On reconnait bien le fil vert/jaune de la terre sur ta première photo, les 3 autres sont les 3 phases (et pas de neutre).
Pour en être sûr, et pour regarder de près l'état des connexions, il serait bon d'ouvrir la boîte à bornes de la machine. Tu trouveras les 3 phases connectées aux borniers, et la terre connectée au bâti. Si les fils commencent à se craqueler, il vaut mieux changer le câble tout de suite plutôt que d'attendre le court-circuit !
Pour rappel (au cas où !), une fois branchée tu mets sous tension pendant 1/2 seconde et tu regardes si ça tourne dans le bon sens. Si ce n'est pas le cas tu permutes deux phases et c'est bon.
Tu ne serais pas le premier à ne pas arriver à scier un morceau de bois, avec de la fumée et tout ça, malgré une lame neuve !
Tu n'as besoin de rien, ils ont tout ce qu'il faut. Simplement tu es libre d'apporter ton matériel si tu es plus à l'aise avec, si tu as tes habitudes, si ce sont des "objets transitionnels" (tu sais, le doudou qui te rappelle ta maman !) ou gri-girs vaudou... Les profs ne t'empêcheront pas d'utiliser ton racloir ou ta râpe ou ton équerre, mais en effet mieux vaut repartir avec le soir !
J'ai passé le CAP menuisier installateur et j'ai apporté une caisse à outils + une sacoche pleine, l'autre candidat est venu avec un diable et 4 ou 5 systainers...
PS : je viens de regarder ce que j'avais apporté (ici), en vrai il y en a un peu plus que ce que j'ai dit !
Bon, je m'auto-réponds puisqu'en l'absence de retour d'expérience et avec l'intrépidité qui me caractérise, j'ai pris tous les risques pour vous : j'ai testé la méthode !
Nous partons donc d'une planche de sapin je suppose, épaisseur 34 et longueur 2600, qui est tordue...
...et voilée d'environ 6mm.
J'ai fait des rainures de 22 mm dans le bois brut de sciage, ce qui laisse donc 12 mm de "viande". Avec un pas de 20 mm (sauf une fois, 26 mm pour ne pas que ça tombe mal à l'autre bout de la planche).
Et ensuite quand je la pose sur mes tréteaux, le miracle se produit :
Oui alors bon, les apparences sont contre moi puisqu'elle est toujours voilée de 6 mm, mais les apparences sont trompeuses, parce que là elle est beaucoup plus souple qu'avant !
Je l'ai ensuite passée à la raboteuse (direct, sans dégauchissage) côté stries en premier, puis côté parement, -2mm de chaque côté, il reste 10 mm de viande.
(pas mal, n'est-ce pas, pour une vieille planche récupérée dans le grenier de mon grand-père il y a 30 ans et qui a servi de plan incliné pour monter la Lurem dans une camionnette... à noter que les zones de différentes couleurs sont intrinsèques à la planche, pas des défauts d'éclairage de l'atelier)
Et donc une fois en place, il suffit de quelques kg de chaque côté pour qu'elle soit à plat, alors que sans les stries, il fallait beaucoup plus de force et je craignais d'abîmer le fragile box en placo.
Je considère donc que la méthode est bonne (suffisante), avec des stries sur les deux tiers de l'épaisseur.
Je ferai l'essai sur la planche de 4m qui était beaucoup plus voilée.
NB : je m'auto-proclame "meilleure réponse" pour que ça apparaisse comme un retour d'expérience (et puis pour mon ego démesuré...)
Réponse à la question que tu poses : ça va tenir.
Réponse à la question induite : ce n'est pas l'idéal comme taquets.
Réponse à la question que tu ne poses pas : non.
(qui était : est-ce utile de faire des étagères réglables ?)
Parce que comme le disait Maître Kentaro récemment par ici je crois (d'ailleurs les commentaires peuvent t'inspirer), une fois que les étagères sont en place, on ne les bouge plus. Mieux vaut les faire en fixe à des hauteurs un peu standard par rapport aux livres que tu vas mettre. Personnellement je fais toujours des étagères de hauteur légèrement différentes, en principe les plus hautes en bas.
L'inconvénient majeur de ce type de taquets, c'est que les étagères ne sont pas fixées et bougent, elles peuvent notamment basculer. Dans ce sens, les crémaillères sont meilleures - mais peu élégantes - donc le principe d'étagères fixes et vraiment meilleur.
Si toutefois tu souhaites utiliser des taquets, tu peux en trouver en forme d'équerre avec blocage (un cylindre qui va dans le flanc + une bibite qui remonte dans l'étagère), ce n'est pas idéal mais c'est déjà plus sûr.
Je ne suis pas spécialiste mais je présume que plus il y a de sources lumineuses et plus elles sont indirectes, moins tu auras d'ombres.
Moi j'ai 3 lampes à décharge au sodium de 400W, ça me fait un éclairage de folie mais quand même des ombres. Et une dizaine de néons de 36W tout autour de la grange, là très peu d'ombre, mais pas assez de lumière.
Il faut tenir compte de ce que tu as au-dessus de ta tête : un plafond plat et blanc serait idéal pour mettre un éclairage indirect comme celui de chboiseu, mais si tu as les tuiles apparentes à 45°, il va falloir en mettre plusieurs !
Hello, et welcome sur L'Air du Bois.
Si tu es ultra-novice, c'est un projet ambitieux ! Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas le faire, au contraire, mais tu vas forcément faire quelques erreurs / boulettes / choix pour lesquels tu te diras "ah, si c'était à refaire je ferais...". Par exemple les coupes dites "d'onglet" (c'est-à-dire à 45°) dans les angles hauts, tu vas t'emmerder la vie pour un résultat esthétique discutable : soit tu trouves que c'est vraiment un plus, et ça valait le coup de le faire, soit pas.
Du coup, tout cela pour dire que ce serait bien de commencer par une étagère dans un placard, puis un petit meuble haut dans les WC puis un petit aménagement dans un placard mural ou meuble sous évier, qui pourraient te donner le minimum d'expérience qui te fera gagner beaucoup sur ce projet. Mais ce n'est pas obligatoire, bien sûr.
Maintenant pour répondre à tes questions :
Les tourillons, c'est ultra-chiant ! Très difficile à tracer et très difficile de percer droit. Et quand ce n'est pas parfait, ça donne des désaffleurs pas élégants. L'autre option c'est Lamello, et pour un projet comme celui-là ça commence à valoir le coup. Oui parce que quand on débute on n'a pas tout le matériel qu'on veut, on hésite à acheter du chinois pour en avoir davantage ou du matos de qualité pour le garder toute sa vie, mais on ne peut pas tout avoir d'un coup. Donc où mettre le curseur ? En commençant par l'outillage le plus indispensable, et sur un projet de ce genre, de t'acheter 1 bel outil en y mettant le prix (ou la moitié du prix si d'occasion), en choisissant un outil qui va te changer la vie. Perso j'ai attendu 30 ans avant de m'acheter une lamelleuse, j'ai été bien con...
Les matériaux, c'est pour une bibliothèque qui va se retrouver dans un salon ou dans une chambre, pas dans un recoin de ta cave. Donc là il faut choisir ce qui te plait le plus, sans trop regarder le prix. Mélaminé ça fait Iküa, CP ça fait étagère du grenier, lamellé-collé ça fait bricopopo... Il faut choisir un CP noble ou du 3 plis, Valchromat ou équivalent, ou en massif si tu t'équipes ou si tu le rabotes (ou fais raboter) dans un atelier partagé ou chez le menuisier Ducoin. En tout cas pour un meuble de cette destination, ce serait dommage de lésiner sur les matériaux.
Les taquets métalliques, je n'ai pas trop compris : c'est pour les tablettes ? Si oui attention ce n'est pas très stable. Si tu pars sur des lamellos (ou tourillons), ça a l'inconvénient de ne pas être modifiable une fois que les tablettes sont posées, mais c'est invisible.
Question : comment as-tu prévu le maintien en position de tout ton attirail ? Collage ? Vis ? Où et comment ?
Il faut penser aussi au montage : c'est un meuble imposant, donc le faire en entier dans ton garage et le ramener ensuite semble difficile (lourd et encombrant), donc il faut prévoir ça aussi.
Enfin ce meuble sera posé par terre (sur un sol non parfait) et accolé à deux murs (forcément pas parfaitement verticaux ni d'équerre), et je vois que tu vas cacher quelques tuyaux. Donc cela s'appelle de la menuiserie d'agencement, et ça consiste à faire du droit avec du gauche. Cela aussi, doit être anticipé dès le départ.
Moi la lamelleuse m'a changé la vie (avant je mettais des tourillons). Lamelleuse Bosch d'occasion et 1000 lamellos pour 30 euros, c'est économique, mais comme dit bmoulin639 ça empêche le mouvement sur un seul axe.
Pour moi c'est toutefois un avantage, je trouve ça fort pratique justement. Mes assemblages sont affleurants, et je règle la position latérale au collage. Autre avantage, du moins sur ma Bosch : je peux faire des rainures de 4mm sur toute la longueur de la planche (et mettre une languette fabriquée à la raboteuse avec une chute). Et 3ème avantage : pour un meuble de type placard en MDF, j'ai fait des rainures de 4mm sur presque toute la longueur des flancs des étagères (c'est débouchant à l'arrière mais pas à l'avant), et j'ai mis des lamellos sur les flancs du meuble. Du coup j'enfile les étagères (ça force un peu), ce qui est une bonne manière de faire des assemblages invisibles et démontables.
NB : les lamellos sont plutôt faits pour les panneaux et les dominos pour le massif, mais on peut également utiliser les lamellos sur du massif, ça marche aussi !
Moi au début je ne comprenais pas pourquoi tout le monde faisait des plans Sketchup à part perdre du temps ou se faire plaisir, alors qu'un crobard sur papier, pas-t-à l'échelle mais avec les cotations m'a toujours suffi. Depuis que je maîtrise un peu l'outil, force est de constater que je fais mes plans avec Sketchup, comme quoi...
Donc les avantages que j'y trouve :
pour la base de la base (c'est à dire mon niveau de maîtrise), c'est quand-même hyper rapide de faire un plan. Par contre je ne fais que la structure et les parements, pas les parties cachées ni les assemblages.
pour montrer à ma cliente chérie, c'est mieux qu'un crobard pourri.
Pour la conception par "essais / erreurs", comme dit Oak, il n'y a pas mieux. Pour les constructions simples pas besoin mais pour voir de loin les proportions et retoucher un peu, c'est hyper pratique plutôt que de redessiner plusieurs fois un plan à la main et à l'échelle.
L'avantage que je n'utilise pas mais qui me manque (faute de compétence), c'est la fonction calepinage d'OCL. Récemment je me suis emmerdé la vie à refaire à peu près 4 fois le calpinage de ma plaque de Valchromat (hors de prix, et que j'ai voulu optimiser pour le Tie Fighter + le meuble de SdB en cours). Ça je pense que ça peut faire gagner un temps considérable.
Bref, je suis content d'avoir découvert l'outil mais comme dit mofran : point trop n'en faut !
Donc pour répondre à ta question, trente six seb, je vais te dire ce que tu dois faire. Ben oui, la question, c'est Quels niveaux de Détails doit je mettre dans mes dessins sur Sketchup ? donc je commence ma réponse par "tu dois"
Heu, finalement, comme tu fais c'est bien !
J'ai entendu parler de bois "stabilisé" par injection de résine, pour faire des manches de couteaux.
Je ne sais pas si cela pourrait convenir mais Kentaro a raison, au premier changement d'hygrométrie les planches fines vont se tordre, et même le contreplaqué bougera s'il est fin.
Si quelqu'un en sait davantage sur le procédé...
Hello !
C'est un démarreur progressif qui était déjà présent sur l'installation, ou tu viens de l'acheter ?
Pour le câblage :
- L1, L2, L3 pour les 3 phases,
- A1 et A2 pour l'alimentation interne du démarreur en 24V
- IN pour le signal de commande
Le reste, c'est des fonction de signalisation donc inutile dans ton cas sauf si tu veux te faire plaisir avec un tableau de commande type sapin de noël.
Donc cela veut dire qu'il faut te faire un tableau de commande avec au moins un transfo 24V et des boutons Marche / Arrêt. D'autre part je ne vois pas de fil sur la phase du milieu... c'est une raboteuse monophasée ?
NB : je n'ai pas tout lu le mode d'emploi, pour l'instant partons du début !
Les fonds verts ou blancs et le retouches de folie, ça fait des photos de catalogue aseptisées. Si c'est ce que tu veux je n'ai pas de conseils sur le sujet. Il y a deux autres solutions pas mal pour avoir de belles photos, présentables y compris pour des pros à mon avis :
les photos dans la nature (on en trouve pas mal sur L'AdB, à se demander s'il n'y a pas un effet de mode !), avec ton meuble devant un beau décor naturel, profondeur de champ ou non (pourquoi pas en pleine forêt...),
l'exemple qui tue :
Je ne sais pas si Oak est un pro de la photo, mais dans cet exemple il a réussi à mettre son meuble en valeur tout en restant humain : on voit de la ferraille en arrière plan, mais ça c'est si on cherche la bagarre, si on regarde juste la photo, c'est juste beau ! Et pas aseptisé.
Avec une bonne râpe (et un peu de patience...) !
Pas pour lui faire de la pub (même si c'en est), mais parce que je ne connais que cette marque : auriou.fr/ Depuis que j'ai une de ses râpes, ça m'a changé la vie !