Je ferais comme MOWD en 3 parties collées, mais pas avec les mêmes outils :
- les deux flancs à la scie sauteuse
- la partie intérieure à la scie à ruban dans une grosse pièce capable, puis poncée avec un cylindre de ponçage sur toupie.
+1 à sylvainlefrancomtois et quand tu vas passer tes premières planches il faudra que ce soit nickel :
- si la table est trop haute, ton bois va buter dessus
- si la table est trop basse, il va y avoir un cran au moment où ton bois pivote dessus, ou ça va talonner à la fin. En tout cas ta surface ne sera pas nette. Dans ce cas tu remontes la table, pouillème par pouillème, jusqu'à ce que ta surface soit nickel.
Bonjour Olivier,
Si tu as déjà lu les nombreuses questions - et tout aussi nombreuses réponses - sur le sujet, tu dois être déjà pas mal informé, et tu n'auras sans doute pas énormément d'informations supplémentaires.
Se reconvertir = passer d'un travail d'ingénieur (qui te plait ou pas, qui te convient ou pas, et qui t'apporte un salaire confortable ou pas, avec un certain nombre de contraintes et aussi des libertés), à un travail probablement plus dur et moins bien payé.
Si tu as lu le récent pas à pas de trente six seb tu n'auras plus de doute sur les difficultés de la chose. Donc si tu es super motivé, si ton projet est le rêve de ta vie, si tu n'en peux plus de ton boulot et que tu n'attends que de partir pour travailler le bois, ça marchera !
Si c'est juste que tu es un bon bricoleur et que tu t'imagines fabriquer des meubles et en vivre, alors fais ce que tu sais faire derrière ton ordinateur et gagne de l'argent, et bricole le week-end. Perso c'est le choix que j'ai fait quand j'avais ton âge et que je me posais les mêmes questions. J'ai passé une semaine de vacances dans mon garage à faire un meuble pour mes beaux parents (trop la belle vie : 10h par jour pendant 1 semaine !) et je me suis rendu compte que c'était juste un autre boulot, ni meilleur ni moins bon que celui que je faisais en étant bien payé. C'est donc un choix très personnel, et à chacun de le faire selon son histoire et ses envies. Moi je n'aime pas assez la menuiserie pour en faire ma carrière.
Après, il faut savoir aussi que ce qui paie en menuiserie, c'est tout sauf la menuiserie ! L'année dernière j'ai passé mon CAP de menuisier installateur, et je me suis rendu compte que la seule préoccupation dans cette activité, c'est combien coûte une CNC, combien coûte le type qui manutentionne les plaques de mélaminé, et combien de caissons de cuisine il faut produire pour la rentabiliser. Maintenant, si tu es passionné par la pose des fenêtres, tu gagneras ta vie ! Quant à l’ébénisterie, il va falloir lutter contre ikéa... Enfin l'artisanat d'art (cuillers, planches à découper et autres superbes plats en loupe de noyer tourné...) bah, il y a de la concurrence et t'es payé 0,50€ de l'heure...
Bref, la reconversion dans les métiers du bois, c'est une putain de décision à prendre pour un changement de vie radical. Ce qui tombe bien, c'est que contrairement au choix que j'ai fait de ne pas me reconvertir, sur L'Air du Bois il y a plein de gens qui sont passés à l'acte et qui ont réussi (donc c'est possible !) ; que ton réseau de relation est un atout considérable ; et que ta boite propose peut-être des congés non rémunérés pour création d'entreprise, ce qui serait un bon pare-chute par rapport à une démission sèche. C'est bien aussi d'avoir un conjoint qui a des revenus et un bas de laine suffisant pour passer quelques années avant de rentrer de l'argent.
Bonjour Pierre,
Une ossature en chevrons me parait largement suffisante ! C'est ce que j'ai fait pour la cabane des enfants (à peu près les mêmes dimensions que toi) dont je savais qu'elle servirait ensuite d'abri pour la piscine justement.
Dans la mesure où il n'y a pas d'isolation, un bardage sur une seule face, j'ai tout fait en chevrons de récup en 60 x 80, y compris la charpente.
Bien prévoir les contreventements !
Hello !
Moi j'établirais par couleur, indépendamment des motifs. Du coup la planche rose avec celle de gauche, et tout le reste va bien ensemble (celle de gauche faisant d'ailleurs raccord avec le blanc).
Je ne sais pas si les spécialistes confirmeront, mais je suppose que tes planches viennent d'arbres différents (d'ailleurs pour 250 litres ça parait logique) (oui, je parle souvent du volume en litres, ça fait beaucoup rire trente six seb !), donc si tu ne choisis pas toi-même tes planches à la scierie, au moins demander les planches dans la même bille s'il y en a peu, et 1 ou plusieurs billes complètes sinon.
Il y a aussi la solution des ateliers partagés, qui te permettent d'utiliser du matériel de pro et - en principe - de conseils de pros.
nicematin.com/...solument-259432
Par contre je connais quelqu'un qui a eu quelques déconvenues... demande bien tous les tarifs ! De l'inscription, de l'année, du bois, du travail si tu apportes ton bois, des vis, de la colle...
Bonjour,
J'avais posté des photos et les dimensions du mien ici :
Si tu peux t'en exempler, et peut-être que sankarl pourra t'en dire plus sur sa réalisation.
J'ose le dire : si le bois est travaillé à la bonne hygrométrie, il ne bougera pas ! S'il était dehors, il bougerait au fil des saisons (+ large l'hiver, - large l'été), mais à l'intérieur, tout dépend comment on chauffe la maison.
C'est une cuisine, en principe assez aérée, pas trop chauffée puisqu'elle chauffe "naturellement" avec le frigo, la cuisinière et le four, donc à moins que le client ne chauffe l'hiver comme un malade avec des convecteurs mal placés, il y a peu de risques de retrait.
Sauf bien sûr si tu fabriques ton plan de travail cet hiver dans ton atelier non chauffé, dans ce cas il se rétractera de 10mm après la pose.
Après, la solution de Copeaux d'aronde avec des trous oblongs est facile, pas chère, et sûre. +1 !
Je plaide pour [rien] ou un atelier partagé (si tu trouves le bon avec les bonnes personnes).
De ce que je comprends, tu veux te faire plaisir, alors te mettre des contraintes pour faire un stage ou trouver un employeur pour être bénévole, c'est-à-dire des gens qui ont des objectifs à réaliser, de l'optimisation à faire... à l'heure de la retraite, au secours !
Note que quand on prend des stagiaires d'été dans une entreprise, on ne gagne pas de temps, on en perd... donc si j'étais pro et que tu me proposes de travailler gratuitement pour moi, je me méfierais ! Soit tu tombes sur quelqu'un qui est seul et habitué à travailler seul (tu risque d'être un poids), soit sur un employeur qui a une équipe, avec quelqu'un qui entre dedans sans vouloir d'argent ? Je ne sais pas comment on le gère...
Pour le budget que vous avez, quel qu'il soit, vous en aurez pour votre argent : 200 euros pour une marque vaut à peu près 200 euros pour une autre, il n'y a pas de perle rare à espérer.
Reste le prestige de la marque. Einhell c'est du "bas de gamme" (je sais, ça fait 20 ans qu'on dit "entrée de gamme" mais moi je parle en anciens francs !), Scheppach également, et Peugeot c'est classe ! Et peut-être fabriqué en France...
Je m'auto-réponds après avoir trouvé une solution honorable : rouleau encore tout chaud d'avoir poncé, méthode 1 avec le cutter, le conglomérat se décolle par plaques (mais il faut le reconnaître, c'est un peu long).
Méthode n°2 avec une raclette dans une main et on fait tourner le rouleau avec l'autre main (après avoir débranché la machine, bien sûr), et c'est assez rapide.
Par contre, heu... j'étais tout content de redémarrer le travail mais j'ai changé l'abrasif car celui-ci n'abrasait plus rien ! J'avais un peu oublié que l'abrasif est un outil de coupe et qu'il se désaffûte...
Moi je ferais tout depuis le sol, sans aucun moyen de levage, avec 3 tire-forts (que tu peux louer pour pas cher je pense). Certains appellent cela "appareil de traction à câble".
- Tu mets tes 3 pièces à plat et à 120° les unes des autres, tu les fais toucher par leur sommet, que tu attaches de manière souple par une corde par exemple (carré vert).
- Les 3 tire-forts relient la pointe de chaque base (en triangle, donc, lignes jaunes).
- Un chef d'orchestre au milieu (toi, carré bleu), qui va aider le sommet à se lever, et mettre des perches de plus en plus hautes (ligne bleue) pendant le levage, afin de sécuriser l'ensemble,
- 3 musiciens qui jouent du tire-fort (ou un seul qui se déplace).
Et tu prévois tout de suite 3 cordes (carrés rouges) pour attacher les flancs, que tu serreras progressivement avec un noeud adéquat. Cela réduit le nombre de degrés de liberté.
Il faut que les pieds glissent facilement par terre, donc par exemple sur des planches.
