Bon, soyons rationnels !
1) Supprimer la cause est la première solution que j'envisagerais... Si tu as le désaffleur, je suppose que c'est parce que le mécanisme de maintien du lit n'est pas réglable. Pour autant, as-tu regardé un peu plus fort si le mécanisme n'était pas réglable, ou compensable ? Ce système, c'est juste deux grandes équerres montées sur ressort ou contrepoids, non ? Sur lesquelles sont fixés tes flancs, donc peux-tu remonter le flanc droit ? (ou abaisser le flanc gauche...)
2) Si tu ne peux pas supprimer la cause, il faut vivre avec. Est-ce compliqué de refaire le caisson ? Deux planches à refaire en MDF, ce n'est pas pour ce que ça coûte en $, ni pour la matière ni en temps de travail dans l'atelier. Par contre si tu y passes un demi-journée en démontage et autant en remontage, on passe à la solution 3.
3) Cache misère comme sur ta vue Sketchup dans ta réponse à Kentaro. Mais ça risque de ne pas être très élégant, parce qu'il y a l'angle à gérer. Ce serait une coupe d'onglet, tu mettrais tes moulures en coupe d'onglet, mais là, sous l'about des planches de côté, tu fais comment ? Et tu risque d'y passer pas mal de temps aussi... Bref, si la solution 2 marche, c'est mieux, et si la 1 marche, c'est encore mieux !
Tu n'as pas forcément mal corroyé (quand tu as collé c'était jointif, non ?), par contre tu as mis toutes les chances de ton côté pour que ça travaille salement. Notamment par l'emploi du centre de l'arbre, mais surtout par le quadrillage puisque tes morceaux d'érable sont entourés de noyer, et qu'en plus ils sont mis en quinconce (et avec le sens de cernes un peu au hasard on dirait).
Je suis curieux de savoir s'il y aura de bonnes idées qui émergent, je pense que la seule solution est de démonter l'ouvrage s'il est possible de le décoller (la colle vinylique se dissout dans l'eau), d'attendre que tes morceaux de bois aient pris leur forme définitive à l'hygrométrie de ta cuisine, de les remettre d'équerre (au lapidaire), et recoller.
Et les mettre de telle sorte qu'une éventuelle déformation compense celle des voisins. Un carrelet qui travaille va prendre une forme rhombique, il faut que les cernes soient dans le même sens et s'alternent côté coeur en haut puis en bas.
Hum, je ne vois pas trop comment se présente ta scie, mais le principe est simple : il ne faut pas qu'un morceau de bois soit coincé entre la lame et le guide (lame à 45° ou même 90).
Donc soit tu utilises le guide (planche suffisamment longue et large), et tu pousses la partie coincée entre la lame et le guide (avec un poussoir, bien sûr). Dans ce cas le morceau ne partira pas en arrière puisque tu es en train de le pousser.
Soit tu te débrouilles pour que le morceau de bois ne touche pas le guide. Ce que je fais typiquement quand j'ai besoin du guide quand même, c'est que je mets une règle alu le long du guide, je cale ma pièce sur le chariot jusqu'à ce qu'elle touche la règle (et je la serre sur le chariot), j'enlève la règle et je coupe. Puis je remets la règle et je fais la pièce suivante, le guide n'a pas bougé.
C'est le "dégauchissage du fainéant". Si ta planche est brute de bon sciage (donc les deux faces bien planes, pour autant que possible), ça peut marcher et te donner au mieux un résultat honorable. Si c'est juste pour "nettoyer" une planche qui va servir à un ouvrage pas trop élaboré (réparer un abri de jardin, un bout de bardage, une niche pour le chien...), pourquoi pas. Mais si tu veux faire du travail de qualité il n'y a pas le choix : il faut commencer par le dégauchissage.
Un moteur monophasé ne fonctionnera pas sans condo. S'il y en a deux sur le même moteur, c'est probablement un condo de démarrage + un permanent. Si l'un des deux a fumé, ça doit se voir...
Il faut donc le remplacer, et à tout hasard, faire tourner le moteur à la main pour vérifier qu'il n'est pas bloqué mécaniquement.
Je "me" réponds pour remonter la question, car il y a du nouveau !
Le nouveau, c'est que j'ai enfin démonté le fameux portillon et que certain tenons sont fendus ou cassés.
Du coup j'hésite : couper / creuser et faire un faux tenon (enfin je ne sais pas si ça s'appelle comme ça mais le même principe qu'une fausse languette) ? Ou laisser tel quel et coller à la PU ?
Je m'auto-réponds après suite et fin de l'enquête, car les amis vous vous êtes tous trompés ! Niark niark !
J'ai découvert le pot aux roses en observant le bois de bout :
Et ce fut confirmé en voyant le dessous :
Eh oui mesdames et messieurs ce n'était ni du frêne ni du chêne ni du châtaigner, c'était du... MDF !
Ah si, il y a quand même deux traverses en massif :
Au passage on peut apercevoir ci-dessus, me semble-t-il, des rayons médullaires (puisque quand même, ça m'intéresse de savoir l'essence du placage).
Cela confirme donc que c'est du chêne (Wildeiche hell geölt : chêne sauvage huilé clair).
Mais comme je n'en ai pas, je prendrai du châtaignier, qui ressemble pas mal, côté veinage et couleurs.
Merci à tous d'avoir cherché, bravo à ceux qui avaient trouvé !
Je sais que c'est la crise de l'énergie, du Covid, la guerre en Ukraine et le verglas en Alsace (transports scolaires supprimés, c'est dire ! À côté, la guerre en Ukraine, ce n'est rien), mais 100€ le m² de lamellé-collé de 19, c'est raide !
Ceci dit, tout dépend comment sera fixé ton plateau et sur quoi. Si tu le poses sur 4 pieds reliés par un cadre, à mon sens il n'y a pas besoin de renforcer.
- aspirateur simple avec sac filtrant
- aspirateur simple avec cartouche filtrante
- aspirateur cyclonique
Déjà, l'aspirateur pour dégau / rabo est un gros (genre Leman ASP152 pour ne donner qu'un exemple). Et il est cyclonique. Ce qui veut dire que le cyclone sépare les copeaux (envoyés vers le bas) des particules fines (envoyées vers le haut).
Reste à savoir ce que tu veux faire des particules fines :
- les respirer
- les filtrer mal dans un filtre tissu
- les filtrer mieux dans une cartouche (tant qu'elle est propre, et en changer régulièrement)
- les rejeter à l'extérieur (ce qui a plusieurs inconvénients : le bruit pour les voisins, probablement une accumulation locale peu esthétique au bout d'un temps, et un renouvellement d'air coûteux si tu chauffes ton atelier).
Le plus économique est d'avoir une installation simple et de porter un masque (et d'en changer régulièrement) car les FFP3 ne sont pas très chers...
NB : côté retour d'expérience, mon père a acheté une Lurem en 1976 et a fait moult meubles avec. Sans casque anti-bruit, sans lunettes de protection, sans masque FFP3, et ce pendant des années. Aujourd'hui il a 80 ans, deux yeux en bon état, aucun problème pulmonaire, par contre côté audition c'est cata !