Bonjour Étienne,
Certes j'ai commis quelques erreurs lors de cette restauration, mais je n'avais que peu d'informations a disposition et je ne suis pas spécialiste en rabot. Mais heureusement que je n'ai pas attendu d'être spécialiste car aujourd'hui je l'utilise.
J'ai décidé de le remettre à neuf car je souhaitais me l'approprier. Nombreux sont les rabots anciens usagées et je ne voulais pas investir dans du neuf. Le restaurer est aussi un moyen d'apprendre a le connaître.
J'ai redresser le fer car son affûtage en avait besoin, il y avait quelques impacts. Par la suite j'ai réaliser un léger biseaux sur les côtés afin de ne pas avoir de "pointe" qui marquent le bois.
La semelle a été redressée car elle en avait besoin. J'ai appris par la suite qu'elle ne devait pas être parfaitement plane.
Il s'agit d'huile de chanvre pure qui vient nourrir le bois. Hormis un légère teinte, cela n'a aucun impact sur son aspect extérieur.
Bonne journée,
Axel
Merci Kaj ! C'est drôle car au début je l'avais justement nommé "un nouveau bureau" car comme toi j'avais pensé à l'art nouveau-nouveau haha
Merci Boris ! La nacre (synthétique) se voit peu sur les photos. Elle se situe entre toutes les liaisons entre les pièces cintrés à la vapeur. Si tu regarde la photo en vue de côté, tu l’apercevras sur le chant de la structure qui soutien le plateau
Merci pour le partage Herlem, et le compliment aussi. Effectivement il y a des ressemblances avec le projet de Blanche, surtout la quantité de moules et de gabarits nécessaires à la réalisation d'un tel projet !
Merci infiniment jeanalainyvon, ton message me touche profondément.
Concernant la première photo, le flou du mouvement, il me semble que, de mémoire, je racontais à mon collègue comment on allais procéder pour le cintrage. Aucun outil donc, seulement un geste à blanc.
Je n'ai malheureusement pas plus de photos en stock, mais promis, j'en ferais d'autre un jour !
Bonjour, il y a beaucoup d'assemblages différent dans ce projet. Pour la structure, les côtés cintrés/chantournés sont assemblés à mi-bois. La ou se trouvent des pièces de nacre, se cachent des goujons en dessous. Des biscuits ont été utilisés pour faciliter l'assemblage du piètement. Les tiroirs sont assemblés à rainure-languette. Je vous invite à regarder les plans si vous voulez plus de détails :)
Merci ! Bien vu pour la référence de Eames, cela faisait bien parti de mes inspirations, tout comme les fauteuils lounge de chez Thonet !
Merci ! Le rembourrage à été sous-traitée à un professionnel. Cependant il est interchangeable si bris il y a. J'ai réalisé 2 coques en panneaux cintrés plaqués. J'ai incrusté des écrous à griffe dans celle du rembourrage qui sont reliés aux 4 vis noir qu'on voit au dos. Le rembourreur a donc fixé le rembourrage (latex 100% naturel) sur la coque en respectant les formes et galbes, puis il a tendu et fixé le tissu (mix entre fibre animal et coton de mémoire) à l'aide d'agrafe au dos de la première coque (puisque la deuxième coque vient par dessus, le dos de la première coque n'est pas visible). Le rembourrage a fait un travail d'exception car les formes étaient vraiment complexes et proches des limites des matériaux
Effectivement l'impression est parti de Eames mais aussi les fauteuils lounge de chez Thonet. Merci ! Concernant le prix de vente, il n'y en a pas car il s'agit d'un projet de fin d'étude, donc difficile de chiffre un prix la dessus. Les matériaux et la sous-traitance (rembourrage + piètement métallique) s'élève à 1000-1200$CAD de mémoire, à cela il faudrait rajouter les heures de fabrications. Pas loin d'une centaine il me semble, et faudrait pas s'amuser à rajouter les nombreuses heures de conception haha
Effectivement, bien vu ! J'ai pas vraiment fait attention aux mesures en métrique car elle a été réalisé en impérial (pouces, pieds et compagnie). Merci pour vos commentaires !
Merci ! Effectivement il est agréable, ce que j'ai particulièrement c'est le "ressort" dans le dossier grâce a la flexibilité de la pièce en lamellé-collé qui fait le lien entre assise et dossier
Tout à fait, des chaises artisanales seront facilement 3-6 fois plus chères que des chaises industrielles et ceux qui vendent des chaises hors de prix c'est l'industrie du luxe, elles sont de bonnes qualités mais ces entreprises en vendent seulement parce qu'ils ont un nom connu et des techniques de fabrications connus depuis longtemps. Je pense à Thonet par exemple !
Merci ! Ils n'ont pas été conçu comme un ensemble à la base mais effectivement je les utilise ensemble pour l'instant. Je pourrais prendre une photo, mais je t'explique pas le chantier qu'il y a sur le bureau.. haha
Merci Trentesixseb ! La technique de cintrage avec presse sous vide est utilisé pour le cintrage de l'assise et du dossier. Ce sont des panneaux cintrés plaqué en chêne blanc. En réalité l'assise et le dossier sont composéees de deux âmes chacune. Une servant à accueillir le rembourrage, l'autre servant de structure visible et plaquées. Pour réaliser ces coques à la presse sous vide, le procédé est relativement simple : 1. Se procurer des panneaux cintrables type "Perform". 2. Fabriqué un moule solide avec la forme défini. 3. Découper aux mesures brut les panneaux + les placages (le jointer au besoin). 4. Encoller les surface, ni trop, ni trop peu. 5. Les placer dans le sac sous vide, protéger avec du papier. Au préalable, arrondir les coin pour éviter de déchirer le sac. 6. Sceller le sac et démarrer l'aspiration. 7. La rigidité du sac force les panneaux + placage à épousé la forme du moule. 8. Démouler environ 1h plus tard et laisser reposer au moins 1h. 9. Après ça, c'était la mise en forme, puis placage des chants, affleurage, ponçage et hop !
Salut !
Non ce n'est pas le placage qui maintient le tout cintré mais bien un ensemble. La composition des coques est la suivante : placage .6mm en chêne > panneau cintrable 5/16" > panneau cintrable 3/16" > placage .6mm en chêne. Il y a donc 3 fines couches de colle entre les panneaux et placage. Au final c'est la colle qui fait le lien mécanique entre tout ça.
Effectivement il y a du retour, mais pas tant que ça. De plus ce n'était pas vraiment problématique puisque je pouvais m'adapter. Par contre pour les cintrages du bois massif j'ai eu pas mal de retour et ça m'a fait recommencer plusieurs pièces
Merci pour ton retour ! Pour la cassure de la ligne verticale il me semble qu'on s'était déjà fait la réflexion avec mon professeur lors de l'évaluation, et si on parle de la même chose, il s'agit d'une illusion dû à l'angle de la caméra (en plongée). Si je prend une photo de face à cette ligne verticale, la cassure disparait. Est-ce bien ce dont tu parlais ?
Merci Kentaro ! Pour le placage, c'est plus ou moins petit morceau par petit morceau. En fait pour la découpe des pièces, on peut faire ça à la scie à placage avec un gabarit mais c'est long et les sources d'erreurs sont nombreuses. Dans mon cas nous utilisions un gabarit de découpe de placage sur le banc de scie. C'est forcément moins long et surtout beaucoup plus régulier. Cependant, une fois que toutes les pièces sont découpées, ils faut les assembler ensembles, une à une, en étant sûr de ne pas créer de décalage. Il faut donc travailler avec un plan à l'échelle 1:1 pour s'assurer de notre régularité après chaque pièce posée et faire les modifications nécessaires.
Salut Vic66 ! Merci pour ton retour et je suis totalement d'accord avec toi ! Cependant c'était un projet imposé, on avait peut de liberté de conception. Le plateau n'est pas fixé autre que par des tasseaux. Je pensais donc (un jour) défaire le plateau et en faire un autre qui pourrait s'ouvrir sous la forme d'un abattant. Et j'utiliserais la marqueterie comme tableau, mais ça c'est pas encore fait haha
Haha 15 ça me va ! Mon professeur m'avait évalué un 65% pour l'ensemble du projet il me semble, il était assez sévère et exigeait la perfection même là ou ce n'est pas nécessaire ! Ah les maîtres ébénistes..
Oh et pour l'école, je n'y suis plus depuis 2 ans mais j'ai fait un CAP Menuisier + CAP Ébéniste chez les Compagnons à Grenoble puis ensuite 3 années à l'École d'Ébénisterie d'Art de Montréal (au Québec)
Merci Ebenober ! Mais je suis pas vraiment un cousin, je viens de la région Rhone-Alpes ! Je me suis expatrié quelques années pour me former aux techniques nord-américaines !
trente six seb Ah oups, pardon pour l'oubli des pieds... une petite erreur dans une liste de débit, ça fait vite des quiproquos... :p
Merci Nekoswoodshop ! Aurais-tu une illustration de ce à quoi ressemble un trusquin à découper japonais ?
Merci etiennedesthuilliers !
Haha, oui et non ! J'ai un petit stock d'ébène de Macassar chez moi que j'ai récupéré aux... poubelles ! Dans une entreprise qui fabriquait des coffrets de luxe. Le reste des autres placages ne sont pas si chère, il y a un bon fournisseur proche de chez moi
Merci Ismael ! Oui pour le collage une presse à vérin manuelle avait été utilisée. Une presse hydraulique aurait aussi fonctionné mais cet équipement est beaucoup plus chère. Les petites presses d'imprimeurs fonctionnent aussi. Les presses sous-vide font aussi un bon travail. Et en dernier recours j'utiliserais un petit montage avec des pièces de bois et des serres-joints, ce n'est vraiment pas la méthode la plus efficace mais à défaut ça peut fonctionner
Oui l'ébène aux poubelles est un scandale mais une réalité. Ces entreprises utilisaient des coupons de grandes longueurs, donc j'ai principalement récupérer des chutes ou des coupons un peu plus long mais qui possédaient des défauts (défauts relatifs puisqu'on parle d'industrie du luxe). Le fournisseur est Nagam Placage, mais je suis à Montréal au Québec en ce moment, donc pas vraiment intéressant pour la France !
Merci Vic66 ! Effectivement il a bien un loup, mais ce n'est pas en lien avec cette série, bien essayé :p
Cela risque de prendre un peu de temps avant que j'en refasse, je suis en ce moment au Québec et je n'ai pas de scie à chantourner dans mes ateliers, je prévoit de quitter le Canada pour retourner en France à l'automne 2021, donc une fois que j'aurais réinstaller mon atelier, je pourrais m'y atteler si je n'oublie pas entre temps haha.
Félicitations ! C'est bel et bien la princesse Mononoké ! Effectivement certaines pièces étaient très cassantes, c'est d'ailleurs pour ça que je n'ai jamais pris le temps de terminer la marqueterie miroir de celui en ébène et sucupira car j'avais beaucoup de réparations à faire, peut-être un jour.
olute Bien essayé mais ce n'est pas ça non plus :)
Le merisier est-il plus lourd que le noyer ?
Ici au québec, on en trouve pas mal du merisier et de nombreuses sortes d'érable. Ils sont parfois difficile à différencier car même si l'érable est généralement plus clair que ce morceaux, on trouve de l'érable moins qualitative qu'on nomme de la "plaine" et qui pourrait être ce morceau si le bois est vraiment plus lourd.
Bonjour Raphy, effectivement le système de bloquage n'est peut-être pas très clair sur le plan. En fait il est composé de 4 pièces : Le bloc, le goujon avec le clou et la clef.
La clef à une forme de sifflet, je l'ai taillé au couteau avec un léger angle au niveau du sifflet pour qu'il vienne bloquer la tige. Lorsque la clef bloque le goujon, son extrémité dépasse sur le bas ce qui permet d’enlever la clef facilement en la tapotant sur une surface. Si mes explications ne sont pas suffisant clairs, fait le moi savoir je ferais une petit dessin ;)
Merci Ismael pour ton retour et je suis heureux d'avoir pu t'aider à faire la vaisselle :D