Sans avoir de côtes de portée (longueur des marches) c'est un peu de la devinette mais en général on ne descend pas sous 20mm pour un escalier (en massif) en cp je recommanderai 22mm mini voire 25 pour être tranquille.
En flexion pas sûr que le cp résiste mieux que du massif étant donné que la moitié des fibres sont en travers, donc sens défavorable pour la flexion contrairement à une planche de massif qui a toutes ses fibres dans le sens de la longueur.
Après recherches : module d'élasticité du frêne (que j'utilise en général en escaliers intérieurs) en flexion longitudinale : 100-120mpa, et pour le contreplaqué bouleau : 80 à 100 mpa. Alors certes on est pas loin mais sur cette application particulière (sollicitation d'une marche en flexion) le frêne est meilleur. Bien sûr le cp bouleau a plein d'avantages notamment sa stabilité dimensionnelle et sa régularité mais ce n'est pas non plus un marériau magique qui dispense de réflexion lors de la conception d'un ouvrage.
Retour d'expérience 6 mois plus tard : on a opté pour une pose collée du parquet massif sur l'osb. Tout s'est bien passé,c'était plaisant et assez simple comme chantier. Aucun problèmes de décollement ou gondolage (gondolement ? gondolerie...) et sous le pas le parquet sonne "plein" il n'y a pas la souplesse un peu molle des parquets posés flottants sur sous-couche. Et pas de grincements typiques des parquets sur lambourdes, bref vous l'aurez compris je suis convaincu de la pose collée sur osb. Attention, on consomme pas mal de colle (un peu plus qu'indiqué sur par le fabricant) et c'est un budget conséquent ! On a utilisé des peignes à colle recommandés par la fiche technique pour étaler la bonne épaisseur. S'il y en a trop peu le collage sera insuffisant, et trop épais je pense qu'on d'expose à des problèmes de planéité.
Quelle est l'épaisseur et la largeur des lames du parquet que vous souhaitez poser ?
Donc il s'agit d'un solivage à la française plutôt que d'une charpente cathédrale :) Sur un de mes chantiers je ne descendrai pas en dessous de 15cm de retombée pour 300 de portée quoiqu'il arrive (même charge faible). D'autant plus que le chêne vert aura une tendance au fluage plus forte que du ressuyé.
Mais ton insistance me donne l'impression que tu cherches surtout à obtenir une confirmation de ce que tu comptes mettre en œuvre, plutôt qu'une démarche de recherche et de remise en question. Donc au final tu fais bien comme tu veux évidemment mais il faudra assumer tout seul les conséquences (qui ne seront pas dramatiques en cas de sous-dimensionnement, probablement un plancher en banane d'ici quelque temps...).
Pas grand chose à voir ta comparaison : déjà la charge est 5x inférieure et la retombée 1,5x supérieure. Pour rappel c'est surtout la retombée qui fait la résistance en flexion et pas la largeur.
Puisque tu es en Bretagne tu as contacté la scierie Jarno à Camors ? S'ils n'ont pas en stock ils peuvent scier à la demande.
Ah oui carrément ce serait sympa ! Je suis dans le coin depuis peu je ne connais pas encore toutes les assos et les évènements autour du bois mais je suis toujours partant pour échanger sur le bois, et sur d'autres sujets d'ailleurs.
J'ai collé à la PU, l'epoxy est sûrement bien aussi mais plus chère et contraignante parce que comme il y a énormément de petits collages à faire, il faut à chaque fois en préparer au risque d'en gâcher. Elle pèse 8kg environ pour 7' de long, je ne connais pas le volume et n'ai pas de moyen de le mesurer. La personne qui a dessiné les plans sur shape3D peut sûrement avoir cette info.
Je recommanderai de viser du pauwlonia pour optimiser le poids, il fait 260kg/m3 contre 370kg/m3 pour le red cedar.
Quand on entend que le "sagittaire fait des tensions au bois" ça éclaire sur cette vaste fumisterie de bois de lune. Le problème est ici que le discours mêle un réel savoir faire (choix des arbres, coupe hors période de montée de sève donc en hiver) et croyances ésotériques qui flattent si bien les chantres du "cétémieuavant" en quête de velles histoires. Si on s'intéresse un peu à la dynamique de croissance d'un arbre (sève brute, sève élaborée) on comprend bien qu'il ne se videra pas de sa sève tous les 28 jours, si une étude scientifique prouve le contraire je suis curieux de la lire.
Il me semble qu'on ne vernis jamais les ponts de bateau (sous peine d'être terriblement glissants une fois humides) mais que le bois reste brut, grise gentiment et garde un aspect rugueux (fibres relevées par l'humidité) qui accroché justement bien. Attention je parle bien seulement de la surface horizontale du pont et non de tous les autres ouvrages en bois qui eux sont bien protégés par une peinture ou un vernis. À confirmer si un ou une charpentier.e de marine passe par ici ;)
Merci pour ta réponse Hervé. La pose collée sur chape se fait pourtant bien dans les techniques et normes courantes c'est ce que j'ai fait dans les autres pièces (je n'avais pas le pb de hauteur) avec du parquet de réemploi en pin maritime. Bien sûr elle ne dispense pas de laisser un joint de dilatation périphérique (8mm min, et après 1,5mm par mètre linéaire de parquet en travers du fil). La colle utilisée est sensée rester souple pour permettre cette dilatation. Ici la question concerne plutôtcle collage sur osb et sa stabilité.
Trop bien ça donne envie d’en relancer une, en plus avec le bon plan du paulownia à Angers. Tu as eu des soucis de durabilité pour arrêter le tout bois ?