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Ara

En voici une de mon grand-père (boulanger jusqu'aux années 80). D'une pièce (40 cm de diamètre), je ne sais pas en quelle essence mais pas du tout en chêne. C'est assez léger, ça pourrait être du sapin, et vu les veines du bois, ça ne passe pas par le cœur.

Je pense que la question du maintien à haute T° ne se pose pas, car 300°C pour un morceau de bois qui frotte quelques secondes sur la pierre, ce n'est pas grand chose. Ce serait différent si la pelle restait longtemps dans le four.

Ara

Je donnerais juste un petit coup de papier de verre fin pour enlever ce qui dépasse, et pi sé tout ! Si vraiment ça pose problème à l'usinage, tu lui colles dessus une plaque d'acier ou alu, mais à mon avis tu ne verras pas la différence.

Ara
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Hello !

J'ai bossé des décennies avec un combiné Lurem sans aspiration, et ça marche très bien, avec quelques inconvénients :

  • dégau + rabotage font vite une montagne de copeaux devant la machine...
  • ...dont une partie s'envole à proximité (sur l'établi, dans tes étagères...)
  • plus de la poussière bien plus fine qui va partout
  • après une bonne séance de corroyage, pelle, brosse, grand sac poubelle, puis balai dans tout l'atelier, et ça n'enlève pas la poussière qui se dépose partout.

Le masque FFP3 me semble désormais indispensable, mais il l'est également avec un aspirateur, à moins d'avoir un très grand atelier avec un système d'aspiration d'enfer.

Donc ce n'est pas indispensable. Par contre il faut être clair : depuis que j'ai un aspirateur à copeaux, ça m'a changé la vie ! J'ai regretté de ne pas l'avoir acheté plus tôt...

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Ara

Bah, un profil "feuillure" de 9 mm de profondeur (ou 10 si tu veux que ce soit vraiment à fleur).

Pourquoi cette question ? (je n'ai peut-être pas compris un truc...)

Ara
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Bah, moi j'dis... brut de décoffrage : "no way".

Mais ! Comme il te faut une solution, je t'en donne une pour ce qu'elle vaut : je contreventerais au-dessous du niveau du sol. Puisque tu as une estrade, je la ferais plus haute (mettons, 40 à 50 cm) et un poil plus large pour que les arches plongent à l'intérieur, et je contreventerais par dessous.

Quitte même, selon le revêtement de sol, à creuser un trou pour descendre encore plus bas. Si tu es dans le goudron, pas de chance, si tu es dans le théâtre antique, il faut que ça tombe dans la terre et pas dans un dalle !

Et sinon, une autre solution "dynamique" genre "tolérance aux pannes" : un rail ultra costaud de chaque côté de ton estrade (genre gros IPN), sur lesquels tu vas fixer tes arches, mais pas par une platine rigide, par une fixation élastique (gros ressort assez rigide). De cette manière, quand un crétin aviné se jette dessus, l'arche oscille et revient à sa place.

Maître dneis va te calculer le coefficient des ressorts à utiliser 😉 !

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Ara

2) Comme les autres je n'y crois pas !

4 + 1) L'utilisation de serre-joints d'angles laisse supposer que tu n'as pas de contreventement. Or, si tes planches sont (un peu) gondolées, seul un vrai contreventement peut te permettre de conserver tes angles droits. Ce que j'appelle un "vrai" contreventement, c'est par exemple un fond rigide (une planche vissée) ou au moins des triangles de la même épaisseur que tes côtés, vissés dans les bords. Cela répond d'un coup à tes deux problématiques.

Ara
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Bonjour Clément,

Tu parles de reconversion, donc de métier, et finalement peu importent les définitions de menuisier et d'ébéniste, le principal est de savoir ce que tu aimerais faire, et ce que tu veux faire.

Je me trompe peut-être mais je pense que, en gros, pour gagner de l'argent il vaut mieux être artisan du bâtiment qu'artisan créateur. Comme dit Kentaro il est difficile de lutter contre Ikéa et Casto, par contre l'artisan du bâtiment n'est pas délocalisable : personne n'emmène sa maison en Chine pour y installer un Vélux.

Du coup tu peux avoir envie de fabriquer des meubles parce que c'est ce qui te plairait, et vouloir poser des fenêtres parce qu'il faut manger !

Bon, finalement, la question que tu poses concerne la formation. Tu peux regarder par exemple les référentiels éducation nationale des différentes formations (CAP menuisier installateur, CAP menuisier fabricant, CAP ébéniste...) ainsi que les annales, ce qui te donnera une idée de ce qu'on fait comme métier après, et voir ce qui te convient le plus.

Tu peux aussi prendre le temps de lire les 3 millions de pages du pas à pas de trente six seb (ici) qui te donnera un aperçu assez complet d'une reconversion réussie (et ce n'est pas le seul, il y a de nombreux cas sur L'Air du Bois, mais lui a fait un pas à pas très détaillé et fort bien écrit, une référence !). Je gage que ce pas à pas te déblaiera déjà pas mal le terrain et répondra à de nombreuses questions.

Enfin sache que tu es sur le bon site ici. Si tu tapes "reconversion" dans la barre de recherche tu vas trouver ceci, tu remarqueras que tu es le 79ème à poser la question ! Mais personne ne va te dire "ben t'as qu'à regarder ce qu'on a répondu aux autres" car chaque projet est comme chaque individu : unique.

Bienvenue sur L'Air du Bois et plein d'encouragements pour tes projets !

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Ara

Bah... allez je me lance !

Photos 1 et 2 : du chêne ou du châtaigner
Photos 3 et 4 : du baobab !

par SamP il y a 2 ans
Ara
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Ouiiiii ! J'ai une Jet 16/32 (jettools.com/723520k).

Ça coûte des sous, les abrasifs d'origine sont hors de prix, c'est loin d'être nécessaire car on peut s'en passer, mais la phase de ponçage est tellement pénible que d'avoir ce genre de machine, c'est pour moi un vrai luxe (et un caprice, mais j'assume).

Évidemment tout dépend aussi de l'utilisation que tu vas en faire. Le vendeur qui m'a conseillé m'avait dit : "il y a des gens qui achètent ça en croyant que ça va remplacer la raboteuse qu'ils n'ont pas"...

Alors dans l'ordre, nous avons :

  • Les ponceuses à 1 cylindre fixe, ouvertes d'un côté (c'est ce que j'ai). Jet 16/32 = 16 pouces (40cm) mais comme c'est ouvert, tu peux passer un panneau de 32 pouces en deux passes, si l'axe du cylindre est parfaitement parallèle au plan de la table. Mais pour le régler correctement, il faut s'y reprendre à 15 fois et entre temps ta planche a fondu ! En pratique, je ne l'ai fait que rarement. Celle que tu évoques fait 640 mm, le parallélisme est probablement réglé en usine, c'est du pro et il est peu probable que tu sois limité par la largeur.

Mon seul regret sur la mienne, c'est de ne pas avoir acheté les extensions de tables d'entrée et sortie. Vraiment ça manque et tu risques d'avoir le même regret sur celle que tu évoques.

  • Les ponceuses à 1 cylindre oscillants. Le cylindre oscille rapidement de droite à gauche, pour éviter d'user l'abrasif toujours au même endroit. Je pense que c'est un vrai plus car chez moi l'abrasif s'encrasse rapidement. Maintenant je le nettoie très souvent (pratiquement après chaque passe) avec une "gomme" de nettoyage. Certains font cela avec un bouchon synthétique de bouteille de vin ou une semelle de chaussure... N'oublions pas que pour faire cela, il faut approcher un bouchon de 5 cm d'une pièce en rotation rapide et appuyer dessus. La "gomme" de 20cm me sied davantage !

  • Les ponceuses à bande large verticale (je ne connais pas)

  • Les ponceuse à deux cylindres, un pour l'ébauche et un pour la finition. Pour moi ces machines sont incompréhensibles : mettre un cylindre d'ébauche et un de finition, n'est-ce pas prétendre remplacer une raboteuse qu'on n'a pas ? Quand la planche est rabotée, il n'y a pas besoin d'ébauche. Maintenant si ça existe, c'est bien que ça doit servir à quelque chose sinon ils ne les auraient pas inventées ! Je laisse répondre ceux qui savent.

En tout cas que tu sois pro ou amateur, passer une planche et la voir ressortir poncée 30s plus tard sans aucun effort, c'est un vrai plaisir ! Je ne mets que du grain 120, et après ça, soit je laisse tel quel soit je donne un rapide coup de ponceuse orbitale au 240 et c'est parfait.

Les inconvénients : ça prend quand même du temps, surtout s'il y a plusieurs passes à faire, si le bois est dur, l'abrasif va se charger rapidement et ça va chauffer (et brûler) toute la surface. Si c'est ponctuel (nœuds), l'abrasif va se charger sur quelques cm et laisser une ligne brûlée... ce n'est pas exempt de mauvaises surprises ! Et chaque fois, une passe de plus coûte du temps et un peu d'épaisseur.

Point d'attention : sur la mienne j'enlève 0,2 à 0,4mm par passe, il faut impérativement laisser une surcote importante au rabotage !

Autre point d'attention, sur la mienne, de temps en temps, j'ai un phénomène de talonnage, comme avec la raboteuse mais en plus léger (mais c'est visible quand même). Je n'ai jamais bien réussi à comprendre pourquoi. Il se peut qu'avec les tables d'entrée et sortie ça limite le risque.

Edit : 3 autres infos en vrac. Le système de changement de bande sans outil, c'est top ! Et sur la jet il y a un variateur de vitesse automatique pour l'avance : si la charge est trop élevée il ralentit l'avance. C'est bien, mais à double tranchant car si ça ralentit trop, après ça chauffe le bois... Enfin avoir un meuble au-dessous de la machine, c'est bien (esthétiquement, et pour le rangement). Moi j'ai une machine moins chère avec un piétement à l'esthétique douteuse... mais je l'ai mise sur roulettes et ça, c'est hyper pratique. Nul besoin de stabilité (il n'y a pas assez de vibrations pour que ça gêne) et les roulettes ne sont d'ailleurs jamais bloquées.

Mis à jour
Ara

Est-ce que tes rouleaux tournent à l'endroit ?

(oui oui je sais c'est évident, mais tu ne serais pas le premier à te faire avoir...)

Sinon, mettre déjà de la paraffine sur la table pour faire glisser (ou à défaut, du savon sec).

Ara
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BREAKING NEWS !

Webinaire sur ce sujet organisé le 22 mars 2022 à 10h par la CMA. Inscription ici :

flexmail.eu/f-...5e96dd16bbcb78d

Voir aussi :

Mis à jour
Ara

Moi je sécurise mon atelier en débranchant systématiquement mes machines et outils avant de sortir de l'atelier (il n'y a que les chargeurs de batterie et aspirateurs qui peuvent rester branchés).

De cette manière, si quelqu'un se coupe un doigt, il aura fallu qu'il le fasse un peu exprès.

Contre les vols, je suis assuré et ce n'est que du matériel, non ? Si un jour je me fais cambrioler, ça me coûtera quelques semaines de "charge mentale". Si je passe ma vie à me protéger, ça me coûtera des décennies de charge mentale. Je n'ai pas envie de me faire cambrioler, mais j'ai encore moins envie de ne penser qu'à ça.

Je fais donc ce qu'il faut "en bon père de famille" (fermer à clé, etc.) en sachant que ça n'empêchera aucun cambrioleur patenté de faire ce qu'il veut.

Ara

Hello !

Je suis loin d'être spécialiste de l'affûtage, mais je dirais que non. Au début je mettais beaucoup d'eau, je n'ai jamais eu ce problème.

Par contre il faut savoir que les pierre à eau s'usent très très vite : à chaque affûtage elles se creusent et méritent d'être redressées. Personnellement je le fais sur une vitre épaisse qui me sert de marbre, avec un abrasif type "grillage".

Ara
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Bonjour Yousema,

Je ne sais pas si tu as le même modèle que moi (il y a plein de versions différentes de la C260N), mais d'expérience, on ne transforme pas une 2CV en Ferrari... Et s'il est vrai que la Ferrari fait rêver, la 2CV a toutefois quelques avantages !

Le chariot est très limité et si tu l'allonges, le poids des planches va faire levier et tout abîmer. Je n'ai pas bien compris exactement ce que tu veux faire (le support glissant par dessous), mais le cas échéant, ça va t'obliger à trouver un point fixe digne de ce nom pour y fixer ton mécanisme. Pas évident avec les tôles du moteur et de la toupie... Et imaginons que tu y arrives, il faut encore que tu prolonges beaucoup les deux rails du chariot (car en recul tu n'as que 35 cm devant la lame, alors pour passer un panneau...). Et imaginons encore que tu y arrives, et que tu poses un panneau de MDF de 22 : la machine pourrait bien basculer, car elle n'est pas si lourde et son quadrilatère de sustentation n'est pas très grand.

Conclusion : je dirais "fausse bonne idée".

Si ta machine est la même que la mienne, elle a beaucoup d'inconvénients : pas de butées, pas de réglages fins, peu de blocages, difficile de travailler de manière industrielle...

Mais cette 2CV a aussi plein d'avantages, notamment si tu divises tous les services qu'elle rend par le nombre de mètres carrés qu'elle prend, tu exploses toutes les Ferrari !

Donc je te donne ma méthode pour le tronçonnage des planches de grande longueur :

Un tréteau réglable en hauteur (avec des vis à excentrique de vélo achetées chez Intersport : 10 euros les 3, et des roulettes chinoises à quelques euros sur eBay).

Ça marche aussi pour les panneaux, mais maintenant que j'ai une TS55 avec son rail magique, je ne m'embête plus avec la machine.

NB : avec la 3ème vis à excentrique et un carré fileté, tu peux te faire une butée bien pratique sur le chariot, justement.

(oups, je n'ai pas de photo, mais je t'en ferai une si tu veux)

D'autres idées dans le PDF du plan ici :

Au final, il y a plein de petites améliorations que l'on peut faire. Mais une grosse transformation, je n'y crois pas. Dans ce cas autant acheter une vraie scie à format !

NB : quoi que tu fasses, petites améliorations ou grosses transformations, n'hésites pas à le publier ! C'est toujours bon d'avoir des idées et retours d'expérience...

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par Sebastienmar il y a 3 ans
Ara

Je ne sais pas si je suis hérétique, mais la colle blanche ne tuera personne...

par Sharkwood il y a 2 ans
Ara
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Bienvenue au club !

Réponse rapide : oui il aurait été bon de rentrer tes morceaux de bois avant de les assembler (même avant de corroyer, en théorie).

Réponse lente :

Cela dit, tout n'est pas (entièrement) perdu ! Met ta planche dans l'autre sens (partie bombée au-dessus) et laisse-là quelques jours comme ça, elle pourrait bien reprendre au moins en partie sa forme plane. S'il ne reste que quelques millimètres de déformation, un petit replanage pourrait faire l'affaire.

NB : ce qui est bien c'est qu'avec ce projet tu as déjà appris plein de choses, comme la difficulté d'aller droit avec une défonceuse, même avec un guide, et de s'arrêter au bon endroit sans dépasser...

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