Je prends toujours ces indications comme approximatives. Si c'est bien le séchage de la colle qui compte, alors ça ne dépend pas que de la température, mais aussi de l'humidité relative. Et alors, pourquoi est-ce que le fabricant ne la précise pas ?
Par ailleurs, la variation de la concentration va dépendre de l'épaisseur de colle. Là, aussi, on ne sait rien.
Bref, pour moi, ça tient de l'ordre de grandeur. Si tu as besoin d'1/2 heure et que c'est indiqué 6 minutes, change de colle, si c'est 10 minutes et pas trop critique en terme de résistance, vas-y.
Mais si tu veux faire des calculs, tu prends l'équation d'Antoine pour avoir la variation de la pression de vapeur saturante et donc, à l'ordre un, la variation de la vitesse d'évaporation (le coefficient de diffusion de l'eau dans l'air ne variant pas significativement). A la louchette, je dirais que tu peux ajouter 25% du temps.
J'ai réfléchi un temps à cette problématique quand j'étais en appart.
La solution que j'avais envisagé était la location/achat d'un garage.
Ma découverte de la menuiserie a fait qu'à l'époque j'étais sur de l’électroportatif. Maintenant, je regarderai le problème avec l'approche des outils manuels : moins de bruit, plus compact, moins de poussière. (voir blog t2 woodworking). Autrement dit, plutôt que de chercher un local qui va avec une pratique, regarder si on ne peut pas adapter la pratique au local (j'avais un 3 pièces dont une inutilisée ceci dit).
Mon problème s'est résolu bien vite avec l'occasion d'un achat/revente et le passage à une maison. N'empêche que même si je garde l'usage de machines, je développe beaucoup l'usage des outils manuels ce qui m'évite la dégau rabot, et la grosse aspiration qui va avec. Même avec une maison, les m2 sont comptés.
A massy, il était question de faire un atelier au niveau municipal (il y a eu des annonces sur cette plateforme) et je ne sais pas où ça en est.
Je mets ici mon point de vue : interdire.
Parce que faire offre, c'est prendre les gens pour des pigeons parce qu'il se passe la chose suivante :
- le vendeur espère en tirer 100 euros mais se dit que peut être que des gens y verront plus de valeur.
- un acheteur arrive, et propose 70, on lui dit de repasser.
- un autre dit 150, et hop c'est tout benef.
Je dirais bien que les personnes qui veulent ce genre de procédés peuvent aller voir les sites d'enchères et que la pratique dépasse la cadre de la "communauté".
Je pense qu'il y des confusions entre raboteuse et dégauchisseuse de la question, la machine qui combine les deux se nommant raboteuse-dégauchisseuse.
Quoi qu'il en soit, pour compléter Neiru et titimaster j'ai longtemps étudié ces solutions pour me convaincre que ce n'était que du bricolage qui n'irait pas loin. Avant l'explosion du nombre de machines au milieu du 20ème, on corroyait à la main et c'est loin d'être herculéen. De plus, l'inconvénient des machines stationnaires est la capacité. Il y aura toujours un cas où ce ne sera pas assez grand.
Bref, j'ai investi dans l'apprentissage de l'affutage, de rabots et dans la technique de corroyage des bois qui va avec et je n'en suis que plus heureux.
Si on parle de tailler un bout de matière, les mathématiques offrent plusieurs moyens. Par exemple, par ordre d'étude (ou de difficulté ?) croissant : la trigonométrie que l'on découvre au collège, l'algèbre linéaire dont parle Kentaro découverte au lycée, ou encore la géométrie descriptive dont Sylvain ou kaj sont des grands promoteurs ici pour notre plus grand plaisir.
Une fois que l'on a dit ça, qu'est-ce que l'on choisi ? Et bien ça dépend, et de plusieurs choses. Déjà de ce que l'on sait faire ou de ce que l'on est prêt à apprendre. Ensuite, du problème posé dont dépend l’élégance de la résolution. Enfin, la méthode de travail à l'atelier.
Et oui, la résolution du problème n'est pas une fin en soit ! In fine, il faut tailler le bout de matière. On a deux types d'outils à notre disposition, des outils de mesure/traçage et des outils de taille.
Parfois, ces deux outils sont combinés. Exemple : la scie à format où on a un guide d'angle.
Avant tout, ce qui importe est la partie mesure/traçage car on bascule dans le monde physique qui vient avec son lot d'imprécision et de praticité.
Illustrons mon propos avec le problème de Kentaro.
La trigo serait un enfer. La méthode n'est pas élégante et source d'erreurs de résolution.
L'algèbre est puissante et fourni un angle. On peut facilement enchaîner les calculs pour tout un cas de configuration. Oui, mais mon résultat est 67,5432...° De quelle précision ai-je besoin ? Ai-je cette précision ? Suis-je capable de tracer cet angle ? Peut être ou peut être pas.
L'usage de l'art du trait sera plus long mais élégant aussi, moins généralisable mais il offre un angle à reporter. Après tout, je me fiche de la valeur. Une fausse équerre et hop, je trace. Peut être que je limite ici mes erreurs ?
D'un point de vue historique, l'art du trait était utilisé par les artisans batisseurs, car point de calculatrice ni de règle à calculs. Le cosinus d'un angle ferait une belle jambe à un charpentier du 15ème.
En résumé, la borne démarche de réflexion combine mathématique et métrologie pour le dire de manière pompeuse. Il n'y a aucune solution ultime et l'étude de l'histoire permet de mieux comprendre les approches.
Pour finir, je peux t'indiquer cet ouvrage du domaine public qu'on peut aussi trouver en version papier : Practical geometry for builders and architects by Paynter, J. E
archive.org/de...age/n5/mode/2up
Je peux recommander aussi les livres de Jim Tolpin qui offrent une approche simple de méthodes historiques.
Si on en est à supprimer les commentaires des fournisseurs, alors il faut le faire sur tout : livre, outil, formation...
Par contre, je serais bien heureux d'avoir la possibilité de dire : J'utilise ce fournisseur/cet outil/... afin d'avoir la possibilité de contacter une personne pour avoir un avis en privé.
Pour la petite histoire. Un membre n'était pas content suite à un commentaire de ma part sur une formation car ça défrise dès qu'un avis ne soit pas tout beau. C'était d'ailleurs peu de temps avant le ramdam entretenu par des personnes n'ayant pas testées la formation en question. J'ai décidé de supprimer tous mes retours d'expérience, positifs comme négatifs. Quoi qu'il en soit, ma décision me fait gagner du temps en ne rédigeant plus d'avis. Après tout, si pression est faite pour supprimer les avis avec une part de négatif (car oui, j'étais nuancé, pas comme la personne citée par Boris), autant tout enlever.
Et pour être honnête, j'ai beaucoup hésité à continuer à venir ici après ce que j'ai pu lire en public ou en privé ces derniers temps à cause d'une poignée de personnes. Pour l'instant, j'ai décidé de rester parce que le bénéfice reste supérieur, mais las de créer des fiches au gré des découvertes.
J'utilise les pfeil (cf section outils) qui m'apportent pleine satisfaction. Aucune idée pour les marques que tu cites. En terme de prix, c'est dans ton budget. Il sarrivent déjà bien affutés, ce qui permet de savoir ce qu'est un ciseau qui coupe et donc de savoir quel objectif d'affutage atteindre.
Cependant, outre les points mentionnées par les autres sur le biseau latéral, le choix du matériau du manche et sa forme sont à prendre en considération.
Pour les pierres, je peux conseiller aussi les norton india qui sont à l'huile. Faire une recherche, on en a déjà beaucoup parlé avec d'autres. Norton fait également des pierres à eau.
Je vais essayer d'apporter une réponse nuancée mais pleine d'hypothèses.
La colle D3 est une colle ayant une base PVA. Pour la rendre D3, il semble commun d'ajouter un réticulant. C'est la différence avec une D1 ou une D2. Mes connaissances en chimie sont trop médiocres pour juger de la stabilité du système. Ceci dit, je vois deux options.
Soit pour des raisons de perméabilité du contenant, la réaction est capable de se produire en stockage et donc la colle aura commencé à polymérisée. Soit le réticulant se dégrade auquel cas, lors de l'application, la réticulation ne se fera pas (ou moins).
On peut aussi imaginer d'autres problèmes comme le biocide ne faisant plus son office.
Si la propriété D3 est critique, je prendrais du neuf. Si c'est pour un usage classique et si l'aspect de la colle est correcte (pas plus visqueux, pas granuleux, sans crémage de la suspension), alors je l'utiliserais comme une D2 (C'est d'ailleurs mon cas, j'ai de la D3 qui me reste et je l'utilise, pas plus tard que ce week-end encore)
Enfin, si tu préfères le risque zéro, faire un don du pot à un amateur qui se fabrique un gros lamellé collé :)