Salut Mickael,
Je dirais que tout dépend de l'image que tu veux renvoyer : celle d'un pro de la menuise ou celle d'un amateur passionné. J'ai bien compris que tu te situais entre les deux (ça c'est factuel), mais tu as le choix entre deux options qui sont deux images très différentes que tu peux renvoyer sur toi.
Personnellement je serai bientôt un pro de l'électricité+plomberie+menuiserie, avec peut-être 10% d'activité sur de l'agencement, j'ai déjà une personne qui m'a demandé pour un dressing. Donc clairement une activité professionnelle et menuisière. Mais je garderai la petite scie parce que je n'ai pas envie de renvoyer l'image d'un pro. Et quelque part cela va au-delà du syndrome de l'imposteur : j'ai l'impression que je me sentirai plus libre...
Réponse 1 : oui, 2 non, 3 sans objet.
Si tu aimes les lits au ras du sol, il y a cette solution :
(à noter le petit décrochement en bout)
Une autre solution simple est de faire ceci (rond ou carré, peu importe) :
Mais ce que tu proposes marche également, quoique c'est un peu plus hasardeux sans contreventement (il faut que ton encoche n'ait pas de jeu une fois le pied serré).
NB : clique sur l'image pour la voir en entier.
(dans mon cas il y a trop de jeu et le pied n'est pas stable, mais ce n'est pas grave car c'est un clic-clac, le but est juste d'éviter son basculement)
En tout état de cause, si c'est un lit de 140 ou plus, n'oublie pas de mettre un pied central !
Conclusion, si tu en as le temps et la possibilité, la solution d'Erebor est probablement la meilleure. Je mettrais même un contreventement plus large, parce que cette solution a un avantage qu'aucun de mes pieds n'a : celui-ci est à l'intérieur du lit plutôt qu'à l'aplomb du cadre. Et quand tu te prends les pieds dedans tu comprends l'intérêt !
Je dirais que la réponse dépend de ta surface. 40 m2 c'est peu pour un pro (d'ailleurs tu ne dis pas où tu stocke ton bois... car ça prendre de la place cette chose-là ! tu trouves une belle bille de châtaigner, tu l'achètes pour plus tard, bim 3 m² de pris !)
Donc l'avantage d'un combiné, c'est que ça prend peu de place.
Ensuite il faut voir à plus long terme : est-ce que tu resteras longtemps dans tes 40 m² ? Tu peux très bien commencer "petit" dans ton petit atelier avec un petit combiné, et quand tu grossira tu déménageras et tu t'équiperas en machines séparées (et tu revendras le combiné, ce n'est pas perdu !)
NB : je dis cela parce que j'ai l'expérience d'un petit combiné dans une petite grange de 60m² pour faire du petit boulot de petit amateur. Donc à prendre avec des pincettes parce que je n'ai pas du tout l'expérience d'un pro...
Beau projet ! Je ne connais pas les différences entre les différents modèles de C260, mais je dirais : si tu as le choix prend-en une avec un moteur puissant. J'ai une C260N avec un moteur tri de 1,5 kW et franchement ça peine assez facilement.
- Au sciage sur du délignage de plateaux épais
- Au rabotage dès que les fers sont à peine usés (et tu n'as pas envie de les affûter 3 fois par jour)
- À la toupie c'est une catastrophe : tu peux faire des arrondi mais taper dans la masse avec une fraise extensible, impossible.
Donc si dans les différents modèles certains ont un moteur de 2,2 kW ou plus, c'est mieux. Pareil si certaines machines ont plusieurs moteurs, c'est un atout important. Moi systématiquement je débranche avant de mettre les mains dans les courroies, c'est 1 min à chaque fois mais ce serait un vrai confort de ne plus le faire.
Enfin la longueur des tables : plus c'est grand plus c'est pratique mais plus ça prend de place dans l'atelier.
Ce qui est bien c'est que tu as le choix !
Bonjour edb et bienvenue sur L'Air du Bois. Pour ce genre de problème, une petite photo de la plaque signalétique du moteur serait bienvenue.
Je vais déjà répondre à tes questions : non, non et non ! (Sinon je n'ai pas trop l'esprit de contradiction !). Et ensuite je réponds à une question que tu n'as pas posée : non. (C'était "ai-je bien fait de démarre la machine comme ça à l'arrache ?").
Bon alors quand on tombe sur une machine comme ça, avant de la démarrer il y a 2 ou 3 petits trucs à faire :
- Voir si tout tourne à la main sans frotter
- Nettoyer, et surtout graisser (tous les points de graissage, indiqués sur le manuel)
- Trouver le manuel sur L'AdB ou sur le web
- Faire une mesure d'isolement du moteur (il y a des megohmmètres pour cela mais tout le monde n'en n'a pas, donc un simple multimètre peut déjà te dire si le moteur est en court-circuit)
- Voir si la machine est bien reliée à la terre (sinon tu peux juste mourir en la touchant, c'est ballot !)
- Établir le câblage (oui, faire cela avant de brancher, c'est mieux que de le faire après, n'est-ce pas !)
Prise murale
Si ta prise à 5 broches, sans doute qu'il y a 3 phases + 1 neutre + 1 terre. Ce serait bien de savoir ce qu'il y a sur chaque broche. Mais si tu ne maîtrises pas le domaine de l'électricité, rappelle-toi qu'entre 2 phases il y a 400V et que c'est un peu mortel, donc fais-toi aider par quelqu'un qui connaît, qui sait couper le courant et faire une VAT avant d'ouvrir.
Moteur triphasé
Le moteur tri n'a que 4 broches : 3 phases et 1 masse. La masse doit être reliée à la terre sur la prise, rien ne doit être relié au neutre. Si tu avais branché une phase sur la terre, le moteur n'aurait pas démarré et ça aurait disjoncté (en principe).
Moteur tri / mono
Les deux types de moteurs n'ont rien à voir, si tu as un moteur tri, tu ne peux pas le faire tourner en mono.
Ressources intéressantes
Sur les C260N nous avons quelques ressources qui, bien que ne correspondant pas exactement à ta machine, peuvent t'aider :
Le consuel sera nécessaire si tu fais une rénovation complète, avec compteur électrique provisoire pendant les travaux. L'attestation du consuel sera alors requise pour avoir ton abonnement définitif.
Si tu as déjà un abonnement en cours, il "suffit" de demander un contrat triphasé. Ensuite de deux choses l'une :
- Soit tu as déjà les 4 fils qui arrivent du réseau, dans ce cas un technicien va venir te changer ton compteur et ça te coûtera x euros,
- Soit tu n'as que 2 fils qui arrivent du réseau, et dans ce cas c'est une entreprise qui va venir tirer un nouveau câble. Cela te coûtera x euros + y pour le tirage de câble (calculé à la longueur). J'ai fait cela il y a 15 ans, ça m'a coûté 450 euros pour 30m.
NB : quelques infos sur les exigences de sécurité ici, et deux pas à pas sur le sujet de l'électricité dans l'atelier : ici et là.
Pour la question relative à l'installation électrique, je t'invite à lire le "résumé" dans lequel j'avais mis tout ce que je sais :
(en vrai ce n'est pas un résumé, ça risque de te prendre la soirée pour le lire mais tu y trouveras déjà quelques réponses à tes questions).
Concernant le choix des sections de conducteurs, la NF C15-100 est assez claire (surtout sur la section en fonction de la distance). Souvent on a tendance à surdimensionner mais ce n'est pas utile, ça coûte cher et c'est pénible à mettre en œuvre. Dans ton cas, mettre du 3G2,5 pour de l'éclairage, c'est riche et c'est chiant ! Et même pour les prises on a droit au 1,5, il ne faut pas s'en priver. Perso je ne mets du 2,5 que pour les prises dédiées, et du 1,5 pour les circuits "normaux". Mettre du 3G6 pour une prise de 20A, il faut en avoir envie !
Quant au triphasé, si tu calcules l'intensité nominale qui passe dans chaque fil pour ta rabo-dégau, tu verras peut-être que du 3x1,5 et un disjoncteur tri de 10A suffit...
Je fais toujours les fausses languettes avec la même essence que l'ouvrage. Et si je fais des chevilles, pareil. Caprice de menuisier ?
Dans ton cas le douglas n'est, de plus, pas un bois extrêmement précieux, et note aussi que les chutes conviennent parfaitement puisque les fausses languettes ne sont pas visibles. S'il en manque quelques cm par-ci par-là, si elles sont biseautées ou fendues, ça n'a pas d'importance.
Ce que tu compte faire est possible pour des pièces de section à peu près carrée, mais pas pour des planches. Imaginons une planche de 200 x 35, il faudrait être capable de maintenir ta planche contre le guide en ne posant que la partie gauche sur la table : mission à peu près impossible ! Et même si tu y arrivais, un guidage sur une surface de 20 à 30 mm serait très imprécis, la seconde face aurait bien peu de chances d'être parallèle à la première.
Tu as pensé à chercher dans les machines d'occasion ? À budget équivalent c'est 20 fois mieux que du neuf !
Hello Florian,
Je ne suis pas charpentier mais ça me parait très bien comme ça. Tu fixes les renforts avec des chevilles ? Donc avec tenons / mortaises je suppose...
Moi j'ai fait simple pour mon abri : une vis de 6 x 80 à 6 x 120, selon les cas, dans chaque about (l'avant-trou étant percé perpendiculairement depuis la grande face visible sur le dessin, donc c'est pratique).
C'est moins "académique" mais ça marche. J'ai fait mon abri il y a une dizaine d'années, je n'ai jamais eu à redonner un coup de tournevis.
Hello betaweb,
La première question n'est pas claire : qu'entends tu par calibrage ? Si le chant n'est pas d'équerre avec la face, c'est que les fers ne sont pas d'équerre avec le guide (mais je ne vois pas le rapport avec le rabotage).
Question numéro 2 : le bois a le mauvais goût de se déformer selon l'humidité ambiante, un peu comme une éponge, et rien ne saurait l'en empêcher. Le truc, c'est de travailler ton bois après l'avoir laissé pendre sa forme définitive.