
Des planches à découper ! Tu peux faire toutes les tailles, toutes les formes en commençant par les plus simples : rectangle, avec des bords chanfreinés au rabot à main, ou d'autres avec bords arrondis à la défonceuse (pour une initiation avec des 3ème, je pense que ça peut le faire), puis un peu de ponçage, et ils repartent avec leur planche.

Ah, vous avez vu des problèmes de sécurité, vous ? Moi je n'en n'ai vu aucun...
Bon j'avoue que je n'ai pas vraiment vu ce qu'elle faisait... Par contre je me suis bien rincé l’œil !
Alors voilà, sérieusement, je trouve déplorable de sexualiser la menuiserie et j'espère que cela n'ira pas jusqu'à ce qui s'est passé pour la musique classique...
Une pianiste habillée comme une prostituée à côté de Martha Argerich qui, à 80 ans et ses cheveux blancs, joue toujours comme un dieu... mais qui va cliquer sur une vieille dame aux allures de sorcière, sur la tronche d'un Evgeny Kissin ou d'Arthur Rubinstein ? À part ceux qui connaissent, je veux dire ?
Et pour en revenir à la menuiserie, comparez le nombre de vues entre la bombasse et l'ami Verdier par exemple...
Voilà, on perd la qualité au profit du cul...
Bien sûr, il faut reconnaître que nous sommes à peu près tous des obsédés sexuels (la preuve : un tiers du trafic internet est dédié au porno) mais du coup, il serait opportun de laisser à César ce qui est à César, au porno ce qui est au porno, et ne pas sexualiser la menuiserie qui n'a pas besoin de l'être.
Après avoir fait mes copies d'écran pour les photos ci-dessus, j'ai cliqué sur la page d'accueil de YT, et voilà ce qui vient d'apparaître (et là je vous jure que ce n'est pas un montage !) :
Pour une menuiserie asexuée, je crois bien que c'est trop tard !

Déshumidifier, c'est mieux (que ce que je vais dire), empêcher l'eau de s'infiltrer, c'est encore mieux (que ce que je vais dire), mais je vais le dire quand même, car c'est une solution (pas géniale mais c'est une solution quand même) : chauffer !
Car, toutes choses étant égales par ailleurs, le simple fait de monter la température (quelle que soit la manière dont on le fait) fait "mathématiquement" baisser le taux d'hygrométrie. Et à ce jeu-là le pire des chauffages est le meilleur : le convecteur à 15€, qui en plus va surchauffer la vapeur contenue dans l'air.
Évidemment si ton sous-sol était 100% hermétique, cette solution ne serait pas fameuse puisque l'humidité ne serait que "stockée sous forme sèche", prête à revenir sous forme humide dès que la T° baisserait. Mais si tu parviens à ventiler, ou si tu mets en œuvre cette solution en parallèle de l'une ou l'autre de celles qui ont déjà été énoncées, ça ira dans le bon sens.
C'est pour cela que je parle de cette solution peu élégante et potentiellement coûteuse (enfin tu ne vas pas non plus mettre ta cave à 35°C, hein !) : en complément des autres solutions, ça peut booster le séchage.

Voici le meilleur établi du monde :
Il n'a que des avantages :
- Pas cher,
- Modulable,
- Robuste,
- Facile à installer,
- Facile à déplacer,
- Facile à ranger.
Et autre avantage inestimable : on peut faire le tour de son ouvrage (contrairement aux établis placés devant un mur).
Tu noteras que les tréteaux n'ont pas de traverse, ce qui permet des les emboîter pour les ranger.

Pour le coup, travailler dans un atelier non chauffé, l'hiver, un ouvrage destiné à l'extérieur, c'est plutôt une bonne idée !
Par contre lasure et compagnie n'empêcheront jamais le bois de travailler. Et à la question...
A partir de combien de temps dehors le bois va t il se stabiliser ?
...je dirais "un bon million d'années, quand il n'y aura plus de bois".
Pour mémoire, quelques explications ici :

Je ne suis pas un pro et je me suis fait avoir plusieurs fois en construisant un truc l'hiver dans mon atelier non chauffé...
Depuis, je fais un pré-débit, je stocke le résultat dans la maison pendant 15 jours, puis le bois fait des allers-retours. De fait, il y a des planches sur toutes les armoires, bibliothèques, dressing, et j'ai aussi un spot discret sous le canapé.
Ceci dit, ça énerve beaucoup ma femme...

Je vais dire l'inverse : c'est le panneau de droite (du fond, donc) que je mettrais à l'horizontale. Et je fixerais tout de manière rigide. En effet je pense que croiser le fil sur 25 cm, ce n'est pas assez pour fissurer et que donc tu peux te passer de gérer ce problème. Surtout si tu travailles dans un atelier chauffé, ou avec du bois préalablement stocké dans un lieu d'hygrométrie proche du lieu de destination. Dans ce cas ça ne travaillera pas.
Maintenant ce n'est qu'un avis, ce n'est pas moi qui prends le risque...

Voici mon bureau, et on voit qu'une pièce avait déjà été mise... il a particulièrement beaucoup travaillé !
Ceci dit, ton bureau travaillera moins si le bois est déjà à l'humidité de la pièce dans laquelle il sera mis. Et comme on est en hiver, tout dépend si ton atelier est chauffé ou non ; si ce n'est pas le cas tu auras un retrait important.
NB : voir ici
En tout état de cause comme dit Benjam il ne faut pas coller les alèses sinon tu as toutes les chances pour que ça craque (par contre tu peux coller les planches du plateau entre elles).

Je n'aime pas trop montrer ma vie privée mais pour toi je fais une exception...
Il y a quelques année j'ai fait ceci. Plateau de 140 x 80 et le piétement ne fait que 50 x 44, le but était qu'il ne gêne aucun convive même si l'on en met 3 sur la longueur, donc un au milieu.
Et ça tient. Je reconnais qu'il arrive, rarement, qu'on se fasse un peu peur quand quelqu'un s'appuie de tout son poids en bout de table pour se relever, mais c'est très rare et on n'a jamais rien cassé.
Par contre je ne sais pas si cela peut t'aider pour ton projet car le secret de cette table, c'est son poids : plus de 60 kg. Si la table que tu veux faire est plus légère, je partirais sur l'autre option (pieds qui s'écartent) même si esthétiquement je n'ai jamais trop aimé cela. Et pour renforcer le milieu, faire des glissières bien longues et bien larges, plutôt vers le milieu de la table pour ne pas qu'on se prenne les genoux dedans.

Très joli ce cœur en tasseaux !
Alors pour les livres, en effet tu peux te faire offrir des bouquins, mais tu peux aussi aller fouiller sur l'excellente synthèse qu'a faite trente six seb sur les bouquins de Jacques Heurtematte ici :
Certains sont tombés dans le domaine public et sont téléchargeables.
Après, bien sûr, les livres ne remplacent pas l'expérience et l'expérimentation, mais c'est vrai qu'ils apportent un plus, ne serait-ce qu'au niveau du vocabulaire.
Bienvenue sur L'Air du Bois !

J'ai un combiné Lurem avec un arbre de 260 mm. C'est bien pour la plupart de ce que je fais mais il m'arrive de vouloir raboter plus large, par exemple pour la bibliothèque à BD que j'ai faite en érable (planches d'une seule pièce), ou pour mes planches à découper (difficile de monter au-dessus de 23 cm de large, ça limite !).
Du coup rien que pour cela si je pouvais je prendrais une 410...

Bonjour Benji et bienvenue,
Il y a beaucoup de modèles différents de C260N (je ne sais pas pourquoi ils n'ont pas pris la peine de les nommer différemment !).
Voici la doc d'origine de la mienne (1976) mais je ne sais pas si c'est la même que toi :
Tu auras peut-être de meilleures réponses à ta question si tu envoies quelques photos de ta machine et de tes accessoires.