Ce n'est pas la lumière qui va déterminer l'épaisseur du copeau, là tu fais erreur. C'est la profondeur de coupe.
La lumière est là pour limiter l'arrachement.
- On ouvre la lumière (pour les modèles qui possèdent une lumière réglable pour quelques euros de plus)
- On positionne le fer puis le presseur
- On resserre modérément. Trop et le fer ne bougera pas lors du réglage, pas assez et il reculera lors du rabotage.
- On ajuste le fer pour qu'il sorte à peine, comme dit Oak.
- On réduit la lumière, sans taper le fer.
Une lumière trop réduite par rapport à un fer généreusement sorti conduira au bourrage.
L'inverse à de l'arrachement en contre-fil.
PS : on s'assure que le fer soit parallèle au fût du rabot, idem pour le presseur.
Peut être ça ?
Motifs ornementaux : profils et moulures de Léon Jamin
Si on parle d'établi traditionnel, alors je suis allé voir Schwarz
En particulier, ici :
blog.lostartpr...2020_v5.1-1.pdf
page 172. J'ai pris ça comme base pour décider des miens. Mieux vaut en faire quelques uns puis ajouter à l'usage.
Ensuite, il faut plus de détails : positions des presses, des pieds et la façon dont est pensée le maintien des pièces.
J'irai voir ça : blog.lostartpr...EVISED-2023.pdf
Donné gratuitement en pdf par l'auteur.
Il est normal d'avoir des écarts mais pas aussi importants. A 23 %, on "sent" l'humidité en touchant le bois. Quelques hypothèses : l'usage de l'appareil pose problème ou il est défectueux ou de mauvaise qualité...
Est-ce que tu as essayé de l'utiliser sur ton établi par exemple, où tout autre bois que tu peux piquer et qui est présent depuis longtemps ? Là, il ne peut y avoir d'écart et tu ne devrais pas dépasser les 14 % même en cette saison humide.
Il faut respecter :
- l'épaisseur (pour le couteau diviseur notamment)
- le diamètre. Plus petit est possible mais handicapant.
- l'alésage.
La denture, cela dépend du matériau (massif, melaminé...) et de l'orientation des fibres (délignage, tronçonnage).
Je prends les Bosch Professional Expert for Wood. Ca fait le job, et ce n'est pas une marque de youtubeur :) Sur ma machine, c'est du 210, et j'ai une en 24 dents et une en 48. Amplement suffisant.
A noter que c'est une machine de chantier, il ne faut pas en attendre des miracles non plus.
Je rejoins les réponses de Glaude et Boisenformes. Historiquement, le bois est laissé tel quel après le riflard uniquement sur les parties non visibles des ouvrages. Il n'y a jamais eu d'objectif d’esthétisme, au contraire, plutôt de rendement. Maintenant, il y a un style en ébénisterie qui consiste à avoir des surfaces bosselées. Le plus sûr selon moi est de partir sur des outils rotatifs (meuleuse, perceuse...).
Si tu veux persister au riflard, alors le choix du morceau (fil) me semble essentiel.