Hello Florian,
Je ne suis pas charpentier mais ça me parait très bien comme ça. Tu fixes les renforts avec des chevilles ? Donc avec tenons / mortaises je suppose...
Moi j'ai fait simple pour mon abri : une vis de 6 x 80 à 6 x 120, selon les cas, dans chaque about (l'avant-trou étant percé perpendiculairement depuis la grande face visible sur le dessin, donc c'est pratique).
C'est moins "académique" mais ça marche. J'ai fait mon abri il y a une dizaine d'années, je n'ai jamais eu à redonner un coup de tournevis.
Hello betaweb,
La première question n'est pas claire : qu'entends tu par calibrage ? Si le chant n'est pas d'équerre avec la face, c'est que les fers ne sont pas d'équerre avec le guide (mais je ne vois pas le rapport avec le rabotage).
Question numéro 2 : le bois a le mauvais goût de se déformer selon l'humidité ambiante, un peu comme une éponge, et rien ne saurait l'en empêcher. Le truc, c'est de travailler ton bois après l'avoir laissé pendre sa forme définitive.
Pour répondre à tes questions :
Faire prédécouper les planches est une bonne idée, elles seront d'équerre et aux dimensions exactes. La structure en 22mm d'épaisseur te donnera un meuble robuste, et sache que le MDF est très résistant pour cet usage (et durée de vie très bien aussi). Ce serait différent pour du MDF de 10mm mais du 22, pas de souci. Le contreplaqué est très bien aussi et le mélaminé également (si tu aimes l'esthétique...).
Pour l'assemblage, les règles de l'art exigent un placement avec des lamellos ou tourillons ou autres, puis un maintien en position par de la colle ou des vis. Si tu mets de la colle, les vis ne servent à rien. Si tu mets des vis, pourquoi coller ? En tout cas si tu ne mets que des vis (et donc pas de colle) et pas de lamellos / tourillons / dominos, ce ne sont pas les règles de l'art mais ça va marcher quand même, et pour un débutant, moi c'est ce que je ferais. Cela procure l'avantage d'être facile, démontable, pardonnant. Si tu te trompes, tu recommences, si tu as un désaffleur, tu desserre, tu remets tes planches affleurantes et tu resserres, ça marchera. Sache qu'il existe des vis spéciales MDF qui évitent qu'il se fende quand tu visses dans la tranche (mais il faut éviter d'être trop près du bord). 4 x 30 c'est insuffisant puisqu'il n'y aura que 30-22=8mm de prise. Minimum 4 x 40 voire 4 x 50. Pas trop gros (3,5 x 40 ou 4 x 50), cela réduira le risque de fente pour du MDF. Pour du CP, 5 x 50 ne se justifie pas donc dans tous les cas, pas plus de 4.
Si tu ne colles pas tu n'as pas besoin de serre-joints. Uniquement visseuse et perceuse. Il te faut quand même un jeu de forêts de toutes les tailles, dont un de 5 pour l'avant-trou. Pour le coup tu peux investir 15 ou 20 euros dans une belle boîte de forêts de marque plutôt que 3 euros dans du pourrit, ce sera un vrai plaisir de percer des trous ! Et petit conseil subsidiaire : prend une petite fraise à chanfreiner pour noyer les têtes de vis.
Maintenant les réponses aux questions que tu ne poses pas :
Tu as raison de te lancer (il faut oser !), et chaque truc qui ne marchera pas trop bien te donnera de l'expérience pour après. Ton projet assez complexe pour être riche d'enseignements, mais assez petit pour n'avoir pas trop d'enjeu => bon choix !
Youtube c'est bien mais lance-toi avec tes mains et ton cerveau, tu apprendras infiniment plus...
Deux tiroirs et une tablette coulissante, ça commence à être un projet un peu complexe. Si tu n'as pas de scie circulaire pour couper toi-même les planches, je te conseille de faire le box nu, et une fois qu'il sera fait, d'acheter les coulisses, puis après mise en place des coulisses fixes, de faire couper les planches des tiroirs à la bonne taille. Cela t'évitera de retourner en GSB avec tes planches en leur disant : "vous voulez-bien me les recouper de 3 mm ?"
Demande à PierrePoulizac son tuto, que j'ai trouvé génial : avant je n'arrivais à rien, et après 2 soirées d'apprentissage, je fais ce que je veux et très rapidement. C'est la base, mais pour la suite il y a les tutos de José et Jerryvento.
Bon, je spoile tout de suite la réponse : no sé !
Mais je ne spoile pas la bonne question : qu'est-ce que tu veux faire comme boulot dans la vie ? Par exemple la menuiserie d'agencement, ça consiste à poser des cuisines et des dressings ou des fenêtres et des portes d'entrée. Et ça paie, contrairement à la fabrication de meubles où ne ne peux pas lutter contre Ykéa (j'exagère un poil mais tu as compris l'idée et je pense que tu le savais déjà).
Donc si tu recherches un métier avec le plaisir du bois, j'imagine que les caissons de cuisine et les joints compriband, ça ne va pas trop trop être ton truc... Tu préfèreras fabriquer des meubles. Mais fabriquer des meubles dans ton atelier ne suffit pas, il faudra les vendre. Et à moins d'être connue, ça va être fort compliqué, d'autant que tu ne peux pas à la fois fabriquer et vendre (il faut être deux !).
Donc après, il y a la possibilité de se faire embaucher par un ébéniste déjà installé et qui tourne bien (et il te dira lui-même ce qu'il veut que tu fasses comme formation / diplôme). Mais si tu dis que tu n'as pas trouvé d'artisan, retour à la case départ. Et ensuite l'installation en tant que "menuisière de village", comme beaucoup l'ont fait ici, et petit à petit démarrer ton activité. Dans ce cas pas besoin de diplôme si tu restes dans les activités non réglementées. Et tu fais la formation que tu veux, peu importe laquelle (autant faire le CAP ébéniste, du coup).
Reste l'autre option qui remet en cause tout ce qui a été dit avant : ne pas faire (tout de suite) un métier dans le bois. Travailler le bois au titre de tes loisirs, t'équiper, apprendre, acquérir de l'expérience, vérifier que ça te plait vraiment assez pour en faire un métier, et un jour peut-être, te reconvertir pour de bon.
Personnellement c'est ce que j'ai fait (du moins le début du processus !), sauf que ça ne me plait pas assez pour que j'en fasse mon métier (et de plus je ne suis pas prêt à rogner mon confort actuel, je gagne très bien ma vie dans ce que je fais actuellement), donc cela restera à jamais du loisir. Mon cas n'est bien sûr qu'un exemple, et tu as sous doute vu que sur L'Air du Bois il y a beaucoup de cas de reconversions réussies, donc rien n'est impossible. Si tu y vas, je te souhaite que ça fasse une réussite de plus dans la longue liste .
Hello RiGy !
Je ne vois pas trop comment tu veux les mettre, les lattes à tuiles... mais il faut faire une structure qui tienne debout, avec des montants ou des traverses pour maintenir l'écart entre tes deux plaques, bref, faire une cloison, quoi ! Par exemple imaginons que tu en mettes une au sol, une au plafond (écartement 40 donc), et d'autres verticales entre les deux pour maintenir l'écartement, aucune de tes lattes ne porte de poids, donc leur solidité est suffisante.
Ceci dit il y a un truc assez génial et pas très cher (du moins en France, chez toi je ne sais pas) : les rails et montants (on dit "fourrure" je crois) à placo. C'est hyper facile à mettre en oeuvre, ça fait juste l'épaisseur de l'isolant (45 mm), ça s'emboîte et c'est fait pour, et après tu recouvres avec de l'OSB ou du placo.
Et je pense que c'est plus rigide que les lattes en bois, tu peux passer quelques gaines dedans pour le jour où tu voudras mettre un interrupteur, bref, que des avantages !
Pour la glisse : un pain de paraffine à 2 euros dans ta grande surface préférée (ou à 4 euros dans ta droguerie préférée, à faire vivre tant qu'elle est encore là !). C'est hyper efficace et ça te dure tout une vie. Ça sert aussi à lubrifier les glissières de tiroirs, à lubrifier les vis à bois avant de les utiliser (sans tacher) et plein de choses à la maison.
Pour la coupe, c'est bizarre ce que tu dis. Pour dédouaner le guide, enlève-le et fais un essai avec une planche quelconque (délignage tout droit) : ça ne doit pas coincer. Mais si tu remarques que le panneau se resserre, alors l'explication de Xylopascal est bonne et le remède aussi.
Hello !
Je n'ai toujours pas acheté le mien malgré y avoir beaucoup réfléchi et tourné la pelote dans tous les sens, mais ce que j'ai retenu comme infos et pistes intéressantes :
Si on veut pouvoir respirer sans masque, c'est classe M et pas L (et uniquement dans les situations où il n'y a pas la moitié de la sciure qui part à côté de la lame sans se faire aspirer). Donc si on pense qu'il faudra toujours le masque => classe L moins cher ; si on pense qu'on pourra s'en passer => classe M et on met le prix.
Classe M (ou même L), c'est avec le filtre de type filtre à air de voiture, ET le sac. Donc si on veut éviter d'acheter des sacs ou de s'amuser à les vider => cyclone. Je me suis fait le mien et ça marche super, il retient les copeaux et la sciure, donc je ne change plus le sac de mon petit aspirateur. Pour 40 euros de cyclone + 5 euros de roulettes + 10 euros de chutes d'OSB + 0,2786 euros de visserie, ça te fait gagner plein de sacs. Je pense toutefois que les sacs finissent par s'encrasser (même vides), et qu'il faut les changer de temps en temps.
Classe L et classe M, je me demande si ce n'est pas la même chose... chez Bosch par exemple le GAS 35 M et le GAS 35 L sont fichtrement ressemblants ! La question à laquelle je n'ai pas eu de réponse, c'est : "qu'est-ce qui change entre les deux ?". Soit l'aspi, soit le filtre, soit le sac. Dans les cas n°2 et 3, il y aurait moyen de gagner 200 euros en achetant un classe L + le filtre ou le sac adéquat.
L'autre question à laquelle je n'ai pas de réponse, c'est : "est-ce un vrai filtre à air de voiture ?". Si je peux l'avoir à 10 euros chez Noroto plutôt qu'à 100 chez Festol, tu me vois venir...
À noter que la solution cyclone permet gagner des sacs quand tu es dans ton atelier, mais aussi de partir "léger" quand tu vas sur un chantier. Là tu remplis ton sac mais ça limite les frais.