci bene569 tu peux dire ouf, j’ai ravalé ma salive tu as coupé mon envie de participer à ce site et d’en apprendre plus sur le travail du bois à travers des personnes comme toi.
Mais je suis content car j’ai découvert les éditions Vial, c’est la première fois que j’en entends parler. Je vais donc creuser ce sujet dans mon coin et un peu moins participer ici. « Né avant internet » j’ai l’impression d’être un gamin de 20 ans dont l’élite raille la naïveté.
Ce qui est certain, c’est que cela ne change pas mon avis sur le fait que les français, sur le travail du bois, brillent par leur absence sur ce media qu'est internet vis à vis de leurs homologues anglophones.
Cela participe énormément à ne pas faire connaître, à ne pas mettre en avant, à garder anonyme le brillant savoir faire qu’est le notre (dans bien des sujets d’ailleurs) et toute les connaissance qui vont avec. Et surtout cela laisse libre court à d’autre de s’attribuer ce savoir faire…
C’est bien pour ça que je réponds oui à la question d’Étienne qui trouve la littérature française un peu pauvre. Oui je trouve aussi. De ma hauteur, elle est pauvre, anonyme, pas accessible.
Un conseil bene569 si je peux me permettre. Puisque tu as la chance d’avoir la doc, ouvre un blog, partage, écris, publie, donne ta connaissance aux autres. Fais-la vivre ! Tu pourras te dire mille fois ouf et être rassurer à vie d’avoir perpétuer ce savoir là et inverse cette tendance.
Je trouve l'initiative excellente néanmoins quelques chose me chatouille le radis et m'irrite profondément.
Sommes-nous des menuisiers ou ébénistes parce qu'interessé à la question, parce qu'on touche des bout de bois toute la journée ?
Est-ce que parce que j'ai lu comment faire 10 meubles facile en palettes recyclées je deviens un professionnel des métiers du bois ?
Je travail avec des ergonomes au quotidien.
Ux-designer, Ui-designer, graphiste, illustrateur, intégrateur, développeur, devops, architecte, dba... Et ergonome.
Des métiers différents, aux formations differentes, non interchangeable !
Certains passent un bout vie pour sauter d'une spécialité à l'autre.
Je reçois régulièrement en entretien d'embauche des personnes qui se revendique non pas un mais la moitié de ses status à la fois à moins de 30 ans et qui malheureusement ne passe jamais l'entretien théorique. Beaucoup de charlatan pour peu de génie.
Car aujourd'hui l'ergonomie c'est comme le bio dans la bouffe. On la massacre on la fou à toutes les sauces. C'est le terme à la mode, comme l'étaient les UX il y a deux ans.
Alors, s'il vous plaît, arrêter de massacrer ce métier. Le fait de lire un bouquin ne remplace pas des études de psychologie d'interface homme-machine et faire une séance d'observation ne fera pas de votre bon sens la moindre qualité d'ergonome.