Pas grand chose à voir ta comparaison : déjà la charge est 5x inférieure et la retombée 1,5x supérieure. Pour rappel c'est surtout la retombée qui fait la résistance en flexion et pas la largeur.
Puisque tu es en Bretagne tu as contacté la scierie Jarno à Camors ? S'ils n'ont pas en stock ils peuvent scier à la demande.
Ah oui carrément ce serait sympa ! Je suis dans le coin depuis peu je ne connais pas encore toutes les assos et les évènements autour du bois mais je suis toujours partant pour échanger sur le bois, et sur d'autres sujets d'ailleurs.
J'ai collé à la PU, l'epoxy est sûrement bien aussi mais plus chère et contraignante parce que comme il y a énormément de petits collages à faire, il faut à chaque fois en préparer au risque d'en gâcher. Elle pèse 8kg environ pour 7' de long, je ne connais pas le volume et n'ai pas de moyen de le mesurer. La personne qui a dessiné les plans sur shape3D peut sûrement avoir cette info.
Je recommanderai de viser du pauwlonia pour optimiser le poids, il fait 260kg/m3 contre 370kg/m3 pour le red cedar.
Quand on entend que le "sagittaire fait des tensions au bois" ça éclaire sur cette vaste fumisterie de bois de lune. Le problème est ici que le discours mêle un réel savoir faire (choix des arbres, coupe hors période de montée de sève donc en hiver) et croyances ésotériques qui flattent si bien les chantres du "cétémieuavant" en quête de velles histoires. Si on s'intéresse un peu à la dynamique de croissance d'un arbre (sève brute, sève élaborée) on comprend bien qu'il ne se videra pas de sa sève tous les 28 jours, si une étude scientifique prouve le contraire je suis curieux de la lire.
Il me semble qu'on ne vernis jamais les ponts de bateau (sous peine d'être terriblement glissants une fois humides) mais que le bois reste brut, grise gentiment et garde un aspect rugueux (fibres relevées par l'humidité) qui accroché justement bien. Attention je parle bien seulement de la surface horizontale du pont et non de tous les autres ouvrages en bois qui eux sont bien protégés par une peinture ou un vernis. À confirmer si un ou une charpentier.e de marine passe par ici ;)
Merci pour ta réponse Hervé. La pose collée sur chape se fait pourtant bien dans les techniques et normes courantes c'est ce que j'ai fait dans les autres pièces (je n'avais pas le pb de hauteur) avec du parquet de réemploi en pin maritime. Bien sûr elle ne dispense pas de laisser un joint de dilatation périphérique (8mm min, et après 1,5mm par mètre linéaire de parquet en travers du fil). La colle utilisée est sensée rester souple pour permettre cette dilatation. Ici la question concerne plutôtcle collage sur osb et sa stabilité.
Hello c'est encore moi avec mes questions. Ça se concrétise pour moi j'ai pu collecter, débiter, raboter (à 10mm en attendant le collage ensuite je passe le tout dans la calibreuse du taf pour descendre à 6mm) du red cedar en quantité suffisante pour 2 planches.
-sais-tu s'il est possible en red cedar de ne pas stratifier ? Je lis beaucoup de choses sur la construction en paulownia sans fibre mais peu pour le red cedar... J'intègre quelque lattes de bois plus dur (frêne, châtaigner) aux plateaux pour rigidifier. Je compte coller à la titebond 3 (waterproof), ne pas oublier la vanne de décompression et vernir au tonkinois.
-je n'arrive pas à me fixer sur une technique pour les rails. Celle de les laminer à chant détaillée ici me plaisait à l'instinct niveau robustesse et exécution. Mais après je vois par là que tu procèdes autrement en les mettant à plat (il faut donc les découper selon l'outline en plusieurs sections et le fil n'est pas forcément très continu ?).
-selon les différents plans il y a ou non une sorte de stringer périphérique découpé et assemblé comme le squelette, je suppose qu'on peut s'en passer selon la technique choisie pour les rails ?
Désolé pour le pavé et merci encore pour toutes les ressources que tu as déjà publié c'est énorme comme boulot !
bon surf
Pas de pb pour le retard du coup je me suis lancé :)
Je vais prendre le temps de rédiger un pas à pas bientôt mais la mise à l'eau a été semi concluante la semaine dernière !
Merci encore pour tes plans j'ai fait un egg du coup
J'ai fait les rails à la gawood, renforcé sous le pont par des carrés de 10mmx10mm, vernis tonkinois
Oui j'ai même mis 2 vis de décompression côté carène (apparemment ç'aurait été mieux côté pont mais je ne savais pas) une au nose et une au tail pour pouvoir faire circuler l'air. J'ai bien fait d'ailleurs car il y a eu une sacré entrée d'eau à la première session... Plusieurs litres :( A priori ça vient d'un défaut de collage sur un rail (ça perlait par là en sortant) mais la quantité m'étonne (bon elle est restée 2h à l'eau et on est 3 à l'avoir surfée quand même) donc je me demande si j'avais bien serré les vis... Affaire à suivre (rebouchage des rails à l'epoxy pour commencer).
Oui il te faut de la corde statique. D'ailleurs avec 5 ou 6m de corde stat nouée en nœud de pêcheur double on fait une élingue valable aussi (si ce n'est le nœud qui peut gêner). A comparer avec le prix des élingues de levage tubulaires en polyester. Je n'ai pas de fournisseur à conseiller en particulier, je cherche les meilleurs prix selon le matériel soit chez les vendeurs d'équipement sportif (spéléo, escalade, slackline etc) soit dans le matériel pro de cordiste. Si tu achètes en France chez un fournisseur sérieux tu aura forcément du matériel normé et certifié.
J'ai fait une erreur dans mon premier message c'est un demi-cabestan qu'il faut faire entre les haubans et la triangulation, car il permet d'ajuster la longueur (ravaler le mou) contrairement au cabestan.
Le palan à chaine fonctionne, il faut avoir assez de débattement. L'inconvénient c'est que c'est lent, et lourd à mettre en place et l'avantage c'est que c'est facile à trouver, louer, emprunter.
C'est un bon début.
Attention au nœud qui ferme ton élingue en corde jaune sur l'ancrage, je n'arrive pas à l'identifier à l'œil mais on ne dirait pas un nœud de pêcheur double.
Pour ce qui est de la démultiplication, tes deux poulies en plus du mouflage ne font qu'ajouter du frottement c'est pour ça que ça fonctionne moins bien ! Pour gagner en force il te faudrait un renvoi, c'est à dire que ton dernier brin sortant repasse dans une poulie mobile qui est fixée sur l'avant dernier brin (entre les 2 poulies) par un nœud autobloquant type machard, prussik ou un tibloc (petzl) par ex. Ça permettra de "reset" le système parce que la course sera limitée, et il faut intégrer un système de frein à ton mouflage sinon la charge redescendra ! Ça devient compliqué à expliquer par écrit... Tu peux trouver des informations sur les mouflages et renvois, sur les sites de spéléologie ou travaux sur corde. Sinon il faut être plus nombreux pour tirer plus fort
Kentaro hélas non, c'est la base du fonctionnement de la ferme latine (voir dans les cfa la maquette pédagogique sur laquelle le poincon est un ressort suspendu).
Tu as raison l'arbalétrier est toujours flexible, ainsi en se déformant il pousse sur la contrefiche (qui est bien placée à l'endroit de l'effort max cad sous la panne et si possible d'équerre au lattis). Celle-ci est donc comprimée et, poussant le poincon vers le bas s'oppose donc à la poussée des arbas (poussant eux vers le haut en tête de poinçon) mettant ainsi ce fameux poinçon en tension ce qui fait qu'il n'appuie nullement sur l'entrait.
Bonne journée et bonnes charpentes
On peut le faire en effet ! On peut aussi garder un entrait massif pour l'esthétique, pour supporter un solivage ou un plafond... Souvent les efforts en pied d'arba dimensionnent les assemblages et donc la section.
Je vais arrêter ici de débattre j'ai exposé mes arguments basés sur des faits scientifiques démontrables et démontrés, et non sur un ressenti intuitif. A chacun de faire ses recherches et de prendre ses responsabilités, attention une charpente qui s'effondre c'est des vies en jeu.
Cordialement
Denis
Beau taf je te conseille d'ajouter des martyrs en bois dur sur le chapeau, pas forcément épais (15mm ça suffit) fixés avec des vis dont les têtes sont noyées. Ça te permet de déligner à la circulaire directement dessus sans scrupules et de préserver plus longtemps tes tréteaux.
Ça me rappelle une installation dans un atelier de charpente tout neuf (même pas fini) avec les collègues on avait dû fabriquer une vingtaine de tréteaux en 2 jours pour pouvoir commencer à bosser (on en a jamais trop).
Salut
Merci pour la partage du plan je compte m'en servir bientôt pour en faire une. Je peux avoir du red cedar facilement, est-ce équivalent au pauwlonia niveau poids et solidité ? Autre question, est-ce que le profil des couples prend en compte le "recul" nécessaire à l'épaisseur des rails par rapport à l'outline global ou il faut le déduire (désolé je sais pas si la question est claire).
Super merci pour ta réponse en effet c'est plus clair avec ton pas à pas. J'ai vraiment hâte de commencer ! À vrai dire je suis juste "débutant dégrossi" en surf donc pas trop d'idée précise du type de planche que je vais faire, il faut que j'en essaye différentes. J'ai surtout surfé des mini malibus pour l'instant, j'habite dans le Morbihan et mon spot de plus proche est Quiberon, conditions assez variables
Je note le conseil de choisir un shape plus long si je construis un peu plus lourd comme en red cedar
Donc il s'agit d'un solivage à la française plutôt que d'une charpente cathédrale :) Sur un de mes chantiers je ne descendrai pas en dessous de 15cm de retombée pour 300 de portée quoiqu'il arrive (même charge faible). D'autant plus que le chêne vert aura une tendance au fluage plus forte que du ressuyé.
Mais ton insistance me donne l'impression que tu cherches surtout à obtenir une confirmation de ce que tu comptes mettre en œuvre, plutôt qu'une démarche de recherche et de remise en question. Donc au final tu fais bien comme tu veux évidemment mais il faudra assumer tout seul les conséquences (qui ne seront pas dramatiques en cas de sous-dimensionnement, probablement un plancher en banane d'ici quelque temps...).